Hazel Milan Baleta
IDENTITÉ
RACE ▬ Hybride Terianthrope Félin (mère) & Triton (père) AGE ▬ 35 ans (27 en apparence) ORIENTATION SEXUELLE ▬ Osefsexuel SITUATION PERSONNELLE ▬ Célibataire NATIONALITÉ ▬ Ellgardienne FACTION ▬ Résistance MÉTIER ▬ Gars de joie | ||
MAGIE ET COMPÉTENCES
Hybride entre deux races que tout semble opposer, Hazel est d'abord définie par sa nature métamorphe, aussi humain qu'animal, ce dernier a hérité de sa mère sa nature bestiale et sa capacité à la revêtir en modifiant son corps pour devenir le chat feulant au fond de sa poitrine. Capacité entièrement liée à sa race "première" il reste pourtant un croisement entre espèces des plus improbables puisque son père appartenait à la race des sirènes. De ce fragment d'ADN il ne subsiste qu'une trace, celle d'un charisme hors du commun puisqu'il possède la beauté presque irréelle des sirènes et leur art de parler, un charisme aussi jurant que troublant alors qu'il se mêle à cette sauvagerie latente qui émane de lui, improbable mais pourtant, après tout le chat n'est-il pas lui même un animal symbole de séduction ? Outre cette nature double, l'homme aux yeux de chats a toujours été réceptif à la magie, une magie somme toute latente au départ qui n'a pu que pleinement s'exprimer qu'une fois sa nature animale domptée puisqu'elles sont interconnectées et totalement liées. En effet la magie d'Hazel repose sur les symboliques associées au chat, aux pouvoirs qu'on lui confère dans les croyances et à ces attributs qu'on lui confère depuis les temps anciens. Puisant dans cette force symbolique, sa magie lui permet d'accéder à ces penchants "sacrés" associés à cette nature animale dont ceux de sa race aiment à se moquer, une erreur qui peut pourtant s'avérer fatale. Il est très fortement probable que cette magie, comme sa nature animale, lui provienne de sa mère même si il n'en a jamais eu la preuve formelle. Malgré ce talent pour la magie il n'est cependant que très peu réceptif à celle contenue dans les cristaux, ce qui finalement est loin d'être une mauvaise chose. ❯ Forme animale : Par sa mère Hazel a hérité de sa nature métamorphe et de la forme que cette dernière possédait elle-même, une forme qui attire bien des moqueries devant sa petitesse, pauvres fous oubliant que le chat reste l'un des meilleurs prédateurs que la terre n'ai jamais portée. Lors de sa métamorphose Hazel revêt la forme d'un chat couleur de jais et aux yeux couleur de topaze. La maîtrise de sa nature animale est un art qu'il a exercé durant toute sa vie jusqu'à atteindre la transformation complète lui conférant alors le pouvoir de moduler son propre corps pour prendre les aspects du chat de manière partielle, des griffes émergeant de ses doigts adaptées à sa taille humaine, à la modification du squelette pour prendre les propriétés permettant aux os de se déboiter, sa nature animale est une arme dont il a percé les secrets. ❯ Sixième Sens : Le sixième sens est une capacité induite par la nature d'Hazel, ce dernier est capable de sentir le danger, plus celui-ci sera important plus sa détection sera évidente, des frissons parcourant le dos et l'échine, provoquant la pulsion animale de fuir le plus loin possible. ❯ Illusion des neuf vies : L'une des croyances les plus populaires concernant le chat est son aptitude supposée à disposer de neuf vies, une croyance donnant toute sa force et sa mysticité à cet animal incompris depuis des temps immémoriaux, une symbolique si puissante qu'elle imprègne totalement l'âme du chat. Reposant sur ces croyances l'illusion des neufs vies permet à son utilisateur de se scinder en neuf auquel est attribué à chacun une part de son âme. Ces neufs « illusions » en présence possèdent chacune une réalité physique et la capacité d'utiliser toute les transformations liées au chat, y compris la complète. Ils sont tous faux et vrai à la fois. Le principe est simple, « le vrai » sera toujours le dernier en présence, chaque fois que l'une des « illusions » est touchée de façon brutale elle disparaît, sa partie d'âme se divisant alors pour rejoindre le nombre de « copies » restantes, et ainsi de suite jusqu'à ce qu'il n'en reste plus qu'un, le dernier étant donc toujours le « vrai ». Cette technique loin d'une simple illusion scindant l'âme de son utilisateur elle possède évidemment ses propres faiblesses puisque la puissance de son utilisateur est donc divisée en neuf, puissance qui se