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Lost Kingdom  :: Akantha :: La Capitale - Everbright, cité des rois

D RANK Ҩ guerre des castes [Asch, Su'en et Vasilisa]

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D RANK Ҩ guerre des castes [Asch, Su'en et Vasilisa] Bfe058f5
L'aventure n'est jamais bien loin !

feat Asch, Su'en & Vasilisa


Cœur de Magma en action !

Suite à l’appel d’un... Bourgeois, ou je ne sais quoi, j’avoue ne pas avoir bien chercher à savoir qui demandais mon aide, me voilà avec une mission urgente, on peu même dire à temps limité.

Je re-regardais cette convocation, car la personne cherchait à rester discrète, ne voir personne chez lui, pas avant que sa « marchandise » ne lui soit ramener. Vivante, mais pas nécessairement en bon état.
Je me trouvais à ce moment là dans la taverne avant que quelqu’un me donne ce bout de parchemin avec la requête, j’avais toutefois été mis au courant que d’autre serait sur l’affaire.

Apparemment, la personne était vraiment très énerver et voulait que tout cela se termine dans les plus bref délais pour envoyer cette requête à plus d’une personne. Je ne m’intéressais même pas au prix, moi, je voulais seulement me battre et lorsque je compris que la marchandise était des esclaves qui tentaient de fuir, j’avoue avoir perdu de ma motivation. J’en avais un peu rien à faire, je n’abusais pas de mon statut et ne cherchait pas non plus à faire cause auprès de cette caste, c’était un fait, c’est tout. Et puis, il pouvait s’élever à Akantha, alors qu’ailleurs... Les esclaves étaient encore plus maltraité, je ne comprenais pas du tout l’idée qu’ils pouvaient avoir derrière la tête.

Soupirant, j’observais les personnes à ma table, on était sur un poker à faible mise et tout le monde me regardait en ce demandant ce qu’il pouvait bien y avoir d’écrit, cela se sentait à leur regard curieux ou encore celui de « bon tu joues ? »

-On viens de réclamer ma présence pour un travail. Je soupire et pose sur la table la requête que le majordome (je crois vue son uniforme) m’a amener. Je suis doué pour la traque de monstre, pas d’esclave. Alors si cela vous dis, de m’aider, ce sera avec plaisir. Je partage la récompense à part égale. Tentais-je d’attirer les bonnes faveurs de ces inconnus.

Oui, car j’ai beau être à leur table, pour un poker, tant qu’on a un peu d’argent, tout le monde est accepter. Alors je les connaissais pas... Après on peu s’être croiser, mais moi je me rappel pas d’eux. L’un s’en moque complètement et attends impatiemment que le jeux reprenne, l’autre feinte d’être intéresser, mais discrètement retire sa mise du tas. J’espère avoir plus de chance avec le reste du groupe.

J’observe tout un chacun, me demandant qu’est-ce que je peux attendre d’eux. L’homme à une certaine carrure et un regard qui m’en dit long sur lui... Enfin, je veux dire qu’il a l’air expérimenter. Quand à la femme... Elle est aveugle ou s’amuse à cacher ses yeux, j’essaie de ne pas préjuger, mais j’avoue avoir du mal à imaginer qu’elle puisse faire quoi que ce soit, après tout, elle était là avec un autre homme qu’elle courtisait et ne jouais pas au poker, donc je ne savais pas de quoi elle était capable. Cependant je trouverais sa super qu’elle me cloue le bec en me prouvant qu’elle est forte. J’apprécie les compagnons de quête sur lesquels je peux compter.


Fiche de RP (c) Miss Yellow
Pour une fois, mon client me demanda expressément de faire semblant d'être son accompagnatrice, comme si ce n'était pas le cas des autres missions d'escorte que j'ai faite... Il me demanda de venir avec lui à une soirée de poker et d'appréhender le caractère et le tempérament de certains autres joueurs, en vue d'une possible collaboration pour une mission qu'il m'annonça ; si les autres membres convenaient, je devais participer à une mission urgente, émise par un de ses amis et associé, et tout faire pour la réussir.

Bien sûr, ce ne fut pas la seule commande ; il me demanda aussi, en amont, de lui annoncer si certains joueurs bluffaient. Je lui expliquais que ce n'était pas une science exacte, mais plutôt une tendance, et que je pouvais passer à coté des bon menteurs.

