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Lost Kingdom  :: Personnage :: Présentations :: Présentations validées :: Personnages sauvegardés

Le Pape entre en scène [Terminée]

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Jorgën Vorticera
IDENTITÉ
RACE ▬ Dryade
AGE ▬ 218 ans
ORIENTATION SEXUELLE ▬ Hétérosexuel
SITUATION PERSONNELLE ▬ Veuf
NATIONALITÉ ▬ Mearian
FACTION ▬ Ordre des Astres
MÉTIER ▬ Pape de l'Ordre des Astres


MAGIE ET COMPÉTENCES
PHYSIQUE
❯ agilité x ○ ○ ○ ○
❯ force x ○ ○ ○ ○
❯ endurance x x ○ ○ ○
(TECHNO)MAGIE
❯ mana x x x ○ ○
❯ puissance x x ○ ○ ○
❯ contrôle x x x ○ ○
Jorgën est lié à un Saule pleureur, lorsque le pape touche celui ci ou bien le bâton qu'il a taillé depuis l'une de ses branches, le bois devient malléable et suit toutes ses directives, s'allonger, se durcir d'un coup, il devient une véritable arme offensive tout autant que défensive, tout cela au choix du pontife.
Mais pour cela, un contact constant avec son bâton ou son arbre est requit, sinon quoi,
le lien qui les unit est brisé et aucun ordre ne peut être donné. De plus, de part sa nature de Dryade, le pontife peut contrôler la végétation de diverses manières avec son Saule ou son bâton.

1ère compétence : L'appel de la nature. Lorsque le Saule Pleureur entre lui même en contact avec des végétaux, il peut leur inculquer un ordre et ceux ci l’exécuteront, le contact les mettant sous l'autorité de celui ci pendant quelques temps avant qu'un autre contact soit nécessaire. Bien entendu, ceux ci ne peuvent pas avoir autant de liberté et de maniabilité que le bâton ou l'arbre papal, mais avoir une flore agressive à son égard est parfois un problème très inquiétant.

2ème compétence : Combat de mobilier. Tout comme pour l'appel de la nature, le pontife a aussi apprit à éteindre son influence et sa suprématie magique sur le bois "mort". Ainsi, la moindre table en bois pourrait très bien s'animer d'une seconde à l'autre après le contact avec le Saule papal si celui ci le désir, tout comme pour le sort précédent, il est évident que l'ordre n'est valable que pour quelques temps et requiert ensuite un nouveau contact avec le Saule ou le bâton de Jorgën.

3ème compétence : Croissance divine. Notre très cher Pontife peut user de ses pouvoirs pour accélérer ou même créer et faire pousser la plante de son choix si le sol y convient et que l'eau est présente, une terre de plaine ou humide sera parfaite tandis que le désert ou de la pierre rendra la tâche impossible (sauf si de la terre est présente sous la pierre). Permettant au pontife de créer ses alliés de choix dans un combat et de les influencer avec son Saule.

 
PHYSIQUE
Jorgën est un Dryade d'âge avancé, son visage porte les marques de sa vieillesse et de sa vie mouvementé, son visage sans émotion pourrait paraître triste à certain, car il relève d'une certaine neutralité et d'une froideur évidente, celle d'un homme qui a connu les pires souffrances et qui se réfugie dans le silence, dans une cœur gelé pour cacher ses émotions noires. Quand il fronce les sourcils, une certaine interrogation vous prend, il a l'air vraiment effrayant, en colère, il est déstabilisant, et peut être que cet air ennuyé est lui aussi fait pour vous mettre mal à l'aise, pour avoir le dessus sur vous, pour s'amuser avec votre ressentit et le manipuler à son avantage. Ses yeux sondent votre âme et c'est comme s'ils pouvaient en voir l'essence, ils vous scrutent et en extirpent le mal d'un simple coup d'oeil, cela vous donne presque envie d'éviter de leur donner accès à vos fenêtres de votre âme en baissant doucement le regard.

À moins que vous ne vouliez le lever, car en effet le pontife vous domine symboliquement tout autant que physiquement, du haut de son mètre quatre-vingt-dix, le colosse ne semble pourtant pas avoir des pieds d'argiles pour se laisser impressionner, il est aussi solide que la plus intimidante des statues et jamais ne fera un pas en arrière, même si vous tentez de le faire reculer. Ses longs cheveux et sa barbe blonde portent eux aussi un message de longévité, ils s'adaptent parfaitement à cet air plus vieux que son âge qu'il a. Pourtant, son physique n'est pas celui d'un guerrier musclé par son temps et son travail, il a beau avoir suivit des entrainement, sa corpulence ne suit pas immédiatement une force et une endurance égale, il sait qu'il doit se remettre à niveau même de ce point de vu.

