Alice arrivait aux frontières d’un petit village, venant à stopper sa monture, une magnifique jument blanche. L’animal et sa monteuse portaient une armure avec le blason de la famille Blackwinter, de quoi intimider ceux qui reconnaissaient le symbole et inciter à la méfiance ceux qui ne voyaient qu’un symbole de noblesse. La noble portait sous son armure une robe militaire bleu, fendue pour permettre aisément la monte, ainsi que le combat à terre, et sur ses épaules une longue cape blanche, ses jambière en métal dissimulait un tissu bleu, afin d’éviter le contact direct avec la peau, ce qui aurait pu entraîner des irritations ou blessures à force de longues chevauchées ou marche. La femme se mit à balayer l’horizon de sa main, stoppant net l’avancé de cinq chevaliers qui la suivaient à pied. Ses hommes étaient composés d’un archer, d’une personne apte à soigner, le reste étant des guerriers formé par Alice.
- Nous allons faire une halte dans ce village. Je compte sur vous pour ne pas chercher querelle et montrer que vous pouvez être digne de l’empereur. Tout devras passez par moi, aucune arme ne devra être dégainée, sauf risque pour vos vies. Si vous veniez à blesser inutilement des civils, je me chargerais pour que vous puissiez vous souvenir de cet erreur jusqu’à votre dernier souffle, est-ce comprit ?
Les soldats se mirent bien droit. Dans leurs yeux on pouvait voir une certaine crainte. Alice n’était pas réputée d’être un enfant de cœur quand il s’agissait de punir un subalterne et les chevaliers savaient qu’une faute trop grave pouvaient facilement se finir avec de graves blessures, si ce n’est un membre en moins. La lieutenant avait bien dressé ses hommes pour qu’ils sachent grogner, mais ne morde qu’à son commandement. Elle vint à donner un léger coup de talon pour faire avancer sa monture, la lance familiale dans la main droite.
Son entrée ne se fit pas dans la discrétion et Alice ne comptait pas jouer les ombres. La présence des chiens de l’empire se devaient de marquer tous les esprits, afin de menacer continuellement les rebelles qui se rassemblaient, leurs donner une pression constante de ne pas être à l’abri de se trouver nez à nez avec une troupe de l’empire et de finir la tête sur une pique. Alice n’avait pas été envoyé ici pour rien, une rumeur circulait selon laquelle des rebelles se rassembleraient la nuit ici. Comme toutes rumeurs, il était probable qu’une certaine paranoïa avait mené au doute d’une simple balade nocturne quotidienne, mais la menace pouvait rester réelle. Alice avait donc été dépêchée pour mener une enquête sur ce village, avec l’autorisation d’user de la force si la présence des rebelles était confirmée.
La lieutenant ne pouvait refuser et cela lui permettait aussi de pouvoir prendre la température hors de la capitale. Il aurait été utile de savoir si le peuple en dehors de la capitale avait une vision négative de l’empereur et étaient au bord du soulèvement. Une rébellion générale aurait altéré les plans de la famille Blackwinter, mais pas forcément nuit à son désir de prendre le pouvoir. Après tout il existait certainement plus d’une manière d’avoir une personne pour mener un peuple. Une fois sur la place principale, elle mit pied à terre, venant à attendre que le chef du village arriver vers elle. L’homme semblait assez intimidé par l’aspect dur qui se dégageait de la femme soldat, mais les échanges se firent avec une grande politesse.
La chef d’armée vint à se montrer exigeante, venant à demander le logement de sa troupe pour la nuit, ainsi que la possibilité d’avoir un repas décent. Pour faire en sorte que l’homme ne refuse pas, elle vint jeter à ses pieds une petite bourse avec suffisamment d’argent pour payer les dépenses du détachement. Une fois l’assurance de l’entretient de sa troupe proférée, elle prit la direction d’un établissement visiblement apte à prendre soin de sa monture, venant à exiger que sa jument soit bien traitée et que la moindre rayure sur l’armure du canasson serait réduit de son paiement, de quoi l’inciter à faire très attention. Alice gardait cependant sa lance avec elle, pointant le bout vers le ciel et posant une partie de la hampe sur son épaule. Elle observait le ciel. La nuit risquait de tomber d’ici trois heures. Elle fit signe à ses hommes d’être au repos et les laissaient mener leurs petites vies, sachant que de toute manière, elle les retrouverait certainement à une tablée quand la nuit aurait recouvert le ciel de son manteau d’obscurité.
Alice prit le choix d’aller voir le chef du village pour entamer une petit conversation, ceci afin d’attendre la nuit et aussi glaner des informations sur le fondement de cette rumeur qui était arrivée aux oreilles de la capitale et de l’armée impériale. Elle ne comptait pas utiliser l’intimidation ou la menace, bien au contraire, elle vint à utiliser une gestuelle et un dialecte digne d’une femme de la noblesse, laissant donc parler bien plus la femme en elle que le soldat, ce qui vint à rapidement dissiper la plupart des tensions. Elle ne pouvait décemment pas demander à retirer son armure, se séparer d’un bien de la famille était déjà difficile, alors d’autres, cela était plus proche de l’inconscience que de l’intelligence. Alice savait pertinemment qu’elle n’était en sécurité nulle part, surtout en dehors de la capitale et à plus d’une journée de marche des troupes les plus proches.
