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Lost Kingdom  :: Mearian :: La Capitale - Theopolis, cité des dieux

I'm the law | ft. euryale | terminé

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ft. Euryale
la gorgone

Tôt, il était tôt alors que le soleil venait tout juste de se lever sur cette capitale toujours endeuillée. Une capitale toujours en proie à la peur et d'autres émotions semblable face à la discorde que ce pseudo attentat avait instauré. Une capitale qui avait été gouvernée de façon bien piètre depuis des dizaines d'années tout comme ce pays que tu ne reconnaissais pas en ce que tu avais voulu en faire. Les temps avaient changés et le principe d'une gouvernance collégiale avec une délégation auprès d'humains avait fini par montrer bien plus que sa limite. De trente à vingt et un, cela n'empêchait qu'il restait vingt autres parasites en ce bas monde même si certains peut être étaient du même avis que toi. Un avis selon laquelle tu percevais tes semblables comme des égoïstes, de simples créatures avides de pouvoir. Un pouvoir qu'ils n'avaient même pas réellement là où l'emprise sur la hiérarchie qu'ils avaient bâti pouvait s'estomper bien rapidement selon les caprices des mortels donnant aisément lieu à une guerre civile. Tu bouillonnais intérieurement à l'idée de devoir punir certaines lois, des directives de l'Ordre. La simple idée que la justice pouvait être rendu en ton nom, en l'honneur de la divinité que tu représentais t'affligeant au plus haut point.

C'est pour l'ensemble de ces raisons, de ces ressentiments que tu avais refusé de siéger en une réunion que tu trouvais inutile. Une perception des choses qui se liait au fait que tu avais abandonné en cette journée ta fausse forme humaine. Marchant en ces rues alors que le peuple qui déambulait à l'aurore pour certains se prosternait face à ta présence lorsqu'ils pouvaient te voir. Ton chemin te guidant vers ton principal temple en Theopolis, tu comptais imposer tes propres directives, outrepasser les lois de l'Ordre, ses préceptes pour décliner les tiens. L'heure n'était plus à la complaisance, aux compromis et autres délibérations qui n'apportaient rien hormis du temps à l'ennemi pour se renforcer, se préparer. Tu ne tardas à arriver à ton temple, en montant les marches, les engloutissant deux à deux sous cette enveloppe charnelle considérée comme divine. Ce n'est qu'une fois à l'intérieur que tu vis encore une fois une petite poignée de fidèles relativement très matinaux. Des individus si pieux déjà occupés à t'offrir moult offrandes, à t'honorer comme on leur avait appris depuis leurs premières années. La même réaction, celle d'étonnement tu la voyais partout alors que tu les épiais tantôt du coin de l’œil sous ta coiffe de tissu, vulgaire symbolique de la justice aveugle.

Tu ne te fis point prier pour passer le parvis d'une dernière porte, une porte qui séparait les lieux accessibles aux fidèles des lieux réservés à tes prêtres ou prêtresses. Tu souhaitais surtout t'entretenir avec une de tes prêtresses précisément qui était déjà présente à cette heure. C'est en avançant en cette pièce que tu dévorais doucement mais sûrement l'espace qui te séparait de sa personne t'arrêtant à une distance raisonnable.

« - Heureux de te rencontrer Stheno. »

Visage ou plutôt parcelle de celui-ci visible restant figé, tes lèvres ne déniant pour l'instant décrocher un sourire même si ces paroles avaient été prononcées sur un ton quelque peu chaleureux. Ton corps de divinité n'étant pas un obstacle pour toi au simple fait d'être proche du peuple même si un bien grand nombre craignait cependant ton apparence normale et à la fois un tant soit peu dérangeante.

« - Mon messager que tu as l'habitude de rencontrer, cette homme quelque peu âgé m'a dit que je pouvais te trouver ici entrain de prêcher nos parles ou plutôt ma parole de par l'appartenance de ces lieux à ce que je représente. »

Tes mains venant se joindre en ton dos en parallèle, tu terminas ta prise de parole de par ces simples propos.

« - Nous avons à parler surtout de par les derniers événements et je n'ai pas envie de passer de par de nouveaux intermédiaire. »

L'information était en général une chose d'une importante valeur et multiplier les intermédiaires était une mauvaise chose pour celle-ci.





I'm the Law


Olieron & Euryale


L'agitation se fait entendre depuis l'extérieur, une agitation des plus inhabituels alors que les voix se mêlent aux mouvements précipités caractéristiques des foules commençant à s'amasser. Une certaine surprise teintée d'interrogation alors que le regard d'acajou de l'elfe questionne du regard l'une de ses consœurs, un regard qu'elles partagent alors qu'elle semble tout aussi ignorante qu'elle. Lentement la prêtresse se relève de sa posture pieuse face à l'immense statue représentant la divinité qu'elles servaient. La Justice et sa main implacable, justice aveugle pour qui possédait un minimum de connaissance et d'esprit critique sur l'Ordre et son passé. Un esprit qui se devait de rester calfeutré et enfermé sous risque de se voir qualifié d'hérétique et périr sur le bûché, une fin peu enviable pour un système qui l'était tout autant, un système politique fondé sur les croyances en ces nouveaux dieux sorties du néant qui n'était pourtant pas pire que celui que connaissait se terrible empire marchant dans les pas d'Ephraïm le roi déchu.