Mais lorsque le pontife sourit, c'est le sourire complet d'un sage, d'un homme qui a su retrouver un bonheur et une sérénité sans faille au milieu de l'enfer, celui qui saurait vous rassurer dans la pire des situations, avec une tape amicale sur l'épaule. Au fond, cette domination physique peut être perçu de deux manières, et Jorgën aime en jouer en fonction de son interlocuteur, et c'est celles de l'intimidation ou de la mise en confiance, la sécurité évoquée par cette présence rassurante, infantilisante certes, mais rassurante quoiqu'il arrive, n'est ce pas le plus important ?
CARACTERE
Ce qui transpire à travers Jorgën est avant tout son sérieux lorsqu'il est dans la peau de sa fonction et même dans sa vie intime, un sérieux qui le fait transparaître très calme et peu lisible sur ce qu'ils pensent ou ressent lorsqu'on le côtoie et qu'il refuse de s'ouvrir à son interlocuteur. Mais ce calme ne doit pas vous laisser croire que le pontife est d'un genre tempéré, il sait parfaitement quand il faut sortir les armes et être agressif, dominant, expansionniste. Ce calme n'est qu'une patience de prédateur, celui qui sait prendre son temps et attendre le bon moment pour sortir les crocs et écraser tout ceux sur sa route afin de tracer de jours heureux. Et de ce point de vu, Jorgën a largement les yeux plus gros que le ventre, il sait qu'avec du temps, il n'y a aucune limite terrestre qui pourra l'arrêter dans son projet de religion universelle et de nation universelle. Il suffit pour cela de jongler assez bien, de jouer des relations, d'être assez adroit pour toujours tirer son épingle du jeu, quelle difficulté à cela ? Il suffit de toujours analyser les choses objectivement, puis de se placer subjectivement.    

Enfin, le mental d'une personne peut il se limiter aussi simplement qu'à sa vie et vision politique ? Car d'un point de vu interne, le grand pontife est bien plus sur la défensive que sur l'offensive, certes, il y a cette histoire de vengeance qui l'obsède, mais ces filles le préoccupent tout autant. Il est très protecteur avec elles, surtout sa petite dernière, parfois même au point d'être autoritaire contre leur volonté, il est un peu borné lorsqu'il a prit une décision et ne supporte pas qu'on la défie.

Mais ne reste-t-il pas la foi à éclaircir ? D'un point de vu strictement religieux, Jorgën n'a aucun doute en le caractère divin des Seraphs, il les voit bel et bien comme ses Dieux, mais à la fois, il les sait faillible, cette incohérence ne le touche et ne le dérange absolument pas. Sinon, il leur laisserait le pouvoir politique et militaire, voir judiciaire, mais il pense que le domaine des vivants doit être menés par un même vivant, pour que la compréhension soit meilleur, les Seraphs sont trop parfaits pour comprendre ce monde de péché. Jorgën ne pense pas le peuple idiot et incapable, c'est pour ça qu'il essaie d'améliorer leur condition de vie et les mener vers un monde meilleur, du moins, sa vision d'un monde meilleur.  
HISTOIRE
L'eau qui ruisselle et trouve son chemin au travers de la roche montagneuse pour atteindre le sol et s'y former en lac est comparable à une naissance, un long périple, semer de danger, qui trouve sa fin en un tout, et comme l'un des lacs infinis de Nueva il y a bien longtemps, Jorgën était née et allait à présent doucement grandir. C'était un Dryade et sa vie allait être liée à celle d'un autre nouveau né, un arbre qui rappelait la mélancolie, la vieillesse, le poids des âges sur ses branches, au fond, il ne le savait pas, mais c'était un funeste présage sur la dur vie qu'il allait subir.