Il profita quand même de mon corps dans l'après-midi, avant de me demander de me préparer pour la soirée. Pour ma part, l'après-midi fut calme et presque routinière, les vrais connaisseurs ne courant pas les rues.

Je m'habillais donc d'une tenue assez chic, mais ne limitant aucun de mes mouvements, dans les tons mauve et indigo bien sûr. Un corset qui n'était pas rigide, une jupette pour recouvrir ma croupe, des bottes montantes dans lesquelles des stylets étaient cachés, une épée courte qui resterait avec mon manteau sombre, et bien sûr mes ornements de chevelures pouvant devenir aussi des aiguilles mortelles. L'apparence de courtisane cachant facilement l'exécutrice. J'aurais pu mettre mes fourreaux de jambes pour avoir une paire de dagues longues, mais cela ne collerait pas avec l'apparence de courtisane.

Le début de soirée avança doucement, mes compétences aidant suffisamment mon client pour que ce dernier réfléchisse à la possibilité de m'embaucher lors d'autres soirées. Au moins une chose supplémentaire auquel j'étais bonne, la fidélisation de clientèle, si elle n'était pas morte cela va de soit.

Avec mes sens "autres", je pus détailler les autres participants et surtout un athlète, sûrement un combattant, mais pas tout en muscles trop gonflé. Même si la stature et les formes donnaient l'envie de baver à certaines de mes collègues, je restais neutre mais aguicheuse et ouverte aux propositions.

Finalement, ce pour quoi certains étaient présents ce soir apparut. Sous la forme d'un majordome amenant un pli. Qu'il tendit à la personne représentant le plus la force brute et les muscles autour de la table. Un premier bruit de parchemin.

" - On vient de réclamer ma présence pour un travail. Je suis doué pour la traque de monstres, pas d’esclaves. Alors si cela vous dit de m’aider, ce sera avec plaisir. Je partage la récompense à parts égales."

Un soupir entre les deux phrases et le bruit d'un parchemin se posant sur la table, je levais légèrement la tête avant de l'appuyer sur l'épaule de mon client. D'un murmure, je lui demandais.

" - C'est cette mission à laquelle tu veux que je participe ?"

Un infime mouvement de tête de sa part me confirma la suite de ma soirée, ou la poursuite, c'est du pareil au même... Retirant deux de mes aiguilles, je les lançais rapidement, clouant la missive à la table, à deux angles en diagonale. D'un mouvement souple, je me relevais, en m'éloignant de mon client, et annonçais.

" - J'en suis."

Je m'approchais d'une démarche féline et retirais les deux aiguilles. Toujours aux aguets quant aux bruits ambiants et aux battements de cœurs des membres de la table, je souris à l'athlète, les crocs légèrement visibles, avant de roucouler.

" - Je ne t'ai pas fait peur, j'espère ?"

Nos visages étaient l'un en face de l'autre, le masque cachant le haut de mon visage. La tête légèrement penchée, j'écoutais le corps de mon interlocuteur, m'attendant tout de même à des représailles.
Le bon, la brute et le truand

Février 418 ─ EVERBRIGHT ─ QUÊTE « La guerre des Castes »

Thème musical ─ Slow Farewell
« Une conscience tranquille est généralement le signe d'une mauvaise mémoire. » ─ Steven Wright

Il y avait deux choses que Vasilisa n'aimait pas : les endroits bondés et l'odeur désagréable des relents d'alcool nauséabonds. Ainsi que les ivrognes idiots. Ce qui faisait par conséquent trois choses, mais la vampire n'était guère d'humeur à se corriger elle-même. Foudroyant sur place d'un regard virtuose un soûlard qui avait visiblement ingurgité trop de courage liquide pour tenter de l'approcher, Vasilisa jura une nouvelle fois dans sa barbe inexistante. Une fois de plus. Pour la cinquante septième fois. Elle n'aimait pas être ici. Oh non. Elle était comme un corbeau drapé de ténèbres dans un carnaval joyaux aux couleurs flamboyantes. Incohérent. Mal venu. Indéniablement déplacé. Les bras croisés contre sa poitrine dans une attitude austère, presque boudeuse, elle était enfoncée sur une chaise de bois banale, contre un mur, au fin fond de la salle principale de la taverne. Si elle avait possédé le pouvoir de sa commanditaire préférée -la Ô grande reine d'Akantha-, la vampire n'aurait fait de cet endroit qu'un tas de cendres décharnées. Heureusement pour l'établissement et ses clients, ce n'était pas le cas. A la place, elle se contentait de pester. Pour la cinquante huitième fois cette soirée.

