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Vàli Gungnir

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Vàli Gungnir
IDENTITÉ
RACE ▬ Goule
AGE ▬ 24 ans
ORIENTATION SEXUELLE ▬ Hétérosexuel
SITUATION PERSONNELLE ▬ Célibataire
NATIONALITÉ ▬ Nuevois
FACTION ▬ Mage noir
MÉTIER ▬ Charpentier/menuisier


MAGIE ET COMPÉTENCES
PHYSIQUE
❯ agilité x x x x x
❯ force ○ ○ ○ ○ ○
❯ endurance x x ○ ○ ○
(TECHNO)MAGIE
❯  mana x ○ ○ ○ ○
❯ puissance x x ○ ○ ○
❯ contrôle x x ○ ○ ○
❯ Necromantia :
Cette magie peut pourrir autant la vie d'autrui que la mienne car sans le vouloir et en continu, lorsque je rentre en contact avec la peau d'une quelconque personne, celle-ci commence à pourrir. Cela commence par de petites taches noires, puis violacées et enfin, la peau commence à se craqueler avant de tomber en lambeau comme les lépreux d'une ancienne contrée. Bien évidemment il est possible de se défaire de ce maléfice à condition d'amputer le membre touché dans les vingt-quatre heure. Si ce n'est pas fait, l'infection prendra plus d'ampleur jusqu'à ronger l'intégralité du corps. Mais cette magique n'est effective si et seulement si je touche la peau de quelqu'un avec mes mains. Les vêtements peuvent servir de protection. Bien évidemment cela ne m'empêche pas de venir bouffer de la chaire putréfiée.

❯ Ankylosia :
Un peu à la manière du baiser de la mort, en moins sévère, si mes lèvres touchent les lèvres d'une autre personne, le corps celle-ci se paralyse pour une durée de quelques minutes. Ces quelques minutes peuvent être bien décisives puisque la personne touchée ne pourra bouger rien d'autre que sa tête, le reste du corps s'immobilisant sur place. L'effet s'estompe selon la volonté de la personne toutefois, plus l'emprise est rompu rapidement, plus des douleurs persistent aux niveaux des articulations, comme si je m'amusais à planter de fines aiguilles dans la peau.

❯ Tristitia :
Mon ombre se détache de moi et vient se coller à l'ombre de la  personne que je voudrais toucher. Une fois l'ombre placée, la personne ressentira un profond sentiment de tristesse, se remémorant les épisodes les plus dramatiques de sa vie. L'effet ne dure que quelque minutes mais la portée de l'ombre dépend de mon champ de vision. Elle ne peut en aucun cas se détacher et aller se promener à des endroits où je ne suis pas présent. Les souvenirs tristes remontent et sortent comme des flashs dans les pensées de la cible.
PHYSIQUE

L'endroit était grisâtre, sombre, obscur. Une pièce rectangulaire où saillaient des instruments destinés à de vils desseins. Les murs semblaient organique, comme revêtus de chaire putride et dégoulinante de pus noirâtre. Au milieu de cette étrange pièce, un trou s'enfonçant dans le sol. De quelques mètres de profondeur, on pouvait y distinguer, à la lueur d'une lanterne, une silhouette. Crr, crr, crr. Quel était-ce ce bruit que j'entendais ? Crr, crr, crr. Ma lanterne tendue au-dessus, je pouvais contempler ma trouvaille, non sans réprimer un frisson d'angoisse et de stupéfaction. Mes yeux se plantèrent sur le corps que je venais de découvrir. Mes lèvres se figèrent, ne pouvant trouver les mots.

En bas, une silhouette quelque peu squelettique, qui laissait transparaître ses côtes. Une peau blanchâtre, des bras peu dessinés, un corps dépourvu de vêtements, voilà ce que je pouvais voir. Crr, crr. Mes pensées se bousculèrent dans ma tête. Je me mettais à penser qu'il s'agissait d'un cadavre. Penchant ma tête sur le rebord, j'essayais tant bien que mal de voir, de décrire, de discerne ce que j'avais devant les yeux. Le dos bombé, la tête baissée entre les genoux, cette...personne semblait préoccuper par quelque chose. Crr, crr, crr. Aucun doute le bruit que je pouvais entendre venait de lui. Mes lèvres se dénouèrent lentement et je pouvais à présent murmurer de discrètes paroles. Hey, hey, toi, en bas, je suis là pour t'aider.  

