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Nëris Ferumles

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Nëris FERUMLES
Bras droit de Famine
RACE ▬ Cyborg/Humain
la vingtaine ▬ texte ici.
ORIENTATION SEXUELLE ▬ hétérosexuelle
SITUATION PERSONNELLE ▬ Matte les fesses des robots
NATIONALITÉ ▬ Ellgardienne
FACTION ▬ l'Empire
MÉTIER ▬ Bras droit de Famine


MAGIE ET COMPÉTENCES
PHYSIQUE
❯ agilité X X ○ ○ ○
❯ force X X X ○ ○
❯ endurance X ○ ○ ○ ○
(TECHNO)MAGIE
❯ mana X X ○ ○ ○
❯ puissance X ○ ○ ○ ○
❯ contrôle X X X ○ ○
Nëris est ce que l’on peut considérer comme un assassin pur et dur. Ses capacités sont basées sur la vitesse, la précision et l’instantané. Autant dire que sur un combat où l’endurance est nécessaire, elle ne sera pas des plus à l’aise et cherchera à y mettre fin rapidement avant de perdre le dessus. Les diverses greffes biomécaniques et l’implantation  de cristaux lui confèrent des capacités supérieures à celles d’un humain lambda, lui donnant la possibilité d’user de magie à travers ces réceptacles. Armée de deux dagues entièrement métalliques d’une cinquantaine de centimètres, elle ne porte sur elle aucune autre arme à ce jour.

Capacité 1 : grâce à ses jambes mécaniques, Nëris possède la capacité de pouvoir flasher sur de courtes distances (deux à trois mètres maximum) afin d’éviter une attaque ou de bondir sur sa cible.

Capacité 2 : grâce à un cristal implanté sous sa peau dans le bas de son dos, Nëris peut diriger à loisir ses deux dagues à distance, via un système de guidage basé sur le magnétisme. Son rayon d’action n’excède pas les cinquante mètres autour d’elle.

Capacité 3 : grâce à ce même cristal, Nëris génère un champ autour d’elle qui peut camoufler sa présence, bloquant les capacités sensitives de ses adversaires et se rendant indétectable.
PHYSIQUE
Nëris est une jeune femme d’une vingtaine d’années sans signes particuliers. Se fondant dans la masse aisément, seule sa chevelure d’un rouge flamboyant pourrait éventuellement attirer les regards, mais cette couleur étant néanmoins tout de même répandue, cela ne pénalise pas trop son anonymat.

De taille moyenne, frôlant le mètre soixante-dix, elle possède une ossature finement musclée qui dissimule habilement ses implants, leurrant ses adversaires quant à ses réelles capacités physiques. D’une force néanmoins considérable pour une humaine, recevoir un coup de sa part directement dans la mâchoire enverrait n’importe qui de lambda pour un séjour à l’hôpital afin de se visser quelques clous dans les dents. D’une agilité dépassant légèrement la moyenne, Nëris n’est en revanche pas une grande endurante et si elle peut tenir dans un effort relativement moyen, elle ne pourra en revanche pas participer à une course faisant le tour de la nation…
La peau légèrement hâlée par la vie au grand air qu’elle apprécie tout particulièrement, ses yeux sont d’un marron doux, leur forme légèrement effilés rappelant de lointaines origines orientales. Bien qu’elle n’en sache rien, certains spécialistes verraient chez elle des ascendances du désert sans aucun doute.

Un visage doux encadré par une longue chevelure de feu qu’elle attache la plupart du temps, ses expressions sont paisibles et si elle ne sourit pas beaucoup, il est en revanche rare de la voir de mauvaise humeur. Dotée d’un esprit de fer et d’un mental positif incroyable, elle se laisse rarement abattre et vous apercevrez forcément un éclat de joie tranquille au fond de son regard.
Un corps délié, des membres fins, sa silhouette est longiligne grâce aux implants de dernière génération qui se fondent à merveille dans son organisme sans le dénaturer.   En revanche, la seule trace visible de ces modifications est la présence d’un cristal placé en bas de son dos, au niveau du bassin. De taille moyenne, il n’attire pas spécialement l’attention mais un regard avisé pourrait s’en rendre compte facilement.

