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L'ombre des Yeux - 1oo%

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Helikonas Euryale
IDENTITÉ
RACE ▬ Mythologique Gorgone.
AGE ▬ Millénaire.
ORIENTATION SEXUELLE ▬ Hétérosexuelle.
SITUATION PERSONNELLE ▬ Célibataire.
NATIONALITÉ ▬ Fhaedren.
FACTION ▬ Ordre des Astres
MÉTIER ▬ Prêtresse de Théopolis (Seraph à  Déterminer.)


MAGIE ET COMPÉTENCES
PHYSIQUE
❯ agilité • ○ ○ ○ ○
❯ force ○ ○ ○ ○ ○
❯ endurance • ○ ○ ○ ○
(TECHNO)MAGIE
❯ mana • • • ○ ○
❯ puissance • • • • ○
❯ contrôle • • • ○ ○

Dans les temps les plus reculés que ce monde ai connu, alors que le monde des cinq et leurs créatures prenaient leurs premiers souffles, dans les forêts sauvages et fertiles du sud, au sein de la tribu des elfes de l'est naquirent trois sœurs qui poussèrent leur premier cri à l'unisson.
Au fur et à mesure des années elles grandirent tout en découvrant la valeur si précieuse de la vie. En grandissant elles gagnèrent en beauté, une beauté lumineuse que certains qualifièrent de signe divin, qu'elles étaient bénis par les dieux. Des signes rapidement corroborés alors que d'une unique voix elles dédièrent leur vie aux cinq et plus particulièrement au protecteur de la création et de la vie : Luménal. Les légendes racontent que la ferveur de leurs prières et la beauté de leurs cérémonies couplées à la profondeur de leur amour poussèrent le dieu lumineux à leur confier un cadeau aussi unique que précieux afin de les aider à répandre son enseignement autant que son amour parmi les êtres : le don d'Anima, chacune d'elle devenant la gardienne d'une partie de son pouvoir.

Stheno la première née reçue le pouvoir de modeler l'inerte et de lui donner forme.
Euryale la seconde reçue le pouvoir d'insuffler le mouvement à la matière afin de lui permettre de se déplacer physiquement.
Méduse, la dernière, reçue le pouvoir permettant d’insuffler une âme à l'inanimé.

Ensemble elles étaient devenues capables de créer la vie, un pouvoir bien trop puissant pour de simples mortelles, un pouvoir destructeur s'il venait à être pervertie et mal utilisé. Un pouvoir qui n'échappa pas au Sixième alors qu'il recouvrait le monde de son voile de ténèbres et de noirceur. Profitant de l'absence du premier et de sa lumière, le corrupteur jeta son dévolu sur les trois sœurs, mais leur amour de la lumière était si fort, si pure, que le ténébreux ne réussit pas à atteindre leur cœur et face à leur résistance sa corruption s'abattit sous la forme d'une terrible malédiction afin de les condamner à la souffrance et à la damnation éternelles.

Ainsi, celles qui chérissaient la vie furent condamnées à l'immortalité de voir les êtres naître puis mourir.
Leur beauté qui n'était que lumière devint laideur n'inspirant plus que la terreur et la haine.
Leur regard bienveillant fut corrompu afin de changer en pierre quiconque aurait le malheur de le croiser.
Désormais leur sang porterait l’attribut du démon afin de les obliger à servir les pires noirceurs cachés dans les cœurs.
Ainsi naquirent les terribles Gorgones.


Extrait des Contes et Légendes de Fhaedren auteur inconnu, vers -600

❯ Règle Démoniaque : Maudite, comme ses sœurs avant leur fin tragique, la gorgone se doit de se plier à une règle imposée par la malédiction dont elle est victime. Maudite dans sa chaire par Obscural, la malédiction du sang de la gorgone lui confère immortalité (au sens de longévité) au prix d'une apparence monstrueuse plus forte physiquement, mais la privant du don d'Anima. Une apparence démoniaque lui imposant les règles régissant le monde de ces derniers, en effet afin de pouvoir se montrer aux yeux du monde sous sa forme "originelle" et récupérer les pouvoirs lui étant associée la gorgone doit au préalable avoir été invoquée, c'est l'acte de l'invocation et du pacte contracté avec l'invocateur qui permet à la gorgone de ne pas subir en permanence son apparence monstrueuse terrifiant ceux l'apercevant et pétrifiant quiconque croise le regard de la gorgone, une apparence la contraignant à la solitude et l'isolement éternel puisque incapable de se cacher ou contrôler son regard, la vie parmi les mortels lui est refusé par sa simple condition de monstre. Cette règle démoniaque établie un pacte conférant le pouvoir de transformation afin de paraître sous sa forme originelle en échange de la demande de l'invocateur. Au même titre que les démons une fois le pacte remplis la gorgone perd sa faculté de transformation et retourne à sa terrible condition. Une punition divine à la hauteur de l'affront que celles devenues Gorgones ont osé faire au dieu de l'obscurité.

