Bain curatif
★ Feat Rika
C’était une magnifique journée pour la jeune barde. Le soleil s’approchait du Zénith, et elle-même se promenait dans le territoire de l’Ordre des Astres pour changer d’air, trouver une nouvelle inspiration, s’isoler un peu dans son monde qui venait de changer avec le dernier coup d’état que la Cour des Cendres avaient connus. Tout s’était passé sans aucun souci, le nouveau Roi avait été majoritairement accepté par la population, et ce n’est pas étonnant, le dernier n’était pas un Roi vraiment capable.
Je me promenais sur une des nombreuses routes qui relient la citadelle des arts aux villes des alentours, voyant de temps à autre soient des pèlerins, soient des voyageurs faire le voyage dans les deux sens. Pour ma part, je n’étais nullement pressé, et je m’arrêtais sur chacun des détails que la nature m’offrait pour m’en abreuver, pour la sentir couler dans mon être et m’y inspirer, m’y dédiais. Évidemment, jamais je ne le dirais tout haut, mais je suis aussi bien croyante envers les anciens que les nouveaux Dieux.
Finalement, me jugeant assez loin de la Citadelle, ne voulant pas non plus faire un grand voyage, vu que ce n’était qu’une promenade pour me dégourdir les jambes et profiter de l’air de la nature, je m’éclipsais du chemin pour aller un peu plus loin, au milieu des plaines. Profitant ainsi de l’espace qui m’était conféré par la géographie des lieux, je me mis à danser et à chanter tout en continuant de faire voyager mon âme et mon regard sur chaque chose qui compose le tableau géant qu’est notre planète.
Cependant, un cri dissonant interrompit mon chant, ce dernier ayant brisé l’accord de ma voix, de mes pas et de ma danse. Pendant un instant, je restais comme une statue dans ma position dansante, avant de me redresser petit à petit, et de chercher de mon regard d’or la source de ce bruit qui venait de me faire mal aux oreilles. Toutefois, la colère que j’avais à l’instant fut vite dissipée quand j’aperçus qui était la cause de ce cri de détresse. Un pauvre petit animal, une biche sauvage, était au sol, et ne semblait pas pouvoir bouger. Évidemment, le rouge qui contrastait tellement avec mes couleurs naturelles me sauta aux yeux de suite, et je me précipitais vers la pauvre créature pour lui apporter mon aide.
Évidemment, je n’y allais pas trop vite. Je voulais que, malgré sa douleur, la biche m’accepte. Il ne fallait pas qu’elle s’excite au risque d’aggraver la blessure au niveau de sa cuisse. Mais très vite, je pus voir dans ses yeux qu’elle allait me laisser l’approcher sans résister, ce que je fis. Je m’accroupissais donc à ses côtés, lui caressant son pelage avec douceur et affection, avant d’approcher légèrement mes mains de sa blessure, une morsure, sans pour autant la toucher.
- Pauvre petite, calme-toi, je vais soigner tes blessures, ne t’inquiète pas, ça va aller.
Évidemment, je savais qu’elle ne pouvait pas me comprendre, mais j’avais pris l’habitude de parler à mes propres animaux de compagnie, une facette de moi que beaucoup de personne ne connaisse pas, vu que tout ce qu’ils peuvent voir, c’est la splendide Calista, la barde de la Cour des Cendres, virevolter sur une scène pour le plaisir de leurs yeux. En tout cas, je commençais à fredonner un air doux pour calmer la créature, pour que je puisse utiliser ma magie pour guérir le mal qui affecte la biche, qui avait sa tête sur mes cuisses.
Je me promenais sur une des nombreuses routes qui relient la citadelle des arts aux villes des alentours, voyant de temps à autre soient des pèlerins, soient des voyageurs faire le voyage dans les deux sens. Pour ma part, je n’étais nullement pressé, et je m’arrêtais sur chacun des détails que la nature m’offrait pour m’en abreuver, pour la sentir couler dans mon être et m’y inspirer, m’y dédiais. Évidemment, jamais je ne le dirais tout haut, mais je suis aussi bien croyante envers les anciens que les nouveaux Dieux.
Finalement, me jugeant assez loin de la Citadelle, ne voulant pas non plus faire un grand voyage, vu que ce n’était qu’une promenade pour me dégourdir les jambes et profiter de l’air de la nature, je m’éclipsais du chemin pour aller un peu plus loin, au milieu des plaines. Profitant ainsi de l’espace qui m’était conféré par la géographie des lieux, je me mis à danser et à chanter tout en continuant de faire voyager mon âme et mon regard sur chaque chose qui compose le tableau géant qu’est notre planète.
Cependant, un cri dissonant interrompit mon chant, ce dernier ayant brisé l’accord de ma voix, de mes pas et de ma danse. Pendant un instant, je restais comme une statue dans ma position dansante, avant de me redresser petit à petit, et de chercher de mon regard d’or la source de ce bruit qui venait de me faire mal aux oreilles. Toutefois, la colère que j’avais à l’instant fut vite dissipée quand j’aperçus qui était la cause de ce cri de détresse. Un pauvre petit animal, une biche sauvage, était au sol, et ne semblait pas pouvoir bouger. Évidemment, le rouge qui contrastait tellement avec mes couleurs naturelles me sauta aux yeux de suite, et je me précipitais vers la pauvre créature pour lui apporter mon aide.
Évidemment, je n’y allais pas trop vite. Je voulais que, malgré sa douleur, la biche m’accepte. Il ne fallait pas qu’elle s’excite au risque d’aggraver la blessure au niveau de sa cuisse. Mais très vite, je pus voir dans ses yeux qu’elle allait me laisser l’approcher sans résister, ce que je fis. Je m’accroupissais donc à ses côtés, lui caressant son pelage avec douceur et affection, avant d’approcher légèrement mes mains de sa blessure, une morsure, sans pour autant la toucher.
- Pauvre petite, calme-toi, je vais soigner tes blessures, ne t’inquiète pas, ça va aller.
Évidemment, je savais qu’elle ne pouvait pas me comprendre, mais j’avais pris l’habitude de parler à mes propres animaux de compagnie, une facette de moi que beaucoup de personne ne connaisse pas, vu que tout ce qu’ils peuvent voir, c’est la splendide Calista, la barde de la Cour des Cendres, virevolter sur une scène pour le plaisir de leurs yeux. En tout cas, je commençais à fredonner un air doux pour calmer la créature, pour que je puisse utiliser ma magie pour guérir le mal qui affecte la biche, qui avait sa tête sur mes cuisses.
RAS