A mes mots, la chose se retourna et se dressa devant moi. Le corps bien droit, les épaules hautes, elle s'avérait être un homme de par les attributs que je pouvais voir. Visage fin, triangulaire avec les joues un peu creuse, il m'observait sans dire un mot, sans répondre à mes paroles. Ses yeux, couverts de cernes, pointaient en moi comme de fines aiguilles se plantant dans ma peau. Il me fixait sans rien dire. Ses cheveux, bien peu entretenus, étaient d'un noir difficilement distinguable. Mais c'est en voyant ses mains que je compris directement l'origine du bruit. Celles-ci étaient recouvertes d'écorchures, de sangs et les ongles, tantôt retournés sur eux-mêmes, tantôt arrachés. Comme un chien grattant la porte de sa maison pour rentrer, lui, avait gratter le sol. Je n'en comprenais pas la raison puisqu'il lui suffisait d'essayer de remonter - une tâche quasi-impossible au vu de la hauteur. Ne m'attardant pas sur les détails, je lui soufflais de nouveaux mots. Je vais te sortir de là, mon brave...

Me relevant hâtivement, je m'en allais quérir d'une chaîne. Posant ma lanterne sur le sol, je fis descendre celle-ci pour que mon acolyte de fortune puisse la saisir. Je me sentais pêcheur dans l'âme à cet instant, saisissant une prise inédite. Il l'avait attraper et directement, je fis remonter le tout, centimètre par centimètre. C'est que le bougre pesait quand même malgré son corps rachitique. Je voyais le haut de sa tête dépasser, son front, puis ses yeux. Encore les même. Des yeux qui me fixaient toujours. Des frissons se développèrent à nouveau sur ma peau. Il y avait en lui quelque chose que je n'arrivais pas à comprendre. Un étrange sentiment que je n'arrivais pas à décrire. Ses mains se posèrent sur le rebord de son trou et rapidement, il fit suivre son corps sur le sol dégueulasse de la pièce.

Je ne m'en étais pas rendu compte mais le bougre - encore une fois - était grand. Vraiment, je pouvais, au jugé, voir qu'il me dépassait d'une tête. Moi qui mesurait au bas mot un bon mètre soixante-quinze, je faisais pâle figure face à lui et peut-être allais-je regretter de l'avoir extirper de là. Alors que je déposais la chaîne sur le coté, je me mis face à lui en essayant de sourire. Difficilement. Il n'avait pas changé d'expression, toujours aussi impassible, le visage dénué de toute expression. Juste un regard perçant au milieu d'une obscurité. Me raclant la gorge, je finissais par perdre patience et engager à nouveau la discussion. Comment t'appelles-tu ? Pourquoi étais-tu au fond de ce trou ? Viens, on doit partir de suite si nous ne voulons pas nous faire attraper.

Il ne répondit pas mais le temps se faisait rare. Lui faisant confiance naïvement, je saisis sa main et l'embarquait avec moi. Le contact avec sa main me fit frémir une énième fois. Un froid cadavérique, oui, c'était comme ci je saisissais un cadavre. Brr, quelle aventure. Au moins, j'aurai réussis quelque chose dans ma foutue vie.

Les deux hommes sortirent dehors. Se retrouvant aux abords d'une forêt, ils sentirent le vent caresser leurs visages. Souffle court, le sauveur détacha son emprise ferme et vint reprendre son souffle, les mains sur ses genoux, la tête penchée en avant. Soudain, il sentit une vive douleur tirailler sa poitrine. Fébrile, il baissa les yeux et vit avec stupeur qu'une main venait de le transpercer.  Sa tête commençait à tourner tandis que la main se retirait lentement, avec comme trésor son coeur encore palpitant. De ses dernières forces, il se tourna pour voir, pour comprendre et en tomber finalement à la renverse, sa tête se heurtant contre le sol. En face de lui, la chose qu'il avait sauvée.