Dans son aspect vestimentaire, Nëris met toujours un point d’honneur à s’habiller avec élégance, optant néanmoins pour des tenues pratiques et lui laissant une grande mobilité. Bien qu’elle ne soit pas du genre à le clamer haut et fort, sa position lui demande d’être présentable afin de faire honneur à son supérieur. Préférant les couleurs claires et les tissus légers, elle allie la féminité et la martialité avec goûts, ne laissant visible de son côté guerrier que les deux longues dagues accrochées de chaque côté de sa ceinture.

CARACTERE
La mentalité de Nëris est assez simple comme compliquée à la fois. D’un naturel tranquille, elle n’est pas du genre à se laisser aller à l’exubérance, préférant la discrétion quand certains aiment se mettre en avant. Beaucoup dans l’observation, elle aime analyser les personnalités qui l’entourent par simple curiosité et en tirer des conclusions qui ne sont parfois pas forcément vraies, mais qui l’amusent. Néanmoins, elle reste quelqu’un d’assez abordable dont le rang n’est pas un frein pour une bonne discussion avec un interlocuteur, quel que soit son niveau social.

Etant issue d’une famille modeste et assez réduite puisqu’elle ne comptait que sa grand-mère et elle, Nëris a du apprendre à se débrouiller seule assez vite afin d’aider à subvenir aux besoins quotidiens. Volontaire, elle ne rechigne pas à la tâche et il sera rare de la voir se plaindre d’un travail qu’on lui donne. Tentant souvent de surpasser ses capacités, il lui arrive en revanche de se blesser parfois en voulant en faire trop, ce qui lui donne une image de personne maladroite alors qu’il n’en est rien. Déterminée, elle aime l’effort et la satisfaction que lui procure un objectif bien réalisé, ce qui fait d’elle un soldat efficace et loyal pour peu qu’on la motive correctement. Elle ne supporte pas la fainéantise bien qu’elle sera trop polie pour le dire ouvertement, et fuit les gens qui se complaisent dans la facilité et la médiocrité. Sa façon de penser sur ce sujet est assez simple : si tu veux quelque chose, tu te donnes les moyens. Et si tu échoues, tu recommences.

Plutôt bonne vivante malgré un caractère assez discret, elle aime les bonnes conversations et passer des moments agréables en compagnie de personnes qu’elle apprécie. Ne disant jamais non à un verre ou un repas, même si l’alcool coule à flots, ses anciennes habitudes de fille du peuple la poussent à continuer à se mêler à la population malgré son rang. Appréciant la bonne chair et le bon vin, elle fait néanmoins attention à ne pas se laisser aller au vice de la gourmandise même s’il lui est difficile de dire non à un buffet bien garni. En soit, il y a fort à parier que si elle n’avait pas terminé dans l’armée, elle se serait redirigée illico dans un métier lié à la cuisine… Domaine dans lequel elle excelle, d’ailleurs.

Bien que discrète et assez maître de son sang froid, il peut arriver que certaines circonstances la blessent ou la fassent sortir de ses gonds. Devenant légèrement hargneuse, elle n’en sera pas pour autant cruelle mais un manque d’empathie certain peut l’envahir si elle se retrouve dans le feu de l’action. Mettant toute sa détermination et son énergie dans un combat, elle a compris depuis bien longtemps que la compassion et la pitié étaient des facteurs nuisibles dans la réussite d’un affrontement. En revanche, elle sera toujours prête à défendre un innocent et ne supporte ni l’injustice, ni la violence gratuite.