❯ L’œil de la Gorgone : Comme le relate les terribles légendes à leur sujet, les yeux de la gorgone possèdent le pouvoir de changer en pierre quiconque la regarde dans les yeux en croisant son regard. Un pouvoir terrifiant et incontrôlable sous leur forme monstrueuse inhérent à la malédiction dont elles sont victimes. Les malheureux victime de l'oeil de la gorgone ne meurent cependant pas, ils restent vivant mais prisonniers de la pierre, spectateur muet du temps. L'on raconte que le seul moyen de libérer les infortunés serait de tuer la gorgone responsable, mais il existe une autre solution perdue par les affres du temps, si la malédiction des gorgones venait à être levé, chaque être pétrifié reviendrait à sa condition originel en même temps que leur délivrance. Évidemment il existe quelques rares moyens de libérer les pauvres victimes de la gorgone mais encore faut-il connaître leur existence.
Remèdes à la pétrification :
- Des magies appropriées (de soin par exemple).
- Un élixir préparé à base de feuilles de l'arbre de vie, de fleur du défunt et de cèpe des sorcières (http://www.thelostkingdom.net/t659-herboristerie-herbes-et-plantes-magiques)
Inutilisable sur PJ sans leur accord

❯ Prêtresse Mythique : Don d'Anima :  De sa vie passée il ne reste à la gorgone qu'un pouvoir qu'elle ne retrouve que sous sa forme originelle et inutilisable sous forme monstrueuse, anciennes prêtresses de Luménal. Les Gorgones reçurent des anciens dieu le don d'Anima, Méduse possédait le pouvoir d’insuffler l'âme à l'inerte, Stheno était capable de le modeler et enfin Euryale de l'animer physiquement.
La partie de la trinité du don d'Anima possédait par Euryale est donc le pouvoir de faire s'animer la matière inerte pour la mettre en mouvement, elle ne peut cependant ni la modeler, ni lui donner l'âme faisant d'elle un être vivant. Séparé des deux autres ce pouvoir agit concrétement comme de la télékinésie, à la différence qu'il n'affecte que la matière inerte (non doté de la capacité de se mouvoir), néanmoins il ne s'agit pas réellement de capacité télékinétique puisque ce dernier poussé à pleine puissance est capable d’insuffler définitivement le mouvement à un objet (comme une statue par exemple), mais sans la capacité d’insuffler l'âme il n'est aucune raison que l'objet utilise sa capacité de se mouvoir, à moins qu'il n'est été programmé dans un but bien précis par envoutement (protéger un trésor ou une pièce par exemple).
PHYSIQUE

Une peau sombre aux teintes mates, un corps svelte aux allures farouches, une grace féline si caractéristique des elfes. Une beauté certaine, de ces beautés étranges qui déconcertent alors que si ce n'est par la couleur de son épiderme personne ne saurait trancher entre le sylvestre et le noir, une règle à laquelle elle semble échapper alors que dans ses teintes sombres c'est une certaine lumière qui émane du corps féminin ne craignant pas le soleil.
Un visage effilé aux yeux d'amande d'un brun profond, un brun bienveillant et troublant, ébène ancien semblant porter un fardeau bien trop lourd pour ses frêles épaules.  Un visage cerclé d'une cascade couleur de jais tombant en farandole de boucles indomptables, un visage aux lèvres fines teintées de carmin, beauté aussi sauvage que sophistiquée alors qu'il émane d'elle une clarté étrange, lueur incertaine. Naturel troublant où se lit pourtant une certaine vanité, charmes réels s'incarnant en des courbes gracieuses et délicates, une taille moyenne, une silhouette presque fragile pour le naïf inconscient.

Une beauté à double face alors qu'un sang maudit coule dans ses veines, que sans le pacte lui permettant de reprendre son apparence originelle c'est une créature monstrueuse et terrifiante qui prend la place. Silhouette féminine à la peau grise aux teintes d'un vert toxique, forme féminine au visage serpentin où trônent deux pupilles d'un jaune terrifiant et vicié, regard pétrifiant et terrifiant, un visage de cauchemar où règnent un croisement entre cornes et serpents se mouvant seuls, comme dotés de leur propre volonté. Une peau grisâtre aux écailles verdâtres recouvrant les formes que l'on distingue féminine, svelte et pourtant puissante dans une musculature que l'on devine, une créature loin d'être aussi fragile que sa corpulence ne le laisse supposer et dont la force incertaine suffit à faire frissonner. Des bras se terminant en mains griffues, doigts semblables à des lames aiguisées d'un noir suintant tel ces monstres enduits de poison. Une créature de cauchemar et d'effroi hantant l'esprit des enfants. Un monstre ancien comme ceux des antiques légendes, aussi vifs que puissants.  
CARACTERE

Un esprit tourmenté, tel serait la meilleure manière de décrire la psyché de la gorgone. Un esprit ayant sombré plusieurs fois dans l'oublie et frôlé la folie dans sa solitude monstrueuse. Maudite dans une souffrance éternelle empêchant tout contact avec le monde, rendue hideuse et mortelle pour ceux la croisant. Une intense rancœur, une rancœur teintée de force alors que sa vie se résume à un combat contre l'invisible, un combat contre le divin, contre Obscural et sa punition. Immortelle et terriblement seule depuis le coup de grâce porté à son cœur dans la perte de ses sœurs, immortelle incapable de mettre fin à ses jours car cela signerait sa défaite, une défaite contre le ténébreux à la source de toute sa peine, de toute sa haine, une défaite qu'elle se refuse.

