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Lost Kingdom  :: Nueva :: La Capitale - Lelanaserine, cité des sages

Aveleen va à la bibliothèque ♫ [ft Cosette]

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L'hiver s'installait doucement sur la ville, laissant la douce fraicheur du mois de Novembre et ses pluies fines remplir l'air Nuevien. Il ne faisait jamais bien froid dans ce pays au climat pour le moins tempéré, rien à voir avec les hivers glaciaux qu'Aveleen avait pu connaître à l'époque où elle vivait avec le village des dryades en frontière de l'Empire. L'hiver était loin d'être la saison préférée d'Aveleen, elle lui préférait largement le printemps alors que le vent s'emplissait de parfums fantastiques et que les chants des créatures de la nature reprenaient partout dans les forêts d'or et de lumière.

Aveleen aimait encore moins marcher en ville, non pas que Lelanaserine soit une cité particulièrement difficile à vivre, mais Pégase leur préférerait toujours la nature. Mais aujourd'hui, la rouquine avait un objectif précis. Elle se rendait vers une petite bibliothèque qu'on lui avait fortement conseillé en ville, un endroit où on pouvait trouver des ouvrages extraordinaires, magiques même lui avait-on dit.

C'est sur ce genre d'ouvrages que notre poney volant favori voulait mettre le sabot aujourd'hui. Pas pour elle évidemment, mais en ce début du mois de novembre approchait à grand pas l'anniversaire d'une personne très spéciale à ses yeux : celle qui l'avait accueillie et acceptée en Nueva : Circë. Elle voulait absolument lui trouver un ouvrage qu'elle n'avait pas encore lu, un livre qui lui plairait, une histoire qui la transporterait loin de son quotidien de sage au moins pour une journée. Et si jamais elle souhaitait partager cette histoire avec elle, Aveleen serait comblée.

Se déplacer en ville était toujours fatigant par Aveleen, il fallait faire attention à ne pas se perdre dans ses dédales de rues complexes, et surtout éviter tous les obstacles qui venaient par surprise se dresser sur votre route, que ce soient les passants, ou autres. Elle aurait pu prendre une voiture pour arriver directement à bon port, mais elle voulait que la surprise soit totale pour sa chère amie, il fallait donc faire preuve de la plus grande discrétion.

Malheureusement pour elle, Aveleen fut surprise par une averse en plein milieu du chemin. Ce fut ainsi trempée qu'elle se présenta finalement sur le pas de la fameuse bibliothèque. Elle se secoua un peu histoire de se sécher comme elle pouvait avant de rentrer. Ses cheveux courts avaient l'avantage de sécher rapidement, ce qui n'était pas forcément le cas de ses vêtements habituels mais elle ferait avec.

Elle posa la main sur la poignée de la porte extérieure de la bibliothèque et inspira un grand coup. Elle appréhendait un petit peu à l'idée de pénétrer ainsi seule, dans un lieu inconnu. Sans compter qu'une aveugle rentrant dans une bibliothèque, c'était un peu un comble en soit... Elle caressa le foulard que lui avait offert Circë pour se donner du courage avant de finalement franchir le cap.

Aveleen poussa doucement la porte et pénétra à l'intérieur du bâtiment. Une fois rentrée, elle referma doucement derrière elle puis inspira un grand coup. Elle resta plusieurs seconde sur le pas de la porte, laissant doucement le vent lui raconter de qu'il avait à lui dire. Elle laissa sa zone de contrôle grandir graduellement, essayant de se créer au mieux une image mentale du lieux. Si elle ne pouvait lire les livres, elle pouvait lire le vent et ce dernier ne manquait jamais de lui apprendre des choses intéressantes.

Que d'étagères, que d'allées au sein de cet endroit où régnait le plus religieux des calmes. C'était un lieu en paix, où il faisait bon de passer plusieurs heures à lire sans être dérangé par le monde extérieur. On avait l'impression d'avoir quitté le fracas de la ville en passant simplement une porte. La seule chose qui rappelait le monde du dehors était le doux bruit de la pluie qui venait frapper sur les carreaux des fenêtres; auquel s'ajoutait les quelques clapotis que produisaient les gouttes d'eau qui tombaient sporadiquement de la tunique encore trempée d'Aveleen. Elle ne voulait surtout pas souiller le lieu ni abîmer quelques ouvrages, aussi attendit-elle d'avoir bien cerné son environnement avant de bouger.

Elle sentit alors une multitude de nouvelles informations lui parvenir, plus détaillées. Les odeurs de l'encre, du papier et de cuir se mêlaient en une osmose parfaite en ce lieu. Le parfum de bon livres... Des livres de toutes les couleurs et de toutes les tailles, Aveleen ne pouvait les voir mais elle en était persuadée, c'était ainsi qu'elle voulait se représenter ce lieu qui lui paraissait enchanteur et hors du temps.