Sa position via les valeurs de l’Empire est plutôt saine bien que parfois teintée de doutes. Elle est pour un avenir de paix et a conscience qu’il faut parfois user de force afin de l’obtenir mais réprouve toutes fois certains façons d’agir. Méprisant légèrement la garde civile qu’elle considère être comme un ramassis de lourdauds à qui l’on a donné un peu de pouvoir, elle n’aime pas voir la population brimée par les lois et préfèrent se servir de ces dernières pour apporter un peu plus de paix. Ce qu’elle n’avouera jamais, c’est qu’au fond d’elle, Nëris peut comprendre les agissements de la rébellion mais n’approuvera jamais les attentats qu’ils ont pu commettre. Ainsi, si elle ne se considère pas comme l’un de leurs principaux adversaires, elle n’hésitera en revanche jamais à les affronter s’ils se trouvaient sur son chemin.
HISTOIRE
Petite fille du peuple d’un milieu modeste, tout portait à croire que tu te fondrais dans la masse et que ton destin serait scellé au milieu de la médiocrité générale. Pourtant, la vie peut se montrer surprenante et sait récompenser les efforts lorsqu’elle les juge juste et abondants… Ainsi, te voilà maintenant bras droit de Famine, ton sens aiguisé de la justice et tes capacités uniques t’élevant parmi les tiens sans t’enlever ton humilité naturelle.

Nëris est née dans les quartiers modestes d’Ellgard, dans l’une des chambres que possédait l’auberge de sa grand-mère. Fille d’un inconnu et sa mère mourant en lui donnant la vie, elle ne vit pas cela comme une fatalité et fut élevée dans un amour mêlant tendresse et sévérité. Petite fille joueuse et curieuse, elle su rapidement se faire discrète afin de ne pas gêner sa tutrice et apprit rapidement à aider dans la limite de ses capacités. Plutôt appréciée par la clientèle habituelle qui venait régulièrement dans leur établissement, elle était réputée pour être un enfant serviable et gentil, qui aimait rendre service et qui ne cessait de poser des questions au grand dam de sa grand-mère qui l’aurait préféré plus discrète.
Jusqu’à ses dix ans, Nëris passa le plus clair de son temps à aider aux menues tâches ménagères, à servir d’apprentie commis en cuisine, et à jouer dans les rues de la capitale en compagnie des autres gamins du voisinage. Un peu garçon dans l’âme, leurs jeux étaient souvent mêlés à la guerre et elle adorait se battre à l’aide de bouts de bois, s’en servant comme des dagues maladroites et s’imaginant étant une féroce guerrière. Puis lorsque le service reprenait, elle oubliait rapidement ses rêves d’enfants et mettait la main à la pâte afin de faire prospérer le commerce de son ainée.

Adolescente, Nëris commença lentement à transiter de la petite enfance  à la jeune fille sans encore atteindre l’âge adulte. Assez débrouillarde, elle trouvait moins le temps de jouer, ses camarades ayant du eux-aussi se concentrer sur leurs activités professionnelles. Bien souvent en cuisine, elle avait su se faire une petite réputation sur sa gastronomie goûteuse et abondante, ravissant les palais des plus affamés et prenant plaisir à les voir la complimenter sur ses talents. En revanche, lorsque l’ennui la gagner, elle rejoignait souvent un camarade à elle qui s’était engagé dans l’armée, apprenant à ses côtés les rudiments du combat scolaire, et prenant goût à cet art pourtant bien éloigné de ce qui lui était destiné.

Sa grand-mère dépérissait petit à petit au fur et à mesure qu’elle avançait dans la jeunesse et la jeune fille du faire une pause sur ses loisirs personnels pour s’occuper d’elle. Même si elle portait une affection particulière envers ce petit bout de femme, Nëris avait toujours eu le goût de la liberté et elle culpabilisait de se réjouir des chaînes qui n’allaient pas tarder à se briser lorsque son ainée viendrait à mourir. Compensant à redoublant de labeur, elle accumula les heures de travail et les efforts afin d’être en mesure de lui payer tous les soins nécessaires. Malheureusement, la vieillesse est une maladie qui ne se soigne pas, et l’été de ses dix-sept ans, sa grand-mère expira son dernier souffle après lui avoir demandé de veiller sur son auberge et de devenir une grande cuisinière.