Rapidement apparaît la cause de toute l'agitation alors que face à la prêtresse elfique apparaît l'incarnation de la Justice, à l'image de cette statue devant laquelle elle était agenouillée quelques secondes auparavant. Un sentiment de peur et de panique pour envahir soudainement le frêle corps féminin, douce paranoïa alors qu'elle se voit déjà périr du feu des hérétiques, qu'elle se voit découverte, fausse croyante et être millénaire corrompu par le Ténébreux capable de changer quiconque en statue de pierre. Une panique fugace alors qu'il n'émane aucune menace de la part de la figure divine. Un calme qu'elle reprend après quelques instants fugaces, une posture de dévotion alors qu'elle se prosterne avec grâce devant la déité qu'elle sert, tête baissée et bras tendues. Une réaction programmée et attendue de chaque être vivant dans les terres saintes de Mearian. Une réaction devenue presque naturelle malgré l'absence de croyance de celle qui avait jadis connue le pouvoir et le touché des anciens dieux. La voix du Seraph s'élève et c'est bel et bien son nom qu'elle entend prononcée alors que lentement elle se redresse, son regard d'acajou parcourant la silhouette monstrueuse et pourtant resplendissante d'une aura de puissance et de beauté. Rien d'étonnant à ce que ces êtres étranges aient pu usurpé la place des dieux originels, une pensée fugace alors que son regard s'attarde sur la créature tutélaire de son temple et par extension de sa vie. Une créature aussi intimidante que menaçante pour celui qui la croiserait pourtant une fois le choc de la surprise passée c'est avec une certaine admiration loin de toute frayeur que l'usurpatrice de la foi le regarde sans ciller. La créature laisse porter sa voix calme et éthérée et c'est avec une certaine surprise que la gorgone prend conscience que sa présence devant elle est due à Olieron, un messager de la divinité avec lequel elle avait l'habitude de traiter. Une rencontre qui pouvait signifier un tournant significatif dans les recherches et les objectifs de l'elfe mythique alors que pour la première fois elle se trouvait à côtoyer directement l'un des ces êtres dotés d'une puissance phénoménale.

Un regard plus sombre, plus dure à ces derniers mots alors qu'ils font écho aux événements récents et à l'attentat ayant frappé l'ordre pendant les négociations entre Ellgard et Akantha. Une réponse pleine d'humilité et de pudeur alors qu'elle baisse la tête avec respect, un masque de piété forgé par les années mais pourtant loin d'être mensonger alors que ces créatures représentaient certainement sa dernière chance pour lever sa malédiction.

" C'est un honneur de me retrouver devant vous, votre divinité. Même si je ne sais de quelle manière une simple prêtresse pourrai vous aider, ma vie comme mon âme vous sont entièrement consacrées "


©️ Bebebe ♠️


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ft. Euryale
la gorgone

Un aspect différent de celui protocolaire que tu connaissais de par la cour des cendres mais non pas réellement différent de par le fond. La prêtresse avec laquelle tu comptais échanger ayant fini par se prosterner face à ce que tu représentais même si ceci n'avait point de grande valeur à tes yeux. Tu t'étais empressé de réaliser un geste à ton tour lui intimant de se redresser, n'accordant en ton cas peu de valeur à ce genre d'actes de par en l'occurrence le statut de ton espèce facilement controversé même au cœur de vos rangs. Tu n'étais pas venu ici pour faire gonfler ton ego comme des semblables auraient pu le faire en voyant leurs fidèles courber l'échine, bien plus pragmatique dans tout ce que tu entreprenais. Tu avais porté dès lors une particulière attention aux paroles humbles de ta prêtresse tout en réfléchissant à l’impact de ce que tu allais prononcer, chose qui allait pouvoir poser quelques problèmes en interne avec l'Ordre. Cela allait sans doute attirer quelques problèmes à tes fidèles, à tes prêtres et prêtresses, leurs magisters mais tu étais convaincu que tu disposais d'un culte important de par ce que tu représentais, de par la vertu que tu étais. Il était temps de prendre un positionnement clair par rapport à l'Ordre et ses mesures, le Pape n'était pas le seul à avoir le monopole de la politique, des lois et de façon bien plus poussée les institutions.

Faisant quelques pas dans la pièce, cherchant, décrivant les éventuels changements depuis ton dernier passage en ce lieu sous ta fausse forme humaine. Tu commenças dès lors de par cette simple question à son attention, une question cependant relativement blasphématoire de par le simple fait de la poser alors que d'un point de vue pragmatique la réponse était déjà toute faite.

« - Penses-tu que chacun de nous, chaque Seraph est égal à un de ses semblables en notre statut divin ? »

Non bien sûr, tu l'avais pensé au début mais cette vision des choses avait bien évoluée avec le temps alors que pour toi tu considérais bien supérieur en bien des aspects à d'autres semblables. De par l'impact que tu pouvais avoir, ta propre puissance ou encore tes convictions bien plus justes que celles des individus de ton espèce, corrompues ou non. Cette question avait été de la pure curiosité ni plus ni moins afin de peut être jauger la dévotion de ceux qui œuvraient en ton nom tout comme afin de savoir la place que tu occupais réellement auprès du peuple. Tu n'allais tardé à soulever la réelle raison de ta visite, une raison et des phrases qui allaient sans doute poser bien des problèmes et discréditer l'importance de certains individus qui n'avaient plus de raison d'en avoir pour toi surtout de par leurs motivations personnelles.

T''arrêtant en ta déambulation en ces lieux, tu vins joindre tes mains au niveau de ton ventre avant de déclarer ceci sur un ton des plus calmes, des plus neutres en une pensée qui fut mûrement réfléchie, te fichant des oreilles indiscrètes qui pouvaient traîner en les multiples recoins de ce temple à ton honneur.