Et pourtant... Et pourtant, le début de son histoire était bien loin d'être triste, il eut passé une enfance des plus douces, sa mère était sûrement l'une des femmes les plus aimantes envers ses enfants qui a pu existé, tandis que son père attachait beaucoup d'importance à lui apprendre ce qu'il savait et à être un bon exemple. Il a grandit selon le système classique d'une mère douce représentant un amour maternel sans fin et d'un père représentant quand à lui une autorité parfois brutale mais toujours juste. On peut bien entendu critiquer cela, mais cette stabilité durant son enfance fut structurante, suffisamment pour qu'il voue une confiance très grande envers sa famille. Le poste de son père était aussi son premier contact avec la politique, celle des puissants et de ceux qui prennent des décisions, Nueva était déjà cet état oligarchique que nous connaissons aujourd'hui, et peut être que ces quelques souvenirs gardent Jorgën assez hostile envers leur gouvernement, mais il est évident qu'il regrette sa terre natale, mais ne nous éloignons pas trop de l'essentiel. Avoir un père aussi haut dans un système vertical purement oligarchique est utile, très utile. Le Dryade put entreprendre de longues études dans les universités de la nation mercantile, leur idéologie ne put l'atteindre car il pensait déjà que le peuple méritait mieux que cela, il était déjà très fortement attaché à une idée comprenant une plus grande justice. On pourrait même penser que cette idéologie tournée vers le profit le tourna en réaction vers une pensée plus méritocratique, où chaque individus pourrait avoir sa chance, où la société verticale pourrait être plié pour devenir un pont afin que ceux qui le veulent puissent rejoindre les manettes du pouvoir. Cette problématique ne disparaîtra pas de son esprit et nous le verrons plusieurs fois parler dans le futur de cette semi méritocratie qu'est Mearian, se basant sur la foi et la bravoure de ceux qui le veulent.

Il vouait une confiance en son père qui était sans limite et qui le restera même après sa mort. L'année 267 fut une sombre dague dans son cœur et la première que sa belle vie allait recevoir, c'était le début d'une lente agonie qui allait fatalement le faucher. Un étrange diplomate Ellgardien était reçu à Nueva et après une discussion avec son père, Jorgën eut pour mission d'aller porter un message à ce dit diplomate. La suite des événements reste encore aujourd'hui floue pour notre vieil homme. Il y a eu de la magie, et de la brume, et surtout du sang. Non pas le sang de ses ennemis mais celui de la femme qui l'avait mit au monde ainsi que celui de sa sœur qu'il aimait tant. Cette nuit là, quelque chose se brisa en Jorgën, non pas quelque chose qui allait se réparer avec le temps, mais si son cœur avait été de porcelaine, on aurait pu dire que ses fissures resteraient là pour toujours, et à la moindre pression on pourrait les agrandir. Et le pire dans tout cela, c'est que c'était sa faute, la culpabilité d'avoir causé la mort de ces deux femmes de sa famille lui donna pendant un moment une très claire et très démarquée envie de finir ses jours. Mais il fut prit de court par son père qui se donna la mort sans prévenir personne. Cette nouvelle le fit partir du jour au lendemain, il abandonna tout et s'isola. Contrairement à la mort des deux femmes qui partageaient activement sa vie quotidienne, la mort de son père ne le laissa pas expressif, sans le sens où il resta froid après cette nouvelle. Mais si, vous savez, cette froideur, celle qui est en réaction à une douleur si intense que le corps aurait comme supprimé tout vos sentiments par anesthésie générale, pour vous protéger de vous même. Chacun des 30 jours de son exil et de son isolement est marqué par plusieurs questions qu'il se répète encore et encore, faut il continuer à vivre ? Si oui, pourquoi ? Si oui, que faire après cela ? Inlassablement, chaque journée était rythmée par ces questions, parfois elles oscillaient vers un oui total, vers une renaissance qui devait se faire par la résilience, et d'autres jours elles étaient nihiliste, fataliste, se disant que la famille allait bien finir par s'éteindre, que ce soit par lui ou un autre, quelle différence cela pouvait bien faire, au final ? Un jour, elles étaient indécises, la question ne trouvait pas réponse, les contradictions précédentes s'entrechoquaient et laissaient derrière elles un silence de plomb, aucune réponse n'était possible, car elles n'existaient tout simplement pas. Il n'y avait aucune vérité éternelle et évidente qui pouvait condamner ou sauver Jorgën, même dans cette situation de dilemme mental, il était seul, comme dans sa vie.
Dans un excès de rage évident, il frappa son compagnon mélancolique dans un geste qui allait le sauver. Pourquoi donc parler de sauvetage ? Car l'arbre répondit à sa haine, il bougea comme un homme, ses branches se plièrent, ses racines se mouvèrent , toute son écorce aussi, il détruisit quelques autres arbres autour de lui. Au fond, ce n'était qu'un ordre inconscient que l'arbre a interprété, mais pour notre Dryade, la réponse à sa question était évidente, même seul, lui, il serait toujours là. Il ne bougerait pas, il aura beau pleurer mais il ne bougera pas et l'attendra patiemment. Jorgën prit une branche de cette plante à laquelle il était éternellement lié et la tailla sur sa route, il serait à jamais connecté à lui avec ce bâton.