Nëris traversa de longs mois dans le silence et sa clientèle même commençait à s’inquiéter de ce deuil qui ne cessait pas. Contrairement à ce qu’ils pouvaient penser, ce n’était pas seulement la perte de sa dernière famille qui la mettait dans un état aussi inactif, mais plutôt les inquiétudes et les interrogations sur son avenir. Elle n’était pas dupe, elle savait pertinemment qu’elle ne pourrait pas exaucer le dernier souhait familial, l’idée de rester enfermée dans cet établissement jusqu’à sa mort la terrifiant au plus haut point.
Lorsque les affaires marchèrent de façon fructueuse, elle engagea alors un responsable en chef et lui délégua ses responsabilités afin de pouvoir prendre de la distance. Retrouvant son ami qui avait bien progressé dans l’armée, elle se remit au maniement des armes, s’émerveillant de voir qu’elle s’en sortait au moins aussi bien que les nouvelles recrues. Le monde militaire étant néanmoins assez masculin malgré une politique égalitaire, elle refusa l’idée de s’engager à son tour et prépara ses affaires pour un voyage improvisé. Maintenant que plus grand-chose la retenait, il était temps pour elle de faire ses premiers pas dans la vie réelle.

Nëris voyagea plusieurs mois, prenant parfois le bateau pour rejoindre les autres continents, et préférant payer à l’aide de ses services plutôt qu’en argent brut. Elle se perfectionna dans de nombreux domaines, apprenant à se débrouiller seule et à pouvoir se défendre un minimum, que cela soit face à des bandits de grands chemins, ou à des commerçants mal intentionnés. Les intrigues politiques ne l’intéressaient pas, elle préférait vivre sa vie sans s’en soucier, fermant les yeux sur ce qu’elle déplorait au fond d’elle, et s’ouvrant avec joie aux découvertes qui l’enchantaient. Ayant toujours eu le souci de la justice et de l’équité, elle mit un point d’honneur à apporter son aide aux plus démunis, se retrouvait d’ailleurs parfois dans de mauvaises situations auxquelles elle réchappa miraculeusement. La jeune fille en passe de devenir une femme commençait lentement un apprentissage plus important et plus cruel : celui qui lui soufflait que tout n’était pas juste et que la cruauté faisait partie de ce monde.

Au cours d’un de ces voyages à la frontière Ellgardienne, dans un bourg reculé des grandes villes, elle décida de s’installer temporairement, travaillant dans une armurerie spécialisée en création de pièces destinées aux cyborgs. Se liant d’amitié avec son patron, un homme du nom de Dûran assez bourru mais au grand cœur, il lui apprit les rudiments de la mécanique, louant sa volonté et sa détermination malgré un travail physique et difficile. Les principaux clients de cette entreprise étant des soldats de l’armée, elle était relativement bien payée et l’affaire prospérait tranquillement tant et si bien que de trois employés, ils devinrent une petite équipe constituée d’une dizaine de spécialistes. Malgré le labeur, Nëris se plaisait à cet endroit, profitant des passages des soldats pour se perfectionner dans les connaissances martiales et en apprendre plus sur la hiérarchie d’Ellgard. Tout le monde connaissait les principaux dirigeants, mais jusqu’à présent elle ne s’y était jamais vraiment intéressée. Quand elle en apprit un peu plus, elle fut impressionnée par l’organisation millimétrée de cette organisation et sa vision des inquisiteurs fut totalement changée. Pour elle, ils étaient les premiers représentants après le couple impérial à œuvrer pour un monde plus juste. En quelques sortes, ce furent des modèles bien que lointaines chimères pour une jeune femme de condition modeste.

