Seth Volrath
Résistance - DissidentIdentité
- Race : Spectre
- Âge : petite trentaine
- Orientation sexuelle : Yolo
- Situation personnelle : Bachelor de l'extrême
- Nationalité : Ellgard
Points de caractéristiques
- Physique :
- Agilité :
- Force :
- Endurance :
- (Techno)magie :
- Mana :
- Puissance :
- Contrôle :
Magie + Compétences [3/3 slots]
Magie: Le fumeur ne peut être un fumiste, sans avoir enfumer un fumier
Aptitude magique développée sur le tard. Seth est un fumeur invétéré et c'est une aubaine puisque sa magie se recoupe avec cette habitude nocive foncièrement classe. Le zig est capable de décupler et d'altérer la composition des fumées qui lui jaillissent des poumons dés qu'il s'en grille une. Il peut en moduler la forme des volutes, changer leur teneur et leur volume, l'éventail des possibles est assez vaste et va du simple fumigène, jusqu'aux fumées ardentes, en passant par les fumées incapacitantes, lacrymogènes, voire inflammables (voir détails ci-dessous). Tout un arsenal pour vous fumer en gros.
Smoke & mirrors
Dérivé simple et application première de la magie, Seth tire une latte profonde et expulse une fumée opaque, volumineuse et planante. Parfait pour obstruer le champ de vision, créer une diversion ou incapaciter dans une pièce close. La fumée reste difficile à dissiper mais peut vite disparaître si grand appel d'air. En bref, l'idéal pour les effets spéciaux et les entrées en matières dramatiques.
Smoke & payroll
Seth altère à ce point la composition des fumées qu'il peut rendre celles-ci tangibles de brefs laps de temps. C'est pratique pour se sortir de mauvais coups, narguer vos potes ou filer à la sauvette lorsque le temps se gâte ou que vous avez une horde d'enfiévrés sur les talons. Du moins s'il ne leur vient pas l'idée saugrenue de les utiliser à leur tour...
Smoke & don't Smoke
Vapoter et crâner comme Artaban, c'est sympa mais pas crever à 50 berges d'un cancer, c'est mieux. Les fumées, c'est le dada de Seth, il en connait les propriétés et les a inhalés depuis perpet', son organisme a développé une très forte accoutumance à la nicotine et il est totalement immunisé contre leurs effets induits.
Physique
Caractère
Il n'a pas le tempérament d'un bon meneur d'hommes car trop présomptueux et infatué pour tenir ce rôle mais c'est un excellent exécutant, loyal dés lors que sa confiance vous est acquise. Besogneux devant l’Éternel, il reste homme réfléchi et mesuré qui s'efforce de refréner de chroniques et de trop de nombreux coups de sang. Dénué de la moindre once de scrupules ou de pitié, il œuvre à la concrétisation des idéaux de Knightwalker quand bien même il aurait à se rendre responsable des pires exactions pour satisfaire les desseins de l'organisation. Un observateur avisé pourrait vous dépeindre grossièrement son portrait psychologique sans être fondamentalement loin de la vérité mais il ne parviendrait pas pour autant à cerner entièrement la complexité de l'individu et la part d'imprévisibilité qui le nappe. Car outre le tableau lisse qui s'en découpe, des zones d'ombre demeurent et c'est bien en cela que réside toute sa singularité...
Histoire
Seth fera ses classes dans la douleur au sein d'une caserne de Keivere et sera particulièrement vulnérable à toute la propagande inculquée en ses rangs. Rompu au combat et aux arts de la guerre après une décennie passé en formation, il devint chevalier et servit l'Empire dans de nombreuses campagnes sur Fhaedren et dans les steppes enneigés du nord. Du jeune sang naïf, audacieux et écervelé qu'il fut, il s'aguerrit peu à peu au fil des champs de bataille, manifestant un zèle effréné dans les duels qu'il livrait pour le compte de l'Empire. L'armée devint une famille par procuration alors que ses liens avec sa famille biologique s'étiolaient au fur et à mesure qu'il sombrait dans la passion belliciste des conquêtes et des prises de guerre. Il devint vaniteux et suffisant comme le deviennent parfois ces soldats imbus et enorgueillis de leur maigres exploits. Faible avec les puissants, puissant avec les faibles comme le sont les myriades de chefaillons domestiques qui peuplent la contrée. L'esprit de corps en porte-étendard pour tromper l'existence fade que lui prédestinait une parenté qui l'intimait désormais à quitter l'armée pour reprendre la forge familiale décrépie.