Il avait maintenant les réponses à ses questions. La première chose à faire était de se venger, d'abord de ce diplomate puis de tout l'empire qui était derrière lui, une fois sa famille vengée, il pourrait reposer en paix, mais cela allait être son moteur.

Afin de prendre un nouveau départ, Jorgën alla demander pardon aux Dieux pour les fautes qu'il avait commise et à causes desquelles sa famille avait périt directement ou indirectement. Même si ce Dryade avait étudié la philosophie et la pensée, la religion n'avait rien d'incohérent pour lui, il était absolument évident que les Dieux existaient. Mais il n'allait pas se limiter à cela, il allait beaucoup écrire et communiquer autour de lui, il devenait un véritable philosophe engagé, un homme qui dénonçait l'impérialisme de cette affreuse nation, des usurpateurs qui ne veulent que le sang et la mort répandu autour d'eux, réduire en esclavage les populations et les soumettre à leur autorité illégitime. La Tyrannie a infesté ces dirigeants, et Jorgën mettait toute son énergie à dire cela tout en avançant dans sa Foi, il découvrait que les Dieux étaient peut être là pour lui et que sa vengeance, quoi que brutale, était peut être même juste s'il y réfléchissait bien. Pourquoi diable les Dieux refuseraient une telle légitimité dans le fait de vouloir tuer un double assassin ? Il ne pensait qu'à sa vengeance, il voulait à tout prix possible l'accomplir, même sa vie aurait été un prix qu'il aurait accepté. Après tout, il n'avait plus rien à perdre. Enfin... Plus rien ?

C'était aux alentours de l'an de grâce 294, sa haine, sa rage, elle était enflammée, peut être autant que celle qui réchauffa le cœur glacé par la haine et la piété qu'il avait gardé pendant des dizaines d'années. Cette salamandre charma son cœur et il charma le sien, ils tombèrent amoureux rapidement et leur mariage. L'espérance de vie qui était devant Jorgën était bien double de celle qui était devant sa femme, mais il n'y pensait plus vraiment, l'amour qu'il lui portait outrepassait largement ses idées noires qui l'avaient gangrenées depuis si longtemps. Leurs deux filles naquirent en 347 et en 352, et malgré sa déception qu'il gardait secrète de ne pas avoir eu de garçon, Jorgën vivait ses naissances comme des renaissances projetées. Ses filles devenaient ses plus grands joyaux, Merys et Soren, il ne comptait pas donner une seule occasion à la mort de pouvoir les lui prendre comme sa sœur ou sa femme avaient pu être prise par le passé. Inspiré de son père, il fut très protecteur avec elles, et même si c'était des filles, il n'hésitait pas à les traiter comme des garçons dans un rôle de professeur qu'il aurait pu avoir avec un garçon. Et en un sens, ses filles supportaient bien cela, car leurs tempéraments s'accordaient bien avec cette relation désirée par leur père. Une chose venait de changer, il avait à nouveau une famille, il ne voulait plus la perdre, maintenant, sa vengeance devait être faite avec sa survie, il voulait voir ses filles grandir, il les aimait, il les aime toujours, très fort, il préférerait sûrement perdre la vue ou ses deux jambes plutôt que de les voir souffrir, elles sont la chose la plus importante pour lui. Ces événements étaient entrain de le convaincre à nouveau d'une chose, les Dieux récompensaient sa piété et sa remise en question, les 30 étaient venus sur terre et c'était une nouvelle preuve que seule la foi pouvait sauver l'homme, que la technologie d'Ellgard n'était qu'un outil de domination de ces tyrans.

Mais cette fois, en l'an 353, ce furent deux coups de poignards qui le transpercèrent.