Elle avait une mission. On lui avait remis, il y a de cela quelques heures à peine. Une mission qui concernait un maître furieux, des esclaves et une récompense correcte. Un boulot de mercenaires, somme toute. Vasilisa était furieuse qu'on le lui ait attribué, comme si elle n'était qu'une simple lame à louer. Elle admettait volontiers avoir quelque peu exagéré en crachant au visage de son dernier commanditaire lorsqu'il lui avait demandé si, par le plus grand de tous les hasards, ses services s'étendaient à un plan plus... physiques. De son point de vue, l'homme pouvait s'avérer heureux de toujours posséder sa tête et la partie la plus précieuse de son anatomie. La noblesse ne l'avait sans doute pas entendue de cette façon, et depuis, ses compatriotes Assassins prenaient un malin plaisir à lui réserver les missions les plus insolites. Pour la joie malsaine de voir la désagréable Vasilisa pester. Pour la cinquante neuvième fois. On lui avait cependant promis que tout reviendrait à la normal après cette mission. Qui devait, en plus de tout, se dérouler en groupe. Et la vampire avait horreur des groupes. A quelques exceptions près, elle avait toujours travaillé en solo. Plus sûr, plus rapide, plus fiable. On ne lui avait pas laissé le choix.

La voilà donc, boudant au fond d'un coin perdue d'une taverne pourrie entre un ivrogne qui chantait des chansons salaces et un groupe de badauds qui jouaient au poker, attendant que ses compatriotes se manifestent, menaçant d'égorger quiconque l'approchait de son regard spectral. Son attention se fit plus aiguisée lorsqu'un homme entra dans la taverne, visiblement pressé, pour remettre un parchemin à l'un des joueurs de cartes. Vasilisa prit le temps de le détailler un instant, de sa froideur calculatrice habituelle. Un guerrier, à en juger par son physique, doté d'une chevelure qui ne passait pas inaperçue tant elle était rougeoyante. Sans doute une salamandre, décida la vampire. Indéniablement l'un de ses compagnons prédestinés, à en juger par l'annonce qui suivie. Vasilisa grimaça. Non seulement elle devait se taper un gros tas de muscles, mais en plus ce dernier commençait à inviter qui le voulait. Avant qu'elle ne puisse limiter les dégâts, l'une des joueuses de sa table s'était déjà proposée pour les accompagner.

Cette dernière ne semblait cependant pas inconnue à Vasilisa, qui, au terme d'une excursion rapide dans sa mémoire, ne parvient cependant à mettre de nom sur son visage aveugle. Elle pencha légèrement la tête sur le côté. Il s'agissait sans doute d'une Assassin nouvellement recrutée. Lorsqu'on l'était depuis plus d'un siècle, tous les autres Assassins semblaient nouvellement recrutés, après tout. Coupant court à ses tergiversations, Vasilisa s'avança d'un pas félin et silencieux vers eux, faisant sursauter l'un des derniers joueurs de leur table lorsqu'elle éleva la voix, doucereuse malgré l'ambiance sonore élevée.

Eh bien, il semblerait que notre petit groupe soit au complet, renifla-t-elle en adressa un regard meurtrier au guerrier aux cheveux rouges tout en baissant davantage la voix pour que sa collègue et lui ne soient plus que les seuls à pouvoir l'entendre, une once de son pouvoir réduisant le bruit autour d'eux. Peut-être devriez vous hurler encore plus fort les gains de notre mission, au cas où la moitié des soûlards de cette taverne ne soient pas encore convaincus de l'utilité de nous mettre des bâtons dans les roues pour s'emparer eux-même de la récompense, déclara-t-elle avec un ton dégoulinant de sarcasmes, les lèvres légèrement retroussées dans un rictus prédateur qui laissa entrapercevoir ses crocs.

Après avoir une dernière fois gratifié son interlocuteur d'un regard incendiaire, l'Assassin traça sa route jusqu'à la sortie de la taverne, son long manteau noir voltigeant derrière elle comme des ailes sombres creusées dans la nuit elle-même.

Saloperie d'amateurs, marmonna-t-elle en pestant pour la soixantième fois.

