Hyun se tenait à mes côtés, sa petite silhouette plongé dans mon ombre, ainsi que celle plus massive du robot qui ne le quittait jamais. Ouvrant mon portail sur la réalité, une bouffée de chaleur nous submergea alors tandis que la lumière aveuglante du soleil nous fit plisser les yeux. Déboulant dans la ruelle déserte d'un petit village d'Akantha, nous mîmes le pied dehors et je refermai ma dimension sur sa machine, nous laissant alors comme deux inconnus au milieu d'un endroit hostile. Je connaissais ce lieu... C'était plus un nid à pillards et à meurtrier qu'un réel hameau plein de paysans. Je n'étais pas venue ici au hasard, c'était l'heure de son premier test...
Je dois passer voir une vieille dame, lui dis-je alors gentiment. Elle veut que je lui montre l'image de son mari une dernière fois.
Une raison bien humaniste... Cela me débectait, mais il ne fallait pas qu'il sente ma corruption tout de suite. Je ne voulais pas l'effrayer ou lui montrer une facette trop cruelle de ma personnalité maintenant... Quand il se sera endurci et que j'aurais bien son esprit entre mes mains, peut-être alors me montrerai-je plus naturelle. En attendant, pour un enfant, ce n'était pas le mieux à faire...
Lui adressant un sourire rassurant, je me mis alors à avancer tandis qu'il me suivait à la trace. La journée touchait à sa fin même s'il faisait encore jour... C'était une heure où les gens sains rentraient chez eux, et où la racaille se mettait à sortir. Cette fois, c'était ces individus qu'il fallait que je trouve... Et cela ne prit pas beaucoup de temps.
Une femme et un enfant étaient des cibles de choix, cela attirait immédiatement la convoitise. Parée de vêtements finement brodés, la garde de mes armes était ouvragée et je savais que cela ferait des envieux parmi les voleurs et les agresseurs.
Alors que nous longions une rue plongée dans l'obscurité des murs des maisons nous entourant, cinq silhouettes nous barrèrent la route à l'opposé. Attrapant nerveusement le bras de Hyun, je le tirai alors en arrière, pivotant avec une expression de terreur feinte. Sans surprise, trois nouveaux abrutis débouchèrent de l'autre côté, nous coupant toute retraite.
Je... Je ne peux pas maîtriser ma magie sous la panique... Lâchais-je, un tremblement mesuré dans ma voix.
Dégainant l'une de mes épées d'un mouvement fébrile, des rires répondirent à mon geste visuellement pitoyable. Ah, une jeune femme paniquée et un pauvre gamin sans défense... Venez donc nous cueillir, misérables insectes... Le plus dur dans cette histoire, serait de me retenir de leur trancher la gorge et de leur arracher la trachée.
Inspirant longuement, je fis signe à Hyun de se mettre derrière moi, dos au mur.
Ne t'inquiète pas, lui dis-je, un sourire crispé, je vais... nous sortir de là.
Je faisais en sorte que derrière cette assurance et cette protection maternelle transparaisse bien le manque de confiance et la fragilité d'une jeune personne faible.
Lorsque les deux petits groupes d'hommes armés s'approchèrent de nous pour nous prendre en étau, je brandis alors ma lame vers le plus proche.
Reculez !
Sans surprise, il éclata de rire et ne prit même pas la peine de tirer la machette qui pendait à sa ceinture. S'arrêtant à moins d'un mètre de nous, ils nous entouraient maintenant comme une meute de chacals guettant deux lapins sans défense. Contrôle toi, Viladra... Il ne faut pas perdre le contrôle...
J'vais t'proposer aut' chose, ma p'tite. Tu ranges ton épingle et p't'être qu'on f'ra pas de mal au gosse. Toi par contre... Tu pourrais p't'être nous remercier de notre gentillesse !
Quelques éclats lubriques dans leur regard accompagnèrent ses paroles. Les hommes... De véritables imbéciles. Cela ne me prendrait que quelques secondes de les annihiler... Mais il allait que je provoque un électrochoc chez Hyun pour qu'il laisse son pouvoir se manifester.