« - Tu n'es pas sans ignorer que le Pape et la Grande Prêtresse parlent en notre nom qu'importe le nombre de divinités que nous sommes sur bien des sujets autant religieux que comme politique de façon autonome lorsqu'il s'agit de faire valoir nos intérêts. »

C'est ici que le changement allait opérer, chose que tu ne comptais faire qu'à moitié l'attentat pouvant servir de bon justificatif sans avoir réellement à l'invoquer des par les marques qu'il avait laissé en l'esprit des habitants de la cité, en l'esprit des habitants de ce pays alors que la nouvelle ne tardera à un peu plus s’ébruter dans les campagnes avec les marchands, les voyageurs.

« - À partir d'aujourd'hui l'ensemble de leurs paroles, de leurs décrets, lois et autres actes n'ont plus aucune valeur sur vous et l'ensemble de mes fidèles tant que je ne serais pas venu en personne le proclamer ou tant que mon messager ne l'aura fait. Tu n'as plus à considérer la Grande Prêtresse comme ta supérieure directe. »

Première raison de ta visite, tu venais clairement d'affirmer qu'en ton cas, en ta parole le Pape et la Grande Prêtresse n'avaient plus de grande valeur. Une théocratie pontificale qui n'avait plus de valeur là où vous pouviez fouler cette terre comme d'autres, l'argument de vos formes étranges n'ayant plus lieu d'être avec le temps, les nombreuses représentations qui avaient fini par germer de vos vraies formes de par et d'autres les pays croyants. Ce n'était que le début des nombreuses directives que tu allais énoncer tandis que tu conclus ta toute première par ceci.

« - Tu le feras savoir à ceux et celles qui me représentent comme toi, tout comme les magisters qui me prônent tout comme aux fidèles lorsque ceci sera opportun selon toi. »





I'm the Law


Olieron & Euryale


Redressant son visage pour toiser la forme monstrueuse l'elfe attend la suite avec un certain intérêt, son regard noir attendant la suite de cette rencontre inattendue mais qui pouvait pourtant s'avérer d'une importance capitales dans ses projets et leur réussite, l'espace d'un instant la question la traverse comme un écho du passé, Luménal aurait-il finalement décidé de lui envoyer un signe ? Une pensée fugace et pourtant réelle chassée par une question des plus stupéfiantes, l'espace d'un instant c'est une réelle menace qu'elle ressent, le seraph aurait-il percé son secret ? Sait-il qu'elle n'est pas une simple elfe dévouée à la justice ? Son blasphème aurait-il était révélé dans un acte ou une parole inconsidérée ? Une tension s'apaisant alors que la créature face à elle semble d'un calme et d'une sérénité olympienne, la menace s'éloigne alors qu'elle répond, un mensonge qui n'en est pas vraiment un, une réponse troublante de vérité dans la simplicité qu'elle représente.

" En effet je le crois, néanmoins je ne vous mentirai pas en déclarant que pour moi toutes les divines vertus n'ont pas la même importance et valeur. Si ces paroles doivent me faire subir une punition, eh bien je l'accepterai humblement plutôt que de mentir effrontément à votre divinité. "

Un silence. Des paroles lourdes de sens alors que petit à petit elle s’habitue à la présence de cette étrange créature, peut-être étaient-ils des usurpateurs, néanmoins qui pouvait blâmer les humains qui en les apercevant les ont pris pour des dieux ?
La réponse ne semble pas le perturber le moins du monde alors qu'il arbore toujours ce calme étrange et impeccable, un calme arrogant, presque qu'impérial à l'image de la froide et implacable justice qu'il représentait.
Il continue et le tournant que prend la conversation devient de plus en plus intéressant alors que le regard de l'elfe se part d'un soupçon de suspicion, elle le sentait jusqu'au fond de ses tripes, cette entrevue devenait de plus en plus glissante et au fur et à mesure que la discussion avancée son projet tout comme les réelles raisons de sa présence dans l'ordre pouvaient éclater à tout instant sur une phrase mal maîtrisée. Un hochement de tête en signe d’acquiescement alors que les oreilles elfiques attendent la suite non sans une certaine appréhension.

Une appréhension fondée alors que le couperet tombe, brutal et radical à l'annonce de la nouvelle, le visage fin trahit une surprise loin d'un simulacre alors que c'est les fondements même de l'Ordre que le seraph vient remettre en question, plus qu'une remise en question, une véritable révolte interne qu'il était venu porter en personne. Une menace qui plane et grandit alors qu'au loin ses projets semblent s'éloigner brutalement, avait-elle choisit de devenir prêtresse d'un seraph corrompu ? Comment justice pouvait-il espérer s'en tirer seul face au reste de l'ordre ? Un frisson glaçant qui parcourt l'échine féminine, une décision qu'elle doit prendre rapidement sous peine de trahison, une trahison implacable alors que face au seraph de la justice en vers qui elle devait se parer de pété implacable aucune réponse n'était bonne pour son avenir, trahir l'ordre ou trahir ce le dieu qu'elle devait servir de toute son âme ? Un dieu qui n'en était pas un et en qui elle ne croyait pas réellement. Une réponse mal assurée.

" Mais... Votre divinité... "

Elle n'a pas le temps de poursuivre alors que l'ordre claque de cette voix inhumaine toujours parée de ce calme devenue frissonnant. Elle reprend contenance, une contenance relative alors que la réponse s'imposait d'elle-même, en temps que prêtresse de la justice elle n'avait pas le choix de sa trahison, sa vie se devait de graviter autour de seraph, une illusion qu'elle avait maintenue pendant des années, un mensonge devenu piège se refermant sur elle comme un étau implacable. Lentement elle s'incline alors comme seule réponse, signifiant qu'il en sera fait selon les désirs du dieu usurpateur. Reprenant son sang froid elle se redresse alors vers la fausse divinité, un trouble puis une question qu'elle ose finalement prononcer à voix haute.