La nuit s'annonçait longue.
Et elle était d'une humeur massacrante.
Cette histoire m’ennuyait de première abords, une requête ennuyeuse, j’avais pas franchement envie d’aller aider à rattraper des esclaves, cependant il fallait bien faire le travail, je me résignais donc, sinon, que dirait-on de « Cœur de Magma » ?

J’observais la réaction de mes compères et stoppa d’un regard courroucé le voleur de jeton, qui s’arrêta net avant de ranger ses bras le long de son corps. C’est à ce moment là que la femme aveugle agis avec précision, clouant la demande sur la table sans me planter les doigts. Si son doigté était exemplaire, elle venait tout de même de faire des trous dans la table... J’en haussais un sourcil, elle voulait venir, donc elle devait savoir quoi faire, mais j’étais surtout perplexe au fait que l’homme semble lui refourguer le travail. Il allait empocher la prime ?

Elle vint vers moi d’une démarche assuré, presque séduisante, si je n’étais pas perturbé par sa incapacité à voir. J’étais calme, mais curieux, je souris amuser lorsqu’elle se mit à « roucouler ».

-Si ma curiosité est de la peur, alors oui j’ai peur. Lui répondis-je amuser.

Avant qu’une personne dans mon dos n’interagisse avec nous, faisant flipper le voleur de jeton qui fila aussitôt sans demander son reste. Je me retournais, un peu déçus par moi-même pour ne pas l’avoir vue venir plus tôt. Cette furtivité, si je devais la juger, j’aurais dis qu’elle était une assassine, mais franchement je n’en sais rien.

Cependant ce son ses propos qui me déplurent ou plutôt les informations, pourquoi elle parlait de notre petit groupe ? La quête venait tout juste de mettre annoncer, ce n’est pas comme si...

Reprenant la requête, je lus le nombre de membre déjà aviser, pas de nom, mais j’étais bien le troisième. Bon d’accord, je comprenais mieux pourquoi elle ne semblait pas ravie, enfin... Il ? Ce vampire me donnais l’impression d’être androgyne, un peu le genre de mec tellement « beau » qu’il en devient féminin, à moins que ce ne soit une fille aux manière si viril et vêtement trop sombre qui efface sa féminité. Dur à dire pour un homme tel que moi, qui s’en soucie peu.

Encore un peu et je l’imaginais bien m’insulter d’engager n’importe qui, bien que compréhensible, commencer comme ça était presque un signe avant coureur d’échec. De plus il ou elle part sans nous laisser le temps, ni de se présenter, ni de prendre la mesure de la situation.

J’en fronce les sourcils et d’une main attrape un sac, le rempli de mes jetons que je lance au barman avant d’agripper avec une fermeté maîtriser le poignet de l’aveugle pour la tirer vers la sortie.

-C’est un départ un peu brusque, bon sang... Je m’appelle Asch si tu n’as pas retenue mon prénom un peu plus tôt.
Lui lançais-je avant de mettre le pied dehors. Et toi ? La questionnais-je en suivant les traces du vampire, un pas martiale, je relançais l’intrigue de cette soirée en relâchant son poignet. Je ne suis pas une brute sans cervelle, mais utilisez moi comme d’un outil afin de chercher ce que vous voulez, comme dis, je suis pas le top pour ce genre de mission. Alors je vous suis !

D’ailleurs, enfin rien à voir, mais les canines développer de l’aveugle... Elle était aussi une vampire ? J’en doute, ils ont une « aura » un peu différente, mais bon, je suis pas spécialiste et c’est pas une salamandre, je l’aurais reconnue, alors quoi ? Ouai, je suis pas mal curieux, déjà comment allait-on procéder ?
Les quais me semblait le mieux, mais les esclaves allaient-ils vraiment partir par la mer ?
Je jetais un regard surpris au troisième participant, participante en écoutant le timbre de voix. De plusieurs façons, ses dons complétaient et/ou s’opposaient aux miens.
Premièrement, là où la ville était un ciel étoilé, la femme était un noir uni fondu partiellement entre des points lumineux. Je ne percevais pas sa forme, mais je savais approximativement où elle était et comment elle évoluait, car elle créait un trou sonore lors de son passage.
Secondement, elle créa un genre de bouclier qui me rendit sourde au monde extérieur pendant quelques instants. Quelle sensation désagréable. Heureusement, cela ne dura que quelques instants.

