Perdu. J’étais perdu dans des recoins sombres et obscurs, des endroits renfermés qui puaient la pourriture et la solitude. Enfermé dans cet esprit que je me plaisais à qualifier d’enfer. Il faisait froid, il faisait sombre, il faisait bien des choses déplaisantes à vrai dire. Dont la plupart m’obligerait à passer en hide. J’étais dans cet endroit indésirable, et pourtant je pouvais continuer d’entendre sa voix m’appelait, elle m’appelait désespérément, ou plutôt c’était moi qui était désespéré de ne pas l’entendre. Je ne savais pas, je ne savais plus, j’étais effrayé par les voix dans ma tête, j’avais peur de ce que je ne voulais m’avouer. Je me plaisais à me répéter que je n’étais pas devenu totalement taré, que j’avais le contrôle sur tout ce qui m’arrivait, que je n’avais pas besoin d’elle ni de ses bras … Je voulais y croire, sincèrement, que je n’avais pas besoin d’elle à mes côtés puis que j’avais toujours su survivre avec ma solitude et ma misère. J’avais traversé jusque là la plus sombre des routes vers l’enfer et j’en étais revenu, je peux vous montrer les cicatrices qui me brillent sur mon corps.
Je voulais lui crier de laisser ma dépouille dans le froid puisque j’étais déjà mort, je voulais lui assurer qu’il valait mieux qu’elle court très loin de ma personne que je puisse creuser un trou si profond, si sombre que je pourrais enterrer toute la beauté de ce que nous avions vécu… Je voulais lui dire que j’étais une bête noire, quelqu’un de pas fréquentable, une bombe à retardement qui finirait par la blesser, la faire pleurer, la faire souffrir et que j’aurais préférer crever avant de faire ça … Je savais pas quoi lui dire, ni quoi lui montrer pour ça imprime que j’étais pas une belle personne, j’étais une putain d’ordure, je méritais pas le bonheur, je méritais pas d’être bien, pas après tout le mal que j’avais fait … Et puis comment je pouvais faire ? Comment je pouvais accepter d’être bien après tout ce que j’avais fait … Toutes ces choses que j’avais fait, fait, fait et refait pour les regretter pour le reste de ma vie. Parce que je crois pas aux deuxièmes chances, je crois pas au pardon, je crois juste à ce que je vois. Si elle savait ce que je vois. Ce que je vois quand je regarde mon putain de reflet, cette horreur, ce démon, ce pov con, cette laideur, de visage comme d’âme. Un corps remplit de cicatrices un corps remplit de doute, remplit de haine envers moi, envers le monde, remplit de jalousie. Parce que je suis jaloux possessif, je suis instable … Je suis jaloux du monde eniter, je suis jaloux parce que je suis un crevard, je suis pas quelqu’un de bien, je suis pas né dans les hautes spères, je suis un cloporte parmi la vermine, je suis rien de plus qu’un détritus dans cette énorme benne à ordure. Je suis le roi des mouches, la pire des crasses. Rien que d’y penser ça me fout la gerbe, je rien de plus qu’un pantin, pantin du destin, pantin de forces qui me dépassent tout le temps. Vous connaissez ce sentiment vous aussi ? Cet instant où vous avez vos tripes qui se resserent de dégoût, ce moment où vous voyez le monde s’écrouler sous vos yeux, sur votre petite gueule, mais ça vous dérange pas, ça vous fait ni chaud ni froid parce que vous vous détestez, parce que comme vous n’êtes rien de plus qu’un chien, un chien qui prie, qui supplie pour des caresses. Je supplie soir et matin pour un peu d’attention, pour un peu de bonheur, un peu de douceur, parce qu’à l’intérieur je meurs de chagrin, je meurs tout court.
Je suis un voyou. Sans noblesse, sans cœur, sans humanité. Vous aimeriez le croire pas vrai ? Je vous rassure moi aussi. Je vous rassure parce que j’ai plus peur des hommes que des monstres. C’est imprimé partout, là où je vis, dans les ruelles sombres où j’ai grandi, ces même ruelles où les gens bien ne vont jamais. Je pourrais vous donner des tonnes, des armées de bonnes raisons pour qu’on me crucifie. Ouais je m’emballe, je sais pas vraiment où va cette écriture, faut croire que même le plus grand des assassins parfois à besoin de crier, il faut croire que parfois j’ai besoin de laisser les vannes ouvertes et tout cracher. J’ai mes angoisses, toi aussi petit élève modèle, petite conne parfaite, tu sais pas ce que je vis, ni toi ni personne d’autres, il faudrait un milliard de vies au moins pour savoir où j’en suis, vous savez pas ce que ça fait d’être le terrain de bataille du bien et du mal … Pourquoi vous m’aimeriez alors que moi-même je me déteste ?