repartie dans les copies restantes à chaque élimination d'un de ses lui-même. Un simple coup physique violent suffit à détruire les "illusions" de par la division de l'endurance et de la résistance qu'elle engendre. Néanmoins les coups ne se transfèrent aucunement au réel, puisqu'ils le sont tous, le réel étant toujours le dernier en présence. Les seuls éléments physiques non divisés sont l'agilité, la souplesse et la rapidité propre au chat, chat détenteur de ces neufs vies. La puissance magique et le mana sont eux bien divisés entre chacune des « illusions » ce qui rend cette technique très épuisante et énormément gourmande en énergie en fonction du nombre d'illusions encore en présence puisqu'elle scinde les forces de son utilisateur. ❯ Les Charmes de Bastet : Symbole de séduction depuis les temps immémoriaux, incarnation du désir et de la féminité dans le danger qu'elle représente, le chat est un symbole de l'attraction charnelle et d'envoutement, capable de séduire en lacérant. Une symbolique que la nature enfouie de Triton ne fait que renforcer puisque c'est une véritable aura d'attraction qu'Hazel est désormais capable de dégager, bien plus forte que son charisme naturel quand cette compétence est activée. Une aura permettant d'entraîner sous sa coupe, attirant l'autre comme un moustique vers la lumière de celui qui a sut ravir son attention et exulter ses sens. Ce dernier exerçant une force d'attraction et de séduction permise par le chat, la victime n'attendant au final qu'une chose, être digne de l'intérêt, gagner l'amour de cet être qui depuis la nuit des temps symbolise l'indépendance et l'égoïsme, qui n'aime que lui même. Une technique à double tranchant puisqu'elle stimule le désir et attire, mais qu'elle ne contrôle en aucun cas les réactions que ces sentiments exercent sur autrui, une compétence dangereuse en fonction de qui l'on a faire par la force des pulsions sexuelles et de jalousie qu'elle peut générer. Bien évidemment la volonté permet de résister à l'envoutement. Cette aura de séduction fonctionne par la vue, c'est le corps du chat triton qui exerce le pouvoir d'attraction, s'en détourner réduisant alors considérablement ses effets. ❯ Savoir Occulte - Passif Le chat, notamment noir, est associé depuis les temps immémoriaux à la magie et à la sorcellerie et aux pouvoirs occultes. On leur attribue la capacité de percevoir les énergies et les âmes des morts par exemple. Une symbolique dont le chat est empreint dans son essence même. Un savoir et un pouvoir inhérent à sa nature et à sa condition. Un savoir en éveil alors que cette compétences est comme un verrou se débloquant permettant de donner accès à des rites et pratiques rituelles de ce que l'on nomme couramment sorcellerie (exigeant bien évidemment une compétence). Outre cette possibilité d'accès à des pratiques de type rituelle le déverrouillage de cette symbolique du savoir occulte du chat a pour effet concret de renforcer considérablement son intuition au "subtile" et aux diverses énergies. En ce concentrant ce dernier sera alors capable d'élargir sa conscience sur son environnement en captant ce qui d'habitude échappe aux sens humains et physiques. Concrètement il s'agit d'une technique de "senseur" permettant en se concentrant plus ou moins intensément de percevoir les présences à proximité, qu'elles soient visibles ou non, physiques ou non et de capter l'essence de la magie en présence dans un rayon d'une vingtaine de mètres. (Par capter l'essence de la magie, ce n'est pas déterminer la magie de quelqu'un ou sa nature, mais si un objet ou une personne possède de la magie ou encore si un sortilège est déployée dans la zone de conscience). Évidemment cette intuition surnaturelle aura plus ou moins d'efficacité en fonction de la nature et de la puissance à laquelle elle se confronte. |
PHYSIQUE
Une silhouette qui franchit les portes du bar miteux. Une démarche souple et agile alors qu'elle avance vers le comptoir. Au premier abord rien ne le distingue réellement de ces autres âmes que la boisson corrompt, une taille moyenne, une silhouette svelte où l'on devine pourtant des muscles entretenus dans un exercice quotidien. Une chevelure brune et ébouriffée, couleur de jais, corbeau qui se serait posé pour ne plus jamais décoller. Non, au premier abord rien ne semble le distinguer du commun des mortels que la fièvre enivre sur fond de musique mal maîtrisée.