Un petit soupir m’échappa quand elle murmura une petite réplique, partiellement vrai ou du moins, la jeunesse se double souvent d’amateurisme, mais pas forcement toujours. Après les contrats d’assassinats ne sont pas diffusés de la même façon qu’un contrat de chasse (comme celui-là) ou un contrat d’accompagnatrice (comme ce que je fais souvent).

J’entendis le combattant se déplacer avant de me sentir tirer, surprise. Il ne me cassa pas le poignet, mais sans mes réflexes, j’aurais peut-être eu une épaule déboîtée (je n’exagère pas du tout.). Je l’avais entendu bouger, mais pas trop concentrée, il a réussi à me surprendre. J’eu quand même le réflexe d’attraper mon manteau qui enveloppait mon épée courte, le paquet lancé par mon client, je lui lançais un petit sourire de remerciement avant de ressentir la légère fraîcheur de ce début de soirée. Au moins j’eu droit à un nom, et d’un, avant qu’il ne me lâche pas le poignet. Sans réellement ralentir, je fis jouer un peu de mon bras, me tenant l’épaule, plus pour la comédie qu’autre chose.

« - Bichon, veux tu vraiment que je t’utilise comme un outil ? Tu n’as peut-être pas assez de sève ? Au fait, moi c’est Sue. »

Après un clin d’œil aguicheur, j’eu un petit rire avant de me mettre à trottiner pour me rapprocher de la Dame. Pourtant, j'essayais d'éviter de rentrer dans sa sphère d'influence directe.

« - Pour une personne silencieuse, vous avancez vite… »

J’attachais rapidement la ceinture du fourreau dessus ma jupette avant de me recouvrir de mon manteau sombre, enfin, je savais qu’il était sombre, mais pas exactement de quelle couleur. Sans beaucoup de lumières, les couleurs se ressemblent trop pour ma vision. Il pourrait avoir une teinte légèrement verte, bleue ou marron, même si je pense que la teinte doit être légèrement violet-mauve.
Vivement, que la nuit s’installe que j’enlève ce masque pour détailler mes deux acolytes de missions.

Pour moi, la nouveauté se trouvait surtout dans le fait d’avoir des coéquipiers du début de la mission. J’étais plus souvent seule, mais il m’est arrivé d’espionner pour que plus tard un autre assassin tue la/les personne(s) que j’espionnais. Bon, il y a eu aussi le cas de moi qui occupe la cible et que l’assassin l’égorge sur moi…

Soupirant, je relevais légèrement le masque pour « goûter » la luminosité. Et après quelques secondes, je libérais le haut de mon visage du masque. Récupérant les aiguilles dans ma chevelure, j’étoffais cette dernière d’une main, penchant la tête alors que je détaillais l’ancienne, mes yeux, deux beaux onyx uniformes et reflétant le peu de lumière ambiante. J’accrochais ma broche à l’intérieur de mon manteau alors que mes longues oreilles effilées bougèrent légèrement.

« - Bon, alors les docks puis la route ? Parce que je ne vois pas par où ils auraient pu essayer de s’enfuir autrement… »
Thème musical ─ Slow Farewell

Le ciel qui commençait d'ores et déjà à s'assombrir s'ouvrit à elle alors que ses pas silencieux la guidaient vers l'extérieur. Fidèle à elle-même, Vasilisa se contenta d'un grognement de pur mépris lorsque la salamandre s'adressa à elle. Elle n'attendait rien de particulier de sa part, mais n'avait-il donc aucune fierté pour se désigner ainsi en bras à louer ? Pathétique. Au moins il ne poserait pas de problèmes. Elle chassa de son esprit sa présence comme elle l'aurait fait d'un insecte un peu trop insistant, son regard translucide braqué sur la rue qui progressait devant eux. Les engrenages qui brassaient ses pensées étaient en marche, étudiant la situation avec le froid détachement acquis grâce à sa longévité. La plus discrète de ses acolytes, la belle femme rousse au visage caché et à l'allure familière, se rapprocha petit à petit d'elle après une boutade habile lancée au guerrier.

Pour une personne silencieuse, vous avancez vite... lança-t-elle à une distance raisonnable.

Petite rusée.