Je me fous de votre affection ? Laissez moi rire, vous êtes ou aveugles ou alors complétement cons, vous arrivez pas à voir ce petit merdeux que je suis, ce petit con qui tente désespérément d’être un mec qu’il ne sera sûrement jamais avec sa peur des autres, ses obsessions, sa peur de suicide, de la dépression, avec ses phobies et ses métaobsessions. Je veux pas parler, je veux hurler, je veux frapper je veux détruire, parce qu’au fond je suis qu’un gamin qui veut de la reconnaissance et de l’amour, j’ai pas de courage, j’ai pas d’optimisme tout ce qu’il me reste c’est la peur, ma colère, et mes fantasmes tordus. J’ai tué des gens plus ce que je ne pourrais compter avec ma sale gueule. Pendant que je dicte tous ses mots j’ai le goût du sang dans ma bouche, mais c’est pas le mien. Animé par la rage et les remords ça fait longtemps que pour beaucoup d’entre vous je suis qu’un énième connard edgy, j’essaye pourtant de changer, mais tous les mensonges n’ont pas aidé pas vrai ? Parce qu’oui je mens jamais à mon public, mais je mentirais toujours, je me mentirais toujours en masquant ça en appelant ça du bluff. Je suis comme vous tous, j’ai peur du jugement dernier et du premier jugement. La vie malgré ce que je pourrais vous faire croire c’est jamais tout le temps blanc ni tout le temps noir, mais à force de se faire traiter comme un chien, que peut-on faire hein ? Putain comprenez moi quand j’écris ses lignes avec mon sang et mes larmes, je suis pas qu’un voyou, je suis tellement plus.
J’avais peur de faire confiance, j’avais trop donné, j’avais peur d’essayer, j’avais peur de tout, je voulais juste lâcher et abandonner. Bien sûr que je savais qu’elle pouvait être la bonne, bien sûr que dans ma tête se bousculait des miliards d’idées niaises et naïves, bien sûr que sur ma langue se confondait des centaines de poèmes, je ne savais pas quoi dire. Le corps ensanglanté par les lames, les yeux encore mouillés par la peur, je vins passer une main sur sa joue, du bout de deux doigts je venais caresser doucement ma belle Exil. Et alors que toutes ces idées venaient me fracasser le crâne. Je ne pus rien lui dire de plus que
« Désolé, je sais pas quoi dire. J’en avais envie. »
Qui fut ponctuait d’un petit rire. Rire sombre et triste.
Je voulais lui crier de laisser ma dépouille dans le froid puisque j’étais déjà mort, je voulais lui assurer qu’il valait mieux qu’elle court très loin de ma personne que je puisse creuser un trou si profond, si sombre que je pourrais enterrer toute la beauté de ce que nous avions vécu… Je voulais lui dire que j’étais une bête noire, quelqu’un de pas fréquentable, une bombe à retardement qui finirait par la blesser, la faire pleurer, la faire souffrir et que j’aurais préférer crever avant de faire ça … Je savais pas quoi lui dire, ni quoi lui montrer pour ça imprime que j’étais pas une belle personne, j’étais une putain d’ordure, je méritais pas le bonheur, je méritais pas d’être bien, pas après tout le mal que j’avais fait … Et puis comment je pouvais faire ? Comment je pouvais accepter d’être bien après tout ce que j’avais fait … Toutes ces choses que j’avais fait, fait, fait et refait pour les regretter pour le reste de ma vie. Parce que je crois pas aux deuxièmes chances, je crois pas au pardon, je crois juste à ce que je vois. Si elle savait ce que je vois. Ce que je vois quand je regarde mon putain de reflet, cette horreur, ce démon, ce pov con, cette laideur, de visage comme d’âme. Un corps remplit de cicatrices un corps remplit de doute, remplit de haine envers moi, envers le monde, remplit de jalousie. Parce que je suis jaloux possessif, je suis instable … Je suis jaloux du monde eniter, je suis jaloux parce que je suis un crevard, je suis pas quelqu’un de bien, je suis pas né dans les hautes spères, je suis un cloporte parmi la vermine, je suis rien de plus qu’un détritus dans cette énorme benne à ordure. Je suis le roi des mouches, la pire des crasses. Rien que d’y penser ça me fout la gerbe, je rien de plus qu’un pantin, pantin du destin, pantin de forces qui me dépassent tout le temps. Vous connaissez ce sentiment vous aussi ? Cet instant où vous avez vos tripes qui se resserent de dégoût, ce moment où vous voyez le monde s’écrouler sous vos yeux, sur votre petite gueule, mais ça vous dérange pas, ça vous fait ni chaud ni froid parce que vous vous détestez, parce que comme vous n’êtes rien de plus qu’un chien, un chien qui prie, qui supplie pour des caresses. Je supplie soir et matin pour un peu d’attention, pour un peu de bonheur, un peu de douceur, parce qu’à l’intérieur je meurs de chagrin, je meurs tout court.
