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Lost Kingdom  :: Akantha :: La Capitale - Everbright, cité des rois

Le seul uniforme supportable est celui du bain de vapeur | ft. Dahlia | fini

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Le bain de vapeur
ft. Dahlia
the witch

Il faisait chaud, bien trop chaud comme à l'accoutumé d'Akantha. Températures caniculaires alors que pour une fois tu avais évité les tempêtes en cette région du monde tandis que tu t'y trouvais pour l'un de tes multiples voyages diplomatiques. Faux prétexte alors que tu n'avais jamais eu ce rôle, le tout ayant toujours eu pour simple but de te permettre d'élargir ton réseau, de laisser traîner tes oreilles un peu partout afin de mener au mieux ta propre tâche, ce travail que tu t'étais réellement confié en quelque chose. Devoir qu'était celui de purger ce bas monde de bien de ses parasites par le sang ou non selon leurs péchés. Ton périple avait ainsi été relativement long jusqu'à la capitale, Everbright même si tu étais encore quelque peu loin de celle-ci, une journée environ à cheval ou à dromadaire plutôt de par l'environnement afin de rejoindre la ville de tes convoitises et t'inviter en la cour des cendres. Tu n'en restais cependant qu'un simple humain sur bien des traits comme la basique nécessité de te reposer, de te nourrir et autres besoins vitaux pour la survie. Tu avais ainsi entrepris de faire escale en un village non loin de ta destination finale, un village en lequel tu avais eu depuis quelques années de nombreux intérêts.

Tu t'étais donc contenté de descendre de ta monture une fois arrivé à bon port, face à une demeure dont le style était des plus exotiques en quelque sorte vis à vis du reste de l'architecture du désert. Il était possible d'avoué que l'environnement était beau mais tout aussi étrange en ce cadre. C'est ainsi qu'un de ces fameux majordomes avait fini par venir s'occuper de la bête qui t'avait accompagné, l'amenant en l'équivalent des écuries l'animal ayant pris l'habitude d'être aux côtés de ces non vivants qui servaient d'esclave. Tu avais été longtemps partagé sur ce sujet, au moins elle n'avait pas recourt à des esclaves même là où elle profanait allégrement des enveloppes charnelles. Elle ne faisait usage que du corps ni plus ni moins mais si se savoir entouré de morts alors que l'on offrait une divine importance à la vie était des plus déstabilisants. Tu fermais les yeux sur ce détails, cadavres de personnes ayant choisi de donner leur corps à la science ou tu ne savais quoi... Tu entras dès lors en la demeure sans guère plus de cérémonie sachant que l'on devait t'attendre, sachant que tu avais reçu un courrier qui avait pour but de t'inviter en cette journée. C'est après avoir traversé un couloir que tu t'étais retrouvé en une pièce qui faisait office de salon constatant une absence, tu avais par extension deviné où elle se trouvait.

Te dirigeant dès lors en une toute autre parcelle des lieux, partagée entre habitation, nature et extérieur. Tu avais fini par rejoindre la serre qui devait être sans doute l'un de ses lieux favoris, si ce n'est le favori à vrai dire.

« - Autant Akantha est belle quand c'est l'hiver ailleurs, autant ta région est toujours aussi inhospitalière en cas de voyage. »

La décrivant sur ces dires tandis que tu n'avais jamais compris comment elle pouvait vivre en ces terres surtout en ses tenues là où son corps n'était que chair totalement nimbée de tissu à l'exception bien sûr de son visage. Tu n'étais pas des plus à l'aise en ton cas, ne t'étant toujours pas habitué au changement de climat alors qu'une légère goutte perlait ton front là où tu tenais ta veste en une main. Simple chemise noirâtre à la couleur malgré tout peu adaptée pour une exposition à un soleil de plomb. Tu reportais parfois tantôt ton attention sur les papillons qui venaient par curiosité vers toi avant de retourné voguer à leurs occupations.

« - Je me demande aussi comment tu fais pour ne pas mourir de chaud de par tes tenues, parfois il faut savoir sacrifier un peu d'élégance. »

Un léger sourire se hissant le long de tes lèvres reportant finalement tes pupilles sur elle. Tu t'étais donc permis ce commentaire sortant de ta poche la lettre qu'elle t'avait écrite.

« - Je suppose que ton mari n'est pas là au vu de la lettre que tu m'as écrite. J'espère que tu as des informations intéressantes sur tes amis les mages noirs et je ne te cache pas que je ne serais pas contre un peu de confort et d'eau suite à un si long trajet. »





Manoir familial de La Corriveau ;
septembre de l'an de terreur quatre cent dix-sept

Elle est là, belle atropa belladona avec sa duplicité, sa profondeur cachée à tout prix. Qui se pavane, là, statique dans sa jardinière, laissant ses racines délicates se réchauffer dans la terre. Une splendeur qu'est cette Belle Dame, quoique succin. Un parfum délicat, une fragrance subtile qui fait penser aux mûres, mais ça n'évoque pas les bois, ni la forêt, c'est une odeur de jungle. Une Cerise du Diable qui vous chuchote à l'oreille.

「Touche moi.
Délicatement avec les doigts.
Mon odeur dans ton cou.
Ouvre la bouche.
Goûte.」

La Corriveau à la respiration qui suffoque lorsqu'elle respire le parfum de la plante. Une beauté mortelle, dans un écrin qui vous dupe. Il suffirait qu'elle mange ses baies toxiques pour mourir, là, dans sa serre, entourée par une myriade de papillons.

La Belle Dame l'obsède depuis des heures, des jours, sans cesse. Elle lui lance une complainte pour se laisser avoir par son essence terrible et attirante à la fois, Dahlia résiste, mais l'envie d'y céder est grande.

Un drôle de cadeau, offert par son époux, quelque peu morbide, mais qui lui plaît. Voilà ce qui était dupe, de sa part, de leur part, un message caché était caché derrière ce présent. Elle savait lequel, mais elle s'en amuse. La belle serait veuve, avant qu'il ne puisse s'imaginer être veuf.

「Quelques douceurs vénéneuses pour remplacer d'inoffensives myrtilles sauvages.
Imperceptibles.
Dangereuses.
Amusantes.
Obligatoires.」

Dahlia élaguait la plante pour la rendre plus belle et vivace. Le nez humant le délicieux nectar, qui laisse le plaisir s'esquisser sur ses traits de craies. Une voix, qu'elle connaît, que trop peu, se fait entendre. Clac. Une tige n'est plus. La belle lève la tête et se pose une question. Depuis combien de temps, la Cerise du Diable l'a envoûtée. Trop à en voir, Olieron dans la serre, humide, nimbé d'une sudation provoqué par la chaleur des terres.

Elle lui offre un sourire méditatif. On s'y habitue. Parfois. Et parfois on ne s'y habitue pas, et son sombre dans la mélancolie, à la recherche d'un itinéraire pour rentrer chez soi. Retourner de là où l'on vient. Que me resterait-il si je sacrifiais mon élégance? Elle se moque de lui. Tendrement. J'ai le sang froid, c'est pour cela. Peut-être que la mort lui va si bien, qu'elle ne ressent même plus la chaleur, ou bien c'est le fait qu'elle est l'esprit trop préoccuper par son amour divin qui fait qu'elle ne souffre point.

La Corriveau apporte son attention sur son voyageur, remarque et prend conscience de son désarroi. Accentué par ses palabres. J'oublie toutes mes manières. Cette beauté m'a accaparé toute mon attention, que je n'ai pas vu le temps passer. Elle déposait sur la table son outil de travail, et la malheureuse tige sans vie. S'essuya les mains et se dirigea vers lui. J'ai fais préparer une chambre, tu peux te rafraîchir, je t'apporterais à manger et à boire. Elle prend sa veste pour le débarrasser. Des fruits et un verre de porto, cela te convient, ou bien tu désires autre chose ? La spectre n'avait pas besoin de lui répondre, concernant son époux. Il connaissait la réponse, elle n'avait pas envie que son amant et son mari se rencontre, ce serait pure folie.

「A moins d'être une solution.
Un gant qui frappe.
Un défi à l'épée.
Pour l'orgueil courroucé de son époux.
Il perdrait.
Il perd toujours.
Elle serait veuve.
Et libre.」

La Corriveau pose sa main sur son bras. Peut-être ? Ou peut-être pas. Des informations intéressantes sur les mages noirs, c'était quelque chose de relatif. Mais ce ne sont pas des amis. Cela était un fait établi. Bonjour au fait, Olieron. Elle glissait ses lèvres sur sa joue pour lui offrir une bise.