Une bête féroce sous l'apparence d'un homme fragile. Sa gueule s'ouvrit en deux, se désarticulant à la manière de celle d'un cobra, exposant des crocs acérés, longs et pointus. Des sueurs froides saisirent alors l'homme agonisant qui voyait le monstre se rapprocher, se pourléchant les babines.L'ogre humain allait dévorer le reste de son corps, sans qu'il ne puisse agir, sans qu'il ne puisse comprendre pourquoi. Pourquoi...


CARACTERE
❯ QUALITÉS :
Aucune, je ne suis pas un homme courageux, je ne suis pas un homme éloquent, je ne suis pas un homme charmant. Je ne suis pas comme ceux qui portent le glaive pour combattre. Je ne suis pas quelqu'un qui se berce dans la bonté et la gloire. Je ne suis pas quelqu'un de réputé, ni reconnu pour mes faits. Je ne suis pas un héros, et je ne veux pas aider autrui. Je ne suis pas non plus quelqu'un qui veut percer, gagner, briller. Je ne suis pas patient ni tolérant. Je n'aime pas non plus les gens et, exemple, au lieu d'aider une personne en détresse, je serai plus enclin à lui couper toute possibilité d'être aidée. Vous souhaitiez connaître mes qualités ? Pour quelles raisons ? En quoi vous énoncez mes qualités à vous, lecteurs, pourrait vous permettre de me comprendre ? Comme si celles-ci pourraient intéresser une quelconque personne. Ne cherchez pas, j'ai beau fouillé en moi, je ne trouve rien. Je ne suis qu'un paria.

❯ DÉFAUTS :
On me dit égocentrique, imbu de ma personne et redondant. Que je me répète sans cesse, que je me perds dans ces cycles, dans des boucles qui ne cessent de se refaire, continuellement. Je dénigrerai les autres pour satisfaire mon ego. Je manquerai de tacts vis à vis de certaine personne et parfois, on me dit manipulateur. Comme un marionnettiste jouant de ses doigts crochus sur des fils, je me servirai d'autrui, en essayant d'abuser de leurs confiances, pour finalement les jeter à la poubelle l'instant d'après. On me dit aussi hautain et j'imagine que c'est pour rajouter une autre couche sur le tas de connerie déjà bien présente. Je serai apparemment grossier aussi. Oui, un gros connard dans un corps de maigrelet empli de sarcasme. Laissez-moi rire.

❯ UNE HABITUDE? :

Il aime détruire la vie des gens, petit à petit. Je me souviens du jour où je l'ai rencontré. C'était un goujat sans nom, qui dénigrait et prenait de haut les gens. Ayant un fort caractère, je ne m'étais pas laissé faire et comme on dit, ce fut une sorte de coup de foudre insolite. J'en étais tombée malheureusement amoureuse. Il me fit des promesses, qu'on vivrait ensemble pour de longues années, que l'on se marierait rapidement, des enfants, etc. J'en étais devenue baba, même si certaine querelles animaient notre couple. Tout se réalisa, comme je l'avais souhaité. Hormis les enfants, nous avions une maison et un mariage en or.