" Tout cela a-t-il un lien avec les récents événements ? L'ordre s'est-il détourné de votre divinité ? "

Une question étrange posé sous le ton du choc et de la surprise, elle devait préserver son rôle de prêtresse dévouée à son dieu, mais elle se devait aussi de chercher à connaître les raisons d'un tel revirement de la part de Justice. Elle lui devait.

©️ Bebebe ♠️


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ft. Euryale
la gorgone

Il y avait comme un manque d'assurance excessivement perceptible en sa prise de parole alors que tu étais persuadé de réaliser les bons choix. Tu avais toujours eu un grand respect pour Mavis, pour la Grande Prêtresse qui était une jeune femme dont l'objectif était certes naïf mais louable, aider le peuple de Mearian. Aider un peuple mais tu préférais suite à l'attentat dont vous aviez été victimes prendre des mesures avant de partir pour ton périple de quelques jours à la chasser des corrompus, l'information ayant remonté que l'un d'eux fut perçu en parallèle de l'explosion. Tu ne voulais partir sans laisser de directives face aux mesures qui pourraient être prises, parfois injustes comme ce fut pour certaines de par le passé. Tu ne voulais voir croître le fanatisme face à un acte qui pouvait être manipulé, la raison d'Etat pouvait souvent mener à des atrocités nécessaires ou alors tout simplement à de graves erreurs et tu voulais au moins éviter ces graves erreurs. Une simple directive qui semblait être comme un cataclysme aux oreilles de l'elfe, tu avais apprécié cependant sa réponse juste avant concernant le panthéon de divinités que vous étiez. Information qui allait pouvoir se montrer utile si cette perception des choses s'étendait à d'autres prêtres et prêtresses.

Il te fallait clarifier tes propos et surtout les compléter pour éviter un certain quiproquo qui pouvait être fatal là où aussi tu respectais le Pape même si tu étais plus méfiant concernant son cas de par les sujets qu'il gérait comme la politique de façon bien plus générale. La tentation pouvait être forte pour un vivant de profiter du pouvoir comme elle l'est toujours chez certains seraph qui étaient aveuglé par le pouvoir autant purs que corrompus alors qu'être considéré comme une divinité était plutôt un fardeau. Le fardeau de satisfaire le peuple, le protéger et assurer sa prospérité. Qu'importe ce que l'on pouvait dire sur ta race, vous aviez redonné espoir au peuple de Mearian là où les anciens dieux n'ont jamais donné crédit à leurs prières suite au cataclysme de Fhaedren malgré la rare dévotion dont cette population a toujours fait preuve vis à vis du religieux. Tu ne tardas à reprendre la parole ramenant un léger événement en avant dans cette conversation avec ce qui en découlait.

« - Tu n'es pas sans ignorer que l'Ordre et plus précisément Theopolis a été victime d'un attentat, nous savons déjà qui en sont les responsables même si personnellement je mets en doute l'implication directe de l'Empire. Je vais devoir tenté de remplir mon office en tant que Justice en traquant les responsables ce qui peut être une tâche longue. »

Un simple fait énoncé il te fallait compléter tout ceci avec la réelle raison de l'ordre que tu lui avais imposé même si elle devait l'avoir anticipé qui sait. Il était possible de deviner le tout mais dès lors tu vins prendre une nouvelle fois la parole rajoutant ceci afin de définitivement clarifier le tout.

« - Je préfère prendre cette mesure simplement pour éviter des décisions hâtives de la part de nos représentants, des décisions qui pourraient être mauvaises pour le peuple. Certes il faut prendre des mesures mais je préfère avoir un regard dessus, avoir à les approuver ou non à mon retour. De par mon essence, si ces mesures sont contraignantes c'est en mon nom que les sanctions seront portés et je veux éviter des injustices ou tout simplement des décisions disproportionnés. »

L'Ordre ne s'était pas spécialement détourné de toi mais si tu trouvais que le fanatisme pouvait être poussé à l'extrême surtout concernant ceux qui préféraient l'ancien culte. Tu te fichais clairement ce que chacun pouvait prier tant qu'il n'était pas un meurtrier, un escroc, un voleur, en soi un parasite pour la société même si tous les cas devaient être nuancés. Deux religions manichéennes dans leur perception sur bien des sujets, c'était un point qui faisait que tu te fichais tout bonnement de savoir ce que chacun priait même si cependant tu étais opposé au dénigrement du culte de chacun. Tu rajoutas ces derniers mots sur cette pensée.

« - Tu peux réaliser un commentaire ou soumettre une idée, je ne trouverai pas ca déplacé, il est toujours bon d'avoir différents points de vue sur certains sujet. »





I'm the Law


Olieron & Euryale


L'échange prend un tournant étrange, une situation improbable provoquant une certaine surprise chez la prêtresse alors que Justice lui explique avec diplomatie la raison de ses mesures et de ses choix, comme une justification voilée. Une justification qu'elle ne comprend pas vraiment car son statut ne lui laissait guère le choix, elle était prêtresse de la divinité de la Justice et à ce titre sa parole se devait de valoir évangile, néanmoins le fait qu'il explique ses motivations provoqua une certaine gratitude dans le coeur de la maudite, ce faux dieu lui laissait l'opportunité de comprendre et pas simplement d’exécuter ses ordres sans poser de question, une posture qu'elle apprécie même si elle ne changeait pas l'état de fait.