Le bain de vapeur
ft. Dahlia
the witch

On s'y habitue, effectivement on pouvait s'y habituer à condition d'y vivre en permanence mais sinon il fallait bien avoué qu'il était compliqué de s'adapter rapidement à un changement de climat comme cela pour tout humain lambda. Un léger sourire venant se hisser auprès de tes lèvres à l’évocation du fait d'avoir le sang froid, diverses railleries et autres moqueries amicales te traversant l'esprit de par ce propos. De même les mots ne te manquaient pas vis à vis de sa parole concernant le fait de sacrifier son élégance, pour cela elle l'avait déjà fait en ta compagnie et tu avais pu avoué que malgré tout elle conservait encore et toujours une certaine distinction propre à sa personne sans entrer dans les détails. Il était peu commun de ne serait-ce songer au fait que sous le tissu il y avait une peau nimbée de quelques tatouages de par et d'autre dans le simple but d'embellir son enveloppe charnelle et lui rappeler de son côté bien des choses de par leur signification. Tu lui tendis dès lors ta veste lorsqu'elle arriva à ta hauteur là où elle la récupéra. Tes pensées finissant ancrées auprès d'un seul et unique mot dans sa formulation, l'eau même si tu pensais toujours aussi à ses réponses sur les mages noirs.

Vous n'étiez qu'échange de bon procédés mais si elle surtout avait plus besoin de toi que bien d'autres individus. Tu étais celui qui lui assurait une survie en ce bas monde si tout venait à définitivement mal tourner pour les adeptes d'Ephraïm. Informatrice sauvegardée par un pacte là où avant tout vous étiez bien plus et ironiquement encore plus liés que vous ne le pensiez l'un et l'autre. Tu ne tardas donc à retourner la simple bise qu'elle t'avait offert en guise de bonjour.

« - Je t'ai connu plus accueillante Dahlia, tu sais les morts ne peuvent conter d'histoires. »

À moins que l'on soit doué de nécromancie et encore fallait il avoir hérité de la bonne magie pour les faire parler ce qui n'était pas forcement facile c'était surtout une petite pique amicale sur sa retenue mais si tu en connaissais l'origine, une origine en accord avec celle de l'alliance qu'elle portait à l'un de ses doigts. Tu rajoutas ce détail à son attention continuant sur le même ton taquin que ta première réplique.

« - Oh et ce ne sont pas tes amis d'accord mais tu finiras bien par délier ta langue si tu as quelque chose d'intéressant, à moins que tu as besoin pour cela ? »

Entamant une marche arrière entre ces murs en quelque sorte, repassant de par des endroits que tu avais emprunté pour venir la trouver, tu t'étais permis durant vos déambulation de rétorquer aussi quant à des points que tu avais oublié, sur le verre de Porto en l’occurrence et autres détails.

« - Au-delà de quoi me désaltérer et me sustenter je ne serais pas contre de l'eau, de l'eau en très grande quantité, un bain, un bassin ou je ne sais quoi qui peut avoir la même utilité. Cela faisait quelque temps que je n'ai pas mis les pieds ici alors autant dire que mon corps me l'a fait comprendre et non pas de la façon la plus agréable. »

Chassant d'un revers de main la goutte de sueur qui avait perlé ton front tu pensas judicieux de rajouter un ultime détails à ta longue réponse sur ce que tu souhaitais.

« - Mais plus que tout une grande étendue d'eau. D'ailleurs tu veux discuter de tout ce qui serait susceptible de m'intéresser maintenant ou plus tard Dahlia ? Car pour tu as sans doute remarqué que je ne suis pas très à l'aise pour quoi que ce soit. »

Tu n'étais pas exténué juste dans le statut d'une personne qui avait voyagé toute une journée certes sur une monture mais sous un soleil de plomb là où tes vêtements n'étaient en général qu'une composition monochrome tirant atrocement vers la morbide teinte qu'est le noir aux yeux de biens des personnes. Tu conclus donc de par ce point, aussi simple soit il.

« - Mais bref avant tout comment vas tu depuis la dernière fois ? »





Manoir familial de La Corriveau ;
septembre de l'an de terreur quatre cent dix-sept

La Corriveau plante ses talons dans le sol. Bien encrée, comme si elle avait un tuteur relié à son dos pour l'empêcher de plier au grès du vent. Les mots même s'ils sont taquins et chaleureux réussissent tout de même à la décevoir. Elle se demande s'il la connaît.

「Réellement ?
Jamais.
Elle n'est que mystères.」

L'amante de la Belle Dame retourne la veste de son propre amant, et la plie sur son bras pour éviter de l'abîmer. Tu devrais me connaître depuis tout ce temps. Elle bat des cils. Si on me qualifie de fidèle, réservée et jalouse ce n'est pas pour rien. Ses iris sombres suivent les gestes de son corps, avant de se décider à bouger à son tour pour rejoindre.

「L'enracinée se déracine.」

Dahlia était fidèle à son époux, du moins elle l'essayait. Même s'il n'y avait pas une once d'amour, ni même de respect, la belle avait des principes. Et les sacrements du mariage était quelque chose qui lui tenait à cœur, et lorsque l'union était libre, le cœur de l'autre lui devait toujours être fidèle. La Corriveau était réservée, une droiture extrême qui se tait et tapi dans l'ombre, des années d'étiquette appliqués au pied de la lettre, tout du moins bien souvent, parfois il y a la débauche qui s'immisce dans la rigueur et la discrétion. La spectre était jalouse de ceux qu'elle aimait. Elle aimait Olieron, même si ce n'était pas d'un amour transcendant, mais à sa façon tordu et tortueux. Elle se demandait combien de lèvres il avait pu embrasser depuis la dernière fois qu'ils s'étaient vu. Beaucoup trop, certainement.

Elle les observe ses fameuses lèvres qui se mouvent sous un flot de paroles, bien trop longue parfois à son goût.

「Elle imagine.
Une métamorphose.
Une atropa belladona.
De chair et de sang.
Où l'on goûte les fruits interdits.」

Le bruit de ses talons claque contre le carrelage de ciment, et résonne contre les murs défraîchit. La maison est ancienne, abîmée, pleine de souvenirs et de chinoiseries, comme La Corriveau. Elle n'a pas besoin de geste ni de mot pour faire aller ses pantins. Elle leur donne des instructions par une simple pensée, un automatisme. Les corps amènent les affaires de son voyageur dans une chambre d'ami qui lui prépare. Ils vont aussi faire aller les machineries pour chauffer les tuyaux de cuivre afin de chauffer les termes, puisque c'était ce qu'il désirait.

Dahlia soupire discrètement. A croire que tu ressembles bien trop à mon époux... Murmure. Il avait fait construire cette pièce exprès pour son propre plaisir et son égocentrisme, allant même jusqu'à parfois amener des maîtresses ou des esclaves qu'ils ramenaient de ses voyages pour passer des heures en leur compagnie dans cette eau soufré. Elle n'aimait sans plus ce type de pièce, peut-être car elle était plus réserver aux hommes qu'aux femmes à son époque, ou bien trop réservé pour se dévoiler complètement, ou bien justement, parce que Cyrus l'utilisait comme trophée. Très certainement un mélange des trois.

「Elle n'entame pas de longues discutions.
Une réponse silencieuse faite de duplicité.
Le repos et le plaisir lui sont offerts.」

La belle tourne, non pas, sa chevalière, mais son alliance. Je me surprend à apprécier les cadeaux de mon époux, malgré leurs significations latentes. Des présents qui lui plaisent, si on oublie leurs messages sinistres, mais elle ne les aime pas pour autant, puisqu'il en est l'expéditeur. Mais rien de bien transcendant. Elle lui offre un sourire. Quand à toi ? Je suis sur que tu as des histoires à me raconter avec tout tes voyages. Elle aimerait en entendre, s'imaginer, revivre les lieux qu'elle a connu à travers ses mots et sa voix suave.

「Immédiatement.」

Un des cadavres vient se planter devant eux. Tout est prêt, il peut aller se prélasser dans le bain et se mettre à son aise. Je te laisse le suivre, il va t’amener aux bains, comme tu me l'as demandé. Un signe de la tête. Je vais aller chercher de quoi manger et boire et je te rejoins. Elle s'arrête un instant, brimant son esprit pour l'embrasser. Simplement et promptement. Dahlia disparaît en sa cuisine, laissant le corps inerte l'amener à l'endroit dit. Elle se lava les mains, pour éviter de l'empoisonner bêtement, et laissa la veste d'Olieron sur une chaise, elle sera amenée dans sa chambre.