Le don de soi, la dévotion toute entière à une cause qui dépassait l'entendement d'un seul homme, le sang, la chique et le mollard pour seules constantes, les soldats de l'empire appellent la mort de leurs vœux car elle est récompense à qui sait l'accueillir et si l'empereur le veut, nous trinquerons à sa gloire dans l'autre monde.
La propagande Ellgardienne pur jus finit par déteindre sur la considération qu'il portait à ses parents, leur condition sociale misérable n'était t'elle pas à l'aune de leur mérite? N'avaient t'ils pas la capacité de se hisser dans l'échelle sociale et de faire partie de ces gens honorables ? Ou pire encore en avait t'ils seulement la volonté ? Par ailleurs, ils n'étaient pas de fervents partisans de la dynastie impériale et ne s’accommodaient que très peu du régime autocratique en vigueur. De là à penser qu'ils éraient des hérétiques qui complotaient contre le pouvoir, il n'y avait qu'un pas que Seth se refusait d'admettre. Il finit par accueillir l'annonce de leur décès soudain avec mépris et dédain, songeant que c'était là la juste rétribution de la valeur de leurs existences. De cet épisode funeste, Seth tira une grande lassitude de la vie casanière et rangée des « petits gens », de la saveur moribonde d'existences désuètes et dénuées de fastes, de lustre, de gloire et noya en conséquence cette désaffection dans le tabac à outrance. La nicotine en intraveineuse pour déjouer l'amertume qui s’immisçait peu à peu en son for intérieur. Amer de n'avoir pu les changer, eux, de n'avoir su insuffler ce qu'il leur aurait permis de vivre honorablement et non pas comme des parias sur la corde raide leur existence durant, d'avoir manqué à convaincre d'évidences qui lui semblaient pourtant élémentaires, lui fit vivre cette douloureuse expérience comme une faillite personnelle. Prise de conscience soudaine que les valeurs martiales qui lui avaient été professés jusqu'alors, que la force, l'honneur et le courage ne pouvaient terrasser des tourments bien plus profonds que ceux faits de chair et d'os, de briques et de mortier. Face à cet ennemi invisible, il ne pouvait fourbir ses armes pour vaincre, il était pour la première fois livré à lui-même, seul aux prises avec ses contradictions, avec ses propres démons qui affleuraient tels des lames de fond qui charriées par les vents et la forte houle ramenaient à la surface des maux bien plus sévères. Et le constat cuisant d'être un homme ridiculement et honteusement faillible fut le premier coup de semonce d'une lente descente aux enfers annoncée.
Seth ne put s'empêcher de se détester de faire preuve d'un tel aveu de faiblesse, l'Empire n'a que faire de brebis galeuses et la propagande prend bien soin d'étouffer et de réprimer les défaillances personnelles qui viendraient à rompre la cohésion de ses colonnes militaires. Il se sentait paria, tel un mouton noir, dans un régiment uni, indivisible, comme un bloc inexpugnable qu'aucun ne pouvait effriter. Il réprima ces états d'âmes puérils en musclant encore un peu plus un caractère déjà bien trempé, comme une bête apeurée montrerait les crocs pour feindre l'affrontement, son animosité latente explosant tantôt par des coups de sang subites. Ce tempérament le mit progressivement au ban de ses frères d'armes et en dépit du bon soldat qu'il demeurait, on lui prêtait une propension trop grande à l'instabilité et à la mise en danger des hommes sous ca coupe.
Les plus brillants éléments d'Ellgard ne sont pas que des combattants chevronnés et téméraires, ils sont aussi et surtout des carriéristes retords, prétendants infatués, qui n'ont de cesse d'annihiler toute concurrence qui pourrait leur faire de l'ombre. Et dans cette sélection naturelle obscure et le simulacre de méritocratie dont elle se réclame, beaucoup cherchent dans des luttes intestines à s'attirer les faveurs des inquisiteurs au détriment des hommes du rang. Et dans la poursuite de ce vain satisfecit, les serments se trahissent, les promesses se corrompent et la consécration d'un seul, aussi vaillant soit t'il, ne peut justifier les sacrifices de tous les autres. Seuls les charognards aiment à saigner une bête noble pour le seul plaisir égoïste de s’abreuver de son sang. Et la pensée d'être un simple instrument, un outil au service de l'autosatisfaction de ces prétendus officiers d'élite au détriment du bien commun d'Ellgard était un affront insupportable que Seth avait du mal à encaisser. La sédition n'était pas une option, il n'était pas comme eux, il ne transgresserait aucun de ses principes, ne bafouerait jamais la confiance des siens alors il opta pour le sacrifice ultime, pour que tout ceci n'ait pas été en vain.
