C'est sous un silence qui tremble, et qui fait réagir Angélique que tu trouves tiraillée. L'envie qu'il reste silence et qu'il le brise se combat avec hardeur dans ton cœur, qui se fatigue de cette situation qui s'imprime de la tension des événements. Qui arrive à te fatiguer, rien qu'en y pensant, un peu ou pas beaucoup. A toi dont la vérité est un linceul qui t'accompagne chaque jour, tu sais pourtant mentir, par omission parfois, tu ne considères pas ses silences comme des mensonges, mais autre chose, une différence ténue, qui pouvait t'amener de la répression de tes proches. Puis, sa voix se fait ouïr, propos que tu écoutes, suivant son dos qui se mouvent. Ta tact s’appuie sur le dos de la bête, tu souris un peu bêtement à l'une de ses répliques. « Ennemis ? Je ne sais pas. Seul ceux présent à la genèse serait y répondre. Nous sommes trop jeune pour cela. » Des enfants qui se chamaille et se querelle face à des adultes qui ont fondé le monde dans lequel ils arpentent chacun des sentiers. Des enfants qui ont besoins encore de grandir, et de mûrir pour comprendre ce qu'ils sont, ce que tu es, toi qui a eu un nom qui n'en n'est pas un Humilité, comme tes frères et sœurs en ont un qui n'en est pas un, Justice, Désir, Sensibilité, etc. Des vertus, que l'on offre  à l'humanité, mais qui peuvent être refuser, qui se forme aux peuples auquel ont doit se forger pour les aider à vivre une vie meilleure. Votre premier essai, avait échoué selon tes critères. Tu lui faisais savoir, sans détour. « Je ne pleurais pas si cette Église s’effondre. » Tu t'en réjouirais même, bien au contraire. De voir ses fondations pourrit depuis la première pierre, auquel même sans le vouloir tu avais aidé à en préparer le mortier.

Tu tiquas de la bouche, langue qui claque contre le haut de ton palais. « Alors que la chute soit sévère et brutale. » Tu ne seras jamais magnanime sur ce sujet-là, tu avais essayé de pardonner au début de l'existence de cette église, de l'Ordre des Astres était corrompu et rien ne pouvait être résolu de cette sorte, à ceux qui se disent dieux, alors qu'ils ne sont que des imposteurs. Pourtant, tu ne disais pas à ton frère que tu allais y participer, d'autres choses devront être fait avant, un chemin, cheminement de tes pensées, traversé de tes sentiments. De ta compréhension du monde, pour vieillir et en apprendre plus. De devenir eux-mêmes des adultes, capable d'élever des enfants, c'est pour cela que tu ne l'avais pas prit le rôle de mère auparavant, encore toi-même une enfant. Jeune être qui venait sur le tapis, lorsqu'il te parlait de ta fille. Un soupire venait se s'échapper de tes lippes « Non, pas spécialement. » Tu te grattais l'arrière du crâne, passant outre, de la vache, prenant le sceau remplit du lait chaud. « Je sens que j'aurais le droit à une longue discussion et des explications encore plus longues... » Ta tact libre s'abat doucement sur son épaule. « Tu prendras ton repas et un bain si tu le veux, et tu pourras repartir vaquer à tes occupations. » Tu offrais une dernière fois ton hospitalité, car il était ton frère. Quant à Syrinx, elle t'offrira un mur de silence pour encore une ou deux semaines, regard assassin, et autre.