Elle lui reviendra, pour tenir compagnie, un plateau d'argent de fruits de saison, pomme, figue, raisin et myrtille, accompagné d'une carafe de Porto avec deux verres ciselés. La Corriveau se tiendra dans les bains, écoutera et discutera avec lui, prendra peut-être même soin de sa personne, réservée, distinguée, au sec. Tout du moins, c'est ainsi qu'elle se l'imagine.







Le bain de vapeur
ft. Dahlia
the witch

Une ambiance que tu ne connaissais que trop de bien, des sonorités se liant à un silence de mort parfois sur vos mouvements, sur vos déplacements. Des ordres donnés dans un total mutisme de la part de la jeune femme ne doutant point du fait que les non vivants s’affairaient déjà à la tâche un peu partout entre ces murs. Tu finis donc par songer furtivement au fait que bien du monde en ce village devait se poser des questions sur la personne la plus riche, la plus influente de ces lieux. Les rumeurs, elle ne devait pas en manquer concernant sa personne, des plus folles et moqueuses aux infâmes et impossible à imaginer. Rappelé par ce commentaire sur son mari comme quoi tu finissais par lui ressembler en des points, tu avais précieusement gardé une réponse à ceci au cœur de ton esprit, tu comptais lui offrir plus tard, lorsqu'il sera propice de lui faire savoir. Tu ne manquais pas aussi d'histoires à raconter, quelques aventures suite à des visites de pas delà l'océan à Nueva même si tu trouvais les Nueviens bien trop hypocrites à ton goût. Ils aimaient l'argent, le commerce, ils étaient philanthrope pour bien des puissants mais atrocement égoïstes et lent de réflexion pour les plus hautes sphères.

C'est sans guère plus de protestation que tu suivis le mort jusqu'à l'endroit qu'il devait t'indiquer tandis que tu avais su apprécier le fugace contact qu'elle t'avait offert réprimant les pensées de son esprit sur le mariage et autres significations. Cela avait eu le don de te faire doucement de la voir s'exprimer sur ce sujet pour ensuite bafouer tout ceci sans guère plus de cérémonie. Le tout en un temps incroyablement de record de par les secondes qui avaient séparé le temps de l'acte. Tu n'avais exprimé cependant le moindre désaccord en ton cas, songe sur lequel tu avais fini par entrer en la fameuse pièce que tu venais de découvrir pour la toute première fois. Tu avais trouvé cet ajout des plus utiles surtout de par le climat d'Akantha. Ainsi c'est une fois de retour que celle qui se dénommait Dahlia avait pu constaté que tu t'étais mis à tes aises, déjà entrain de baigner en ce bassin, affaires sur le côté soigneusement pliées alors que le mort avait quitté les lieux depuis un petit moment. Tu avais donc précieusement indiqué d'un bref geste une place au bord de l'eau à la maîtresse des lieux, l'invitant dès lors en parallèle à déposer le fameux plateau en lequel trônait divers fruits et la fameuse carafe auprès de ses verres.

C'est durant cet instant même que tu t'étais permis de lui dérober ses lèvres le temps d'un battement de cils, en guise de réponse à son acte d'au par avant là où tu te chargeais toi même de remplir vos verres respectifs, lui tendant le sien par la suite. Une gorgée et une autre s'en suivant en ton cas.

« - Tu as souvent apprécié cette nouvelle chose depuis que vous l'avez fait construire ? Car tout ceci n'était point là lors de ma dernière visite. »

Désignant la pièce d'une de tes mains sur ces propos, dos adossé à l'un des rebords non loin de ton interlocutrice toujours sur la terre ferme ou plutôt le sol ou les dalles à défaut du carrelage pour éviter de basiques accidents avec l'eau en un déplacement. Tu avais toujours su que Dahlia était excessivement pudique, pour ne pas dire que le nombre de personnes qui connaissaient ses tatouages devaient se compter sur les doigts de la main. Doigts de la main qui étaient déjà de trop même de par son tempérament exacerbé en certains points. Attrapant quelques raisins sur ces dires, besoins de mortel se faisant sentir, l'envie de se sustenter étant toujours là. C'est après les avoir consommé que tu rajoutas ceci.

« - D'ailleurs tu souhaites commencer par quoi ? Je suppose que de par le temps moi comme toi ne manquons pas d'histoires et autre vécu à se raconter. Tu sais ce qui m'intéresse de mon côté je te l'ai déjà fait savoir même si tu ne semblais avoir grand chose d'intéressant les concernant, tu es toujours fasciné toi à l'idée d'entendre l'un de mes voyages ? »





Manoir familial de La Corriveau ;
septembre de l'an de terreur quatre cent dix-sept

LLe métal tinta légèrement contre la pierre clair, son reflet détourna le prisme de lumière qu'offrait les vitraux de la pièce. La Corriveau faisait attention à ne pas mouiller outre que mesure ses vêtements, elle pouvait avoir le bas de sa robe humide, cela ne la dérangeait guère, mais se tremper de part en d'autre, beaucoup moins. Dahlia fut surprise par cette douce caresse, si bien qu'elle ne réagit pas de suite lorsqu'il tendit son verre.

A demi-accroupi, elle restait ainsi quelques secondes, l'écoutant parler, avant de se redresser et de boire une gorgée. Ses lèvres se pinçaient. Non. Son visage se décrispe. Ceci est le domaine de Cyrus. J'ai du bataillé pour qu'il n'inscrive pas ses initiales à chaque rosaces de carreaux de ciment. Après tout, il s'agissait de ses terres, de sa maison, et non la sienne. Lorsqu'il sera mort, il ne devra plus y avoir une trace de son passage. Mais tu as l'air d'apprécier. Ce n'est pas plus mal. Rictus.

「Quelles drôles d'idées.
Qui s'agite.
Dans son esprit.
Dans le siens.
Dans le leur.」

La spectre recule, et pose son verre sur une table. Elle défait sa veste, qu'elle plie et pose sur la table à côté de son verre. Elle se présente les bras nue dans son corsage de satin blanc, sa peau est si blanche que l'on peu y voir les veines à travers son derme. Dahlia se sentait dénudée et démunie, pourtant, elle faisait abstraction, elle attrapait une serviette éponge et son verre pour s'installer là où il lui avait fait une place.

A demi-assise sur ses genoux, elle glissait sa main dans l'eau soufreuse, laissant le liquide la réchauffer. Ses doigts glisses le long des muscles de son bras musclé, dessinant les contours de sa chair ferme. Bien entendu que je suis toujours fasciné d'entendre tes récits. Je voyage peu, voir pas du tout, c'est normal d'aimer entendre tes explorations. Elle lui sourit tendrement.

Sa main remonte sur sa chair brûlante, s'égare dans la naissance de ses cheveux, distraite, inquisitrice, doucereuse. Je vais commencer dans ce cas-là. Je préfère garder tes récits enchanteurs pour plus tard. Elle s'abaisse et embrasse sa nuque, humant son parfum naturel épicé par le sel de sa sudation. Une odeur attrayante, enivrante et étrange, qui lui plaît sans savoir pourquoi et qui la surprend.

「Soit la Cerise du Diable.
Laisse des crocs.
Marquer cette chair.
Brûlante.
Volcanique.
Divine.」

La Corriveau se détache, le souffle brûlant. Ils grouillent tels une fourmilière, beaucoup chuchote, mais peu parle réellement. Ses doigts tournent et tourbillonnes sur son crâne, elle le masse minutieusement, s'attardant sur des points précis de sa tête. Elle tente de le relaxer de son long voyage. Je n'avais pas vu ça depuis... Jamais. Ses doigts s'arrêtent un instant.

「Faux.
La réponse est fausse.
La Corriveau ment.
La Corriveau à déjà vu cette folie.
La vrai question.
Est depuis quand ?
Il y a longtemps.
Fort longtemps.
Trop longtemps.
Elle a oubliée.
Sa mémoire est fourbe.」

Ses pensées se font confuses, la pulpe de ses doigts dansent de façon erratique, elle cherche dans des souvenirs qui se font trop vieux, trop sombres et flous. Perdu dans son grand âge masqué, peut être inscrit dans ses livres, ou peut être pas. Qui sait ? Personne. A croire que quelque chose ou quelqu'un arrive, un spectre qui hantait leurs esprits, ils ont tous ce mot à la bouche mais aucun n'arrive à le dire. Comme s'il était... Sa main s'enlève de sa chevelure, et son regard se pose sur sa chevalière, et un mot s'échappe de ses fines lippes. Irréel. Dahlia ne sait encore si elle parle de sa cause millénaire ou bien des murmures qui grésillent parmi les mages noirs.