Il profita d'une campagne d'exploration menée sur Fhaedren et d'une embuscade tendue par les archmagisters mearians pour prendre des risques incongrues et s'exposer à leur magie dévastatrice. L'affrontement fut long et éreintant, les chairs immolés par les brasiers ennemis, innombrables, il n'y avait aucune effusion d'allégresse ou de triomphe, juste une détermination froide et implacable à prendre le meilleur sur son opposant. Et la fureur des uns finit par ébrécher la formation martiale des autres, la vapeur se renversa en faveur des impies, des hérétiques qui refusaient de reconnaître l'autorité suprême de l'empereur. Ils percèrent leurs défenses, rompant les rangs de leurs régiments, tirant parti des doutes qui assaillaient les Ellgardiens pour anéantir purement et simplement toute résilience à leur encontre. Et dans la débâcle qui succéda, de nombreux hères furent laissés à leurs tristes sorts, livrés à eux-mêmes, encore, faisant face à des morts atroces ou pire encore à être ramené en terre Mearienne pour que des secrets leurs soient extorqués.
La honte d'être constitué prisonnier et de sentir l'opprobre jeté sur ses épaules était une fardeau qu'il ne pourrait supporter. La fière et orgueilleuse Ellgard n'a que peu d'égards envers ses ouailles capturés, elle les dénigre, elle les décrie, elle déshonore les faibles qui ont préféré devenir prises de guerre que martyrs de l'empire. Dans une offensive très mal engagée et alors que tout portait à croire que leur sort était déjà scellé, un détachement prit une batterie de mages au dépourvu, le fer de leurs lames déchirèrent leurs chairs dans des torrents d'hémoglobine, l'énergie du désespoir animant les derniers faits d'armes d'hommes se sachant à la merci de leurs adversaires. Comme tant d'autres anonymes en ce jour d'infamie du 20 octobre 409, Seth tomba sur le champ bataille, immolé par la géhenne des mages mearians, il mourut dans une souffrance insondable, consumé dans un grand auto da fé de fortune qu’érigèrent les mearians avec les corps meurtris de leurs ennemis.
Lorsque enfin le calme succéda à la tempête, que le silence morbide remplaca la fureur, que les corps sans vie, amas de viande informes, cartilages épars, gisaient dans la lande stérile, que les archmagisters avaient fini d'achever d’exécuter les derniers soldats rétifs à rendre leurs derniers soupirs, qu'ils avaient repus leurs lames du sang ennemie versée et s'en étaient allés, une âme tourmenté vint s'élever dans l'éther pour s'immiscer dans le premier corps venu. Un lieutenant de seconde zone, Leonarhdt Ackmann servit malgré lui de réceptacle à cette âme maligne qui la foudroya dés qu'elle entra en son contact et la supplanta de son propriétaire originel. La conscience de Leonardht s'en était allée, happée dans l'au-delà par la volonté d'une force occulte qui avait décidé unilatéralement que son existence s'éteindrait ici.
Deux journées passèrent, l'odeur des corps putréfiés avait attiré les charognards qui faisaient festin de toutes ces chairs tuméfiées. Les membres perclus de douleurs, Seth émergea dans un soubresaut fébrile, s'éveillant malgré lui dans ce corps frêle et fluet, dans une enveloppe charnelle chétive et rabougrie qui lui était formellement étrangère. Ses blessures avaient coagulé avec le temps et son corps ankylosé et bardé de contusions lui rappelait qu'il était bel et bien vivant. Salement blessé mais toujours vivant ou plutôt ressuscité. Il se confectionna des bandages de fortune, fit un garrot à sa jambe et survécut tant bien que mal avant d'être récupéré par une patrouille de reconnaissance Ellgardienne.
Il fut traité avec le mépris et le dédain qu'on réservait aux soldats de sa trempe, aux couards qui avaient préféré survivre et ramper plutôt que de passer l'arme à gauche sur le champ de bataille, les œillades dérobées des soldats suffisaient à jauger l'ignominie qu'il revêtait désormais. Il n'y avait plus de carrière, plus de faits d'armes et de victoires, c'était un pleutre, un poltron, peut-être même un traître à la solde des zélotes des nouveaux dieux. Il était coupable d'avoir failli, coupable de s'être dérobé à ses devoirs, d'avoir usurpé les codes et usages militaires de l'Institution dont il se réclamait, l'infamie dans l'ombre de ses pas. Comme escompté, il fit un rapport circonstancié des événements et dut s'en expliquer avec les instances militaires, un tribunal militaire fut invoqué et Seth y rendit les comptes qu'on attendait de la part d'un soldat du front.