" Oui nous avons été tenus informés, ce fût un choc pour beaucoup même si aucun blessé n'est à déplorer, le fait que quelqu'un ait pu s'infiltrer dans le temple et provoqué une explosion a répandu une vague de terreur chez beaucoup de croyants qui cherchant un coupable ont très vite accusé les païens et les hérétiques, une accusation corroboré par certains prêtres et magisters. Des enquêtes ne cessent de s'ouvrir, les gens semblent sombrer dans une certaine paranoïa ou la moindre parole, le moindre geste peut sembler suspect. J'ai même entendu dire que dans les campagnes certaines fermes avaient été brûlées en "représailles" de l'attentat... "

Un silence, un malaise alors qu'elle s'était laissé aller à parler à coeur ouvert, un coeur qui n'était pas réellement dévoué aux seraphs et elle était l'une des premières concernées par les événements, elle devait prendre garde à chaque parole et chaque geste, car elle était une hérétique au sein de l'ordre.

" Le fait que votre divinité parte en personne enquêter pour éviter une énième chasse au sorcière est comme un baume du cœur et de l'esprit. "

Un nouveau silence alors qu'elle s'incline humblement.

" Il sera fait selon vos désirs, je répandrai personnellement vos instructions aux autres servants de votre Divinité. "

Se redressant ses yeux bruns se posent à nouveau sur la figure imposante du Seraph, une réponse simple et toute préparée afin d'éviter d'attiser les soupçons, ses paroles étaient déjà bien trop tolérantes comparées à celles de certains prêtres et magisters et en ces temps troubles, faire preuve de tolérance était plus que suspect.

"Aucun votre divinité, ma vie entière vous est dédié à vous et à la justice que vous incarnez. "

Un silence avant qu'elle ne parle à nouveau de sa voix gracieuse.

"J'aurai néanmoins une question... Serait-il possible de voyager seule afin de répandre votre parole ? Les magisters ont tendance à provoquer beaucoup de tension par leur simple présence, surtout en ce moment et je pense que pour apaiser les esprits et voyager sereinement je serai bien plus efficace et discrète seule. "

©️ Bebebe ♠️


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ft. Euryale
la gorgone

De la surréaction et un climat de tension en certains lieux, c'est ce que tu craignais et visiblement ce qui avait eu lieu à certains endroits. L'Homme pouvait s'emporter pour bien des choses surtout face à la peur et à d'autres sentiments sensibles et néfastes en trop grande quantité. Tu n'avais point bronché face à la parole qui concernait le fait que tu allais t'occuper de tout ceci personnellement. Qui avait il de plus qualifié en terme de vertus pour s'occuper d'une affaire comme celle-ci, une affaire qui allait demander Justice de par les morts, de par les pertes qui furent entraînés. Une affaire qui mettait en cause de surcroît ceux qui seront tes ennemis de toujours même si tu ne savais encore précisément lequel était impliqué en tout ceci. Le fait de traquer les corrompus devenant de plus en plus un sujet au goût du jour pour l'ensemble de l'Ordre, il était irresponsable de laisser en liberté des créatures comme ceux-ci, des individus qui ne vivaient que pour le chaos. Ce qui te dérangeait c'est que tu allais sûrement rentrer bredouille de tout ceci même si tu avais réussi de par le passé à vous débarrasser temporairement de ces parasites, rien que les traquer et les trouver devenait de plus en plus complexe. Tu étais sans doute soucieux sur ce point même si tu ne laissais rien transparaître.

Visiblement elle n'avait osé en parallèle formuler une réelle réponse à ta question, comme quoi tout lui convenait entièrement de par son statut et le tien. C'est ainsi qu'une sollicitation ne tarda à se faire ouïr, une sollicitation plus ou moins étrange même si compréhensible. Tu décrivis de haut en bas l'elfe face à toi sans ne rien déclarer dans un premier temps, pensif et observateur tu doutais très fortement de ce qu'elle venait de te demander. Des doutes ne tardèrent à t'envahir tout comme une rare envie de la questionner en retour d'abord de par cette demande.

« - Tout d'abord nous allons faire simple, où souhaites tu voyager généralement ? Les terres arides ont déjà plus que majoritairement tourné leurs espoirs vers nous et nous leur avons offert notre gage de gratitude. Tu comptes te tourner vers les Nueviens ? Ceux qui prônent encore les anciens dieux quand cela les arrange ? Des dieux qui ont tout abandonné et on laisser ce monde être souillé par le chaos, des dieux qui n'ont jamais levé le moindre petit doigt pour le peuple de Mearian dans ses pires heures avant l'arrivée de l'Ordre. »

Il était inutile de mentionner le cas d'Ellgard, tu ne voulais pas faire prendre de risques inutiles à tes prêtres et prêtresses vis à vis de cette nation qui se complaisait sous la tyrannie de l'Empereur, une nation qui préférait détruire pour grandir qu'autre chose en son mode de fonctionnement. Si l'avidité devait être un peuple, sans doute était elle le peuple du nord qui considérait même comme Fhaedren lui revenant et de droit et qui s'était permis de menacer Akantha lors des négociations en ayant placé leur flotte au large des côtes. Une seconde question te vint à l'esprit, une question qui allait peut être être vexante pour la prêtresse mais à la foi bienveillante même si elle invoquait le fait que l'absence d'un magister pouvait être bénéfique.