Après quelques minutes d'adaptation, elle finit par se résoudre à faire un pas en avant tout en appelant :

«Euh... Bonjour... il... il y a quelqu'un ?»
ft. Aveleen
Aveleen va à la bibliothèque ♫

Assise sur un des nombreux fauteuils de sa bibliothèque, Cosette lisait paisiblement. Il serait d'ailleurs très compliqué de la différencier d'un des visiteurs. Elle n'avait aucunement l'allure d'une gérante, mais plutôt d'une jeune femme rêveuse et littéraire, ce qu'elle était, sans conteste. La seule chose qui pouvait la trahir était le ballet incessant d'une dizaine de livres qui tournoyait autour de l'all'ombra, jouant vraisemblablement à un jeun de cache-cache.

La journée était pluvieuse. Cosette le savait, le devinait, au son de la pluie qui battait avec régularité les carreaux du bâtiment. Aussi n'était-elle pas surprise du peu de monde présent en ce jour au sein de sa chère bibliothèque.
Le silence lui était si habituel que la belle blonde sursauta brusquement en entendant une voix féminine s'élever.  

<< Euh... Bonjour... il... il y a quelqu'un ? >>

Cosette déposa calmement son livre sur une table avant de partir à la recherche de cette mystérieuse voix. Plus elle s'éloignait du lieu où elle s'était posée, plus la danse incessante des livres s'affaiblissaient. Lorsque Cosette disparut au détour d'une rangée d'étagères, les livres se figèrent brusquement et retombèrent au sol dans un bruit mat qui surprit à nouveau l'all'ombra.

Parvenue à l'entrée de la bibliothèque, Cosette aperçut une jeune femme à la chevelure très courte et qui semblait visiblement trempée -au vue des nombreuses gouttes d'eau qui venaient s'échouer sur le sol recouvert d'une moquette qui avalait le moindre bruit, le moindre pas.

La petite bibliothécaire s'approcha et consciente de la peur qu'elle pourrait donner à la jeune femme face à elle, elle se racla la gorge.

<< Bonjour ! Puis-je vous être utile ? >>

Cosette avait depuis toujours la particularité d'avoir une voix terriblement douce et posée. Elle espérait donc ne pas trop avoir surpris la jeune femme.


HRP:

Aveleen s'était laissée envahir par le profond calme qui régnait en ce lieu dédié aux livres et aux aventures, à la poésie et au savoir. Bien que peu rassurée au moment de passer la porte, la chaleureuse bienveillance qui envahissait la bibliothèque l'avait rassurée.

Sa salutation ne fut pas immédiatement suivie d'une réponse, au contraire quelques longs instants de silence y firent suite, comme une façon de rappeler à la fille d'Aeros que l'on ne venait normalement pas troubler le quiétude d'une bibliothèque. La prêtresse du dieu des vents espérait ne pas être venue au mauvais moment, alors que la propriétaire des lieux n'était pas là. Certes on ne pourrait alors pas lui reprocher de venir tremper la moquette épaisse du lieu de ses vêtements détrempés, mais elle ne pourrait certainement pas choisir un bon livre pour Circë sans aide extérieur.

Après un instant sans réponse, la rouquine entreprit d'avancer à nouveau de quelques pas. Elle s'arrêta devant une table sur laquelle reposaient des livres aux épaisses reliures de cuir. Elle posa le bout des doigts sur l'un d'eux, le contact chaleureux de la peau ouvragée lui arracha un sourire léger. Laissant courir sa main sur l'ensemble, elle y discerna différentes lettres qui se détachaient en relief.

Alors qu'elle fronçait légèrement les sourcils, tentant de reconstituer le titre de l'œuvre, son confident de toujours vint lui sussurer à l'oreille que des livres venaient de tomber au sol plus loin. Instinctivement, la tribun retira sa main du livre et rapporta son attention en direction du fond de la bibliothèque. Elle pouvait ressentir qu'une personne approchait doucement d'elle, sans faire le moindre bruit. Même avec l'audition affinée d'une simple aveugle, Aveleen n'aurait sans doute pas pu l'entendre, heureusement pour elle que l'on ne pouvait tromper le vent.

