Steel and chat
with Hector & Faun
La cheminée au loin semblait prise d'une toux incomparable, crachotant fumée et nuage noir à de nombreuses reprises, tandis que le bruit métallique d'un marteau contre le fer, l'acier, le bronze ou tout autre métal était entendu de l'extérieur jusqu'à quelques dizaines de mètres apres les murs de la demeure. De forme ronde, semblable à un dôme, presque, la forge d'Allabaster éblouissait les jours de grand soleil, lorsque la lueur de l'astre se reflétait sur le blanc des murs. Et la lourde porte en bois de sureau - était-ce bien du sureau ? tu n'aurais su l'affirmer, mais ton père t'en avait parlée, lui qui connaissait le forgeron depuis assez longtemps - ornée d'une serrure rouillée par le temps mais donnant cette allure authentique à la mansarde, jetait une aura agréable à la guerrière que tu étais, lorsque ta main toucha la poignée. La porte grinça. Sans doute un manque d'huile, ou bien un artifice visant à renforcer la côté ancien, un atout de choix lorsqu'il s'agissait d'affirmer la portée d'un tel établissement aux clients nouveaux venus.
L'intérieur était doté de cette odeur de brûlé, cette chaleur quelque peu suffocante qui ne pouvait s'évacuer que par quelques fenêtres, que la salamandre pouvait aisément supporter. Celui ci en entendant le petit tintement de la porte, vint à toi en criant d'une voix rauque et marquée par le temps, qu'il arrivait au plus vite, et ton sourire fut doux lorsqu'il s'excusa devant toi. Il etait grand. Bien plus haut que ta tete arrivait son menton tandis que ses bras, son torse et son corps montraient les muscles d'une vie à soulever les masses de métal, à les travailler jusqu'à l'épuisement pour en former des armes majestueuses, ou armures, ou habits. Ceux là même qui traînaient un peu partout autour de vous, bien que la plupart étaient pendus, accrochés aux murs et mis en évidence. Sa peau aussi était emblématique, basanée et quelque peu chaleureuse, a l'image d'un être élémentaire vivant de feu, tandis que son visage était barbu. Très.
Tu souris.
Enchantée. Et ne vous excusez pas, voyons. C'est à moi de le faire pour vous interrompre en plein travail.
Tu embrayas. Ne lui laissant pas le temps de reprendre le blâme, et de redire ses excuses. Dans le jeu de la politesse exagérée, il fallait avancer rapidement pour ne pas laisser à l'autre le temps de trouver une autre raison à son déluge d'excuses.
Je me nomme Faun Ferreira. Nul besoin de préciser que tu étais Nonus, tu ne venais pas en tant que Sage. Je suis la fille de Leigh Ferreira, il me semble que vous vous connaissez. C'est lui qui m'a recommandée votre forge. Voyez vous, j'ai besoin de faire reforger une lame.
Tu présentas cette épée. Sabre dans un drap, ce dernier déplié, la lame était cassée, un coup bien trop peu contrôlé lors d'un assaut survenu auparavant. Le métal avait frappé un bâton d'acier, et la force employée à ce moment là avait brisé le tranchant en plusieurs morceaux.
C'est l'œuvre d'un technogène et d'une erreur de ma part. Un assaut raté et une main trop ferme sur le manche. La force de l'assaillant a fini par la briser.
Tu soupiras. Tu étais une bretteuse. Une épéiste. Et pas une apprentie. Une telle erreur restait une honte en ton cœur.
Est-ce possible ? S'il vous plaît ?
L'intérieur était doté de cette odeur de brûlé, cette chaleur quelque peu suffocante qui ne pouvait s'évacuer que par quelques fenêtres, que la salamandre pouvait aisément supporter. Celui ci en entendant le petit tintement de la porte, vint à toi en criant d'une voix rauque et marquée par le temps, qu'il arrivait au plus vite, et ton sourire fut doux lorsqu'il s'excusa devant toi. Il etait grand. Bien plus haut que ta tete arrivait son menton tandis que ses bras, son torse et son corps montraient les muscles d'une vie à soulever les masses de métal, à les travailler jusqu'à l'épuisement pour en former des armes majestueuses, ou armures, ou habits. Ceux là même qui traînaient un peu partout autour de vous, bien que la plupart étaient pendus, accrochés aux murs et mis en évidence. Sa peau aussi était emblématique, basanée et quelque peu chaleureuse, a l'image d'un être élémentaire vivant de feu, tandis que son visage était barbu. Très.
Tu souris.
Enchantée. Et ne vous excusez pas, voyons. C'est à moi de le faire pour vous interrompre en plein travail.
Tu embrayas. Ne lui laissant pas le temps de reprendre le blâme, et de redire ses excuses. Dans le jeu de la politesse exagérée, il fallait avancer rapidement pour ne pas laisser à l'autre le temps de trouver une autre raison à son déluge d'excuses.
Je me nomme Faun Ferreira. Nul besoin de préciser que tu étais Nonus, tu ne venais pas en tant que Sage. Je suis la fille de Leigh Ferreira, il me semble que vous vous connaissez. C'est lui qui m'a recommandée votre forge. Voyez vous, j'ai besoin de faire reforger une lame.
Tu présentas cette épée. Sabre dans un drap, ce dernier déplié, la lame était cassée, un coup bien trop peu contrôlé lors d'un assaut survenu auparavant. Le métal avait frappé un bâton d'acier, et la force employée à ce moment là avait brisé le tranchant en plusieurs morceaux.
C'est l'œuvre d'un technogène et d'une erreur de ma part. Un assaut raté et une main trop ferme sur le manche. La force de l'assaillant a fini par la briser.
Tu soupiras. Tu étais une bretteuse. Une épéiste. Et pas une apprentie. Une telle erreur restait une honte en ton cœur.
Est-ce possible ? S'il vous plaît ?
electric bird.
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