Bien qu’ayant connu des moments difficiles, Nëris avait toujours réussi à garder un mental d’acier et un positivisme à toute épreuve. Battante dans l’âme, elle savait se relever des situations compliquées, relativisant avec une facilité déconcertante lorsque certaines perdaient espoir. Pourtant, il y a toujours un incident qui change considérablement la vision de la vie, et elle en fit l’amère expérience un soir d’été.

Elle avait un peu plus de vingt ans lorsque le drame se produisit. Ayant quitté la forge pour se rendre chez un fournisseur à quelques kilomètres, Nëris était occupée à choisir les matériaux indispensables pour leur travail quand des échos d’une attaque rebelle lui parvinrent rapidement. Tout le monde connaissant la résistance de nom, mais bien peu avait eu l’occasion de les rencontrer et leurs agissements étaient devenus des légendes plus qu’autre chose… Pourtant, elle était bien là lorsqu’une trentaine d’entre eux attaquèrent le bourg où elle s’était établie, visant précisément l’entreprise où elle travaillait pour mettre main sur leur marchandise et mettre à mal l’un des fournisseurs principaux de l’armée Ellgardienne.
Nëris savait se battre, mais elle ne s’était jamais retrouvée dans une mêlée. En-dehors de quelques affrontements durant ses voyages où elle s’en sortit relativement bien, l’idée de foncer face à des personnes entraînées et équipées la terrifiait au plus haut point… Mais ses amis étaient sur place, et son patron qui avait peu à peu pris la place d’un père était en danger. Elle  s’élança alors vers leur position, priant intérieurement tandis que ses poumons criaient grâce afin que rien ne leur soit arrivé.

Lorsqu’elle arriva, ce fut un carnage sans nom… Les prétendus représentants de la véritable liberté avaient massacré tous ceux qui s’opposèrent à eux, que cela soit des pères ou des mères de famille comme des employés innocents. Au moment où elle pénétra dans la forge, il ne restait que trois employés qui peinaient à faire face à une vingtaine de rebelles, les menaçant avec leurs armes. Clamant leur foi envers l’Anacréon et la libération d’un peuple opprimé, les amis de Nëris essuyèrent des tirs meurtriers, les forçant à se rabattre derrière des boucliers de fortune.
Voulant aller les aider, elle fut violemment frappée au passage, son corps meurtri projeté dans la réserve. S’écrasant avec douleur au milieu des étagères qui tombèrent sur elle, la jeune fille sentit nettement l’une de ses côtes se fêler tandis que ses jambes se brisèrent sous le poids des meubles. Immobilisée, une chape de détresse et de désespoir l’envahit tandis que la peur la prenait à la gorge, comme un loup attraperait sa proie. Tout est fini, elle allait mourir là avec les siens et personne ne viendrait la sauver.

Nëris…

Cette voix, chaude et apaisante, la sortit de sa torpeur et elle vit alors Durän ramper vers elle, l’un de ses bras se trainant dans la poussière. Soulagée de voir qu’il était en vie, elle tenta vainement de lui répondre, tendant sa main vers lui tandis que de nouveaux bruits de tirs résonnèrent dans la salle voisine.
L’homme arriva à ses côtés et d’un geste protecteur, la couvrit afin de la soustraire à la vue de leurs agresseurs. Quand les rebelles pénétrèrent dans leur salle, ils ne virent qu’un homme allongé au milieu des débris de bois, de cristaux brisés et de prothèses éparpillées. L’un d’eux afficha un sourire carnassier et Nëris l’aperçu entre les bras de son protecteur tandis qu’il pointait le canon d’un pistolet sur lui. A ce moment-là, son esprit explosa et elle sentit malgré elle ses doigts se crisper sur un cristal qui était tombé à ses côtés.

Tout se passa relativement vite. Jaillissant des décombres, deux lames destinées à équiper des armes de l’entreprise s’élevèrent dans les airs, et dans des sifflements stridents, fendirent les airs en direction de leurs adversaires. Nëris ne put que sentir ce qu’elle faisait plus qu’elle ne le vit, mais son énergie coulait au travers de la gemme, contrôlant alors l’acier comme le vent le ferait avec du papier. Leur fil aiguisé traversant les gorges délicates des rebelles, leurs corps tombèrent un à un tandis que les derniers souffles de vie s’expiraient dans des gargouillements définitifs. Lorsque le silence retomba, il ne resta que du sang, des larmes, et le goût amer de la désillusion.