Il s'installe au bar, un premier signe qui se démarque alors que le barman se fige quelques instants devant les yeux de topaze aux iris fendues, sous l'iris gauche un grain de beauté trônant fièrement, comme pour souligner l'inhumanité du regard félin. Un éclat moqueur vibrant dans ses yeux sauvage alors qu'il commande d'une voix aussi rauque que qu’enivrante, de ces rauques presque étouffés, de ceux qui laissent deviner une voix capable de susurrer avec une sensualité rarement égalée. Le cancer se glisse à ses lèves alors que la flamme vient lécher son extrémité dans un nuage de fumé. Autour du cancer un autre détail qui transparait, celui de lèvres étrangement symétriques, parfaitement dessinées malgré leur air abimé.
Un mouvement vif et agile qui coupe avec cette apparente désinvolture alors que les doigts agrippent le verre comme un objet sacré, une certaine bestialité dans ses mouvements sauvages et farouches. Un corps tendu, tel ces chats prêts à bondir sur leurs proies. Une tension qui se distingue dans la mêlée des peaux, un éclat matte qui jure avec le blanc des chemises humides qui palpitent sur ces corps que la nuit entraîne vers l'excès. Un peu d'attention qui permet de distinguer une certaine fragilité, une certaine grâce derrière cette apparence farouche qui suinte par tous les pores de sa peau basanée, beauté troublante. Un objet qui tombe sur le sol moite et collant, un mouvement en avant pour le ramasser, position révélant une souplesse teintée de grâce inhumaine.
La chaleur gagne en intensité alors que la foule s'amasse, un verre d'eau commandé en s'attirant un regard interloqué, bu d'une traite comme si elle représentait le cadeau d'une vie. Il s'extirpe du tabouret, sur ses tempes les perles de sueur se manifestent sous l'augmentation de la température, des pièces déposées alors qu'il quitte le bar sans faire d'esclandre, anonyme qui déambule dans les ombres. Une puissante inspiration alors qu'il retrouve la fraicheur de la nuit, une bref pause, un regard contemplatif jeté à la lune avant de reprendre la route.
Le tic tac de l'horloge résonne dans l'appartement désert, une étrange quiétude que le bruit des clefs vient troubler, la poignée crisse avant de laisser les pas légers effleurer le parquet. La lumière faiblarde apparait au son du cliquetis de l'interrupteur, la porte claque derrière lui alors qu'en avançant il se libère des apparats de l'humanité, sur le sol les chaussures finissent leur course après un léger mouvement du pied, le pantalon entame sa descente le long des jambes où les muscles se dessine avec cette finesse qu'on ne trouve que sur les statues de marbre. Un dernier mouvement pour s'en libérer et révéler le serpent s'enroulant autour de sa cheville gauche. Le reste suit en quelques instants, laissant apparaître un torse tout aussi finement dessiné que le reste de son corps, des muscles présents et pourtant suintant de cette finesse féline émanant de son être, sur son épaule gauche trône les vestiges du passé au travers d'une brûlure cicatrisée aux allures de rose. En s'y attardant on peut discerner ci et là quelques cicatrices que le temps a refermer, un détail anodin pourtant porteur d'un passé certain.
Le bruit tonitruant de l'eau qui retentit alors qu'elle se fracasse sur les parois blanches, un soupir de lassitude alors que le corps masculin s'y engouffre avec un sourire de gratitude. Au contact du liquide tiède le corps frémit dans un son proche du ronronnement avant de s'affaisser dans une langueur féline indécente. Un soupire de satisfaction exagérée.
Un moment de plaisir que l'on voudrait connaître pour l'éternité.