La Corriveau se recule, et s'appuie sur son bras libre, tandis qu'elle prend une figue qu'elle croque à pleine dent. Le suc du fruit se nappe sur ses lèvres, enivrant. Je suis désolée, je ne suis pas d'une grande aide. Juste des spéculations qu'elle peut donner. Personne en parle réellement. Et je ne m'intéresse guère aux petits histoires de l'organisation, j'ai trop souvent le nez dans mes recherches. Excuse à demi-mot.

La belle fini de manger son fruit, qu'elle noie d'une gorgée de vin. Ses lèvres se sont colorés du jus du fruit. Elle a beau s'humecter les lèvres, la sensation reste, tenace. J'essayerais d'en apprendre plus. A moins qu'il la questionne. Peut-être la vérité se dessinera parmi le brouillard de l'inconnu.







Le bain de vapeur
ft. Dahlia
the witch

Déposant ton propre verre alors que la belle commença à doucement amener ses doigts auprès de ton enveloppe charnelle, découvrant ton corps, une partie de celui-ci. Le redécouvrant en réalité pour ton plus grand plaisir tandis que tes paupières avaient fini par promptement voiler ton regard afin de pleinement profiter de ce léger moment. Un contact le long de ta nuque se faisant sentir alors qu'en écho un sourire s'était pour la seconde fois doucement dressé auprès de tes lèvres face à ce traitement auquel tu t'abandonnais sans guère plus de résistance. Cela ne t'empêchait de lui offrir une oreille attentive cependant curieux de par chacune de ses paroles, envieux d'en savoir plus, désireux de ses histoires sur l'un de tes passe temps favoris, le fait de chasser ces rats de mages noirs. Ils étaient l'ennemi commun de bien de monde surtout de par leur culte de la personnalité envers un individu qui n'avait su se raisonner, un humain lambda qui avait réellement voulu se prendre pour un dieu à défaut de vous Seraph comme toi qui profitaient simplement de la symbolique et de la religion pour asseoir un règne qui commençait doucement mais sûrement à durer. C'est sur le terme d'irréel que tu vins offrir à ce monde tes iris au par avant ôtées.

Irréel ? Tu ne savais quelle signification donner à ceci même si tu supposais de par l'ensemble de ses dires que tes cibles préparaient quelque chose. Tu avais sur le bout de la langue un terme, une question plutôt pour chasser ce questionnement qui venait de trouver naissance en toi alors que tu la décrivais petit à petit entrain de se délecter d'un simple fruit. Pupilles s'attardant auprès de ses bras à nu, le long de son cou, auprès de chaque parcelle de son derme que son corset ne pouvait recouvrir. Le myosotis de ses veines se faisant percevoir en certains endroits de façon bien trop marquée là où cette teinte était présente au naturel chez toute personne à la peau blanchâtre. Tu te retournas quelque peu vers elle, portant l'une de tes mains auprès de son visage que tu vins caresser d'un volatil mouvement, pouce s'attardant d'ailleurs auprès de ses lèvres. Lèvres que tu retraçais comme si tu avais souhaité en chasser une quelconque chose, comme si tu avais voulu les nettoyer d'une saveur qui n'avait rien à faire ici. Tu lui posas dès lors cette simple question qui avait pour but de clarifier le tout.

« - Il me faudrait juste savoir si toute cette agitation est liée à une personne, un lieu ou un objet, ca serait un très bon début. »

Ramenant sur ces paroles ton doigt auprès de ta bouche, langue en récoltant la saveur sucrée présente sur celui-ci. Tu laissas ta main libre elle se perdre en la chevelure de la Spectre, jouant avec celle-ci sans guère plus de conviction avant de ramener ta tact auprès de son visage, phalanges se déportant le long de son cou retraçant avec curiosité, amusement étrange le cheminement de sa jugulaire. Tu repris la parole dès lors.

« - Concernant mes histoires, j'en ai quelques unes par rapport à mon dernier voyage à Nueva, je ne te cacherais pas que je n'ai jamais eu dans mon corps les autres politiciens de cette région du monde mais ils ont le mérite d'avoir de biens beaux paysages même si parfois la nature est quelque peu problématique, trop sauvage pour la survie de personnes lambda. »

Tu vins repenser par la suite à l'étendue d'eau en laquelle tu te trouvais et les précédents propos de Dahlia auxquels tu rétorquas ceci, des mots justes et peut être taquins.

« - D'ailleurs même si ton mari voulait marquer chacun de ces lieux de ses initiaux, ceci t'appartient aussi de par ce simple anneau. À la place de percevoir ta serre comme l'un de tes chez toi tu devrais aussi profiter de tes nouvelles propriétés. »

Doigts auprès de son cou finissant par s'échouer contre le tissu de son corset, en découvrant la texture pour s'y apposer définitivement, tu conclus par ceci.

« - Même si je sais que tu as toujours eu en horreur le fait de te dévêtir qu'importe le bout de tissu concerné. »





Manoir familial de La Corriveau ;
septembre de l'an de terreur quatre cent dix-sept

Il n'y a pas un bruit, pas une respiration. Juste un palpitement, un soubresaut des lèvres qui se remémorent de ce fugace contact. Une impression qu'un bouton de rose se déploie sur sa chair, qu'un fantôme vient de vous glacer le sang.

「Fugace.
Transcendante.
Dangereuse.
Attirante.
Un silence.
Hurlant.
Encore.」

Ses lèvres se pincent, empourprée, désireuse. Ses pupilles se dilatent. Il est son atropa belladona, beaucoup trop mortel, d'une duplicité accablante, aux fruits vénéneux et à l'odeur de jungle. Je ferais cela. Dahlia déglutie. Sans quoi je n'ai que ses suppositions. Qui ne sont pas si supposé que cela. Des mots qui ont un sens, qui ne s'emploie que dans une situation, des noms qui appartiennent à quelqu'un. Attribut et épithète à un monstre, qui à fourvoyer trop de têtes, et de corps, que l'on a qualifier de dieux, alors qu'il s'agit d'un démon. Un nom dont on ne prononce point son, mais dont on chante la sonorité voilé par les murmures. Mais les oreilles de La Corriveau sont closes, pour l'instant.

「Crie.
Hurle.
Gémie.
Son sang tourbillonne.
Sa chair palpite.」

La Corriveau l'aime pour cette raison. Ses doigts pourraient être des dagues qu'elle ne cillerait point de peur. Il trouve les gestes qui lui plaît, ceux d'un souvenir ancien, comme son âme, d'une boite de Pandore qu'elle a ouvert autrefois et qui l'a amener à sa perte. Imperceptiblement, sa personne cherche ce contact. A peine un bruissement de vêtements et de chair, des yeux qui s'embrume, un cœur qui s'emballe. Doucement. Lentement.

Dahlia n'écoute pas ses mots. Elle s’imprègne de sa voix. Ses remarques et observation deviennent réelles, il n'y a point de description, juste une impression, qui virevolte dans l'air. Son imagination fait le reste du travail, bruit, couleur, odeur et saveur remplissent ses sens.

「Jungle.
Encore et toujours.
Tout est une question de jungle.
Sauvage.
Primitive.
Inapprivoisé.」

Elle sourit, charmeuse. Es-tu donc une personne lambda qui en a souffert ? Ou bien as-tu su apprivoiser cette beauté sauvage et primitive. Ses pensées se confluent. La Corriveau ne sait plus si elle parle de la jungle ou bien d'elle-même. L'une est semblable à l'autre, au plus profond. Mortel pour ceux qui sont inexpérimentés.

Mes ses gestes et pensées lascives se stop lorsqu'il parle de son époux. Ses yeux se durcissent, elle n'a pas envie de parler de lui, d'avoir son ombre qui gâche l'atmosphère agréable qui se dessine, alors qu'elle arrive à oublier son aura qui imprègne cette pièce terrible. Si cela pouvait-être aussi simple que cela. Ce qui était à elle était à elle. Dette et ruine. Mais ce qui était à lui n'était pas à elle. Dahlia avait son nom, mais ce n'était pas cela qu'elle cherchait dans son mariage, juste une fortune et la liberté, avant de pouvoir la dérober, dans un baiser de veuve noire, et d'arborer de la crêpe noir. Pour cela il lui fallait encore attendre, qu'une signature soit apposés, et que la discrétion soit faite, pourtant la spectre prépare déjà son attentat contre la vie.