Elle continua donc d’échanger avec l’homme pour, insidieusement, venir lui tirer les vers du nez.
- Nous allons faire une halte dans ce village. Je compte sur vous pour ne pas chercher querelle et montrer que vous pouvez être digne de l’empereur. Tout devras passez par moi, aucune arme ne devra être dégainée, sauf risque pour vos vies. Si vous veniez à blesser inutilement des civils, je me chargerais pour que vous puissiez vous souvenir de cet erreur jusqu’à votre dernier souffle, est-ce comprit ?
Les soldats se mirent bien droit. Dans leurs yeux on pouvait voir une certaine crainte. Alice n’était pas réputée d’être un enfant de cœur quand il s’agissait de punir un subalterne et les chevaliers savaient qu’une faute trop grave pouvaient facilement se finir avec de graves blessures, si ce n’est un membre en moins. La lieutenant avait bien dressé ses hommes pour qu’ils sachent grogner, mais ne morde qu’à son commandement. Elle vint à donner un léger coup de talon pour faire avancer sa monture, la lance familiale dans la main droite.
Son entrée ne se fit pas dans la discrétion et Alice ne comptait pas jouer les ombres. La présence des chiens de l’empire se devaient de marquer tous les esprits, afin de menacer continuellement les rebelles qui se rassemblaient, leurs donner une pression constante de ne pas être à l’abri de se trouver nez à nez avec une troupe de l’empire et de finir la tête sur une pique. Alice n’avait pas été envoyé ici pour rien, une rumeur circulait selon laquelle des rebelles se rassembleraient la nuit ici. Comme toutes rumeurs, il était probable qu’une certaine paranoïa avait mené au doute d’une simple balade nocturne quotidienne, mais la menace pouvait rester réelle. Alice avait donc été dépêchée pour mener une enquête sur ce village, avec l’autorisation d’user de la force si la présence des rebelles était confirmée.
La lieutenant ne pouvait refuser et cela lui permettait aussi de pouvoir prendre la température hors de la capitale. Il aurait été utile de savoir si le peuple en dehors de la capitale avait une vision négative de l’empereur et étaient au bord du soulèvement. Une rébellion générale aurait altéré les plans de la famille Blackwinter, mais pas forcément nuit à son désir de prendre le pouvoir. Après tout il existait certainement plus d’une manière d’avoir une personne pour mener un peuple. Une fois sur la place principale, elle mit pied à terre, venant à attendre que le chef du village arriver vers elle. L’homme semblait assez intimidé par l’aspect dur qui se dégageait de la femme soldat, mais les échanges se firent avec une grande politesse.
La chef d’armée vint à se montrer exigeante, venant à demander le logement de sa troupe pour la nuit, ainsi que la possibilité d’avoir un repas décent. Pour faire en sorte que l’homme ne refuse pas, elle vint jeter à ses pieds une petite bourse avec suffisamment d’argent pour payer les dépenses du détachement. Une fois l’assurance de l’entretient de sa troupe proférée, elle prit la direction d’un établissement visiblement apte à prendre soin de sa monture, venant à exiger que sa jument soit bien traitée et que la moindre rayure sur l’armure du canasson serait réduit de son paiement, de quoi l’inciter à faire très attention. Alice gardait cependant sa lance avec elle, pointant le bout vers le ciel et posant une partie de la hampe sur son épaule. Elle observait le ciel. La nuit risquait de tomber d’ici trois heures. Elle fit signe à ses hommes d’être au repos et les laissaient mener leurs petites vies, sachant que de toute manière, elle les retrouverait certainement à une tablée quand la nuit aurait recouvert le ciel de son manteau d’obscurité.
Alice prit le choix d’aller voir le chef du village pour entamer une petit conversation, ceci afin d’attendre la nuit et aussi glaner des informations sur le fondement de cette rumeur qui était arrivée aux oreilles de la capitale et de l’armée impériale. Elle ne comptait pas utiliser l’intimidation ou la menace, bien au contraire, elle vint à utiliser une gestuelle et un dialecte digne d’une femme de la noblesse, laissant donc parler bien plus la femme en elle que le soldat, ce qui vint à rapidement dissiper la plupart des tensions. Elle ne pouvait décemment pas demander à retirer son armure, se séparer d’un bien de la famille était déjà difficile, alors d’autres, cela était plus proche de l’inconscience que de l’intelligence. Alice savait pertinemment qu’elle n’était en sécurité nulle part, surtout en dehors de la capitale et à plus d’une journée de marche des troupes les plus proches.
Elle continua donc d’échanger avec l’homme pour, insidieusement, venir lui tirer les vers du nez.