CARACTERE
❯ QUALITÉS : Souriant - Chaleureux - Franc - Assuré
❯ DÉFAUTS : Manipulateur - Retord - Cruel - Provocateur
❯ UNE HABITUDE? : Se promener à la nuit tombée, notamment sous forme féline, la boisson, alcoolisé évidemment et fumer, aussi jouissif que mortel sont les plus présentes.
Un charme troublant qui s'aiguise d'une chaleur épanouie, tactile et souriant alors que d'un mot il sait vous donner cette impression d'être le centre de toute son attention, le centre de toutes les préoccupations. Un charme aux allures sauvages alors que vous croisez son regard félin, entre prédation et air moqueur, entre sourire chaleureux et rire franc. Serpent. Serpent qui séduit de son minois et de sa voix, serpent qui use et abuse de ses talents, qui transforme le passé en arme capable de vous briser, de ces êtres capables de vous regarder dans les yeux alors qu'ils vous soufflent des mots d'amour au moment où la dague vient perforer votre dos, un certain plaisir dans cette sensation de frisson que procure l'exaltation du sang, dans la bouche alors que les crocs mordent, sur les doigts alors que les griffent entaillent la chaire, prédateur aux allures humaines qui se joue de ses proies sans aucune vergogne, prêt à tout pour arriver à ses fins, pour servir ses idéaux qu'il a embrassé depuis bien longtemps.
Bête sauvage se faisant passer pour l'animal domestique, un entraînement d'une vie, de ces êtres dangereux capables de s'oublier, qui noient leur dégout du passé et apprennent à l'utiliser, ancienne poupée dont le corps n'a jamais été sa propre propriété, poupée bousillée qui a appris a utiliser ce qu'on lui a toujours appris, table rase des émotions que l'on calfeutre, poupée devenue son propre maître et qui continue de se vendre, non plus parce qu'elle ne servait qu'à ça, mais parce que pour survivre elle ne sait plus faire que ça. Une cruauté ne demandant qu'a s'exprimer alors que parfois la sauvagerie ronge l'humanité pour se déchaîner, que dans une mort elle les tue tous à la fois, bourreaux et clients, geôliers et rêves stupides de liberté.
Liberté durement gagnée mais entaché d'un passé gravé à jamais, conscience de la futilité d'avoir cru qu'un simple morceau de papier pourrait tout changer, être que l'on ne peut plus réparer, être avide de connaître cette liberté qui l'avait tant fait rêver. Un être de désillusions et de pulsions, de ceux qui pensent pouvoir tout oublier, retrouver leur pays et leur famille, une claque assénée par la pouffiasse nommée destin alors que tout vole en éclat, que l'empire n'est qu'une zone de non droit d'un autre genre, où ce n'est plus un individu qui possède votre corps et vos pensées mais un état tout entier, malade et gangréné alors qu'il pompe la vie comme un sexe trop gonflé, jusqu'à ne plus rien laisser que la peur et l'angoisse d'une vie qui ne nous appartient pas. Déchéance alors que la vie s'y avère encore plus terrible que celle qui nous a toujours donné la nausée, une rage bourdonnante, colère foudroyante qui maintient la vie dans un être désarticulé, une colère s'accrochant à un espoir de la taille d'un moucheron. Résistance.
Toute la différence, celle d'un choix que l'on peut faire, celle de chaînes qui ne sont plus matérielles, celle d'un combat que l'on peut mener sans forcement finir défiguré ou tué. Une renaissance dans la fange alors que pour la cause on mobilise tout ce que l'on a toujours fait, à ceci prêt que le sang peut souiller les draps dans un coup incisif porté en traître, un coup qui les tue tous à la fois, la personne, soit, le passé, l'état, tous ceux qui sont passés et passeront.
Cruauté et manipulation dissimulés derrière les rires francs et cette chaleur déroutante d’honnêté, de ce charme surnaturelle vestige d'un géniteur qu'on a jamais côtoyé. Chaleur capable de devenir glace acérée, supercherie et manipulation. Sournois et retord dans cette plus sordide image que le chat sait susciter. Moqueur et provoquant par moment, joueur et terrifiant alors qu'on peut miser sa vie sur un jet de dés, être insensé que les paradoxes et l'hystérie guettent dans un éclat aussi brillant que malsain. Une fidélité des idées, pour ceux ayant su gagné la confiance malgré la traitrise que l'on peut incarner en leurs noms. Dangereux paradoxes, prédateur guettant dans l'ombre ou souriant en pleine lumière, un être qui au fond se déteste autant que ces autres, un être au cœur gelé derrière une parure de comportements enfantins.