Puis, sans crier gare, une belle nuit de pleine lune je me retrouvais attachée au sous-sol. Les poignées et chevilles liées, je paniquais, dans la confusion la plus totale. Que m'arrivait-il !? Une ombre surgit et je venais de comprendre. Alors que j'essayais d'hurler malgré le bâillon bien enfoncé dans ma bouche, je le voyais sous son véritable visage. Sans dire un mot, il me caressa chaque partie de mon anatomie avant de venir me baiser le front. Puis, émettant un grognement, il ouvrit sa gueule et vint me planter ces crocs. Une douleur sans précédent saisissait mon crane. Il croqua ma tête comme si elle n'était qu'un bout de steak. Je mourrais alors, bouffée par l'être que j'aimais sans doute le plus au monde.
HISTOIRE
Chapitre 1 : Origines macabres
Je haïs mon fils. Je regrette depuis le début le jour de sa naissance et encore aujourd'hui, je ne peux m'empêcher de vouloir sa mort. A l'époque, je vivais avec mon mari et mes deux enfants, je pensais être heureuse, comblée. Mais Vàli était différent en tout point de son jeune frère Saladin. Saladin, avec deux ans de moins, était plus intelligent, plus serviable et plus ouvert d'esprit que Vàli. Je n'ai pas honte de le dire, j'ai toujours préféré Saladin et je dénigrais l'Autre. L'Autre, ce n'était qu'une coquille vide et étrange. Vous savez, le genre de gamin qui vous regarde sans dire  et à qui vous avez envie de mettre de quelques claques bien placées. Il ne voulait pas jouer avec Saladin et restait dans son coin, à faire d'étrange choses. Souvent des dessins quelque peu macabre et des discussions incompréhensibles. Il semblait parler avec quelqu'un et on le prenait pour un taré, mon mari et moi. Il nous disait qu'il avait un ami imaginaire : Binah. A ce moment, qu'est-ce qu'on avait pu rire. Saladin, lui, ne riait pas et voulait croire son frère. De son point de vue, je pouvais le comprendre, ils avaient presque le même âge et voulait sans doute être aimé par son grand frère. C'était un ange, mon petit saladin...

Puis, un jour où Vàli errait on ne sait où - encore - Saladin s'était mit en tête de le retrouver, pris d'une énième inquiétude. Souvent, on lui disait de ne pas le chercher, qu'il allait revenir. C'était toujours le cas. Mais c'est peut-être là où j'ai fais la plus grosse erreur de ma vie. Alors qu'on allait se mettre à dîner, Saladin se mit en tête d'aller l'avertir. Mon mari n'avait rien dit à ce moment, lassé sans doute par cette routine. Je lui avait mollement interdit d'y aller, sans grande conviction et mon ange adoré y était allé. Que je regrette de ne pas l'avoir forcé à rester, de ne pas l'avoir convaincu qu'il allait revenir encore une fois.

C'était peut-être la fois de trop, je ne sais pas. Rien que d'en parler, je sens mon coeur se tordre de chagrin. Les minutes passèrent, puis après une heure à attendre, on s'est mit à les rechercher. Les heures passèrent et après une battue du village où nous habitions, nous les avons retrouver...Au beau milieu d'un cimetière, d'une allée, l'Autre était là, devant un corps inanimée. Au fur et à mesure que nous nous rapprochions, je comprenais de qui il s'agissait. Mon petit Saladin, baigné dans une mare de sang. Hurlant toute mes tripes, je me souviens avoir couru vers lui, poussant ce monstre que j'avais mis au monde. L'Autre avait un sourire aux lèvres, la bouche pleine de sang, les yeux pétillant de quelque chose de noir, de malsain. Je ne me souviens guère de la suite, à part mes hurlements, mes pleurs.

Je ne m'en suis jamais remise. Mon coeur s'est meurtri. Je sais juste une chose c'est que je voulais tuer l'Autre mais les villageois en ont décidé autrement. Cela relève du grand mystère sur les raisons que les ont poussés à le bannir du village. Moi, je l'aurai tué, pendu sur la place publique. Je ne sais pas...je ne sais plus. Mon fils, Saladin, me manque...

Chapitre 2 : L'errance d'un être
Après cet épisode, notre jeune homme s'était retrouvé à errer de ville en ville, de petits repas qu'étaient des souriceaux jusqu'aux vers de terre. Mais que pouvait-il bien y faire ? Les villageois avaient sans doute pris la bonne décision et il aurait beau eu expliquer que ce n'était pas lui, personne n'aurait cru en ces bobards. Au moins, il avait toujours la compagnie de son ami, Binah. Lui, au moins, ne l'avait pas abandonné et l'accompagnait dans cette dure épreuve qu'était son exil. Il comprenait l'enjeu qu'était de se nourrir, maintenant qu'il était devenu ce qu'il était. Un être qu'il avait toujours voulu être au fond de lui. Une goule, avide de chaos et de sang. Je pourrais bien vous expliquer comment il en était devenu une mais ce serait trop simple, vous ne suivriez plus ses aventures et vous pourriez vous dire qu'il n'en vaut pas la peine. C'est bien pour cette raison que je préfère garder ce mystère encore quelque temps, jusqu'à choper une tension dans l'un de mes futurs écrits. Bande de coquins. Néanmoins, laissez-moi vous contez en quelques lignes, ces années où il dût errer, bouffant toute sorte de choses. A cette époque, il ne savait pas quoi faire de sa vie. Il n'avait encore jamais fait de vrai repas, non plus.