La jeune fille plongea dans une semi-inconscience et elle ne ressentit même plus ses jambes engourdies. Elle ne remarqua pas son bienfaiteur lorsqu’il la prit dans ses bras et l’allongea sur une table, activant les machines de greffes et donnant le peu d’énergie vitale qu’il lui restait pour la soigner. Düran n’était pas dupe, il se savait condamner… Si d’extérieur son bras pouvait être ressoudé, la balle qu’il avait pris dans un poumon le condamnait et il n’aurait pas le temps ni les moyens d’atteindre un hôpital. Alors il utilisa ses derniers instants de vie pour programmer les machines de sa société et offrir à sa protégée une nouvelle vie, regrettant de ne pas pouvoir faire mieux mais satisfait d’avoir eu une vie bien remplie. Quand Nëris reprit connaissance, elle ne pu que constater les marques de greffe sur ses cuisses ainsi que le corps sans vie de son père de substitution, un sourire encore aux lèvres malgré la mort qui l’avait attrapée.

Quelques jours plus tard, la jeune fille avait rejoint la capitale, son esprit blessé malgré ses nouvelles capacités. Lorsqu’elle avait pu se relever de la table d’opération improvisée, elle avait pris soin d’offrir une sépulture décente à ceux qui avaient été ses amis et était partie aussitôt. La garde Ellgardienne ne tardant à pas investir les lieux, elle préféra fuir les interrogations et la foule qui s’amassait sur les lieux de l’attaque, son âme encore bien trop fragile pour y faire face.
Elle passa les semaines qui suivirent à apprivoiser ses nouvelles greffes, jusqu’à ce que ses bonds de vitesse deviennent invisibles à l’œil nu. Elle perfectionna sa maîtrise magnétique de ses deux lames, devenant alors une guerrière expérimentée et efficace. Vendant son auberge à son employé, elle prit un minimum d’affaires et rejoignit l’armée dans laquelle elle passa les tests de recrutement avec facilité.

Nëris ne le sut jamais, mais le groupe armé qui attaqua la fonderie était en réalité des usurpateurs se faisant passer pour la résistance. Ainsi, elle resta dans l'illusion que l'Anacréon était à la tête d'une bande de meurtriers. Le plus triste dans l'histoire, c'est qu'elle ignora aussi que Düran, son père adoptif bien aimé, était en réalité un sympathisant de la résistance... Et désormais, elle se dresse face à ceux qui abritaient cet homme qu'elle aimait tant dans leurs rangs.

Nëris passa deux ans en tant que simple soldat avant de se faire remarquer dans plusieurs faits d’arme. Atteignant le grade de chevalier de l’empire, elle comprit rapidement qu’il était de coutume de s’associer à un inquisiteur bien que leur allégeance devait tendre à chacun d’entre eux. Refusant à faire un choix, elle continua ses missions, parfois en solitaire comme son grade lui permettait, et rentrait à la capitale avec ses trophées et ses réussites. Ses supérieurs avaient rapidement saisi son potentiel d’assassin et voyaient en elle un soldat discret et efficace. Il était inutile de l’envoyer en première ligne et ils se servaient d’elle avec intelligence et finesse, lui permettant de faire ses preuves rapidement. Sa vie prit un nouveau tournant lorsqu’elle fut envoyée en mission dans la garnison personnelle de Neil E.Phantasmagoria, inquisiteur de la famine.