Il s'y présenta comme Leonhardt Ackmann et fit toute la lumière sur les hordes ennemies, leurs magies dévastatrices, le fracas et le sang, le commandement jusqu'au-boutiste de l'unité. Il ne fit l'impasse sur rie, ni sur les erreurs tactiques, ni nsur les raisons de cette déconfiture insoutenable, et encore moins sur leurs responsabilités respectives dans cette déroute honteuse. Seth n'était pas encore bien acclimaté à cette nouvelle enveloppe corporelle, son esprit était tiraillé par des souvenirs confus et décousus qu'il n'avait jamais vécu et ces réminiscences étranges altéraient grandement ses facultés de jugement et de lucidité, provoquant de légers spasmes et pertes de mémoires lorsqu'elles survenaient. Ces écarts de conduite jouèrent en sa défaveur devant la cour martiale, c'était du pain béni pour qui aurait voulu se payer un soldat paumé sur qui l'on faisait peser le désastre entier d'une mission qui avait tourné au vinaigre.
Honni par la propagande qu'il avait autrefois épousé, il en était désormais la cible tout indiqué, on le disait complotiste, transfuge, déserteur pour certains, on sous-entendait à demi-mot qu'il avait lui même organisé une mutinerie dans les rangs puis assassiné ses compagnons de sang-froid et qu'il ne manifestait aucune forme de pitié pour ses pairs, c'était le bouc émissaire parfait pour une frange entière de la population qui voyait en ce soldat isolé le spectre de leurs craintes si longtemps refoulées, de leur peurs si longtemps passées sous silence sur le panthéon de leurs héros. Car tout ceci ébréchait des vérités qu'ils se refusaient d'admettre, car croire en le témoignage de Leonhardt revenait à regarder dans l'abysse et de la sentir vous regarder en retour.
La sentence du tribunal tomba, implacable et prévisible. Il fut déchu de ses responsabilités, radié des rangs de l'armée et devint persona non grata à Ellgard. Il réussit tout du moins à se dérober au peloton d’exécution pour ses états de service antérieurs et ce fut là la seule grâce qu'on accorda à l'injure de ces hommes défaits. De cette expérience abominable, Seth tira une rancœur tenace à la patrie à qui il avait tout donné - y compris son existence - mais sa vie était bien misérable par rapport aux héros inquisiteurs dont on scandait le nom dans tout l'Empire, des couronnes de lauriers des régiments victorieux comme Conquête ou Mort dont on vantait les mérites.
Seth entrevoyait peu à peu les limites du régime, il apprenait à lire en filigrane des tissus de mensonges qui enveloppaient la suffisance des huiles du haut siège Ellgardien qui s'affairèrent à étouffer le scandale quelques semaines après qu'il éclata au grand dam de tous ces nombrilistes.
Sa sentence prononcé, Seth s’exécuta et quitta Ellgard de longues années durant, appréhendant une nouvelle vie faite de liberté et d'autonomie, noircissant une page vierge, libéré de tout carcan. Et comme bon nombre d'anciens soldats, il devint mercenaire, chasseur de têtes, il choisissait ses contrats et ses clients, il vécut au fil de l'eau, parfois chichement mais toujours toujours sur le qui-vive et toujours avec la dignité qui le caractérisait. Bien sûr, il eut rapidement des nouvelles d'Ellgard qui depêcha à sa poursuite pléthore d’assassins pour l'abattre comme un chien dans le premier caniveau venu mais force est de constater que les velléités de l'empire rencontrèrent une fois encore un fiasco sans précédent.
Après avoir éprouvé cette nouvelle vie, il fit la rencontre d'un certain Knightwalker aux abords de Nueva, lequel ne fit aucun cas de l'histoire tumultueuse du soldat et qui l'accepta tel qu'il fut. D'abord camarade de route, puis compagnon d'armes à part entière, il devint des années plus tard l'avatar illustre d'une dissidence d'abord para militaire mais surtout révolutionnaire qui avait germé au sein même de l'empire. Seth embrassa les idéaux de Knightwalker et devint l'une des lames acérés qui apporterait justice et intégrité dans une société souillée et rongée jusqu'à l'os par des intérêts viciés et inconciliables...car c'est dans la vision de Knightwalker que réside le seul salut possible pour Ellgard...
Profil
- Pseudo : Seth#1941
- Âge : le quart de siècle
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- Un autre compte ? Pas un seul
- Personnage de l'avatar : Xanxus - Katekyo hitman Reborn
- As-tu lu le réglement ? Je l'ai poncé ce putain de réglement