Vasilisa s'abstient de tout commentaire et s'attarda un instant sur le nom de son interlocutrice, invoquant une nouvelle fois sa mémoire. Elle était prête à parier que sa nouvelle collègue ne l'était pas tant que ça. Elle était une Assassin, comme elle. La vampire avait vaguement entendu parler d'une nouvelle recrue au don suffisamment similaires au sein pour que cela soit notable et à l'apparence... Troublante. Voilà un personnage qui lui plaisait déjà davantage, conclut la vampire avec une petite lueur de satisfaction dans le regard. Au moins se retrouvait elle avec quelqu'un qu'elle n'aurait pas à chaperonner. Pas qu'elle s'en donne la peine avec la salamandre non plus, ceci dit. Ce dernier pouvait bien se faire froidement planter sous ses yeux qu'elle n'en aurait cure. Une autre Assassin, cependant, était une alliée de qualité. Cette dernière le démontra lorsqu'elle prit une nouvelle fois la parole, ce à quoi Vasilisa répondit d'un hochement de tête sobre. Cela valait bien milles approbation, étant donné l'état avancé d'irritation dans lequel elle se trouvait.

Il serait bon, en effet, de poster des yeux sur les potentiels points de fuite. Cela ne m'étonnerait cependant pas que notre commanditaire commun s'en soit d'ores et déjà assuré, réfléchit la vampire à voix haute, son regard s'attardant sur le visage désormais découvert de sa collègue, rencontrant ses impressionnants yeux d'obsidienne. Elle lui adressa un petit sourire en coin. Pour traquer une proie, il nous faut d'abord une piste, fit-elle finalement remarquer. Il me semble qu'il serait bon d'aller délier quelques langues...

Sur ces mots, l'Assassin se dirigea de son pas leste vers le manoir de leur commanditaire, l'ombre d'un rictus accroché au visage. Un groupe d'esclaves ne pouvaient pas disparaître sans un mot du jour au lendemain sans que personne ne s'en rende compte. Ils avaient forcément des complices. Était-ce une (bonne) excuse pour se défouler ? Peut-être bien. Après tout, si ces imbéciles n'avaient pas pris la poudre d'escampettes, la vampire n'aurait pas eu à courir partout. Elle lança un regard en biais à ses nouveaux acolytes.

Je suis Vasilisa, se contenta-t-elle de déclarer d'un ton neutre, comme daignant enfin leur accorder un brin d'attention. Ses yeux ne quittaient cependant pas ceux de Su'en, tentant d'en examiner la profondeur. Ce qu'elle y vu dut lui convenir, car elle fini par se détourner avec un air approbateur sur le visage.
L’air frais de la nuit frappa mon visage, l’obscurité n’étant illuminé que de rare lampe-torche le long des maisons, je n’étais pas un chasseur, mais un guerrier, je me demandais comment j’allais pouvoir servir dans cette situation, cela me faisait soupirer intérieurement.

L’aveugle se tenu l’épaule, oups, j’y étais aller si brusquement ? J’avais du bien attraper son poignet sans lui faire mal, mais mon départ lui... Je me serais excuser si elle en avait fait la moindre réflexion. Cependant, comme ce ne fut pas le cas... Elle se nommait Sue, par contre je ne compris absolument pas son histoire de sève, j’étais un salamandre, pas un arbre. Et elle parlait de mon sang ? Comme si j’allais la laisser m’en prendre. A moins qu’elle ne soit mourante, je ne lui dévoilerai pas mon cou pour son bon plaisir. De plus, le « bichon » me froissa, c’était un surnom... Moche, j’en fronçais les sourcil d’ailleurs.

Je ne lui en fit pas part et elle s’éloigna vers la première de notre groupe, dont on ne savait rien.
Marchant d’un pas militaire, je restais dans leur dos avec assez de distance pour ne pas entrer dans leur sphère intime, mais assez proche pour entendre leur parole.

La... ou Le vampire décida qu’il serait de bon ton de « délier des langues » cela me fit avoir un léger frisson, malgré que je ne sois pas sûr, il me semblait presque évident qu’elle devait être un assassin pour parler ainsi, j’observais alors plus intensément la démarche de Sue, une démarche gracieuse et tout aussi légère, silencieuse. En faisait-elle aussi parti ? Merde, pourquoi on me refilait deux personnes de cet acabit ? Etait-ce pour être leur bouclier ? Pour avoir le bourrin du groupe ? J’avais beau être fier de dire que j’étais le « tank » du groupe, je préférais lorsque ce soit moi qui le décide ainsi ou que je l’approuve avec des personnes connus, hors là ce n’était pas le cas.