« - Et tu saurais te défendre seule en voyage ? Tu penses en avoir les outils nécessaires ? Les capacités nécessaires ? Car qu'importe ce que l'on puisse dire les magisters sont là pour vous défendre vous prêtres et prêtresses. Un magister est censé se taire et suivre et te laisser prêcher la bonne parole, si ce n'est pas le cas c'est qu'il n'est pas très doué pour le rôle qui lui fut attribué. Sa seule tâche est d'être là en cas de menace. »

Ou d'hérésie selon les cas même si ceux-ci étaient beaucoup beaucoup plus rare là où tu considérais que prier les anciens dieux ne pouvait être classé ainsi. Punir de par la divergence n'était pas la meilleure solution bien au contraire, ainsi effectivement les magisters se devaient d'avoir un travail simplement protecteur. Ainsi tu vins conclure de par ces propos curieux de voir ce qu'elle allait pouvoir apporter.

« - Selon tes arguments peut être que j'accepterais ou non, à voir, à toi de te montrer convaincante. »





I'm the Law


Olieron & Euryale


Si les suspicions ne la menaçaient apparemment pas jusqu'à présent il apparait rapidement que sa demande, en apparence anodine, malgré son caractère étrange les fassent naître chez la créature lui faisant fasse. Un juron mental alors qu'elle savait qu'elle aurait dût se taire et en terminer là, mais la tentation d'une liberté totale de mouvement était bien trop forte, si jusqu'à présent elle avait réussit à camoufler de manière approximativement logique et cohérente ces quelques disparitions soudaines grâce à un travail préparatoire elle savait qu'au vue du climat actuelle sa mascarade ne pourrait tenir éternellement, surtout si elle était invoqué de manière aléatoire à l'autre bout du monde. Gardant son calme son regard de jais se pose sur la créature avec détermination, sa voix s'élevant avec mélodie et calme, de ces calmes de ceux n'ayant rien à se reprocher, deux ceux parlant avec la plus déconcertante sincérité.

" Rien d'aussi téméraire au risque de paraître lâche, je pensais surtout à nos terres et celles de nos voisins Akanthiens afin de répandre vos instructions parmi vos fidèles et dans vos temples. Des instructions qui je ne le crains, ne sont pas au gout des magisters dont l’allégeance principale n'est pas forcément la même que celle des prêtres qu'ils accompagnent. Nos incarnons la foi alors qu'ils représentent la politique et l'armée, un duo efficace, mais qui en ces temps troublés et au vue de vos paroles pourrait s'avérer électriques et non propices à la stabilité et le calme. va   "

Une vérité simple, simple de véracité, mais si la raison première était autre, elle n'en restait pas moins sincère, elle n'avait jamais aimé voyagé accompagné des magisters, peut-être à cause de leur rapport à la violence et la politique, ou tout simplement car au fond elle entretenait la peur secrète d'être découverte... Elle ne savait pas vraiment la raison, mais son efficacité et son humeur étaient dégradés en leur présence.

"Bien évidemment si vous désirez que je me rende en ces contrés hostiles encore habitées de l'ancienne religion pour y prêcher l'amour des Seraphs face à l'abandon des anciens je m'y rendrais pour servir au mieux votre Divinité. "

Un silence alors que bien malgré elle la question de sa protection lui tire un sourire à la fois doux et moqueur. Un sourire de confession alors qu'elle se rapproche de la créature avec la grâce féline des elfes, dévoilant une autre facette de sa personnalité, une nature profonde que sa race incarnait malgré son apparente fragilité, une affinité avec la survie, la nature et surtout la magie. Un murmure alors que le volume de sa voix à diminué, comme si elle révélait un secret, dévoilant une part d'arrogance bien connue chez ceux de sa race.

"Votre divinité, nous autres elfes sommes souvent sous-estimés, mais nous n'en restons pas moins des créatures débrouillardes et dotées d'une affinité innée avec la nature et notamment ses énergies. Mais je pense qu'une démonstration vaut mieux que mille mots "

Un sourire alors qu'elle recule afin de réinstaurer une distance respectables, son sourire s'efface alors que son âme s'embrase, la magie se répandant autour d'elle tel une brise tiède et apaisante. Autour d'eux sous l'impulsion magique divers objets s'élèvent dans les airs comme contrôlés par une force invisible, ils restent ainsi quelques instants, flottant dans le vide avant de délicatement entamer le chemin averse pour doucement retrouver le sol alors que les étincelles de magie s'évaporent autour de l'elfe à la peau matte. Une expression paisible alors qu'elle ne semble pas avoir souffert de l'effort, comme si il s'agissait d'une chose anodine. Une erreur peut-être, l'avenir nous le dirait.

©️ Bebebe ♠️


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ft. Euryale
la gorgone

Visiblement elle ne comptait aller au bout du monde pour pécher ta parole, cela était complexe dès lors de voir en quoi la présence d'un magister pouvait être dérangeant vu que ces terres étaient acquises à votre culte. Akantha avait fait plus qu'embrasser votre divinité même s'il restait quelques âmes non converties, quelques gouttes parmi le peuple du désert. Cela ne la dérangerait pas d'aller à Nueva comme les autres missionnaires que vous aviez envoyé afin de voir s'il était déjà possible de convertir une partie de la population, après tout vous aviez hérité déjà d'un Pape dryade, il avait toujours moyen de faire quelque chose même si là tout était plus complexe idéologiquement. Pourquoi choisir une nouvelle religion lorsqu'il ne se passe rien de spécial dans votre pays, rien qui pourrait être propice à votre conversion. Malgré tout ils restaient un petit mystère, pensée qui s'en suivit d'une petite démonstration magique de l'elfe chose qui aurait pu doucement te faire arquer un sourcil sous tes traits humains. Tu t'étais contenté de parfois bouger la tête afin d'observer l'évolution de ton environnement face à la magie de la prêtresse. Elle avait hérité du don de faire bouger les objets ou quelque chose de semblable te disais tu, cela la faisait sortir du lot de mages élémentaires qu'il était possible de trouver à la pelle.