La Belle Dame attrape la main curieuse de son ami, la capture entre ses doigts frêles et l'approche de ses lèvres. Elle y glisse à demi la phalange de son index qu'elle marque de ses dents, comme pour le punir de ses actions. Puisque tu le sais si bien, pourquoi le fais-tu ? Elle desserre son étreinte. Sourire.

「Narquois.
Qui s'amuse de le.
Punir.」

Ses lippes baisent le dessus de sa main. Tout comme tu devrais savoir les questions qui me taraude l'esprit. Elle le laisse libre totalement de son étreinte, et s'approche de sa personne. Combien de lèvres ont-elles embrassées depuis la dernière ? La pulpe de ses doigts se posent contre ses dernières, appuie légèrement, dessine leur contour et disparaît. Beaucoup trop, j'en suis sûre. Elle penche légèrement la tête sur le côté.

La belle recule, se fait distante pour le punir. Qu'elles sont des ses chinoiseries et ses mines d'informations inutiles as-tu à me conter pour me faire oublier mon morne quotidien ? Elle se redresse, se montre droite, l'oreille attentive.







Le bain de vapeur
ft. Dahlia
the witch

Caractère changeant du tout, réaction se faisant visible en d'infimes détails à selon le sujet que tu ramenais sur le devant de la scène ayant discrètement remarqué que le faut d'énoncer son mari avait le don de la contrarier, l'assombrir plus qu'elle ne l'était parfois tandis que finalement elle ne devait pas avoir héritée d'une magie morbide par le fruit du hasard. Tu la laissais manipuler ta main comme elle le souhaite, ses crocs se faisant sentir le long de ton derme alors qu'une énième fois il y avait ce sourire figé auprès de ton faciès de par ses paroles concernant une partie de Nueva que tu avais dû affronter de par le passé tout comme récemment trouvant la terre plus sûre qu'un long voyage en mer. C'est un sourcil arqué que tu accueillis ses palabres vis à vis de tes lèvres qu'elle s'amusait à caresser, douceâtre comme amadoué alors que tu lui concédais ce petit amusement. C'est sous une expression partagée entre la réflexion de par une future réponse en préparation et l'ennui de la voir s'éloigner que tu te remémorais bien des choses afin de pouvoir lui constituer un récit ou une réplique au moins intéressante à écouter, une conversation potable pour tout bonnement la distraire alors que son nouveau quotidien devait être si morose.

C'est le buste contre le rebord, les bras joints alors que ton menton vint se reposer sur ceux-ci que tu entrepris de lui offrir quelques paroles, des paroles qui allaient sûrement l'intéresser finissant par trop bien la connaître.

« - Tu sais pour revenir sur le détail de la forêt et de Nueva, il est aisé d'y survivre, il faut surtout être bon chasseur et débrouillard pour s'en sortir même si le cadre n'en est que plus plaisant. Je me suis rendu à la capitale pour quelques affaires et même si Nueva ne fait qu'un avec sa nature, de par leurs villages au cœur des arbres et j'en passe, ce peuple est si ennuyeux et déplaisant. Ils ne pensent qu'au commerce, qu'à l'argent plus on monte en hiérarchie. Je ne parle pas aussi de leur hypocrisie omniprésente, ils adorent faire la morale, si tu viens d'Akantha ils te diront que l'esclavage est mal vu certes mais cela ne leur empêchera pas dans la seconde suivante de te proposer une affaire intéressante. Bien sûr il y a des exceptions comme partout heureusement et l'opéra de Lelanaserine est merveilleux tout comme certaines représentations, surtout leurs orchestres toi qui adore la musique. »

Sur ces mots tu ne tardas à un peu te redresser, t'étirant quelque peu par la suite avant de promptement reposer ton attention sur sa personne, sur celle qui t'attirait, non pas par amour mais de par un sentiment quelque peu proche. Une chose chimique au cœur de l'esprit quelque indescriptible mais qui devait s'en rapprocher sans totalement l'être. Cela ne t'empêcha pas d'amener du mieux que tu le pouvais tes bras vers elle, mains apposées de par et d'autres de sa frêle silhouette, de sa féminine personne, de sa désirable enveloppe charnelle. Tu estimas qu'il était venu le moment de rétorquer à un détail.

« - Et je ne pense pas avoir embrassé énormément de personnes depuis la dernière fois, tout juste comptable sur un ou deux doigts de la main. Il y a certaine choses qui sont uniques, qui ont comme un goût unique, des choses que d'autres ne peuvent pas remplacer. »

Traits de ton faciès s'étirant pour former une expression des plus tendres et éventuellement envieuse, cela ne t'empêcha de mettre en action ton petit plan des plus fourbes même si tu avais réellement pensé ta précédente réplique à son attention. Tu l'agrippas bien plus fermement avant de l'attirer en ce bassin, la jetant non pas sans délicatesse en l'eau tiède, triomphale en ta mimique tandis qu'elle s'en retrouvait dès lors trempée de la tête aux pieds, sans la moindre exception de par ton geste. Tu savais que de par son caractère tu allais sûrement t'attirer une certaine vindicte de sa part, une vindicte typique à votre relation qui serait dérisoire d'un point de vue externe mais toujours déplaisante à ta place.

« - Il est pourtant simple de faire en sorte que tu profites de ce bassin. »

Petite pique, taquinerie sur les possessions et le cadre de son mariage, tu ne lui laissas point le temps de répondre, d'exprimer son mécontentement ou de te lancer ses éclairs de fureur. Scellant tes lèvres auprès des siennes en un baiser que tu fis quelque peu durer, ce fut ta façon d'acheter son incertaine rage passagère, un cadeau que tu entretenais jusqu'à ce qu'elle décide de s'en lasser.





Manoir familial de La Corriveau ;
septembre de l'an de terreur quatre cent dix-sept

Sa voix se fait mélodieuse à ses oreilles, et sa garde se radoucit à mesure que le flot de parole remplit la pièce de ses histoires étrangères et fantasques. Si cela était possible, elle lui demanderait à chacun de ses voyages de revenir vers elle pour qu'il puisse lui raconter ses aventures. Elle qui se rend morose en ses terres désertiques, mélancolique d'un passé oublié et catapulté dans les limbes. Elle comprend à demi-mesure ses comportements décri avec tant de véhémence, comme s'il pouvait cracher à chacun de leurs pas, si les pauvres malheureux se trouvaient devant eux. Puis, lorsqu'il parle de l'Opéra, sa bouche s'arrondit et ses yeux brilles. Elle aime si fortement cet art dur et incorruptible, qui ne laisse que la perfection comme réussite, qui lui rappelle encore qu'elle est faible de faiblesses humaines, de tares et de discorde. M'y emmèneras-tu, un jour ? La Corriveau questionne.

「Elle et Lui.
Semblable à des paons.
Qui se pavanent.
Hors de ses lieux.
Désertiques.
Qui se montrent au grand jour.
Sans se soucier.
Des bruits.
Des murmures.」

La Corriveau s'en amuse, et lui sourit tendrement et simplement, sa tact sur sa taille ne la gène point. Elle y appose sans s'en rendre compte les siennes. Ses mots explicatifs sur ses agissements, ne tombe pas dans l'oreille d'un sourd, elle veut rétorquer. Commence. Sa bouche se mouve et s'apprête à faire un son compréhensible. Il n'y a que le silence, brisé par un hoquet de surprise quand, d'un geste simple et incongru, il la soulève et la plonge tout entière dans l'eau. Sa respiration se coupe par le choc de la surprise, et l'eau ruisselle sur l’entièreté de son corps. Toi... Elle gronde, sa voix est d'outre tombe. Elle lui en veut, il aurait pu trouver un autre moyen pour arriver à ses fins. Plutôt que la rendre lourde d'une armure de tissus trempée, qui se fait semblable à ventouse contre sa peau frêle, et que ses jupons gonfle de volume sous l'ondine chaude.

Dahlia courroucée veut répliquée, laisser ses mots se déferlées comme la marrée qui s'échoue sur les rives de sables chauds. Elle ne dit rien, ses lèvres closent contre les siennes, qui se cherche un abris. Sa poigne cogne contre la poitrine d'Olieron, elle frappe contre sa chair, fortement, puis ce n'est qu'un soubresaut qui se tue. Aucune douleur ne peut se faire sentir, juste un écho de chair qui s'abat sur une autre, juste les remous de l'eau. La Corriveau avait enfin trouvé sa Cerise du Diable et en goûtait les fruits aux notes sucrés exacerbé par la colère. Ses yeux se clos, et son corps ondule comme un reptile contre le siens, cherchant ses recoins de chair où elle peut se lover. Ses bras grimpent et s'enroulent le long de son être, pour se nouer derrière sa nuque.