D'un coté, sa foi fut rudement attaquée par la crise des Seraphs corrompus tandis que dans sa vie privée, sa femme arrivait en fin de vie et s'éteignait doucement. Jorgën se concentra sur le chamboulement religieux pour penser à autre chose et faire résilience de la mort de sa femme, il ne voulait pas y penser, il ne fallait Pas y penser, il ne fallait pas retomber dans cette déprime. Quand ça allait mal, il pensait au Saule, celui ci ne bougeait toujours pas, il n'avait pas à faire différemment, il devait rester droit et fort, il pouvait peut être pleuré, mais il n'avait pas le droit à plus.
Mais le lavage de cerveau général le toucha et sa crise religieuse fut oublié. Il se concentra énormément sur l'éducation de ses filles pour qu'elles ne manquent de rien, pas même de leur mère. Son deuil fut doux, très doux, rythmé par ses deux filles grandissants doucement et devenant adulte au fil du temps, ce temps passa vite pour Jorgën, il oublia vite le chagrin, jamais sa femme, mais la tristesse avait comme disparu au profit d'un profond amour dans son cœur, à la moindre pensée d'elle, la savoir encore vivante dans ses souvenirs et à travers leurs filles était sûrement la chose qui le rendait le plus heureux de tous, malgré la perte qui s'ajoutait aux morts qui l'avaient déjà laissés bien solitaire. A force de perdre des êtres chers, il avait apprit à faire résilience et à passer le cap, il fallait accepter la réalité, mais jamais oublier pourquoi ils partaient. Neil restait dans son esprit malgré tout, il voulait lui faire payer à lui et à tout son empire corrompu la mort de ceux qu'il avait aimé, il voulait pouvoir le torturer et le soigner à répétition pour que peut être, par le physique, il puisse ressentir une douleur aussi grande que celle que Jorgën avait souffert à cause de lui. Tout était de sa faute, et il était à l'image de cette nation décadente, un ramassis de traître et de maroufle. A ce titre, le futur pape n'avait jamais arrêté son entraînement, dans l'espoir de pouvoir faire mordre la poussière à cet impudent le jour où ils se reverraient. Parfois, il fantasmait leur rencontre et s'imaginait déjà pouvoir le maîtriser avant de pouvoir s'amuser avec tel un cadavre sans vie.

Il perfectionna le lien étroit qu'il entretenait avec son Saule via son bâton, il développait cette faculté qu'il avait de pouvoir prendre le contrôle de la végétation et de l'utiliser à son avantage. Il ne connaissait pas en détail les pouvoirs de son adversaire, ce qui le forçait à penser à tout et à être le plus polyvalent possible, et ce que ce soit dans le physique comme dans le magique.

Quand son cœur était à nouveau prêt, il se laissa charmer et retomba amoureux, sans oublier son ancienne femme. Ils se marièrent en 383. Ses filles étaient déjà grandes, donc cette nouvelle union ne dérangea en rien la famille, certains disent que cela les enchantaient même de savoir qu'une nouvelle membre de la famille allait arriver. Les choses se sont faites bien plus vites de ce coté, car trois ans à peine après leur mariage heureux, une fille, aussi belle et douce que lorsque le ciel borde les nuages. Mais cette pauvre enfant n'a pas choisit son funeste destin, la fatalité qui tenait Jorgën se manifesta à nouveau lorsque celui ci vit sous ses yeux fatigués par le bonheur, sa femme s'éteindre après avoir mit au monde leur fille. Cette enfant, Rüen, était née dans le sang et les larmes, et lorsqu'elle eut aux alentours de 4 années de vie, alors que le nouveau pape se remettait à peine de la mort de sa seconde épouse, un mal inconnu et étrange la frappa sans aucune pitié, il ne lui restait peut être qu'un demi siècle à vivre. Car oui, depuis tout ce temps, Jorgën avait allié son rythme de vie de père avec ses entraînements et un engagement politique et religieux renommé, ses conférences et ses textes circulaient entre les intellectuels de la capitale et les rumeurs qui le donnaient comme futur pape avaient raison car c'est une large majorité qui le désigna comme dirigeant spirituel et temporel de Mearian.

Jorgën était abattu, il ne savait plus quoi faire. Alors que la question de l'absurdité de la vie revenait avec encore plus de force, il se devait de remplir un rôle de pape complexe et plein de défi, même si c'était un adepte de philosophie politique et un admirateur de l'ancien pape, il allait devoir apprendre la fonction par empirisme, en alliant la théorie qu'il avait tant aimé apprendre avec son intuition et les occasions qui allaient se présenter à lui. Grâce à sa fonction prestigieuse et importante, le pontife fit venir tout les plus grands médecins de Mearian, de la grande figure médicale jusqu'au magicien le plus respecté en passant par le prêtre guérissant le mal avec ses prières dévouées. Mais rien n'y fera, l'impuissance de celui qui était le plus puissant de tout le royaume était d'une douce ironie à faire rire même le moins cynique. Cet échec déclencha une attitude encore plus protectrice à outrance de Jorgën à l'égard de sa cadette Rüen, il l'empêche de sortir à la moindre excuse qu'il possède et la force à se soigner même lorsque cela est en théorie inutile, le simple fait de savoir qu'il allait voir l'une de ses Filles mourir le mettait dans un état de rage sans fin, mélangé à un chagrin affreux. Il avait eu beau apprendre à perdre sa famille, celles ci n'avaient tout simplement pas le droit de mourir.