Un être de paradoxes rongée par la culpabilité des vies qu'elle a volé, des actes odieux commis par vanité ayant coûté la vie de son bien le plus précieux, un être de rancœur en vers le Lumineux et son abandon. Un être qui malgré tout a gardé cette parcelle d'humanité, ce petit espoir, cette lueur de pouvoir un jour les retrouver, de rompre cette malédiction et d'enfin le repos en dehors de toute corruption. Un être aspirant à pouvoir vivre parmi ce monde dont on l'a privé, ce monde et sa beauté. Un monstre cherchant à se racheter des atrocités, de cette rancœur qu'elle ne peut contrôler, de cette mort attachée à elle comme une amante terrible. Un être effrayé par la solitude et l'échec, par l'avenir si son invocateur venait à mourir et à la renvoyer de nouveau dans sa torture éternelle, s'il venait à mourir alors qu'il incarne cet espoir si pâle, qu'il lui fait retrouver des sentiments humains. Cette bonté perdue alors que pour la première fois depuis des millénaires elle n'est pas un outil en vue d'une terrible fin. Un égoïsme pour rester dans ce monde et pourtant ce soulagement, bref réconfort malgré sa peine de savoir que ces sœurs en sont libérées à jamais. Rescapée d'un monde ancien et disparu, avide de savoir et prête à tout pour réparer ses erreurs, pour montrer à l'Obscure qu'elle a toujours le choix, qu'il ne l'emportera pas.

Un être de paradoxes, aussi terrifiant qu'apeuré, aussi déterminé qu'incertain de ses pas, névrosé au bord de la folie. Un esprit parfois confus sur ce passé de solitude monstrueux, parfois cruel, parfois d'une extrême bonté. Un être naïf rendu implacable tout en préservant une étincelle de cette douce chaleur lumineuse. Un être superficiel et vaniteux alors que son apparence retrouvée est un cadeau qu'elle ne veut plus perdre, effrayée de sa propre monstruosité. Instable et impénétrable, puissante et fragile, aimante et haineuse, un être devenue double, reflet de ses deux faces, l'une monstrueuse et perverse, l'autre pure et bienveillante.
Un être sur le point de succomber à la folie, un être pour qui cette chance sera la dernière, le tout pour le tout, une ultime possibilité de tout changer, car elle le sent, elle le sait, de nouveaux siècles de solitude vaincront ce qui lui reste de bon, vaincront le squelette déjà broyé de sa raison.
PROLOGUE - ~330

Terre désolées - Fhaedren


Un dédale de grottes et cavernes sombres, sur leurs parois l'humidité fait son œuvre dans une odeur de souffre et de fer. Labyrinthe obscure semblant avoir été creusé un jour par une vie aujourd'hui disparue depuis bien longtemps. Un silence de mort y régnant alors que seul le couinement des rats et autres familiers des lieux rompent dans une course folle.
Couinements et bruits d'eau ruisselante retentissant en écho léger, un écho sourd que brise dans un rythme lent et morbide une faible respiration.
Dans l'une des cavernes les plus reculées une ombre informe semble se détacher du sol rocheux, une ombre qui en s'approchant n'est en fait que silhouette difforme gisant là, comme morte, si le trouble lent de sa respiration ne venait pas briser le silence morbide du lieu.
Pour celui s'y attardant un détail aussi étrange que choquant dans l'immensité rocheuse alors que derrière la silhouette à l'agonie d'autres se dressent dans l'ombre des murs, tel d'imposants chevaliers et guerriers, armes et boucliers au poing.
Étrange spectacle alors que malgré la précision de leurs mouvements en cours et l'expression de leurs visages vengeurs ou effrayés ils ne sont finalement que des statues de pierre veillant sur l'obscurité.
Statues dont le regard semble pourtant vous observer avec une vitalité improbable.


Ruines du Temple d'Aquaros - Atlantys


Le silence religieux recouvre les lieux en un linceul fait de mystères et de superstitions. Malgré les années, la ruine et l’abandon, le temps n’a ôté ni la majesté ni la puissance à ce qui était autrefois un lieu de culte vivant et rayonnant. Çà et là, les colonnades et les statues s’élèvent et gisent, imposantes et solennelles, en autant de sentinelles muettes qui se font gardiennes et témoins des trésors et de la mémoire. Dans les pierres résonnent les échos perdus des litanies et des prières, des cantiques sacrés et du faste des offrandes. Mais les voix ne sont plus que murmures en deuil et voiles mortuaires. Le blanc autrefois éclatant de la pierre s’abîme et les couleurs vives des mosaïques s’affadissent. Peu à peu, chaque jour qui passe fait tendre un peu plus l’héritage des anciens dieux vers un sommeil dont on ne revient pas, laisse leur rêve tomber en déliquescence et s’évanouir de la mémoire collective. Ici, il n’y a plus rien qu’une histoire qui se perd et des vieilleries sans avenir.
Pourtant, les lieux ont gardé l’empreinte de la foi, invisible mais pas inerte, qui réchauffe encore un peu les cœurs de ceux qui savent écouter. Des réminiscences qui bruissent au gré des courants d’air et inspirent l’âme réceptive. Un lieu de pouvoir qui concentre et canalise. Parfait pour ce qui se prépare dans l’obscur de la nuit. Sous l’ancienne coupole, toute de fresques et de peintures, une silhouette s’affaire, plongée dans des préparatifs minutieux.