「Gourmande.
Phalène noire.
Qui se perd.
Sur les doux parfums.
Interdits.
D'une plante.
Mortellement.
Toxique.」

La gourmandise de ses lèvres l'a apaisée. Son front se pose contre le sien. Ses yeux se rouvrent, et se pose sombre contre les siens, c'est un regard lourd, elle ne l'autorise pas à s'y détourner. Il lui appartient pour cet instant. Des perles d'eaux se mouvent sur la peau de craie, s'écoule le long de ses joues, roule le long de sa gorge pour se noyer dans son sein. Elle respire lourdement. Je devrais te punir. Sourire mortellement dangereux. C'est une main de trop que tu leur offres. Elle bat des cils, et recherche son odeur une dernière fois, semblable à une biche doucereuse. Puis elle disparaît, de s'enfuit du bassin.

Il n'y a qu'une ombre sombre qui se dessine, celle de ses vêtements qui sont si lourd pour elle, beaucoup trop. Dans un effort peu plaisant, elle monte les courtes marches et s'assoit sur le rebord de pierre.

「La Corriveau.
Une cage de fer.
Solide et dure.
Se transforme.」

La spectre essore sa longue chevelure sombre qui retombe lourdement contre son dos, elle défait son corsage, jupe et jupons, même ses chaussures sont devenues des carafes d'eau. Il ne lui reste que peu de chose pour sa pudeur, des bas de soies, une longue chemise, et un corset qui lui donne cette taille si fine. Elle la met de côté, elle n'a pas envie de sombrer au fond de ce bassin de malheur. La Corriveau lui tourne le dos, boit une gorgée de vin. Et maintenant que tu as réussis, que comptes-tu faire ? Curieuse. Elle repose sa coupe et essaye de défaire les nœuds dorsaux de sa cage de baleines. En vain, elle bloque, et soupire. Peux-tu m'aider, ce n'est pas agréable. Lui demande-t-elle en tapotant ses doigts bagués contre le laçage si régulier qui se forme le long de sa colonne vertébrale. Lorsqu'il aura donné du mou dans le tissage, sa respiration sera plus libre, tout comme ses mouvements, elle enlèveras ensuite le reste de son gage de pudeur.

La belle s'accoude contre le rebord, jetant un regard par dessus son épaule. Il voudrait que je l'accompagne pour son prochain voyage à Nueva. Où me conseillerais-tu d'aller pour me retrouver seule, et dans des lieux plaisant ? Le questionne-t-elle accompagné d'un soupire. Elle a envie de voyager, mais pas en sa compagnie. Parfois, je me demande, pourquoi je ne t'ai pas proposé un mariage... Murmure. Dahlia ne parle pas d'un mariage d'amour, mais d'arrangement, avec de la tentation en prime. Liberté et passion. Un mélange détonant et plaisant. Elle aurait bien aimé, cela, il n'aurait pas eu à subir le sort qui attend Cyrus.







Le bain de vapeur
ft. Dahlia
the witch

Tu ne savais combien de temps tu avais profité de cet instant, instant calculé, sournoisement prévu en un premier temps pour t'exempter d'une quelconque réprimande de sa part sachant qu'elle détestait tous contre temps, sachant que tu lui en avais imposé un supportable mais déplaisant. Tu ne t'étais point fait prier pour soutenir son regard, amusé par sa réponse, te punir toi ? Hormis te refuser une quelconque chose il n'y avait guère plus des punitions qui pouvaient avoir une certaine emprise sur ta personne, sur ton propre esprit relativement difficile à tourmenter. Tu te mordillas dès lors doucement la lèvre lorsqu'elle vint énoncer le fait que pouvoir compter sur les doigts de la main le nombre d'individus que tu avais embrassé était de trop. C'est sûrement malgré tout déçu que tu la laissas quitter le bassin alors qu'elle se dirigea vers les marches pour s'en extirper, ne laissant derrière elle qu'une forme noirâtre se mouvoir en cette pièce, humidité la suivant, nimbant les dalles qui composaient ce sol. Toujours ce même regard curieux la suivant alors que tu l'écoutais encore et encore attentivement, étonné une nouvelle fois de la voir porter tant de morceaux de tissus en une contrée si inhospitalière de par sa chaleur.

Tu ne tardas donc à la suivre, t'extirpant à ton tour de cette étendue limpide et un tant soit peu ardente pour te rapprocher de la belle, plus que tout diverti de par sa dernière réplique, ce léger aveux qui ne devait être point répété. Il était temps pour toi de quelque peu réparer ton geste déplacé d'il y a tout juste quelques instants afin de te faire un peu plus pardonner. Mains se perdant en son dos pour doucement en desserrer une à une les attaches qui retenaient sa cage thoracique, la compressant en un souffle à moitié coupé tout sauf bon à un effort poussé. Tu déposas soigneusement le bout de tissu merveilleusement ouvragé à l'écart de vos personnes, non loin de tes propres affaires. Tu vins ensuite te saisir de ton propre verre afin de te désaltérer d'une puis deux gorgées, empoignant ensuite la carafe avant de remplir une nouvelle fois vos deux récipients cristallins respectifs, tu lias l'acte à la parole entreprenant de répondre à certaines de ses paroles.

« - Peut être qu'un jour nous irons à Nueva ensemble mais en attendant tu vas devoir te contenter d'une simple réponse sur ce qui pourrait t'intéresser de par chez eux. Même s'ils sont ennuyeux les Nueviens ont un bon patrimoine, une magnifique réserve naturelle que tu pourrais visiter, ils disposent aussi d'un fameux arbre, Yggdrasil ils l'appellent. Hormis l'opéra que je t'ai cité leur flore te tiendra sûrement en haleine durant ton voyage, ta serre et ses plantes ce n'est qu'une goutte d'eau dans un océan en comparaison. »

Tu avais toujours remarqué qu'elle semblait avoir un maladif intérêt pour certains insectes, les papillons, il devait en avoir énormément de par chez eux aussi mais tu avais trouvé inutile le fait de le préciser, elle en ferait la découverte pour son plus grand plaisir ni plus ni moins. Reportant une nouvelle fois ton attention auprès d'elle alors qu'une sonorité vint se faire ouïr une fois la carafe de retour sur le plateau. Tu reviens à ses côtés, toujours en son dos alors que tu t'allouas le droit de rétorquer à son murmure d'une voix tout aussi faible qu'elle au par avant. D'une voix qui se voulait à la fois taquine et suave, d'une voix qui ne cachait rien vis à vis d'elle et des sentiments, des intérêts que tu lui portais.

« - Et me proposer un mariage aurait été une mauvaise idée, il a toujours un petit plus lorsque le tout est comme... Défendue ? »

Défendu de par son statut de mariée et les fameuses obligations qui y sont liées. Le tout en devenait comme plus excitant, plaisant, c'était comique venant de la Justice même si tu ne te mêlais point de ce genre d'affaires en ton œuvre du quotidien. Tu ne t'occupais que des retombées des crimes passionnelles, des meurtres là où l'Homme doit être maître de ses sentiments, de ses émotions avant tout. C'est ainsi que sans le moindre mot en plus, ton souffle s'écrasant contre sa nuque que tu vins doucement te saisir du chemisier qu'elle portait, lui ôtant pour le déposer plus loin à son tour. Mains s'aventurant auprès de son ventre pour se joindre furtivement le long de celui-ci en ces propos.

« - Depuis la dernière fois tu t'es fait tatouer de nouveaux dessins auprès de cette maladive porcelaine, Dahlia ? »

Simple question alors que tu venais dessiner de tes doigts, de par ta mémoire les symboles qui se trouvaient au niveau de son plexus. Tu laissas tes phalanges se perdre une nouvelle fois descendant encore et encore auprès de sa silhouette pour tirer sur les bords de ses bas.

« - Je suppose que tu portes toujours ces trois dessins respectifs, ca te dérange si je souhaite entrevoir ceux encore cachés par ces derniers bas ? »

Jouant avec l'outil vestimentaire que tu venais d'évoquer, glissant parfois ton pouce le long du rebord d'un d'eux donnant naissance entre l'étoffe et sa chair. Tu terminas sur ces dires curieux.