Cela était quelque peu original mais rien de bien trop déconcertant, tu n'étais pas des plus convaincus à vrai dire malgré tout de par sa mise en scène. Dubitatif même si tu ne laissais rien paraître, la guerre avec Ellgard n'était pas officiellement déclaré et leurs troupes étaient au pire cantonnés à Fhaedren même si tu avais grandement jugé l'acte du Roi d'Akantha qui fut d'engager des négociations avec Ellgard reniant la propre religion de son peuple et reniant le propre fait qu'il était de droit divin. Tu restas silencieux dès lors un moment avec de doucement déclarer ceci.

« - Tu y auras droit mais pour tout juste un mois pour l'instant et je pourrais revenir sur ma décision à tout moment. »

C'était déjà un bon début et un grand acte de générosité venant de ta part, tu considérais ne pas réellement y gagner à faire ceci au contraire même. Laisser trop d'indépendance pouvant être problématique surtout en ce moment, il te fallait plus d'assurance, de preuves que lui offrir ce privilège sur le très long terme pouvait être réellement rentable. Les paroles ne te convenaient guère, tu voulais des preuves, des faits tandis que tu doutais du fait que les magisters aient pu pauser des obstacles au travail des prêtresses même de par les récents événements. Tu repris la parole rajoutant ceci.

« - Supposons donc que tu puisses te défendre efficacement de par ce que tu as montré, je veux des preuves ou tu auras des preuves à me fournir dans un mois sur ce que tu avançais. Il me faudra des preuves comme quoi ceci a eu un effet non négligeable sur la parole que tu as porté et sa réception. »

Tu avais concédé de la liberté pour en ôter de l'autre côté afin d'être sûr qu'aucun débordement ou autre ne pouvait avoir lieu vis à vis de son indépendance. Tu te demandais si tout ceci était raisonnable encore une fois alors que tu vins l'interroger une nouvelle fois curieux d'en apprendre plus sur sa personne.

« - Dit moi j'aimerai savoir comment une elfe sombre a fini par atterrir ici à Mearian cependant, vous êtes une population majoritairement issue de Nueva. Je ne sais pas si tes ancêtres ont voyagé jusqu'à Mearian ou si tu es la première de ta famille à y mettre les pieds mais pourquoi avoir choisi l'Ordre et surtout nous comme divinités. Tu as dû entendre les ragots des prêcheurs de l'ancienne religion comme quoi nous sommes des usurpateurs. »

Tu fis donc de nouveau pas dans la pièce sans ne rien déclarer pendant un instant, tu te permis de conclure par la suite de par une simple question, une simple question des plus tordues cependant mais dont tu te complaisais en voyant les réponses de chacun. Une question qui te permettait parfois de mieux cerner les attentes des mortels.

« - D'ailleurs dit moi pour toi, qu'est-ce qu'un dieu ? »





I'm the Law


Olieron & Euryale


Un sourire qu'elle réprime alors qu'elle semble l'avoir convaincu, du moins pour le moment. Un mois. C'était peu, mais pourtant beaucoup au vue de sa condition, une chose dont elle avait parfaitement conscience après plusieurs années au service de l'Ordre. Il voulait des preuves ? Elle les lui fournirait, car même si la raison principale était un secret qu'elle se devait de dissimuler, la vérité était pourtant qu'elle était bien plus efficace seule qu'accompagné de l'un de ces magisters obtus. Une chose que la situation corroboré, elle ne quittait que peu le temps pour une raison simple, les duo censés être uniques et permanents avaient tous étaient un fiasco la concernant, au point que pas moins de trois magisters différents lui furent attribuée, trois magisters avec lesquels elle ne travailla qu'une fois avant de se retrouvant à rester au temple. La raison était simple et pleine de vérité, au bout de trois fois c'est que le problème venait de la prêtresse et non du magister. Certes elle était coupable. Un calme qu'elle maintient, masquant aisément ce sentiment vivifiant d'euphorie naissante pour la neutralité exigée par son rang.

" Et elles vous seront données. "

Une euphorie vite rompue aux mots suivants, une question pour provoquer le malaise, mais surtout un certain malaise alors que les yeux aux reflets d'ambre s'écarquillent d'un air choqué. Sa mine se raffermi dans une expression qu'elle contient, elle était outrée, outrée de sa question et des clichés qu'elle véhiculait. Les elfes n'étaient certes pas nombreux en Mearian mais Kryos lui avait appris que les choses avaient changé, que maintenant les peuples parcouraient le monde, qu'elles s'étaient mélangées, un fait qu'elle avait trouvé surprenant et pourtant d'une beauté touchante, celui d'une véritable variété et mixité. Il lui avait appris que malheureusement tous ne pensaient pas comme ça et que le racisme existait notamment à Altantys et que les "clichés" comme il appelait ça pouvait avoir la vie dure et que la discrimination était assez courante, mais si il y'a bien d'un être dont elle ne se l'attendait pas, c'était du Seraph de la Justice. Visage refermé signe de sa vexation évidente elle répond néanmoins, d'une voix monocorde et froide.