Terre désolées - Fhaedren


Un cri qui brise le silence alors que la masse informe s'agite, qu'elle se déplie de tout son long en se redressant avec violence en révélant une chevelure terrifiante semblables à de longues cornes croisées à des serpents, vivantes alors que leur ombre s'agite dans la noirceur. Les mains griffues s'abattent sur le visage du monstre alors que le cri terrifiant se meut en sanglots étouffés. Spectacle improbable de cette créature monstrueuse s'abandonnant aux larmes.
Spectacle improbable offert par le témoin d'une ignoble fin, cauchemar hantant jours et nuits l'esprit en flashs terrifiants d'un passé depuis longtemps révolu, celui d'une explosion titanesque ravageant tout sur son passage, celui de la mort s'abattant sur l’entièreté d'un continent.
Le spectacle figé d'une expression, de visages s'évaporant en quelques secondes dans une lumière aveuglante et une chaleur destructrice. Le souvenir d'une poussée contre son corps frêle, du contact chaud d'une peau commune, d'une main aimante vivant du même sang, le souvenir d'une chute alors que le regard médusé assiste à la déflagration avant la terrifiante obscurité.  
Un cauchemar permanent de l'esprit.


Ruines du Temple d'Aquaros - Atlantys


Au sol se dessine un motif complexe réalisé au pinceau d’un trait sûr et expert. Le sceau est un large ennéagramme incrusté dans une succession de figures géométriques complexes et fastidieuses à réaliser qui a pour but de canaliser l’énergie en un même lieu. Trois fois trois. Trois emplacements pour trois sorcières. Des cercles concentriques enchâssent le tout avec, en leur bordure, une litanie interminable écrite en toutes petites lettres. L’encre est noire et légèrement granuleuse, mélangée à de la poudre de cristaux marrons et verts, énergies positives de terre et de lumière. Les premiers pour la stabilité des flux de magie, les seconds pour décupler l’effet des symboles de protection. Le tout est enrichi de quelques gouttes du sang de l’invocateur, pour y lier son énergie magique et asseoir sa volonté. Trois cristaux violets sont disposés autour, à intervalles réguliers, protection supplémentaire pour absorber les surcharges de magie et servir de tampon face à une éventuelle tentative de briser la contention.
D’une envergure de plusieurs mètres de diamètre, d’aucun diraient que c’est excessif et ridicule pour réaliser une invocation. Kryos, lui, répondrait qu’il a déjà vu les bêtes du temps des légendes en action, et que rien ne vaut d’être trop prudent. C’est l’appel le plus ambitieux qu’il n’ait jamais réalisé, probablement aussi le plus dangereux, et il ne sait même pas si celui-ci va marcher. Voilà des années qu’il s’y prépare. Des années qu’il s’imprègne des traces du passé pour le ramener au présent. Il a retenu sa leçon la première fois et s’il est avide aujourd’hui, c’est de savoir avant tout.

Il allume les encens faits à partir de lauriers des anges, laisse les lourdes effluves envoûtantes s’élever dans la pièce et apaiser son esprit, le faire parvenir tranquillement  à un état de calme méditatif. Il s’ouvre peu à peu à ce qui l’entoure, plongeant dans les tréfonds de l’âme de la salle qui abrite cet étrange rituel. Il perçoit le solennel et la foi, l’abnégation et la volonté de centaines de prêtres qui se sont un jour succédés ici pour rendre hommage à Aquaros. Un dieu autrefois protecteur et bon vivant, beau et généreux. Un dieu de vide et de désillusion désormais. Mais l’empreinte laissée ici l’inspire et il focalise ses sensations sur celle-ci pour exalter sa propre foi. Alors il ouvre la petite boîte de bois sombre qu’il tient entre ses mains et en extirpe l’éclat brillant d’un serpent finement ouvragé, fait d’argent et aux yeux de saphir. Une relique qu’il dépose sur le sceau et qui finit, contre toute attente, par se déplier d’un mouvement lent et sinueux, dardant une langue de métal comme pour goûter l’air. Un vestige unique du temps des trois prêtresses, à qui elles donnèrent matière, mouvement et vie, et qui conserve en lui encore un peu de leur magie.

Il se recule, vérifie la présence des babioles devant servir d’offrandes et procède à la touche finale : un simple bandeau de tissu pour se voiler les yeux. Il inspire. Alors s’élève en un écho lancinant la voix qui se met à chanter l’appel. Un appel tiré du fond des âges et destiné à un quelque chose d’aussi ancien que le monde.

Terre désolées - Fhaedren


Un haut le cœur soudain alors que les images se brouillent, une pulsation anormale du sang alors que la chaleur agite le corps dans un étrange tourbillon. Les mains griffues lâchent le visage gris alors que les yeux jaunes les scrutes avec une minutie teintée d'incrédulité devant une sensation qu'elle n'aurait jamais cru retrouver un jour, une sensation qu'elle pensait perdue à jamais pour la condamner à la solitude éternelle. L'impression familière des papillons dans son estomac alors que le bourdonnement habitant son esprit depuis une trentaine de secondes se transforme en mots clairs et distincts qu'une voix masculine semblant chanter. L'incrédulité devant cet espoir inespéré malgré la menace d'un tel acte, son corps s'effrite en un tourbillon de cendres noires avant de disparaître.

Ruines du Temple d'Aquaros - Atlantys.


«Trois filles qui sur ce monde naquirent,
Trois sœurs pour parler d’une même voix,
Trois femmes pour prier et servir,
Trois gardiennes du savoir du dieu-roi.

Ô vous, convoitées prodiges,
Déchues pour votre trop grande piété,
Voici l’offrande des rites et du sacré.