Feignant de retenir un sanglot, ma main trembla alors mais je ne lâchai pas mon arme pour autant. Quand le chef de cette bande d'idiot s'avança vers moi, je regardai alors ses doigts crasseux s'approcher de mon bras. Réagis, Hyun... Ou je ne saurai pas m'arrêter si ma folie éclate...
Je dois passer voir une vieille dame, lui dis-je alors gentiment. Elle veut que je lui montre l'image de son mari une dernière fois.
Une raison bien humaniste... Cela me débectait, mais il ne fallait pas qu'il sente ma corruption tout de suite. Je ne voulais pas l'effrayer ou lui montrer une facette trop cruelle de ma personnalité maintenant... Quand il se sera endurci et que j'aurais bien son esprit entre mes mains, peut-être alors me montrerai-je plus naturelle. En attendant, pour un enfant, ce n'était pas le mieux à faire...
Lui adressant un sourire rassurant, je me mis alors à avancer tandis qu'il me suivait à la trace. La journée touchait à sa fin même s'il faisait encore jour... C'était une heure où les gens sains rentraient chez eux, et où la racaille se mettait à sortir. Cette fois, c'était ces individus qu'il fallait que je trouve... Et cela ne prit pas beaucoup de temps.
Une femme et un enfant étaient des cibles de choix, cela attirait immédiatement la convoitise. Parée de vêtements finement brodés, la garde de mes armes était ouvragée et je savais que cela ferait des envieux parmi les voleurs et les agresseurs.
Alors que nous longions une rue plongée dans l'obscurité des murs des maisons nous entourant, cinq silhouettes nous barrèrent la route à l'opposé. Attrapant nerveusement le bras de Hyun, je le tirai alors en arrière, pivotant avec une expression de terreur feinte. Sans surprise, trois nouveaux abrutis débouchèrent de l'autre côté, nous coupant toute retraite.
Je... Je ne peux pas maîtriser ma magie sous la panique... Lâchais-je, un tremblement mesuré dans ma voix.
Dégainant l'une de mes épées d'un mouvement fébrile, des rires répondirent à mon geste visuellement pitoyable. Ah, une jeune femme paniquée et un pauvre gamin sans défense... Venez donc nous cueillir, misérables insectes... Le plus dur dans cette histoire, serait de me retenir de leur trancher la gorge et de leur arracher la trachée.
Inspirant longuement, je fis signe à Hyun de se mettre derrière moi, dos au mur.
Ne t'inquiète pas, lui dis-je, un sourire crispé, je vais... nous sortir de là.
Je faisais en sorte que derrière cette assurance et cette protection maternelle transparaisse bien le manque de confiance et la fragilité d'une jeune personne faible.
Lorsque les deux petits groupes d'hommes armés s'approchèrent de nous pour nous prendre en étau, je brandis alors ma lame vers le plus proche.
Reculez !
Sans surprise, il éclata de rire et ne prit même pas la peine de tirer la machette qui pendait à sa ceinture. S'arrêtant à moins d'un mètre de nous, ils nous entouraient maintenant comme une meute de chacals guettant deux lapins sans défense. Contrôle toi, Viladra... Il ne faut pas perdre le contrôle...
J'vais t'proposer aut' chose, ma p'tite. Tu ranges ton épingle et p't'être qu'on f'ra pas de mal au gosse. Toi par contre... Tu pourrais p't'être nous remercier de notre gentillesse !
Quelques éclats lubriques dans leur regard accompagnèrent ses paroles. Les hommes... De véritables imbéciles. Cela ne me prendrait que quelques secondes de les annihiler... Mais il allait que je provoque un électrochoc chez Hyun pour qu'il laisse son pouvoir se manifester.
Feignant de retenir un sanglot, ma main trembla alors mais je ne lâchai pas mon arme pour autant. Quand le chef de cette bande d'idiot s'avança vers moi, je regardai alors ses doigts crasseux s'approcher de mon bras. Réagis, Hyun... Ou je ne saurai pas m'arrêter si ma folie éclate...