Une voix douce, posée et discrète s'éleva alors, elle émanait de la personne qui se dirigeait vers elle. Le genre de voix qui pouvait venir vous raconter des histoires, pégase se plu alors à imaginer le visage à qui elle appartenait. Une expression douce, des traits posés, sans doute pâle du fait qu'elle restait à l'intérieur de ce sanctuaire... La rouquine lui sourit calmement, tournant sans direction son regard sans lumière :

« Bonjour, j'imagine que vous devez être la propriétaire de cette bibliothèque, je me suis permise d'entrée désolé. »

La fille des vents fit quelques pas dans la direction de cette femme venue l'accueillir. Son vêtement, remis en branle après un temps d'accalmie laissa échapper de lourdes gouttes d'eau sur le sol de la bibliothèque. Aveleen rougit légèrement :

« Oh je suis navrée pour cela, la pluie m'a surprise... mais je voulais absolument venir ici. On m'avait parlé d'un lieu magique et je constate avec joie qu'on ne m'avait pas menti. Je me nomme Aveleen, enchantée. »

Aveleen savait très bien ce qu'elle venait faire en ce lieu, mais une nouvelle demande germa dans son esprit millénaire. Loin d'oublier Circë et son anniversaire approcha, sa curiosité venait de prendre le dessus, et elle se risque à demanda :

« Ma requête va sans doute vous semblez étrange, mais pourriez me conter ce que vos yeux perçoivent ? Les couleurs notamment, je suis certaine que ce lieu est enchanteur mais j'aimerai mieux en prendre la mesure... »


HRP:
ft. Aveleen
Aveleen va à la bibliothèque ♫

Lorsque la rouquine qui lui faisait face se tourna vers elle, Cosette ne mit qu'un quart de seconde pour remarquer son regard qui semblait bien plus vide que la normale. L'all'ombra comprit alors facilement que la jeune femme devait être non-voyante.
La blonde s'avança un peu plus vers elle, un léger sourire aux lèvres, toujours heureuse de pouvoir apporter son aide et ses conseilleuses. Sa visiteuse lui sourit avant de reprendre la parole.

<< Bonjour, j'imagine que vous devez être la propriétaire de cette bibliothèque, je me suis permise d'entrée désolé. >>

Cosette secoua légèrement la tête avant de s'empresser de lui apporter une réponse.

<< Voyons, ne vous excusez pas, c'est tout à fait normal. Que ce soit à cause du temps ou pour tout autre raison. Mes portes sont toujours ouvertes. >>

Alors que la belle rousse faisait quelques pas vers la petite bibliothécaire, ses habits gouttèrent lourdement sur le sol et celle-ci se mit à rougir.

<< Oh je suis navrée pour cela, la pluie m'a surprise... mais je voulais absolument venir ici. On m'avait parlé d'un lieu magique et je constate avec joie qu'on ne m'avait pas menti. Je me nomme Aveleen, enchantée. >>

Ce fut au tour de l'all'ombra de se mettre à rougir et elle reprit de sa voix douce.

<< Vous avez bien fait de venir vous abriter, un rhume est si vite arrivé... En tout cas, si vous considérez ce lieu comme magique, je ne vois pas comment vous exprimer la profonde gratitude que je ressens. C'est le plus beau compliment que l'on peut me faire. Je m'appelle Cosette. Enchantée, Aveleen. >>

La jeune femme sembla hésiter quelques instants avant de tenter une demande auprès de Cosette.

<< Ma requête va sans doute vous semblez étrange, mais pourriez me conter ce que vos yeux perçoivent ? Les couleurs notamment, je suis certaine que ce lieu est enchanteur mais j'aimerai mieux en prendre la mesure... >>

La jeune all'ombra sourit doucement et hocha légèrement la tête.

<< Oh mais je vous en prie, je vais m'acquitter de cette tache avec plaisir... Je crains seulement de ne pas être très objective. Cette bibliothèque est à mes yeux la plus belle merveille du monde ! >>

La belle blonde se mit à rire doucement avant d'entreprendre la description du lieu. Elle promena son regard sur les étagères, réfléchissant durant quelques instants à l'explication qu'elle pourrait donner.

<< Et bien... Je peux tout d'abord vous dire que vous êtes actuellement au premier étage de la bibliothèque. C'est le plus petit. Il y en a de nombreux autres, dans les sous-sols sous nos pieds. Juste à votre droite, et à votre gauche, deux escaliers mènent aux niveaux inférieurs. Ils sont tous de la même taille, au moins le double ou le triple de la superficie de cette pièce, qui doit faire aux alentours de 100 mètres carrés. Mais sinon, chaque étage se ressemble. Les étagères sont alignées en plusieurs rangées. Toutes ont été réalisées dans un bois très clair. Au plafond, il y a de grands lustres qui projettent une lumière assez tamisée sur la pièce. Le sol est recouvert d'une moquette très épaisse qui absorbe le moindre pas et qui est d'une couleur plus foncée ; un vert forêt, plus précisément. Au fond de chaque étage, vous trouverez un espace détente, où s'y trouvent des tables au bois sombres et des fauteuils beiges. Mais ce que je préfère par-dessus tout dans ma bibliothèque, c'est l'impressionnante diversité des couleurs des reliures et des couvertures de livres. Pourtant, tout cela forme un ensemble très agréable à regarder, ni trop chargé, ni trop vide de couleurs. J'adore passer mes journées ici, j'en ressors toujours plus apaisée qu'à mon arrivée.  >>

Cosette s'arrêta finalement de parler, avant de se tourner de nouveau vers Aveleen.