Pour toi, Sthéno, le creuset et l’argile.
Pour toi, Euryale, le pendule immobile.
Et Méduse les sentiments graciles.

Prêtresses maudites dévouées à Lumenal,
Je suis le chantre de votre destinée.
Entendez cette ode, qui brûle tel un fanal,
Dans l’obscurité pour vous convoquer.

Voici lumière, eau et terre,
L’offrande du serpent d’argent.
Votre œuvre née de la pierre,
Maintenant liée à mon sang.»


Un nouveau haut le cœur alors que l'air à radicalement changé, dans ses narines l'odeur d'algues et de sel s'infiltre avec un délice improbable, un sentiment oublié depuis bien longtemps, celui d'être vivante alors que ses paupières s'ouvrent pour découvrir les vestiges de ce qui ressemble à un temple dont les colonnes se dressent encore intactes vers le ciel. Un hoquet de surprise, stupéfaction alors que le ciel n'est plus qu'une vaste étendue d'eau où les poissons nagent librement. Un spectacle d'une beauté qu'elle n'aurait jamais pu imaginer alors que la voix masculine retentit dans son dos. En oubliant presque sa condition, la monstrueuse se retourne pour observer celui l'ayant invoquée en ces lieux majestueux. Face à elle un jeune homme à la peau matte et aux cheveux d'un blanc improbable se tenait là, yeux bandés et sourire malicieux aux lèvres, un air espiègle sur son visage d'une beauté de chaire et d'os, un type de beauté qu'elle ne pensait plus jamais pouvoir contempler. Un sentiment de méfiance néanmoins alors que sa voix rocailleuse entretenue par le silence et l'humidité s'élève dans un son rauque et douloureux, une intonation se voulant menaçante.

« Tu dois être soit fou, soit sot, pour oser invoquer l'une des gorgones."


La stupéfaction, l’euphorie et une malice certaine mais bienveillante. Un large sourire s’inscrit sur son visage, lui donnant l’allure d’un enfant insolent.

« Remercions alors les dieux que je ne sois pas les deux. »

Écrit conjointement avec Kryos ♥️

 
DERRIERE L'ÉCRAN
PSEUDO ▬Chat.
AGE ▬ texte ici.
TU NOUS A TROUVÉ OU ? ▬ texte ici.
UN AUTRE COMPTE ▬ texte ici.
LE PERSONNAGE DE TON AVATAR ▬ Magic ▬ Vraska (forme monstrueuse) OC ▬ Elfe
TU AS LU LE RÈGLEMENT ? ▬ texte ici.
Histoire

Temps immémoriaux - Les Onze
Les bruits de pas retentissent sur le sol froid avec détermination. Le visage camouflé par une capuche sinistre la silhouette féminine avance dans le couloir bercé par les ombres que seul la faible lueur des chandelles éclair. Dans ses mains une boîte de bois gravée d'un étrange symbole serpentin, une simple boîte qu'elle tient pourtant avec la fermeté dû aux objets importants, devant elle le couloir se termine enfin pour une immense pièce où l'attendent deux silhouettes dans leurs longues capes sombres. Sur les murs de la pièce vide les chandelles vacillent sous l'entrée de l'Augure.
Sur le sol on peut discerner une étrange arabesque de symboles tracés à la craie, celui de trois ovales se croisant en leur centre, à l'extrémité de chaque pointe des ovales, un cristal noir, perversion de la magie, trône fièrement de son éclat morbide, reflets d'Obscural et de sa corruption putride. Les préparatifs de leurs sombres desseins étaient presque terminés.

L'ombre des Yeux - 1oo% 1518197835-symbole-invoc-gorgones


Les deux silhouettes se tournent vers celle que l'on nommait maintenant l'Insensée, leurs capuches se rabattant pour révéler les traits du Sanguinaire et de la Vaniteuse. Un mouvement lent alors que la Première des parjures ouvre la boîte de bois révélant plusieurs parchemins usés, mais surtout trois étranges objets semblant venus d'un temps oublié.
Un simple signe de tête alors qu'elle tend le réceptacle au Sanguinaire qui y saisis une étrange flûte de forme serpentine d'un blanc immaculée. Un regard entendu avant que la silhouette ne pivote pour tendre le contenant à la Vaniteuse qui sans surprise y saisie l'étrange miroir au manche de bois sculpté de serpents. Posant son fardeau hors des runes tracées sur le sol, l'Insensée extirpe le dernier objet, un fin diadème d'argent ayant la forme d'un serpent.
Un signe entendu et solennel alors que les trois parjures se placent à l'extrémité des trois ovales, face aux cristaux en tenant chacun l'une des reliques, un silence alors que leurs yeux se ferment avant d'entamer à l'unisson une funeste psalmodie.

« Ô sœurs impies que le ténébreux a puni,
Beautés corrompues dans la chaire et dont le simple regard change en pierre,
Jadis bénies pour votre pureté désormais souillée,
En ces lieux nous convoquons votre malédiction,
Puisse chacune de vous répandre le chaos et la destruction,
Filles maudites de Luménal, Monstres sacrés d'Obscural,
Par ces reliques chargées de votre puissance, en ces lieux nous vous appelons,
Terribles Gorgones, afin de servir le Ténébreux nous ordonnons votre incarnation. »


Un déferlement de puissance alors que les cristaux sombres se mettent à vibrer au rythme de l'incantation avant de se briser, dans les mains des parjures les objets s'élèvent dans les airs comme possédés afin de former une tornade d'éclats sombres et luisants, une pulsation de magie déferlant dans le triple ovale alors que les trois silhouettes monstrueuses s'y incarnent. Un sourire terrifiant qui s'esquisse sur les lèvres de l'Insensée alors que yeux clos sa voix pernicieuse s'élève pour instaurer le pacte mensonger.