Je suis un voyou. Sans noblesse, sans cœur, sans humanité. Vous aimeriez le croire pas vrai ? Je vous rassure moi aussi. Je vous rassure parce que j’ai plus peur des hommes que des monstres. C’est imprimé partout, là où je vis, dans les ruelles sombres où j’ai grandi, ces même ruelles où les gens bien ne vont jamais. Je pourrais vous donner des tonnes, des armées de bonnes raisons pour qu’on me crucifie. Ouais je m’emballe, je sais pas vraiment où va cette écriture, faut croire que même le plus grand des assassins parfois à besoin de crier, il faut croire que parfois j’ai besoin de laisser les vannes ouvertes et tout cracher. J’ai mes angoisses, toi aussi petit élève modèle, petite conne parfaite, tu sais pas ce que je vis, ni toi ni personne d’autres, il faudrait un milliard de vies au moins pour savoir où j’en suis, vous savez pas ce que ça fait d’être le terrain de bataille du bien et du mal … Pourquoi vous m’aimeriez alors que moi-même je me déteste ?
Je me fous de votre affection ? Laissez moi rire, vous êtes ou aveugles ou alors complétement cons, vous arrivez pas à voir ce petit merdeux que je suis, ce petit con qui tente désespérément d’être un mec qu’il ne sera sûrement jamais avec sa peur des autres, ses obsessions, sa peur de suicide, de la dépression, avec ses phobies et ses métaobsessions. Je veux pas parler, je veux hurler, je veux frapper je veux détruire, parce qu’au fond je suis qu’un gamin qui veut de la reconnaissance et de l’amour, j’ai pas de courage, j’ai pas d’optimisme tout ce qu’il me reste c’est la peur, ma colère, et mes fantasmes tordus. J’ai tué des gens plus ce que je ne pourrais compter avec ma sale gueule. Pendant que je dicte tous ses mots j’ai le goût du sang dans ma bouche, mais c’est pas le mien. Animé par la rage et les remords ça fait longtemps que pour beaucoup d’entre vous je suis qu’un énième connard edgy, j’essaye pourtant de changer, mais tous les mensonges n’ont pas aidé pas vrai ? Parce qu’oui je mens jamais à mon public, mais je mentirais toujours, je me mentirais toujours en masquant ça en appelant ça du bluff. Je suis comme vous tous, j’ai peur du jugement dernier et du premier jugement. La vie malgré ce que je pourrais vous faire croire c’est jamais tout le temps blanc ni tout le temps noir, mais à force de se faire traiter comme un chien, que peut-on faire hein ? Putain comprenez moi quand j’écris ses lignes avec mon sang et mes larmes, je suis pas qu’un voyou, je suis tellement plus.
J’avais peur de faire confiance, j’avais trop donné, j’avais peur d’essayer, j’avais peur de tout, je voulais juste lâcher et abandonner. Bien sûr que je savais qu’elle pouvait être la bonne, bien sûr que dans ma tête se bousculait des miliards d’idées niaises et naïves, bien sûr que sur ma langue se confondait des centaines de poèmes, je ne savais pas quoi dire. Le corps ensanglanté par les lames, les yeux encore mouillés par la peur, je vins passer une main sur sa joue, du bout de deux doigts je venais caresser doucement ma belle Exil. Et alors que toutes ces idées venaient me fracasser le crâne. Je ne pus rien lui dire de plus que
« Désolé, je sais pas quoi dire. J’en avais envie. »
Qui fut ponctuait d’un petit rire. Rire sombre et triste.