Une cage que l'on s'est sois-même forgé, incapable d'atteindre cette liberté que l'on avait pourtant toujours espéré. Une carapace ne demandant qu'à se briser, une carapace pour laquelle on est prêt à tout ravager, une carapace qui ne peut s'effondrer au risque de perdre le peu de fierté et d'amour propre que l'on a réussis à conserver.
Bousillé.
❯ DÉFAUTS : Manipulateur - Retord - Cruel - Provocateur
❯ UNE HABITUDE? : Se promener à la nuit tombée, notamment sous forme féline, la boisson, alcoolisé évidemment et fumer, aussi jouissif que mortel sont les plus présentes.
Un charme troublant qui s'aiguise d'une chaleur épanouie, tactile et souriant alors que d'un mot il sait vous donner cette impression d'être le centre de toute son attention, le centre de toutes les préoccupations. Un charme aux allures sauvages alors que vous croisez son regard félin, entre prédation et air moqueur, entre sourire chaleureux et rire franc. Serpent. Serpent qui séduit de son minois et de sa voix, serpent qui use et abuse de ses talents, qui transforme le passé en arme capable de vous briser, de ces êtres capables de vous regarder dans les yeux alors qu'ils vous soufflent des mots d'amour au moment où la dague vient perforer votre dos, un certain plaisir dans cette sensation de frisson que procure l'exaltation du sang, dans la bouche alors que les crocs mordent, sur les doigts alors que les griffent entaillent la chaire, prédateur aux allures humaines qui se joue de ses proies sans aucune vergogne, prêt à tout pour arriver à ses fins, pour servir ses idéaux qu'il a embrassé depuis bien longtemps.
Bête sauvage se faisant passer pour l'animal domestique, un entraînement d'une vie, de ces êtres dangereux capables de s'oublier, qui noient leur dégout du passé et apprennent à l'utiliser, ancienne poupée dont le corps n'a jamais été sa propre propriété, poupée bousillée qui a appris a utiliser ce qu'on lui a toujours appris, table rase des émotions que l'on calfeutre, poupée devenue son propre maître et qui continue de se vendre, non plus parce qu'elle ne servait qu'à ça, mais parce que pour survivre elle ne sait plus faire que ça. Une cruauté ne demandant qu'a s'exprimer alors que parfois la sauvagerie ronge l'humanité pour se déchaîner, que dans une mort elle les tue tous à la fois, bourreaux et clients, geôliers et rêves stupides de liberté.
Liberté durement gagnée mais entaché d'un passé gravé à jamais, conscience de la futilité d'avoir cru qu'un simple morceau de papier pourrait tout changer, être que l'on ne peut plus réparer, être avide de connaître cette liberté qui l'avait tant fait rêver. Un être de désillusions et de pulsions, de ceux qui pensent pouvoir tout oublier, retrouver leur pays et leur famille, une claque assénée par la pouffiasse nommée destin alors que tout vole en éclat, que l'empire n'est qu'une zone de non droit d'un autre genre, où ce n'est plus un individu qui possède votre corps et vos pensées mais un état tout entier, malade et gangréné alors qu'il pompe la vie comme un sexe trop gonflé, jusqu'à ne plus rien laisser que la peur et l'angoisse d'une vie qui ne nous appartient pas. Déchéance alors que la vie s'y avère encore plus terrible que celle qui nous a toujours donné la nausée, une rage bourdonnante, colère foudroyante qui maintient la vie dans un être désarticulé, une colère s'accrochant à un espoir de la taille d'un moucheron. Résistance.
Toute la différence, celle d'un choix que l'on peut faire, celle de chaînes qui ne sont plus matérielles, celle d'un combat que l'on peut mener sans forcement finir défiguré ou tué. Une renaissance dans la fange alors que pour la cause on mobilise tout ce que l'on a toujours fait, à ceci prêt que le sang peut souiller les draps dans un coup incisif porté en traître, un coup qui les tue tous à la fois, la personne, soit, le passé, l'état, tous ceux qui sont passés et passeront.
