Banam Artorius
Archmagister Polaris du glorieux Ordre des AstresIdentité
- Race : Salamandre
- Âge : 100 ans
- Orientation sexuelle : Esthète
- Situation personnelle : Marié à sa foi
- Nationalité : Mearian
Points de caractéristiques
- Physique :
- Agilité :
- Force :
- Endurance :
- (Techno)magie :
- Mana :
- Puissance :
- Contrôle :
Compétences [3/3 slots]
Magie des sceaux :
En traçant des sceaux sur des objets ou des personnes, Artorius est capable de générer divers effets selon le sceau. Losrqu'Artorius décide d'insuffler sa magie aux traits qu'il trace, ces derniers se comportent comme un tatouages et ne sauraient être effacés simplement. Les sceaux ne disparaissent pas naturellement mais seulement à la volonté de leur créateur.
Artorius est capable d'activer ou de désactiver ses sceaux par sa simple volonté. Il peut également les activer à retardement. Une fois activés, ces sceaux drainent le mana d'Artorius en fonction de l'intensité à laquelle ils sont lancés. À pleine puissance, leur utilisation peut rapidement devenir épuisantes (quelques minutes) surtout si Artorius en maintient plusieurs actifs en même temps. En revanche, les maintenir à l'état de veille ne consommera presque aucun mana.
Notez également que ces sceaux sont complexes et techniques, aussi Artorius, malgré ses années d'entrainement, prend au minimum une minute si ce n'est plus pour les tracer.
L'Archmagister a passé une très longue partie de sa vie à inventer, améliorer puis sublimer l'ensemble des sceaux magiques auxquels il peut avoir recourt. Il a soigneusement noté l'ensemble de ses patrons dans un livre qui ne le quitte jamais. Ce dernier contient également des feuillets vierges lui offrant ainsi le luxe de toujours avoir de quoi écrire sous la main.
Sceau d'ignition :
Ce sceau a pour but de purifier le monde de la fange qui ose le souiller. Tout ce qui est marqué de ce symbole se retrouvera ainsi consumé par des flammes magiques. Ces dernières ne s'éteindront qu'une fois à court de comburant, ou si Artorius met fin à l'ignition (volontairement ou par manque de mana). L'incendie qui peut survenir des suites de ce sort n'a lui rien de magique.
L'intensité des flammes est fonction de la quantité de mana qu'Artorius insuffle au sceau. À pleine puissance on les dit capable de réduire n'importe quoi en cendre, mais Polaris est également capable de laisser cuir les hérétiques à petit feu.
Sceau d'inquisition :
Quiconque se retrouve marqué par ce sceau se retrouva contraint à répondre aux questions d'Artorius en lui disant la vérité sous peine de terribles douleurs physiques presque insoutenables. Polaris est capable d'influer sur les niveaux de souffrance infligé par ce sceau et bien que son usage soit éreintant, il n'hésite pas à faire durer ses interrogatoires sur plusieurs jours, lui permettant de régénérer ses forces au besoin.
Les esprits faibles ne résistent jamais longtemps à l'inquisition.
Les êtres les plus tenaces eux ont tendance à sombrer dans la folie avant de dévoiler leurs secrets.
Sceau de contrition :
Les personnes marquées par ce sceau commencent à ressentir une profonde culpabilité vis à vis de l'archmagister Polaris. Ils chercheront alors à obtenir son pardon en exécutant les pénitences que ce dernier jugera bon de leur infliger.
Ce sceau permet donc à Artorius de développer un puissant pouvoir de suggestion auprès des gens qu'il aura marqué, les amenant à faire ce qu'il attend d'eux.
Notons tout de même que ce pouvoir n'est pas absolu. Ainsi une personne à l'esprit fort pourra y résister partiellement. De même, plus les actions à effectuer vont contre la nature du marqué, moins la pression de la suggestion sera puissante.
De plus, plus le souvenir de Polaris est lointain dans l'esprit du marqué, mois ce sceau est puissant.
Physique
Mais notre fervent adorateur de la beauté sait que son corps ne laisse personne indifférent. Afin de préserver les âmes sensibles, pour qui la vue d'un tel être représente un choc presque aussi puissant que celui de poser les yeux sur l'un des Séraphs, Artorius masque la beauté ineffable de son corps dénudé sous de riche atours. Ainsi le verrez-vous généralement vêtu de sublime tunique taillés dans les tissus les plus onéreux et ornés de riches bijoux, car il faut bien cela pour un être aussi exceptionnel que lui.
Avec son âge, son front et le sommet de son crane ont eu tendance à se dégarnir, mais cela ne lui donne-t-il pas le charme propre aux hommes matures ?