« - Tu n'es jamais aller à Nueva ? Même pour des réunions ou je ne sais quoi de ton petit club privé des mages noirs ? »





Manoir familial de La Corriveau ;
septembre de l'an de terreur quatre cent dix-sept

Ses poumons se gonfles et se dégonfles lorsqu'elle est libérée de ses entraves. Elle tend son verre qui se fait à nouveau remplir, les yeux rivés sur les vitraux qui éclairent de milles et une couleurs la pièce d'elle. Elle écoute ses propos, prenant note dans un recoins de sa tête, oui elle pourrait aisément se perdre dans la faune et la flore de la région des sages. Elle pourrait même agrandir sa collection personnelle, bien triste de ne voir que des phalènes noirs dans ce milieu naturelle qui se nourrissent d'autres papillons. Elle le savait parfaitement que sa serre n'était qu'une goutte d'eau, ayant presque perdue toute sa collection, lorsqu'elle avait du fuir Mearian à cause de ses maudits nouveaux dieux qu'elle préférait voir périr plutôt que réussir. Alors je garderais l'opéra pour si un jour nous visitons Nueva ensemble. Et si cela n'arrive jamais, alors tu en seras le seul responsable. Sourire moqueur qui se perd contre les rebords de son verre.

Ses bras se croisent autour de sa taille et elle tourne la tête lorsqu'il murmure tout contre sa nuque. Dahlia ferme les yeux, et repense à son dernier mot. Défendue Elle y réfléchit longuement, se laisse allé aux effluves se son parfum, à sa respiration brûlante, à la gourmandise de ses envies et hardiesse de ses doigts. Sa coupe se dépose avant qu'un accident arrive, un peu gauche, il ne marque pas d'arriver quand elle pousse la cuvette du pied du bout des doigts. La Corriveau en rit de plaisir et d'amusement, elle appose sa tact sur la sienne, suit les propres mouvement qu'il dessine sur sa chair. Il a une bonne mémoire. Toujours identique, et inchangé... Murmure-t-elle.

「Sa chair.
L'encre.
La signification.
Sa fascination.
Leurs gourmandises.」

Pourtant la spectre, le guide, amenant la pulpe de ses doigts, à chaque recoins et courbe des dessins, une carte vivante, qu'elle dessine et conte, sans jamais le laisser voir. Le punissant d'une certaine façon de son geste. Et lorsqu'elle a fait le tour de tous ses broderies faite d'arabesques et d'incantations magiques, le spectre enlace ses doigts et courbe sa nuque pour le voir. La visite est terminée. Victorieuse elle s'enfuit laissant son sillage, l'odeur résiduel de son parfum.

「Une fragrance.
Complexe.
Soutenue.
Élégant.
Mortel.
Semblable.
A La Corriveau.
Une monstruosité.
Légendaire.」

La voleuse de corps retourne dans le bassin, s'enfonce dans l'eau, laissant seulement le haut de sa personne se montrer, se nappant d'une couverture de cheveux qui virevolte dans l'ondine, comme un être mystique. Finalement, ce n'est pas si désagréable que ça. Dahlia nage à demi geste, jusqu'au rebord, ou elle se repose, bras hors de l'eau et menton coincé dessus. Elle l'observe dans sa plus simple perfection. Les différentes lumières colorés marques ses traits, accentues la courbe de ses membres et de ses muscles, elle se mordille la lèvre, son regard est beaucoup trop gourmand et soutenu à certains endroit. Bien au contraire, avec une vue pareille... Dahlia se fait joueuse et le taquine.

Elle penche la tête légèrement sur le côté, et revient sur ses voyages, qu'elle a effectué autour de ses vies, de la vie de la pauvre Dahlia qu'elle possède, ils se mélangent, s'effacent, c'est compliqué à dire. Malgré tout, les beautés de Nueva ne lui sont pas familière. Non. Elle n'y avait jamais mit les pieds. Hélas, non. Court silence. Je travail ici parfois, mais rarement, le plus souvent je les rejoins sur les anciennes terre de Fhaedren. Au final, elle lui a menti, elle voyage parfois. Même si on peut se demander si voir la désolation et un enfer était réellement considéré comme partir à l'aventure. D'ailleurs, tu te pleins d'Akantha, pourtant, là-bas il n'y a que la mort et la désolation. Tu serais triste, si tu devais y mettre les pieds... Lui fait-elle remarquer.

D'un geste de l'index elle lui fait signe de s'approcher de sa personne. Pourquoi cette étrange question ? La mémoire qui défaille.







Le bain de vapeur
ft. Dahlia
the witch

Dessins que tu ne reformais que de par des souvenirs cependant merveilleusement encrés en ton esprit. Récoltant en parallèle en ta paume la chaleur de son être, un tant soit peu plus ardente qu'à l'accoutumé d'un quelconque individu de par l'eau tiède qui la nimbait toujours. Perles ruisselant une à une le long de ce teint opale ou plutôt cadavérique, vision qui s’enchaîna sur une simple parole qui te fit doucement sourire, visite touchant à sa fin comme elle venait de le dire, une visite que tu avais bien trop souvent entrepris en sa présence, avec sa personne à vrai dire. C'est simplement de ton regard que tu t'étais contenté de la suivre, touchant vulgairement avec les yeux comme il était possible de le décrire. Une première réponse alors qu'elle avait fini par se déplacer en ce bassin, une réponse à laquelle tu t'attendais car on ne pouvait qu'apprécier ce genre de plaisirs des plus simples, tu étais toujours étonné cependant que de par le passé le fait de pouvoir profiter de tout ceci ne lui soit passé par la tête depuis son mariage. Il y avait toujours moyen de trouver un point positif à bien des choses et cela en était la démonstration, elle y avait quelque peu gagné en son mariage. Elle n'était pas complètement à plaindre bien au contraire même.

Tu vins te saisir donc d'une de tes mains du verre que tu avais précédemment rempli, du tien pour ensuite te conformer aux attentes de la mage noire. Tes pas te portant au rebord, tu vins t'asseoir à cet endroit, jambes trempant dans l'eau alors que tu te permis ensuite de porter le réceptacle à tes lèvres te désaltérant. Ayant exécuté son silencieux ordre qu'était celui de te rapprocher alors que tu tapotas toi même à la suite une place juste à tes côtés, peut être déjà envieux d'un anodin contact avec elle, orphelin de l'échange quelque peu intime que vous aviez eu juste avant. Tu entrepris sur cet acte de répondre à sa question, à la toute dernière, bouleversant un certain ordre en ta réplique.

« - Même si Fhaedren et sa désolation avec la présence des cristaux est la terre d'accueil des mages noirs, j'ai de solides connaissances en histoire. Il n'est pas rare de connaître l'exode de bien des peuples à Nueva suite au cataclysme et qui sait peut être qu'une réunion peut avoir eu lieu entre toutes les mages noirs sur cette autre parcelle du monde je ne sais point. »

Tu tendis doucement ta main libre furtivement auprès du visage de la belle lorsqu'elle fut à portée de ta personne en une tendre caresse auprès de son délicieux visage, de ses tentateurs traits. Geste des plus légers et discrets en son exécution, tempérance peut être présente car le moment redevenait sans doute un tant soit peu plus sérieux de par vos paroles, tu rajoutas dès lors ce détail.

« - Et au moins à Fhaedren il ne fait pas aussi chaud qu'à Akantha, ce n'est pas un climat désertique, c'est juste de la désolation avec quelques créatures des plus étranges selon les dires d'après les effets des cristaux et leur destruction. »

Tu l'avais vu de tes yeux mais tu préférais évoquer tout ceci comme si on te l'avait compté, tu étais peut être âgé mais il aurait été étrange qu'un pseudo diplomate ce soit aventuré en ces terres même si cela était plausible aussi afin de voir le conflit et certains escarmouches de ses propres yeux.

« - Des fois j'aimerai que ces fameux cristaux n'existent pas, le monde n'en serait que plus simple, bien moins de convoitise même si on finirait toujours par se battre pour quelques territoires. »

Même en tant que Seraph tu souhaitais que Mearian soit sur le cas non pas pour ton propre pouvoir personnel mais surtout pour que personne ne puisse pauser sa main sur ce stock emprunt à l’annihilation selon son utilisation. Un léger soupire se faisant ouïr sur cette pensée, tu changeas ensuite de sujet retournant sur quelque chose de bien plus joyeux.