Cruauté et manipulation dissimulés derrière les rires francs et cette chaleur déroutante d’honnêté, de ce charme surnaturelle vestige d'un géniteur qu'on a jamais côtoyé. Chaleur capable de devenir glace acérée, supercherie et manipulation. Sournois et retord dans cette plus sordide image que le chat sait susciter. Moqueur et provoquant par moment, joueur et terrifiant alors qu'on peut miser sa vie sur un jet de dés, être insensé que les paradoxes et l'hystérie guettent dans un éclat aussi brillant que malsain. Une fidélité des idées, pour ceux ayant su gagné la confiance malgré la traitrise que l'on peut incarner en leurs noms. Dangereux paradoxes, prédateur guettant dans l'ombre ou souriant en pleine lumière, un être qui au fond se déteste autant que ces autres, un être au cœur gelé derrière une parure de comportements enfantins.
Une cage que l'on s'est sois-même forgé, incapable d'atteindre cette liberté que l'on avait pourtant toujours espéré. Une carapace ne demandant qu'à se briser, une carapace pour laquelle on est prêt à tout ravager, une carapace qui ne peut s'effondrer au risque de perdre le peu de fierté et d'amour propre que l'on a réussis à conserver.
Bousillé.
PROLOGUE
Tes pupilles balaient la foule, démarche assurée alors que tu scrutes les visages anonymes déambulant sur le marché, te faufiles dans la foule d'une démarche souple, de ces âmes pressées qui savent exactement où elles veulent aller. Le fait est que tu n'en as pas la moindre idée, déplacements conditionnés par les visages qui défilent autour de toi, la seule chose que tu sais c'est qu'elle devrait être là, alors tu continues dans ta lancée, évitant les corps avec une souplesse certaine, te faufilant entre les étales d'où viennent te chatouiller les odeurs de viande et de poisson frais, un frisson qui te parcourt l'échine alors qu'inconsciemment ta langue vient doucement caresser tes lèvres dans un réflexe primaire. Les sons se fracassent dans tes oreilles, la vie grouille sur la place en cette journée, une vie qui de prime abord semble des plus normales, des visages heureux ou pressés, des banalités s'échangeant entre des connaissances de quartier, des négociations parfois houleuses qui se déroulent de chaque côté, petits malins qui s'amusent à toujours plus essayer.
Une inspiration, expiration, tu dois trier les informations alors que dans ta tête les mots affirment sans appel, elle est forcément là. Tu te figes dans la foule avant de faire demi tour, revenant sur tes pas alors que tu te diriges à nouveau vers l'étale où elle n'était jamais arrivée. Un sourire qui s'esquisse finalement sur tes lèvres alors que tu aperçois la tenue si caractéristique des mages de l'empire. Tu ralentis le mouvement, tes pas deviennent de plus en plus lent alors que tu reprends ta respiration lentement, ton souffle court s'efface alors que tu t'approches de l'étale de bijoux finement travaillés, dans tes yeux s'illuminent l'intérêt alors que tu offres un grand sourire à sa tenancière, ta voix s'élevant comme une mélodie rocailleuse.
" Ils sont splendides... Vous les travaillez tous vous-même ?"
A ton épaule pend le sac de toile remplis de légumes en tout genre alors que tu penches pour observer les bracelets d'argent et de bronze comme des pièces de musée. Sur ta droite tu peux sentir le regard se poser sur toi alors que tes yeux restent figés sur les bracelets, les balayant du regard avant d'en saisir un avec précaution. En face de toi tu peux sentir les yeux insistant de la marchande t'analysant avant de finalement répondre d'une voix désolée.
" Malheureusement je n'ai pas un tel talent, mais vous avez devant vous le meilleur de ce qui se fait dans le Sud d'Akantha. Nous faisons nos acquisitions auprès d'un des plus fameux artisans de la région, le prix n'est pas donné, mais vous n'en trouverez nuls autres travaillés de cette manière. "
Tes pupilles se relèvent, ton visage passant de la surprise à l'admiration alors que tu te redresses pour examiner ta trouvaille sous toutes les coutures avant de la reposer.