Caractère
Prosélyte à la foi enflammée, Polaris n'en reste pas un moins un homme d'expérience. D'un âge respectable, il a appris bien des choses et s'est fait de nombreuses expériences au cours de sa vie. Intelligent et éduqué, il a grandement participé au maintient du front Fhaedrien depuis le début de la guerre avec Ellgard. Avec la réforme de l'armée religieuse de l'ordre, il gère maintenant d'un main de fer la quasi-totalité des magisters affectés à la lutte avec l'Empire. Depuis, il a commencé à soigneusement déplacer ses pièces sur l’échiquier militaire, avec pour seul objectif la victoire finale qu'importent les martyrs à sacrifier pour le triomphe de la foi.
Véritable esthète, Artorius se passionne pour tout ce qui est beau en ce monde. Aucune forme d'art n'échappe ainsi à son goût éclairé. Il est d'ailleurs lui même versé dans la poésie et le chant, possédant une puissante voix de basse. Il est également férue de mathématiques, seule science pure et exacte, avec un gout prononcé pour la géométrie et ses formes abstraites mais idéales. Cette passion pour le beau vient rejoindre et appuyer sa foi exaltée car pour lui les Seraphs ne sont autres que l'incarnation la plus pure de la beauté, le paradigme herméneutique du sublime, l'essence même de l'idéal.
Cependant, malgré sa foi inébranlable, Artorius n'en reste pas moins un homme et bien qu'il refuse de l'admettre, il possède ses faiblesses. Ainsi, les beautés terrestres ne le laisse pas indifférent et bien qu'il ne se soit jamais marié, faisant toujours passer son devoir avant tout, il lui ai arrivé de céder aux plaisirs de la chair. Toujours emporté par son âme d'esthète, il posa un jour les yeux sur la pure Mavis Thelxis, prêtresse de l'ordre. Il se prit alors de passion pour cette jeune fille bien qu'il en jalouse la proximité avec les Seraphs.
Histoire
Cependant, alors qu'il grandissait et s'épanouissait, le petit Artorius commença à devenir la cible de moquerie de la part des autres enfants qu'il côtoyait. On le raillait, le bousculait, lui volait ses petites chocolatines au goûter. Sa mère, aimante avait beau lui expliquer que les autres enfants étaient jaloux de lui, ou encore que certains se comportaient ainsi pour essayer de devenir ses amis. Malgré les efforts de sa mère, Artorius commença doucement à se couper des autres enfants.
De plus en plus solitaire, le jeune Banam se repliait sur ses études. Passionné par ce qu'il apprenait, il commença à développer un amour profond et sincère pour les arts, sous l'ensemble de leurs formes. Il dévorait les livres, passait des journée entières plongé dans les mathématiques, chantait des opéras en vogue à l'abri des regards indiscrets, achetait moult tableau sur les marchés d'Everbright. Un jour, il se rendit à un concerto. Une violoniste célèbre se produisait et Artorius n'aurait raté cela pour rien au monde. La musicienne était originaire de Mearian et parmi ses morceaux, l'un faisait parti du dogme religieux séraphiques. La religion Séraphiques était encore bien jeune, mais elle prenait de plus en plus d'ampleur à mesure que le culte de anciens dieux tombait dans la désuétude. Ce morceau toucha l'âme d'Artorius, il en pleura des larmes de passions. Instinctivement, son esprit vint associer ce morceau, sa beauté et les Seraphs. Il commença alors en secret à étudier la théologie de l'ordre et à observer leurs dogmes. En secret car sa famille restait très fervente à Ignaris.
Un jour, le père d'Artorius découvrit le pot aux roses. Alors que son héritier s'était rendu à un salon mondain où des gens de goûts se retrouvait pour discuter d'arts, d'actualité et notamment de la montée de la religion des astres, le chef de famille Banam était rentré dans la chambre de son fils pour y chercher des documents de comptes qu'il lui avait demandé de remplir. Fouillant la pile de papier présente sur le bureau d'Artorius, il découvrit alors un journal dans lequel son fils consignait ses réflexions sur la religion des astres et professait ouvertement son amour pour les Seraph.
Lorsqu'Artorius rentra cher à la maison, son père le confronta violement. Le ton monta rapidement alors que les deux hommes s'opposaient fermement sur a question religieuse. Finalement, dans un excès de rage, Banam senior jeta aux flammes les écrits si pleins de zèle de son fils. Ce dernier eu beau plonger ses mains dans le foyer, il ne pu en ressortir que poussières et pages carbonisées. L'œuvre de plusieurs années venait de disparaître…
Artorius alla alors s'enfermer dans sa chambre. Il était triste, frustré, déçu mais aussi en colère. Il jeta de tous côtés les documents qui trainaient éparse sur son bureau suite à la fouille méticuleuse de son père. Puis une fois défoulé, il reprit un peu son calme et constata alors que son livre consacré à la géométrie avait survécu à la tempête qu'il venait de déchainer. Légèrement apaisé, Artorius se plongea alors dans la géométrie pour passer son chagrin.