Je soupirais sans m’en cacher, les suivant en silence. La personne fini enfin par ce présenter, Vasilisa et apparemment elle se dirigeait vers notre commanditaire, du moins son manoir, je compris ou elle voulait en venir. Les esclaves n’avaient pas pu fuir comme ça, en un claquement de doigt, cela avait du être réfléchir pour disparaître. Je réfléchissais rapidement à comment faire pour avoir des informations en un minimum de temps... Et l’idée qui me vint fut certainement digne d’un assassin ou tortionnaire.

Souhaitant montré ma valeur, je décidais de prendre le pas afin d’appliquer mon plan avant qu’elles n’en décide autrement.

-Sans craindre de trop m’avancer, vous devez être des assassins ?

Ma question était plus une affirmation mais bon, je les écoutais vaguement et nous arrivions au manoir.

-J’ai mon plan, vous faîtes comme vous voulez, mais l’une devrais faire attention à ce que personne ne fuit maintenant et l’autre attrape les traitres une fois que je les aurais démasquer. Leur affirmais-je

Et sans leur laisser le plaisir de me répondre, je poussais la porte de l’habitant, m’introduisant sans aucune discrétion, ce qui choqua le serviteur derrière. Avant qu’il n’eut le temps d’ouvrir la bouche, je lui mis sous le nez la requête et d’une voix impérieuse, un regard profond et sauvage lui imposa ma demande.

- Fait venir tout le monde ici au Hall ! Il ne réagissait pas pris de court. MAINTENANT !

Sursautant il courut, mon cris avait attiré les curieux. Le maître de maison n’était pas là, heureusement, il n’aurait pas apprécier, laissant les filles faire leur popote, je montais sur les marches du hall et me retourna vers l’espace libre. Me tenant droit, fier et le regard écrasant, je jugeais les uns et les autres qui arrivaient petit à petit, certains étaient même en pyjama. J’ignorais totalement mes deux compères, mon plan en tête ne devait pas être arrêter. J’espérais juste qu’elles sauraient agir au bon moment...

- Tout le monde est là ? Lançais-je d’une voix forte après dix minutes d’attentes.

Ils me regardèrent, ne comprenant pas ce qu’il se passait. J’eus un sourire à la limite du sadique qui en fit frémirent plus d’un.

-Bien... Je vais aller droit au but, certains d’entre vous ont du entendre des rumeurs, propos, voir ont eux-mêmes proposer à certains des esclaves un voyage... Je veux savoir qui, et personne ne partira d’ici avant de s’être exprimé.

La méfiance allait être de mise et un jeune homme brava ma prestance en se dirigeant vers moi, l’air furieux.

-Vous réveillez tout le monde pour des ragôts ?! Le maître sera...

Il n’eut pas le temps de finir sa phrase que je l’agrippais par le cou et le souleva de terre, impitoyable, je le fixais dans les yeux.

-Je t’ai pas demandé si t’étais content !

Je la balançais de toute mes forces sur trois hommes en avant et s’écrasèrent tel un jeu de quille.

-Je vais être clair, je me fiche de votre vie, alors parler ou...

Levant le bras gauche, je le tendis au-dessus de leur tête et une multitude de dague noire, doré, rougeoyante apparurent à un mètre de leur crâne, prêt à tomber, tel une guillotine.

- Mourez ! Terminais-je.

Un silence de plomb tomba dans le hall, tous observant avec inquiétude les lames, tel l’épée de Damoclès, retenue par un fil invisible, j’attendais, le visage imperturbable malgré ma dépense de magie plutôt conséquente sur une vingtaine de serviteur. Les langues allaient se délier et la crainte d’être dénoncer pour être exécuter allait aider.

En vrai, je ne maîtrisais pas la direction des armes, elles allaient juste tomber droit, donc ceux qui tenterait de fuir pourrait les éviter, là je comptais sur les filles, elles sauraient les faires parler, car il s’agirait sûrement des traîtres. Le reste n’oserait pas bouger par crainte d’être embroché... Alors qui allait céder en premier ?

- - -
Ps, j'espère que ce plan vous conviens, sinon mp/discord !
" - Je suis Vasilisa. "

J’eu un petit raté mental.

* Vasilisa…. Vasilisa Naberius… L’assassin expérimenté… *

Je ralentis légèrement quand je la vis me regarder dans les yeux. Je n’eus pas bien de difficultés à comprendre qu’elle avait entendu parler de moi. Ce qui me confirma qu’elle était bien une assassin.