Au sein de la terrible guerre de la Lumière l’Église des Ténèbres venait d'abattre une nouvelle carte d'horreur et de monstruosité...

Temps immémoriaux - Le Sixième
Une vibration qui se répand dans l'air, un frisson parcourant l'échine sans que rien ne l'explique. Un sentiment, une impression de quelque chose de lourd, d'une tension soudaine et tenace. Une violente impulsion alors que les oiseaux s'envolent brutalement des hautes cimes des forêts de l'est, comme un mauvais présage, un signe de quelque chose de grave et d’inéluctable.

Un choc de l'esprit alors que dans un seul mouvement les trois sœurs lèvent leur regard vers le ciel qui s'assombrit soudainement, sans aucune raison. Un frisson lancinant, une peur au fond des tripes, implacable et inexplicable alors qu'au loin c'est un violent coup de tonnerre qui gronde, mise en garde des dieux contre quelque chose de sombre, de sombre et de puissant.  

La violente sensation d'une main glacé contre leur poitrine, d'une main crochue venant caresser leurs courbes avec un délice morbide. Un rapprochement instinctif alors qu'elles se reculent les unes contre les autres, que leurs dos viennent se rencontrer en un parfait trio, dans la clairière où la cérémonie venait de débuter les ténèbres tombent comme si la nuit abattait son voile.
Un cri à l'unisson.
Devant les yeux effrayés des fidèles la première semble se débattre contre une force invisible, un quelque chose de rampant montant insidieusement contre sa jambe comme pour chercher l'entrée de son lieu sacré, la seconde agrippe son visage avec violence devant le tumulte d'images s'imposant à ses yeux, visions d'horreurs et de carnages pendant que la dernière se met à suffoquer dans des mouvements frénétiques pour tenter de se libérer de l'étau invisible agrippant sa gorge avec violence.
Un spectacle de terreur alors que certains fidèles tentent d'intervenir, sans succès alors qu'ils se heurtent à la puissance d'un voile invisible de peur et de souffrance.

" Et dans leur tourmente la voix s'éleva dans leurs esprits, aussi douce qu’insidieuse afin de tester les sœurs aveuglées. Elle leur promis la délivrance de leurs souffrances, leur jura de leur accorder pouvoir et puissance. Rien n'était plus simple, pour cela elle n'avaient qu'à laisser une petite place pour le dernier que tous avaient oublié, pour retrouver leur liberté elles n'avaient qu'à aimer et prier les ténèbres et l'obscurité comme elles l'avaient fait pour le premier et sa Lumière.

Leur supplice dura des jours, des jours durant lesquels la nouvelle se répandit dans les forêts, celle d'un mal inconnu frappant les sœurs bénies de Luménal. Certains fidèles du Lumineux se regroupèrent dans la clairière où les ténèbres étaient devenus vivants, monstres informes emprisonnant les sœurs dans une prison de cris et de douleur dont la lumière continuait pourtant de briller, symbole de leur résistance. Les fidèles pour leur apporter leur aide prièrent les cinq de toutes leurs forces.

Et alors que le premier se retournait enfin sur sa création pour découvrir la corruption, le sixième perdis patience face à ces trois elfes qui osaient lui résister, à lui, le Ténébreux, un Dieu. Dans un ultime éclat de noirceur il déversa sa vengeance, dans la clairière les ténèbres engloutirent les prêtresses de Luménal devant les yeux horrifiés des fidèles. L'espace d'un instant leur lumière continua à scintiller malgré la noirceur, et alors que l'obscurité se dissipait enfin, elle révéla aux fidèles trois figures monstrueuses aux griffes acérées et cheveux ondulant tel des serpents.
La peur devint sentiment de terreur parcourant l'assemblée alors que les premiers à croiser leur regard d'un jaune vicié furent instantanément changés en statue de pierre.
Un massacre horrifiant à la suite duquel on donna aux trois prêtresses maudites le nom de Gorgones."


Extrait de Récits de la Création, V.7 : Le Sixième., auteur et date inconnus.

An 0 - La Chute
L'homme les scrute avec un œil perfide et cruel, un regard de dément que seul lui connaissent ceux trop proches de lui pour leur propre sécurité. Une proximité à laquelle malheureusement elles ne pouvaient pas échapper.
Sa réponse à leur refus tomba dans un sifflement menaçant.

"  Si vous êtes incapables de satisfaire ma demande, eh bien il n'y a plus qu'à rompre le pacte nous unissant et vous renvoyer à votre monstruosité, qu'en pensez-vous mes chères ? "

Un regard de haine et de dépit alors que l'ainée retient du bras l'impétueuse Méduse prête à se jeter sur l’orgueilleux monarque de Fhaedren. Une voix calme et pleine de colère contenue.

" C'était votre projet depuis le départ n'est-ce pas ? C'est dans cet unique but que vous nous avez invoqué en premier lieu, utiliser notre don pour vos recherches démentes sur les cristaux... Vous êtes complétement fou. "

Une mine sombre couplé à un sourire carnassier, du haut de son trône le roi se penche vers les insolentes dans un mouvement prédateur.