Théorème après théorème, démonstration après démonstration, le temps passa et l'esprit, pourtant studieux, de la jeune salamandre commença à vagabonder. Sans qu'il ne s'en rende compte, il se retrouva bientôt à tracer divers formes géométriques imbriquées les unes dans les autres sans chercher à démontrer quoique ce fut. De l'entrelacement complexe de ces lignes finit par jaillir la magie. Sa main se retrouvait comme guidée par la puissance des dieux, Artorius laissait filer sa plume en un sceau géométrique de plus en plus complexe. Puis, lorsqu'il traça le dernier trait sa vie bascula.
Brusquement, la feuille de papier s'embrasa de flammes blanches. Le feu éclatait brusquement avec une puissance phénoménale. Avant qu'Artorius n'ai le temps de réagir, l'incendie s'était propagé à l'ensemble de la pièce, profitant des morceaux de papier éparses pour se répandre. En seulement quelques minutes, se fut l'entièrement de la demeure Banam qui était en proie aux flammes.
En cette heure avancée de la nuit, tous dormaient à l'intérieur de la demeure. Artorius put s'enfuir, mais le reste du clan périt non pas des flammes en bonnes salamandres, mais des fumées et de l'effondrement du bâtiment. Cette nuit fut traumatisante pour notre jeune salamandre. Son esprit fut tellement choqué qu'il en vint à se forger une raison pour se protéger du poids de la culpabilité : "Les Seraphs, véritables dieux de ce monde, venaient de punir de morts ceux qui avaient osé les parjurer."
Dans les jours qui suivirent, ce mécanisme de protection ne tarda pas à se muer en quelque chose de plus puissant encore. S'apercevant qu'il était capable de reproduire ce phénomène d'ignition, Artorius en vint à nouvelle conclusion : il avait reçu des dieux le pouvoir de punir les hérétiques. C'était là sa mission sacrée.
Abandonnant Everbright, Artorius partit pour Théopolis où il rejoignit l'ordre des Magister. Il se vit alors assigner à la protection de Amaria Dalrez, une jeune prêtresse humaine. Ensemble, il entreprirent de répandre la religion des astres à Akantha. Amaria était à bien des égards plus douce qu'Artorius, lui militait pour une foi zélée et indomptable, un liant puissant de l'ensemble de la société; alors qu'elle à contrario la voyait plus comme un acte personnel de dévotion envers des grandeurs qui dépassent le commun des mortels. Longtemps débattirent-ils au cours de leurs voyages, mais Artorius ne manqua jamais à ses devoirs de protection envers elle.
Après des années à prêcher la croyance des astres dans les terres de feu d'Akantha, le nombre de fidèles à la religion des astres ne cessait de croître à Akantha. Si bien qu'en l'an de grâce 400, le roi lui-même finit par reconnaître la religion séraphique comme religion officielle du royaume et à s'allier à l'ordre. Une immense victoire pour le duo, le couronnement d'un long périple de prêche pour le plus grand bien du peuple Akanthien; et la dernière pour Amaria. À présent âgée pour une humaine, la prêtresse rendit son dernier soupire quelques mois à peine plus tard. Sa tâche avait été accomplie.
Artorius rentra alors à Théopolis où il fut accueilli en grande pompe. En l'honneur des services rendus à l'ordre, Artorius Banam que tout destinait pourtant à une vie de marchand d'esclaves se retrouva propulser au rang prestigieux d'Archmagister Polaris. Il entreprit alors une vaste campagne de conversion et de chasses aux hérétiques sur les terres qui reconnaissait l'ordre des astres avec comme objectif d'unir par ce lien si puissant et si pur l'ensemble du continent sud avant de passer à purification d'Ellgard et de Nueva. Au cours de ces années, Polaris se tailla une solide réputation à travers le monde. Celle d'un homme au zèle enflammé, prêt à tout pour la gloire des Séraph et ne tolérant pas le manque de ferveur ou l'hérésie.
Quand finalement le pape Jorgën Vorticera de sonner les cornes de la purification face à l'hérésie Ellgardienne, Artorius vint fièrement lui apporter tout son soutien. Décidé à porter vaillamment l'étendard de l'ordre sur le monde, Polaris partit sur le front Fhaedrien. Là, l'Archmagister put faire bonne usage de ses talents, stratèges éprouvé et respecter, son statut lui permit de participer à la disposition des troupes. Ses sceaux lui permettaient également de débusquer les traitres et de faire parler les prisonnier efficacement, ce qui lui permettait d'obtenir de précieuse information. Malgré tout cela, la guerre s'enlisa.
Face à cela, le pape entreprit en 418 une réforme de l'armée qui vint officialiser Polaris comme chef des armées dans la guerre entre Ellgard et Mearian. Fort de ces nouvelles prérogatives et de moyens plus importants, Artorius est aujourd'hui prêt à faire tourner définitivement la guerre en la faveur de l'ordre et mettre à point final à l'hérésie Ellgardienne.
Profil
- Pseudo : Raekin - Jackal - Petit poney tout doux
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