Il se trouvait alors en âge de travailler et, cachant aux yeux de tous sa véritable identité, il tenta de se trouver quelque à faire. Dans un premier temps, il s'essayait à la restauration, en étant un jeune serveur. Mais côtoyer autant de gens et sentir son estomac se retourner à chaque plats qu'il servait n'était pas très malin. Il fut renvoyé en à peine deux semaines. Il enchaîna par la suite plusieurs petits jobs, ingrats et sans mérites. Jusqu'au jour où, en passant devant une boutique faite d'un bois magnifiquement sculptée, il fut attiré par un vieil homme. C'était un artisan proche de la retraite qui voulait un apprenti. Comme ça, par un total hasard, il avait jeté son dévolu sur Vàli. Et la jeune goule ne put qu'accepter son offre puisqu'il voulait à tout prix trouver un travail. Chose faite à présent, il était enfin libéré et allait pouvoir grandir comme tout être était supposé l'être.

Chapitre 3 : Le mariage pourpre
Quelques années passèrent après qu'il eut été devenu l'apprenti du vieillard. Etant devenu un artisan endurci, Vàli était un jeune homme bien vigoureux et ambitieux. Il voulait gloire, argent, femme, sexe, enfant, alcool, foyer. Et quelques cadavres bien cachés dans son garde-manger qu'il s'amusait à becter quand la faim se faisait féroce. Il rencontra, lors d'une promenade impromptu dans un marché, une femme au doux nom de Corylis Griffith.Une de ces femmes plantureuses qui vous donnait envie d'accomplir des choses aucunement possible. On ne sait comment mais ils ont réussis à accrocher malgré le caractère particulier de notre pantin. Après quelques temps, ils se marièrent. C'était tout ce que voulait Vàli. Jusqu'au jour où une connaissance qu'il avait oublié avec le temps refit surface.

« Vàli...Mon cherr Vàli...Aurais-tu oublié notre pacte ? Aurais-tu oublié ce pour quoi tu as été créé ? Toi, ma goule chérie ? Une goule qui se doit d'apporter la désolation sur ton chemin ? Tu ne te souviens plus de moi ? En es-tu sûr ? Oui...c'est ça...Je remarque que tu as bien changé, j'ai bien vu les petits cadavres que tu t'es engloutis...Elle est au courant ta chère brebis, ta femme ? Non ? Elle est charmante dis donc...tout à fait à mon goût...Tu sais ce que je veux je crois ? Quoi ? Tu refuses ? Mais tu n'as pas le choix mon pauvre...Si tu ne te plies à mes directives et que tu nies ce que tu es, tu sais ce que tu vas devenir...Allons bon, arrêtes avec tes excuses, je me souviens encore cette nuit où tu as été surpris par ton adorable frère. A ce moment, ça ne t'as pas dérangé de t'occuper de lui non ? Alors écoutes moi bien, sombre idiot. Je veux que tu t'occupes de cette femme. Que tu la dévores avec envie, avec fougue, en commençant par son joli crane. Que tu plantes les crocs que tu lui caches dans son joli minois. Oui, je veux que tu la bouffes comme il se doit. Comme le plus beau de tes repas, salivant et alléchant. Tu vas le faire ? Oui ? C'est bien, tu es une bonne petite goule. Et n'oublies pas, il ne faut laisser ni sangs, ni cadavre. Occupes-toi bien de chaque parties. Fais-y bien attention puisque je regarderai toute la scène. Et oui, je ne veux pas en laisser une miette. Et tu t'y mets dès ce soir, en rentrant de ton "boulot". Pfff, une vile mascarade soit-dit en passant pour faire croire aux gens que tu es normal. C'est plutôt bien joué de ta part. Allez, je reviendrais mon cher Vàli, comptes-là dessus.»