" - Sans craindre de trop m’avancer, vous devez être des assassins ? "

Je grimaçais légèrement. Oui, il pouvait dire qu’il y avait deux assassins avec lui, mais l’un serait un jeune enfant alors que l’autre serait un vétéran… Pas la peine de chercher qui est qui, nous avons notion de nos qualités et expériences.

" - J’ai mon plan, vous faîtes comme vous voulez, mais l’une devrais faire attention à ce que personne ne fuit maintenant et l’autre attrape les traîtres une fois que je les aurais démasqué. "

Wahou, des muscles avec un cerveau qui fonctionne normalement. Je comptais l’interpeller, mais il entra en trombe dans la maison…
Je jetais un coup d’œil mi-nerveux mi-exaspérée à mon « sensei » avant de m’éloigner pour contourner par la gauche la maison, enlevant la capuche de ma tête pour me permettre de bien entendre. Bien sûr, la première chose que j’entendis quasi qu’Asch dans la maison…

" - Fait venir tout le monde ici au Hall ! Il ne réagissait pas pris de court. MAINTENANT ! "

Vu les bruits de pas et les conversations annexes que j’arrivais à entendre à moitié

" - Tout le monde est là ? "

Il y eu quelques grommellement de mécontentement, mais la plus part eurent un silence de serviteur… Attendant le bâton pour se faire battre ou l’ordre à exécuter.

" - Bien... Je vais aller droit au but, certains d’entre vous ont du entendre des rumeurs, propos, voir ont eux-mêmes proposer à certains des esclaves un voyage... Je veux savoir qui, et personne ne partira d’ici avant de s’être exprimé.

-Vous réveillez tout le monde pour des ragots ?! Le maître sera...

-Je t'ai pas demandé si t’étais content ! "

Un hoquet de stupeur et de surprise avant des grognements et jurons douloureux… Il y en avait un qui avait valsé… Un sourire dévoilant mes crocs étira mes lèvres, j’aurais aimé voir cela, mais pas le subir. Bon, revenons à nos moutons. On a des souris à attraper.

" - Je vais être clair, je me fiche de votre vie, alors, parlez ou... "

Quelques petites exclamations de surprise avant une sentence…

" - Mourez ! "

N’ayant que le son, je ne sus pas de quoi il les menaçait, mais cela devait avoir son effet, vu le silence qui suivit… Mamamia, c’est qu’il pouvait être autoritaire le Asch… Je me demande…. Oui, mais non ma fille, nous ne sommes pas là pour trouver de nouveaux partenaires… Trouvant quelques caisses dans la ruelle, je me calais contre le mur avant d’y appuyer la tête. Fermant les yeux, je laissais les sons arriver pour les analyser.

  1. Quelques grincements de plancher au premier, en s’éloignant de moi, sûrement pour s’approcher du hall… Les pas n’essaient pas d’être discret, mais n’ont pas d’autorité en eux…
  2. Des bruits de plats posés rapidement sur une table dans la cuisine, un cuisinier qui n’est pas venu au moment de la requête d’Asch…
  3. Un feulement d’un chat pas loin, Vasilisa ou quelqu’un d’autre ?
  4. Un frottement de bois contre de la pierre, net avec juste un Écho simple. Une porte donnant sur l’extérieur qui s’ouvre ?

J’ouvris les yeux pour regarder un peu plus loin. Je m’approchais de l’angle, mais quelque chose dans l’orientation et le halo lumineux ne me convenait pas… L’orientation et ce que j’imaginais le point émetteur ne correspondait pas vraiment à une porte de la bâtisse que nous surveillons. Une rapide conversation entre un homme et une femme, les deux dans la vingtaine avant que l’homme passa devant moi, la torche bien haute pour lui permettre de voir son chemin. Saletés de diurnes. Je restais le plus possible dans l’ombre, changeant de côté pour ne plus avoir la lumière dans les yeux. Des larmes embuèrent ma vision.

Un léger grognement de dédain m’échappa avant que je m’essuie rapidement pour retourner à ma surveillance.

J’aperçus le rideau qu’on refermait en essayant d’être discret. Déjà, il n’y avait pas de lumière dans la pièce…. Tiens, tiens, une voisine curieuse… Peut-être un témoin supplémentaire. On verra avec les deux autres après la fin du spectacle. En tous cas, les nuits ont l'air d'être animées par ici...

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PS : Proposons des choix pour la suite