" Je pense ne pas avoir été contraignant avec vous jusqu'à aujourd'hui mesdemoiselles, je pense même avoir été des plus compatissant en vous laissant découvrir ce nouveau monde et ses richesses, vivre normalement, comme de vulgaires elfes.
Toutes les bonnes choses ont une fin et je vous réclame maintenant mon dû, votre aide dans mes recherches comme vous l'avez promis lors du pacte que chacune d'entre vous a conclue, vous allez insuffler vie, forme et mouvement à ces cristaux afin que nous puissions ensuite les étudier. Tout ceci est dans vos cordes n'est-ce pas ? "


Un regard pour trahir tout leur dégout en vers cet être qui les avait trompées, cet être aliéné au pouvoir des cristaux et à leur magie. Un regard qui se détourne pour se questionner les unes les autres, un profond désarroi, celui d'une absence de choix alors qu'elles acceptent le prix, l'égoïsme ayant finalement raison de leur piété passée, celui de pouvoir continuer à vivre et respirer parmi les êtres sans condamner à la pierre le premier ayant le malheur de les croiser. Une expression de honte alors que l'ainée détourne le regard du roi en soufflant leur réponse.

" Entendu... "

Et ce détournant les trois "inconnues du palais" comme on les surnommait quittent la pièce sous les regards subjugués des nobliaux errant dans les couloirs, leur immortalité ayant figé dans le marbre leur beauté légendaire, une beauté qu'elles ne voulaient plus perdre. Vanité.
Cruelle vanité qui quelques mois plus tard causerait leur chute, la leur comme celle de millions de vies que le roi fou s'apprêtait à entraîner dans la mort et l'oublie.


Il parait que le roi aurait trouvé comment donner vie aux cristaux, je ne l'ai pas encore vue de mes propres yeux, mais Joris affirme avoir vue un monolithe rouge de forme humanoïde bouger et parler, comme si il possédait sa propre conscience.
Liana j'ai peur. Pour la première fois depuis longtemps j'ai peur, je crois qu'ils ont raisons, ceux qui disent que le roi a perdu l'esprit, je crois qu'il est ensorcelé, par les cristaux eux-même, ou par quelque autre terrible magie... Je ne saurai dire, peut-être cela a-t-il un lien avec ces trois étranges femmes résidant dans le palais depuis plusieurs mois. Je ne sais pas Liana. Je ne sais plus, mais j'ai peur, j'ai le sentiment que quelque chose de terrible est sur le point d'arriver...


Lettre de Liam Arvel pour sa femme Liana, quelques jours avant la catastrophe.

400 - Technomagie
Un vif mouvement de recul, le dos heurte le mur dans son mouvement dicté par la peur pure. Sentiment étrange et nouveau depuis qu'elle foulait à nouveau le monde des vivants. Un regard où se lit un sinistre mélange de surprise et de terreur alors que face à elle vibre la pulsion si familière de la corruption, la toute première, celle qui embrassa le monde et signa sa propre perte. Son cœur rate un battement alors que sa respiration s’accélère. Une révélation dans une simple rencontre, celle d'un être à son image, celle d'une créature d'Obscural pour qui le temps n'a pas d'emprise. La révélation du danger que cet empire représentait, pour elle, pour lui, pour chacun des leurs. Le reflet sombre du passé qui s'impose à son esprit alors qu'à cet instant elle revoit clairement le visage sinistre du roi dément, du monarque fou ayant signé la fin d'un monde, la fin de son royaume, la fin de ses sœurs bien aimées pour la condamner une éternité de solitude.

Quelques instants pour reprendre ses esprits, pour réussir à reprendre le contrôle de ses membres tétanisés, quelques instants pour comprendre l'ampleur de son erreur, l'Empire mènerait le monde à sa perte, comme en son temps Ephraïm l'avait fait, sans morale ni retenue dans une course folle au pouvoir et aux cristaux. Elle avait cru que la technomagie pourrait être le remède à une vie misérable de solitude et de monstruosité. Aujourd'hui elle réalisait son erreur, elle ne la mènerait qu'à sa perte si l'empire découvrait ce qu'elle était, elle finirait comme lui, le terrible dévoreur, enchaînée et utilisée pour détruire et dévaster, comme les parjures les avaient utilisés en leur temps, comme une arme de chaos et de destruction. Derrière la paroi vitrée elle peut sentir l’œil acéré du serpent se poser sur elle. Il sait.

Partir. Partir et fuir, maintenant. Un impératif de survie s'imposant comme un besoin de respirer. Une voix percutant son esprit.
" ...ale ? Euryale ? Vous allez bien ? N'est-il pas merveilleux n'est-ce pas ? Aussi grandiose que terrifiant. "
Une réponse difficilement articulée alors que le regard de conquête est posé sur elle comme une promesse morbide.
" Je... Je ne me sens pas très bien... J'ai simplement besoin de prendre un peu l'air "
Un acquiescement malgré une certaine incompréhension, une pensée fugace, ces elfes étaient définitivement trop sensibles.