Alors que tout devait se passer relativement bien, ils furent attaqués par une délégation inconnue, mais très certainement originaire de Mëarian. Mettant à mal leurs forces armées, l’inquisiteur se débarrassa en revanche facilement de ses adversaires et Nëris l’assista aisément grâce à ses capacités. Quand ils furent de retour à la capitale après avoir réussi leur objectif, elle comprit qu’elle avait attiré l’attention de cet étrange personnage et fut plusieurs fois assignée à ses côtés quand la situation l’exigeait.
Etrangement, si elle ne l’appréciait pas plus que cela, son côté mystérieux et manipulateur ne la poussant pas à lui faire confiance, une relation étonnante s’établit néanmoins entre eux, si bien qu’ils en devinrent un duo aiguisé et coordonné à chaque fois qu’ils furent amenés à agir ensemble. Ce ne fut que deux nouvelles années de plus passées à ses côtés qu’il lui offrit alors la possibilité de devenir son bras droit, décision qu’elle accepta après un temps d’hésitation.

Lorsque les accords d’Akantha et d’Ellgard furent annoncés, Neil demanda à Nëris de rester à Ellgard afin de pouvoir continuer à œuvrer en son nom. Déçue de ne pouvoir participer à cette rencontre, la jeune femme obéit néanmoins à son supérieur et ne fut pas sur place lorsque l’attentat de l’ancienne héritière du royaume sema la panique. Quand la délégation revint alors au port, tout le monde fut stupéfait de voir que tous les inquisiteurs étaient morts ou portés disparus. Ce fut un temps de deuil pour tout l’empire de grandes cérémonies furent organisées en leur honneur, en-dehors de la Guerre qui elle, fut considérée comme une traitre à leurs rangs. Etrangement, Nëris ne fut pas plus affligée que cela par la perte de son supérieur, mais elle ressentit néanmoins une certaine peine à voir une nouvelle fois une figure supérieure lui être arrachée. Continuant son travail de bras droit, certains lui soufflent de se mettre en avant pour prendre la place de Neil, mais elle se refuse à acquérir tant de responsabilités. On raconte que de nouveaux inquisiteurs furent élus, mais la place qu’occupait famine reste vacance, comme si une malédiction pesait sur ce grade étonnant…
DERRIERE L'ÉCRAN
PSEUDO ▬ Coucou c'est moi :hap:
AGE ▬ 23 pastèques
TU NOUS A TROUVÉ OU ? ▬ je me suis perdue
UN AUTRE COMPTE ▬ La nocive, excluante et toxique
LE PERSONNAGE DE TON AVATAR ▬ Heavenly Sword ▬ Nariko
TU AS LU LE RÈGLEMENT ? ▬ é-évidemment...
Oh là là les réunions des inquisiteurs vont soudain devenir plus intéressantes Nëris Ferumles 351090716
Rebienvenue en tout cas !
    Ça sonne très elfique ce nom dis donc Nëris Ferumles 4234441333 faut que tu précises d'ailleurs (Cyborg vui mais la race d'origine aussi) Nëris Ferumles 697046714
Okay, j'ai modifié ! Et sinon accessoirement, j'en profite pour dire que j'ai fini ma fiche, voilà voilà ! Nëris Ferumles 1494853234
    Le staff passe vite te lire Nëris Ferumles 1494853234
Bienvenue ! Ellgard hein... je ne comprend pas vos choix Nëris Ferumles 3622086245
T'as des gros seins j'aime bien Nëris Ferumles 416246685
On compense comme on peut Nëris Ferumles 3622086245
Toujours aussi classe Aerith Nëris Ferumles 1494853234
LA Classe ! Et je plussoie Sieg’ : ça va donner les réunions Nëris Ferumles 546758251
C'est dans la boîte !
Tu es officiellement validé ! *lance des cristaux*

TEMPS FORTS ҨRien à dire, la fiche est nette et précise comme on dit ! Un personnage sympa pour venir animer un peu la branche Famine ça claque !
REMARQUES Ҩ On a déjà tout vue ;). Sur ce file rp sale cyborg zinzin !

Sur ces mots, je te redirige vers la fiche personnage, obligatoire afin de conserver une trace de ton évolution. Je te souhaite de te plaire parmi nous !