<< J'espère que cette description vous convient... >>
Aveleen fut rassurée d'apprendre qu'elle n'était pas malvenu au sein de la bibliothèque et qu'on ne venait pas lui reprocher le fait d'avoir pénétré trempée à l'intérieur de ce sanctuaire du savoir. La voix de de la dénommée Cosette était si douce et reposante à ses oreilles, la fille des vents n'avait aucun doute quant à l'apparence que devait avoir la jeune femme. Aveleen l'imaginait pâle, avec un air réservé mais une expression rassurante et chaleureuse. Un style simple, pas de maquillage sophistiqué ou de vêtements trop extraordinaires. Le genre de personne certes un peu effacée de prime abord, mais en qui on pouvait avoir toute confiance et qui serait là pour vous le jour où vous en aurez besoin. Mise en confiance, Aveleen souriait avec bienveillance à la jeune femme.

La bibliothécaire avait parue réellement touchée par le compliment que la rouquine avait fait sur son sanctuaire. Dans ses remerciements sonnaient les échos de la passion qu'elle vouait à tous ses ouvrages qui venaient s'empiler lourdement sur les étagères robustes du lieu. Une passion si pure et profonde que Cosette accéda même à l'étrange requête de sa visiteuse inattendue.

Alors que l'All ombra commençait à dépeindre les lieux de sa voix douce et rassurante, assez similaire à celle que pouvait avoir Euryale lors de ses leçons il y avait maintenant tellement d'années. Ce souvenirs de ses heures passées avec l'une de ses mères éveilla une douce nostalgie chez la fille des vents, cependant elle ne pouvait se laisser aller à ses souvenirs pour le moment, bien trop occupée à absorber la description que la propriétaire des lieux peignait de sa bibliothèque. Au fur et à mesure du récit, Aveleen laissait sa perception des vents accompagner la visite que lui proposait Cosette. Elle ressentait les lourdes rangées d'étagères garni de livres, le confort rebondit des salons de lecture, le tout sur plusieurs étages alors que son confident lui parlait des escaliers qui menaient au sous-sol. Explorant les lieux par les vents, pégase venait coller les couleurs que lui décrivait Cosette aux objets qu'elle ressentait. Son émerveillement pour ce lieu ne faisait que grandir alors que la visite de poursuivait, l'image mentale que s'était faite la rouquine à l'origine n'était pas si éloignée de la réalité.

"Cette description est parfaite chère Cosette, je vous suis reconnaissante d'avoir pris le temps de m'offrir cette peinture dressée certes rapidement mais avec brio. L'image que je viens de me créer mentalement de votre sanctuaire est fidèle à ce que j'imaginais en premier lieux. Cet endroit est enchanteur et son souvenir ne me quittera pas avant longtemps. Comme je vous comprends de passer vos journée ici, j'aimerai pouvoir en faire de même, malheureusement je ne pense pas que cela soit a propos…"

Aveleen marqua alors un temps de silence. Par reflexe elle ferma les yeux - bien que cela ne changea rien pour elle- afin de toujours mieux s'imprégner de ce lieux, de ses odeurs, sa chaleur et sa bienveillance. Elle entendais résonner à ses oreilles les échos très légers de leurs voix doucereuse  à Cosette et elle :

"C'est impressionnant… bien que ce lieu soit sans doute prévu pour le silence, l'acoustique n'y est pas si mauvaise, bien au contraire. Jouer de la musique de chambre pour accompagner les lectures pourrait être bien agréable…"

Ces propos n'étaient pas spécialement adressés à la jeune femme qui était venu l'accueillir avec tant de bienveillance. C'était la musicienne en Aveleen qui parlait, toujours à la recherche de nouveaux public dont elle pourrait combler au mieux de ses capacités les ouïes raffinées. Se rendant compte qu'elle s'était laissée divaguée, portée par l'enchantement du lieu et la voix rassurante de Cosette, la rouquine ramena son intention sur elle :

"Excusez-moi, je suis d'une rare incorrection à me perdre ainsi dans mes pensées ! Vous vous demandez sans doute et à raison ce qu'une personne comme moi peut bien venir faire dans votre sanctuaire. J'ai en fait un projet en tête dont j'aimerai discuter avec vous. Peut-être pourrions-nous installer quelques part de plus confortable pour en discu…Atchoum ! "

Être un poney mythologique venu du fond des âges n'immunisait pas face à un rhume du à un coup de froid semblait-il…