Hélas, le soir même où il planta ses crocs, il fut interrompu par son maître. Lui qui venait lui demander un rapide service, il était entré dans sa maison sans prévenir. Une vieille habitude de vieux sans doute. Et il n'était pas seul. Accompagné de son fils, ils s'empressèrent de l'immobiliser. Le meurtrier n'opposait guère une grande résistance et se laissa traîner par terre après avoir subit des salves de coups de poings. Ils l'emprisonnèrent alors dans la cave de la maison familial. Gérolt, le maître charpentier, ne voulait pas le livrer et le voir se faire exécuter. Toutefois, il ne voulait pas non plus que son apprenti reste impunis. Il prit alors la décision de le torturer jusqu'à la fin de ces jours. Décision exagérée ? Peut-être mais on ne pouvait pas remettre en question le choix du vieil homme, rongé par une certaine culpabilité. La femme de Vàli fut enterrée en toute discrétion, loin des regards indiscrets.

Chapitre 4 : Un goûter morbide
« Binah, es-tu là ? Espèce d'enfoiré. Tout ça, c'est de ta faute. Je me retrouve dans cet endroit, au fond de ce trou puant. Regarde moi, regarde mon corps, regarde mon état.
Es-tu satisfait ? C'est ce que tu voulais ? Te moquer de moi ? Je crève de faim. Depuis combien de temps je suis ici ? Que veulent-ils me faire ? Me laisser agoniser ici jusqu'à la fin de ma vie ?
Une goule vit combien de temps, Binah ? Et puis merde, sale enflure, tu n'es là que lorsque ça te chante. Va te faire foutre. J'ai faim....»

Grattant le sol, la pâle goule grognait, marmonnait, pensait. J'ai faim, j'ai faim, j'ai faim, j'ai faim. Je veux bouffer coûte que coûte. Je veux bouffer coûte que coûte. Je ne peux plus le supporter. Je veux manger, bouffer, déchiqueter, dévorer, avaler, déchirer. Je veux... manger. Je veux manger, je veux manger. Je veux manger. Je veux manger. Je veux manger. Je veux manger. Je veux manger. Je veux manger. Je veux manger. Je veux manger. Je veux manger. Je veux manger. Je veux manger. Je veux manger. Je veux manger. Je veux manger. Je veux manger. Je veux manger. Je veux...manger. Il en devenait fou. Puis, alors qu'il entendait un énième bruit qui le faisait espérer, il sentit une chaude lumière se poser sur lui. Il n'en revenait pas. Quelqu'un voulait le sauver mais après autant de temps dans ce trou, il n'arrivait à parler, à trouver des mots. Non, dans sa tête, il n'en avait pas envie. Dans ses pensées, il ne voulait qu'une chose : Manger. Mais pour cela, il se devait se sortir de là. N'écoutant qu'à demi mots les paroles de son sauveur, il se mit à saliver. Remontant le mur telle une araignée sur sa toile, il posa ses yeux creusés sur l'homme. Comment était-il arrivé ici ? Et pourquoi ? Son maître d'apprentissage était-il quelqu'un de louche ? Ces questions ne restèrent pas longtemps dans sa place car à la place, il se mit à entendre quelqu'un de familier. Encore et toujours, cette petite voix dans sa tête qui le poussait à faire ce qu'il devait faire.

« Mange, bouffe, tu en crève d'envie, mon salaud. Et après, fuis, barre-toi loin d'ici. Loin d'Izrheron. Fais-toi discret. Ne t'inquiètes pas, je te guiderai. Comme je l'ai toujours fait jusqu'à maintenant..»

Vous connaissez la suite...bien évidemment, ils s'échappèrent et Vàli fit de son sauveur...son goûter.

Chapitre 5 : ?

Après ces moults aventures, Vàli prit la fuite. Pendant un temps, il erra, à nouveau, dans les rues, dans les villes. Jusqu'à ce qu'un beau jour, une corneille vint à sa rencontre. Elle était porteuse d'un message qui lui fit faire les yeux les plus ronds et globuleux de la planète. En effet, ce message venait d'une personne qu'il ne s'attendait pas à voir, à lire. Cette lettre venait de...Saladin. Son petit frère. Pourquoi ? Comment ? Il s'en souvenait comme si c'était hier,
son cadavre encore frais juste devant lui. Ses morceaux glissant dans le ventre de notre goule.
Sur cette lettre, un texte mystérieux.