" Cela ne fait aucun doute. "
Ton regard se perd à nouveau sur l'étale avant de saisir une paire de fines boucles d'oreilles dorées ornées d'émeraudes et de te tourner en souriant vers la femme à ta droite.
" Celles-ci vous irez à ravir, vous devriez les essayer. "
Tes yeux se figent dans les siens sans quitter ton sourire alors que la surprise se lit sur son visage, peu de gens osent ne serait-ce que regarder ouvertement les mages de l'empire, encore moins pour s'adresser à eux et les conseiller en bijoux. Ton sourire disparait devant le silence prolongé alors que tu viens bêtement te gratter la tête, gêné.
" Je vous prie d'accepter mes excuses, je ne voulais pas vous offenser d'une quelconque façon. Cela ne se reproduira pas."
Tu détournes le regard, sur le point de reposer ton trophée alors que la voix étrangement fluette s'élève à ta droite sur un départ mal assuré.
" Ce n'est pas ça... Vous m'avez simplement... Prise au dépourvue. Je n'ai pas l'habitude que l'on s'adresse aussi ouvertement à moi."
Tu la dévisages un moment, surpris avant de finalement lui tendre les boucles en souriant chaleureusement.
" Essayez-les, cela nous serait tout les deux préjudiciables de passer à côté d'une telle occasion. "
Un instant de flottement, de ces instants horriblement long où tout se joue avant qu'elle ne saisisse finalement la paire avec une certaine gêne. Ton sourire s'étend de toute sa bonne humeur alors qu'au fond de ton être le prédateur s'éveille de sa torpeur.
Un tremblement suivit d'un sursaut contre ta poitrine, dans tes narines l'odeur de fleur de la chevelure dorée vient se nimber du gout âcre du fer, lentement ton étreinte se desserre du corps fluet alors qu'il bascule sur l'avant du lit comme une vulgaire poupée de chiffon, ses cheveux couleur de blé se nimbant peu à peu du carmin imbibant les draps blancs en une marrée incontrôlable. Tu l'observes un moment, le regard brillant d'un éclat cruel alors que finalement tu te redresses, les griffes nimbées d'écarlate se rétractant en une fraction de seconde pour retrouver leur place dans ta main gauche et c'est avec un air nonchalant que tu te diriges dans la salle de bain de la chambre. Pour la première fois depuis longtemps tu ressentais un sentiment étrange alors que l'eau coulait le long de ta peau, nettoyant les tâches vermillons nimbant tes bras, cette espèce de culpabilité de ne pas en éprouver. Cette journée avait été des plus agréables, les conversations intéressantes, presque divertissantes, cette femme avait même un côté presque touchant dans sa timidité. Et pourtant, pourtant tu la connaissais, tu connaissais tout ce qu'il y'avait à savoir à son sujet, mage de l'empire dont le travail tournait autour de l'expérimentation sur les races magiques et leur interaction avec les cristaux. Cette femme malgré les apparences traînait un nombre incalculable de cadavres derrière elle et n'en avait jamais éprouvé le moindre remord ou le moindre problème de conscience. Peut-être il y'a longtemps, qui sait... Tu t'extirpes de la douche avant d'enfiler tes vêtements laissés à l'écart du lit, ta main fouillant dans la poche de ta veste. La cible avait été éliminée. Zarialle Ezelter, 30 ans, mage émérite de l'Empire, tuée par ses habitudes et sa fascination pour les bijoux d'un obscur artisan d'Akantha. Ton regard se détourne pour scruter la boucle d'or sertie d'émeraude trônant sur son oreille tiède.
L'élimination se résumait parfois à peu de choses.
DERRIERE L'ÉCRAN
PSEUDO ▬ Chat. AGE ▬ 26 ans TU NOUS A TROUVÉ OU ? ▬ Harcelement ahag. UN AUTRE COMPTE ▬ Nop LE PERSONNAGE DE TON AVATAR ▬ FATE/ZERO ▬ Lancer (Darmuind) TU AS LU LE RÈGLEMENT ? ▬ Oui m'dame ! |