"En effet je viens bien de Nueva, j'y suis née à vraie dire, même si je ne considère pas cette nation comme ma patrie. Mes parents m'ont élevé dans la foi des anciens, me racontant légendes et mythes. Ils aimaient particulièrement le Lumineux. Puis ils sont morts, d'une façon misérable, il n'y avait aucune lumière dans leur mort, aucune dans ce qui à suivis malgré la piété dont ils avaient fait preuve toutes leurs vies. Alors je suis partie tenter ma chance vers les nouveaux dieux bien présents également. Présents pour ceux qui croient en eux. "

Mensonge et vérité s'entremêlent en un mélange subtile, une vérité cruelle d'un abandon réelle alors que ce n'est pas de ses parents factices dont elle parle avec tant d'amertume, une vérité simple où les rôles se mélangent et les histoires se confondent dans la véracité des émotions, des sentiments et d'une rancœur rongeant l'âme. Le voile obscur passe alors qu'elle n'entend qu'à peine sa question, plongée dans les images sordides du passé. Sa voix s’immisce lentement, elle reprend ses esprits, contenance alors qu'elle chasse ses démons, que les fantômes lointain s'éloignent pour libérer son âme, temporairement. Un temps de flottement alors qu'elle analyse la question, qu'elle comprend sa teneur et réfléchit sincèrement à la réponse, une réponse qui s'impose comme une évidence, simple alors que la réponse sort avec un naturel qu'elle ne contrôle pas.

"Une force supérieure sur bien des points, une force qui se nourrit et existe par la ferveur et la foi qu'on injecte en lui, un être peut être divin et doté de pouvoirs extraordinaire, mais si personne n'est là pour le voir, le prier et y croire, il ne reste qu'une être exceptionnel. Ce qui fait un dieu, c'est la foi qu'il suscite et engendre, l'inspiration et l’espérance que l'on place en lui. Et si il abandonne ceux remettant leurs vies entre ses mains, alors il n'est plus qu'un être déchu."

Une prise de conscience soudaine des paroles proférées alors que son regard se fige sur la créature, ce qu'elle venait de dire était un blasphème. Une hérésie et dans l'attente du jugement elle voit déjà tout ses efforts voler en éclat alors que son corps se crispe, presque figé, elle venait de dire à un dieu qu'il n'en était pas un par nature.

©️ Bebebe ♠️


order
ft. Euryale
la gorgone

Un compromis finissant par être scellé entre toi et ta prêtresse, tu trouvais cela honnête en ce que l'on appelait une relation de confiance. Donnant donnant afin de partir sur de bonnes bases tout bonnement même si la hiérarchie de l'Ordre allait devoir trouver un ou une autre personne pour officier à sa place en son absence. Tu étais ainsi toujours resté impassible lorsqu'elle se mit à répondre à ta question qui semblait l'avoir quelque peu outrée. Une expression que tu avais minutieusement décortiquée, analysée même si tu ne comptais en faire le moindre commentaire, peut être. Pour toi il était rare de voir des elfes en Mearian qu'importe la couleur de leur peau et la divergence entre les deux espèces d'elfe qu'il existait. Il n'était pas courant d'avoir une personne dans les rangs de l'Ordre avec des oreilles longues, simple statistique et répercussion de la répartition du peuple en ce bas monde. Tu avais été motivé par la Curiosité et tu ne considérais pas cela comme blessant ou mal placé, juste une constatation du fonctionnement de ce bas monde en terme de division des races entre chaque continent, chaque pays. Tu te contentais d'écouter son récit ni plus ni moins, ne laissant éternellement rien transparaître sous ces traits.

Tu avais comme une impression de déjà vu, l'impression d'avoir entendu un récit semblable, proche, non pas identique. Un récit que tu avais entendu en d'autres versions de différentes bouches sur ses bases depuis plusieurs dizaines d'années. Il n'était pas rare d'avoir des individus qui se sont détournés des anciens dieux de par leur non réponse face à des sollicitations qui se faisaient de plus en plus pressantes. C'était ironiquement une des raisons qui vous avait poussé vous aussi les seraph à devenir ces usurpateurs aux yeux de tant d'autres. Des usurpateurs en qui les vivants allaient pouvoir croire, des usurpateurs qui allaient avoir le pouvoir de fédérer ceux qui s'étaient perdu ou senti trahi. Un mal pour un bien, quoi que était-ce réellement un mal ? Il était complexe d'en déceler la vérité de par l'impact de tout ceci. Il était possible au moins de vous reconnaître une chose des plus simples, vous n'étiez pas si dictatoriales que l'Empire. Parenthèses sur l'existence de ta prêtresse close, il y avait naturellement de la compassion ou quelque chose de semblable même si tu n'avais commenté son histoire. Tu fus bien plus captivé dramatiquement par sa réponse sur ce qui était un dieu à ses yeux.

Il y avait comme un paradoxe, en votre individualité vous n'étiez pas forcement divins concernant votre puissance mais vous aviez réalisé un tour de force lors de la trahison des corrompus. Votre nombre vous rendait divin ou plutôt extraordinaire lorsque vous arriviez à vous entendre en partie, en majorité en terme de puissance, c'était le seul aspect ou vous étiez critiquable mais tu considérais que pour le reste, pour les seraph encore purs les plus bienveillants vous conveniez à la description. Il y avait quelque chose de grisant naturellement mais surtout d'inquiétant, les responsabilités qui reposaient sur vous, des responsabilités dont tu avais parfaitement conscience... Tu aurais pu faire comme d'autres seraph allait vivre ta vie bien loin du monde mais tu avais des responsabilités vis à vis des vivants, leur offrir l'esprit, la motivation et parfois des réponses.  Tu n'avais dénié lui répondre dès lors pour la énième fois, tu avais juste gravé précieusement en ta mémoire sa parole avant de doucement te diriger vers la sortie des lieux.

« - Je dois y aller, peut être nous nous reverrons un jour dans l'autre cas mon messager s'occupera de venir récupérer tes rapports, les récits comme notre marché l'a convenu. »

Posant la porte tu vins conclure par ceci.

« - Bon voyage, Stheno. »