« Mon frère, comme c'est un plaisir de pouvoir t'écrire, après t'avoir tant recherché. Tu es peut-être surpris, il me semble que ce soit normal. Mais je vais être très bref,
je t'invite à rejoindre les rangs des Mages Noirs. Bien évidemment, si tu acceptes de rejoindre nos rangs, tu auras droits à des pouvoirs. A des explications aussi. Je ne suis pas un usurpateur mon cher frère. Je me souviens encore de cette nuit où tes dents de goule se plantèrent en moi;
Tu es curieux ? Abasourdi ? Je rigole déjà en écrivant ces mots. Combien donnerais-je pour voir ta tronche livide et tremblante. Rejoins-moi, chère goule. La corneille te réserve une surprise.
Ou plutôt, un cadeau de ma part pour te souhaiter la bienvenue. Je te demanderai juste de venir me rejoindre à Lenalaserine. Je répondrais à toute les questions qui te remplissent la tête en ce moment même. Bienvenue chez les mages noirs. Car je sais d'avance que tu vas accepter mon offre. Tu as toujours eu une part sombre en toi et c'est le moment de l'exploiter.

Saladin Gungnir..»

Le visage blême à souhait, il relut la lettre plusieurs fois tout en regardant l'oiseau le fixer. Les mages noirs ? Des réponses ? Lanalaserine ? Il avait un objectif et serrant la lettre dans sa main,
il observa la corneille qui se mit à luire d'un étrange éclat. Brumeuse, la corneille dégageait une lueur avant de se..transformer en un cristal flottant. Il saisissait alors la pièce précieuse avant de la serrer contre lui. Le regard déterminé, il regarda l'horizon. Il voulait comprendre. Il voulait voir de ses yeux cette personne surgissant de son passé. Et pour se faire, il accepta volontiers l'offre.
Décidé, il s'avança alors en quête d'aventures, de cadavres et de sangs.
DERRIERE L'ÉCRAN
PSEUDO ▬ Vàli
AGE ▬ 25 ans
TU NOUS A TROUVÉ OU ? ▬  Snapchat puis messenger. =D
UN AUTRE COMPTE ▬ Hinnéas A. Ellone
LE PERSONNAGE DE TON AVATAR ▬ Gintama ▬ Takasugi Shinsuke
TU AS LU LE RÈGLEMENT ? ▬ Yeo.
Je me demande bien qui a pu te donner l'adresse de ce forum par Snapchat *tousse*
Bienvenue poto'
Amusant...j'ai côtoyé un Vàli Gungnir sur d'autres forums.

Ça remonte à longtemps, un forum du nom d'Harmonia.

Ce serait intéressant ! En tout les cas bonne chance pour ta fiche !
Erwa -> Oui, je me demande qui c'est :D Merci pototoes !
Silence -> A moins qu'on ait usurpé mon identité à l'époque d'Harmonia, je suis le vrai Vàli Gugnir, je veux revenir aux sources après quelques mauvaises péripéties :P Merci !
Nous espérons tous deux revenir au source en ce lieu alors. ^^
    Bienvenue sur Lost Kingdom! J'espère que tu t'y plaira :cheers:
    Si tu as des questions concernant le contexte ou autre, il ne me semble que tu n'as pas Discord, alors n'hésites pas à me MP.
Bienvenue monsieur le mage noir !
Bienvenue, j'espère que tu fais des meubles avec les "restes" de ton repas Vàli Gungnir 1786526449
Voilà, petit message pour dire que j'ai terminé. :)
Ce fut difficile et ma fiche ressemble à un bordel de style pas possible, bon courage pour la lecture ! Et merci ! :D
Congrats
Un otit mage noir indé ! Bienvenue dans la famille !

Les temps forts : Bien dark cette fiche ! Sacré prédateur que ton personnage... hâte de le voir en jeu !

remarque : Fiche solide overall, conforme... rien de plus à ajouter sinon "have fun" !


© ASHLING POUR EPICODE