Le soir même une silhouette nimbée d'obscurité quittait la capitale dans la précipitation, une précipitation des plus justifiées alors qu'au même moment les portes de son appartement miteux étaient enfoncées. Une fuite brutale et violente alors que dans sillage de pauvres âmes dévouées à l'empire virent leur liberté figée à jamais dans la pierre...
Journal non identifié - ~15
Elle était là sortant des décombres de la capitale. Une chose monstrueuse, dans le trouble et le feu je ne pouvais voir que sa silhouette et cette seule silhouette me glaçait le sang, j'ai cru que les dieux m'avaient épargné pour se jouer de moi et m'envoyer à une mort encore plus terrible des mains griffues de la créature. Un monstre comme je n'en avais vue, comme ceux des légendes, une chevelure semblant composée de serpents vivants. Mais je me trompais, elle ne m'a pas vue et a continué son chemin, les dieux m'avaient épargné.
Ce jour est à jamais gravé dans ma mémoire, plus j'y repense, plus je sais que quelque chose n'allait pas avec cette chose, maintenant je suis certain qu'elle m'avait vue, mais elle m'a laissé. Sa démarche aussi, on aurait dit qu'elle portait le monde sur ses épaules, comme ceux venant de connaître la douleur de la perte, je crois même avoir entendu comme des sanglots étouffés... Sa vision me hante encore.
Je ne sais pas ce que j'ai vue ce jour là, je ne le saurai surement jamais, mais elle prenait la direction des montagnes, je suis sur qu'elle a un rapport avec ces statues étranges que l'on a retrouvé après la catastrophe... Je ne sais pas, après tout peut-être que je perds simplement l'esprit à cause de l'âge...

403 - Croyances
Cruelle désillusion, cruelle désillusion que cet empire malade... Comment avait-elle pu croire qu'il pourrait la conduire à son salut ? Espoirs futiles qu'il avait provoqué, lui et sa soif de savoir, curieux maladif et beau parleur. Il incarnait cet espoir qui avait volé en éclat, vulgaire charlatan... Une colère sourde sur ce qu'il représente, peut-être ce qui se rapprochait le plus d'un ami... Une colère contre elle-même et sa naïveté, contre lui qui l'avait engendré alors que pour la première fois de sa longue existence elle n'avait pas été invoquée à de mauvaises fins, si ce n'était pour une soif de connaissance et du monde maladive. Une soif qu'elle avait juré d'aider à combler et pour laquelle elle participerait. Un pacte lui permettant de fouler la terre tant qu'elle le désirait, le savoir était une ressource inépuisable et elle le savait, seul sa mort viendrait rompre le lien qui aujourd'hui les unissait. Une mort qu'elle était déterminée à éviter, non plus spécialement par peur de la solitude, mais aussi par gratitude...

Une larme roulant sur les joues mattes, une pensée pour ses sœurs qui jamais n'auront connu ce monde, jamais n'auront connu autre chose que l'invocation à des fins sinistres... Une certaine détermination, une lueur nouvelle à l'horizon, elle trouverait un remède pour partir paisiblement, Obscural ne gagnerait pas, elle triompherait par le savoir tout en empêchant une nouvelle tragédie, par tout les moyens elle empêcherait l'horrible catastrophe de se reproduire, elle devait stopper cet empire marchant dans les pas du roi fou. Un éclat nouveau dans les yeux bruns se souvenant des années passées et de ce que Kryos lui avait appris sur ce monde et ce qui le régissait. Elle savait où elle devait aller désormais, s'il lui restait qu'un endroit, qu'un espoir lui permettant de partir en paix et d'agir pour réparer tout ses péchés c'était en foulant les terres impies des Seraphs. Elle devait rejoindre Mearian et s'y greffer tel un membre fantôme pour s'y insinuer. Comme elle l'avait fait pour l'empire elle devait pénétrer en son cœur pour y chercher les réponses qui lui manquaient, honorer son pacte et rompre la malédiction, retrouver les reliques perdues de son passé et empêché une nouvelle ère de destruction.
Elle le pouvait, elle était l'une des terrible gorgones, mais aussi et avant tout une prêtresse bénie de Luménal.
Elle y arriverait ou elle mourrait.
Oh là là quelle beauté fatale, bienvenue parmi nous Eury 2 L'ombre des Yeux - 1oo% 2018221633 L'ombre des Yeux - 1oo% 3622086245
Hanw je veux tellement lire cette fiche ! Rebienvenue sublime gorgone ❤
Ouuiii Une gorgonne ! Bienvenuuuuuue (again) L'ombre des Yeux - 1oo% 1786526449
L'ombre des Yeux - 1oo% 943054502
Merci ♥️
Bienvenue, belle sœur de Méduse ! L'ombre des Yeux - 1oo% 1840142158
J'avais oublié le petit message...

Terminée L'ombre des Yeux - 1oo% 3622086245
Tu es validé !
Coucou à toi ! Je t'annonce que tu es officiellement validée ! Tu auras d'ici peu ton rang et ta couleur, ainsi tu pourras partir à l'aventure !
POINT FORT  Ҩ Pour moi, le passage "Temps immémoriaux - Le sixième" j'ai bien kiffé et imaginer la scène comme il se doit, c'était vachement cool, sinon la fiche dans l'ensemble, c'est du béton !
REMARQUES Ҩ Rien d'autre de particulier, go t'amuser ma poule :D

Sur ces mots, je te redirige vers la fiche personnage, désormais obligatoire afin de conserver une trace de ton évolution. Je te souhaite de te plaire parmi nous, et puisses-tu semer le chaos éternellement !