Il avait accepté les autres, mais accepter l'inacceptable l'aurait peut être rendu fou, c'est pourquoi aujourd'hui encore, Rüen est un sujet qui le préoccupe énormément. Il ne se passe peut être pas une journée sans qu'il ne pense à elle sous un air inquiet. Elle s'approche de sa fin, peut être, et cette pensée est une gangrène dans son esprit calculateur.

Inlassablement et avec une patience presque insultante, Jorgën préparait sa vengeane depuis son sacre en tant que pape, il préparait les forces de Mearian à l'attaque contre son ennemi de toujours pour provoquer sa chute tout en s'assurant un amour inconditionnel du peuple et une renommée même au delà de ses frontières pour ses qualités de dirigeants justes et bons. Au fond, la crise des cristaux n'était qu'un bon casus belli, il sait que son camp n'a rien à voir avec cette explosion et qu'il aurait été idiot pour l'empire de détruire ce qu'il revendiquait, non, c'est évident que la raison est extérieur ou cible une personne en particulier dans l'un des deux camps. Mais cela intéresse t-il vraiment Jorgën ? Absolument pas, cette raison était une véritable aubaine pour enfin déclarer la guerre à cet ennemi de toujours, jamais il n'en reverrait de telles, avec une légitimité aussi forte, même le peuple ne peut rejeter la guerre dans de tels cas d'agression caractérisée.

La guerre Sainte est maintenant longue de plus d'une dizaine d'année, seul l'avenir nous dira si le pape sera condamné à cette fatalité qui semble l'étreindre ou s'il saura enfin compléter sa vengeance et pouvoir vivre sans ce manque qui le tourmente depuis plus de 150 Ans.

Et vous, peut être que vous aurez votre carte à jouer dans ce grand jeu, qu'en pensez vous ?
DERRIERE L'ÉCRAN
PSEUDO ▬ Alexeï
AGE ▬ mystère ôô
TU NOUS A TROUVÉ OU ? ▬ top site
UN AUTRE COMPTE ▬non
LE PERSONNAGE DE TON AVATAR ▬ Fullmetal alchemist ▬ Father
TU AS LU LE RÈGLEMENT ? ▬ Oui
    Bienvenue encore une fois, contente de voir un nouveau chef de faction en jeu happy
Bienvenue ! Content de voir le pape débarquer, au plaisir de te détester Le Pape entre en scène [Terminée] 3622086245

Bienvenue oé
Salut la plante, bienvenue Le Pape entre en scène [Terminée] 3622086245
Vouiiii Jorgëëën <3
LE PAPE EST UNE DRYADE WALLAH KESKIYAAA !
Bienvenue encore une fois Alex, au plaisir de te lire :D
Merci à tous pour ce très chaleureux accueil, cela fait chaud au coeur et très plaisir. Il ne me reste plus que mon vava et je pense pouvoir dire que j'en aurai terminé avec ma fiche, je suis désolé pour les images qu'il faut fournir mais n'aillant qu'une image belle pour cet avatar, cela serait redondant de toujours utiliser les mêmes, je préfère ne rien mettre.
Ploup, si tu galères à trouver des images, tu peux regarder du côté de Van Hohenheim de Fullmetal aussi (les deux personnages se ressemblent beaucoup, je pense pas que ça pose problème si tu pioches un peu dans ses fanart), si ce n'est déjà fait. C'est vrai qu'une fiche illustrée est quand même plus agréable :/

Bon courage pour ta validation !
    Le staff passe vite te lire happy
おめでとう !
Gégé t walidé

LES TEMPS FORTS ▬HABEMUS
PAPAM !
Un super prédef chef de faction parmi nous ! C'est beau putain.


REMARQUES ▬ J'attend de voir comment tu vas réussir à fédérer ta faction et à faire des vrais trucs, je te souhaite bonne chance Le Pape entre en scène [Terminée] 3622086245

Amuses toi bien sur le forum, au plaisir de se croiser en jeu !