« - Tu m'a dis vouloir visiter Nueva en ma compagnie, certes ton mari est actuellement absent pour quinze jours mais si un jour tu arrives à me prévenir à l'avance d'une de ses futurs absences pour un de ses voyages à Nueva, nous n'auront qu'à partir ensemble pour cette même destination à un jour d'écart ou deux. Les chances de se croiser seront tellement rare. »

Tu penchas la tête sur ces propos, reportant ton attention sur elle avant de terminer par ceci, déposant ton verre à ta gauche quasiment vide.

« - Quelques jours en ces terres, une ou plusieurs soirées à l'opéra, des édifices à visiter selon tes envies et de fameuses nuits qui s'éternisent. »

Sourire couronné d'un léger rire, tes pupilles se lièrent dès lors merveilleusement aux siennes.

« - Tu en penses quoi ? Risque à prendre ? »





Manoir familial de La Corriveau ;
septembre de l'an de terreur quatre cent dix-sept

Olieron avait fait la moitié du chemin, elle en faisait l'autre moitié lorsqu'il lui fit signe de venir à sa droite. Une place privilégié, pleine de sous-entendu, La Corriveau se demande s'il les connaît, peut-être pas, elles sont inusités, pourtant on une place importante dans le cœur de la spectre. Cela reste de son temps, un temps qui n'est plus, mais qui était bon. Il lui offrait de l'importance, de la puissance et de la force, il en faisait d'elle son égale. En son fort intérieur elle souriait, cela faisait longtemps que quelqu'un lui avait offert une place de ce genre. Pourtant, elle  devrait faire attention, elle s'avance peut-être trop loin, trop vite. Elle sourit à ses palabres, s'amuse de ses propos qui lui semble si innocent parfois, les connaissances en histoires ne sont rien face à l'expérience, bien souvent. Hum... Ce n'est pas faux, il y a de drôle de spécimens. Un rire léger, ni moqueur, ni mauvais, juste plaisant. Son corps et à la recherche de la chaleur du corps de son amant, si bien que lorsque sa tact caresse sa chair, la belle se fait animal, embrassant le cœur tendre de son poignet du bout des lèvres.

Dahlia posait l'une de ses mains sur sa cuisse, applique une caresse de son pouce sur la chair rosé et vivante de son être. Elle arrive à ressentir le sentiment étrange qui capture le cœur de son bien aimé, elle se sent concernée, d'une certaine façon. Par instinct elle se redresse et se fait aussi grande qu'il puisse l'être, aussi grande qu'elle puisse l'être. Sa naissance hors de l'eau provoque un remous qui se forme encore en onde et en écho, et elle se montre aussi frêle que son corps l'est, tout aussi forte que son esprit puisse l'être. Chétive noyé de gouttelettes, la spectre se glisse contre son amant, et lui apporte douceur et réconfort par ses caresses et baisers. Ne dit pas cela... Sans eux, rien ne serait là. Ni toi, ni moi, ni le monde. Juste le chaos. Elle glisse ses doigts dans les siens. Je ne supporterais pas l'idée de savoir, que rien de tout cela est réel... Mélancolie.

「L'absence.
De son souffle.
De son parfum.
De sa voix.
De son regard.
De ses caresses.
De ses baisers.
De sa passion.
Vide et chaos.
Froid et solitude.」

Inquisitrice de connaître ses mots qui résonne dans son esprit si sombre et fermé, elle se fraye un chemin jusqu'à sa personne, laissant le vide devenir absent. La Corriveau lui écarte les jambes, et se glisse entre elles, ses bras l'entour de part et d'autre prenant appui sur la pierre, tel un étau. C'est fort dommage que tu es trop chaud pour supporter que je te touche ainsi... Son index minaude le long de ses cotes, inquisiteur répondant aux soubresauts de sa personnes à chacune de ses respirations. Ou ainsi ? Elle se rapproche de lui, poitrine contre poitrine, glissant ses lèvres le long de sa gorge, la couvrant de longs baisers sensuelle. C'est fort dommage. Elle s'amuse en reculant, la gourmandise capturé d'un sourire.

「Au revoir.
Tendresse.
Chaleur.
Petite mort.
Bonjour.
Solitude.
Froid.
Grande mort.」

La spectre écoute en se mordant les lèvres, se plaît des propos qui lui conte, aventure, grisante et passionnante, ensemble brisant des interdits. Ses joues se colores sous l'envie, s'empourpre discrètement, et sa bouche se courbe lorsqu'il demande si cela lui plairait. Il n'y a pas un son qui se fait entendre pendant quelque instant. Pour vrai ? Son âme rajeunie de plusieurs siècles, elle n'est plus millénaire, à peine centenaire. Elle prend appuie fermement sur ses cuisses et porte son visage à niveau du sien. Bien sûr que cela me plairait ! Tant que c'est avec toi, beaucoup de chose me plaise. Large sourire sur ses lèvres fines. Toi et moi, ensemble la nuit dans les rues de Nueva, s'amusant du caractère versatile de ses commerçants, marche jusqu'à se perdre dans l'épaisse flore et se coucher sur un tapis de lichen au petit matin et observer le soleil se lever dans tes bras... Comment je pourrais dire non? Elle s'imagine déjà, scène et fleurette qui se conte à nouveau, qui alimente la légende tue de La Corriveau. Elle se l'imagine un peu trop bien.

La réalité la frappe. Me le promets-tu qu'un jour nous le ferions ? Dahlia attrape la main d'Olieron qu'elle accole contre son cœur. M'en ferais-tu le serment sur l'honneur et devant les dieux ? Bien entendu elle ne parle pas de ses dieux, ceux qu'il devait à très forte chance prier venant de Mearian, mais des siens, ceux qu'elle considérait comme vrai et unique, le but de sa vie, Obscural. Son regard se plonge dans le siens, elle est sérieuse, pour tellement de raison. Elle teste sa véracité et sa bravoure, elle veut voir que quelque soit les promesses qui lui fait, il les tiendrait, coûte que coûte, quel qu’en soit le prix ou le déchirement. Si tu me le promet, alors je t’enverrais une missive avant son départ, pour que tout soit prêt et nous voyagerons ensemble. La belle commence à ce faire belle, sa morosité habituelle disparaissant pour quelque chose d'autre.

「Trace.
Une croix.
De tes doigts.
Scelle.
Ta promesse.
De tes lèvres.
Insère.
De la magie.
Dans tes mots.
Rends immuable.
Tes engagements.」

La Corriveau se fait silencieuse. Je devrais faire attention à ne pas réellement m'éprendre de toi. Murmure inaudible. Elle n'a pas envie de le noyer de son amour, un vrai amour, le seul qu'elle connaisse. Tordu et qui fait d'elle un monstre. Il ne le mérite pas. Elle se demande si elle mérite même d’apposer ses mains ensanglantés sur lui, ou ses lèvres de suies. Lunatique.







Le bain de vapeur
ft. Dahlia
the witch

De drôles de spécimens, effectivement tu les avais vu, des bêtes au divers poisons, des bêtes des plus difformes et déplaisantes, rien de bien agréable. Ce n'était que des créatures bonnes à être exterminées sans guère plus d'intérêt hormis pour un alchimiste ou tu ne savais quoi, hormis dans le but de confectionner une potion mortelle. Il était vrai que paradoxalement l'existence des cristaux avait éventuellement eu le don de faire en sorte que vos chemins se croisent, sans cristaux les mages noirs n'auraient peut être jamais existé, tout comme vous Seraph de par votre apparition suite au cataclysme. Il y avait tant de subtilité, de conditions qui avaient eu un impact que vous ne pouviez mesurer. Tu savais que modifier un simple détail pouvait avoir le don d'instaurer l'anarchie, l'impensable, la destruction et la disparition de biens des choses et un détail en réalité aussi important que ces pierres, que ces cristaux aurait eu un impact sur vos naissances, votre relation actuelle, la simple existence de vos sentiments. Tu ne pus par la suite que l'accueillir machinalement en son mouvement l'enlaçant même si sa parole concernant la température, la chaleur eut le don de te faire doucement sourire en guise de réponse.

Tu te permis naturellement de l'enlacer à ton tour face aux devants qu'elle venait de prendre, tes mains s'appropriant d'une avidité autrefois abandonnée sa silhouette, découvrant, redécouvrant chaque parcelle de son dos, de ses épaules pour laisser tes doigts s'écraser auprès de ses hanches. Tu lui rendais chaque geste, chaque aventure que sa tact féminine s'était permise en ayant même un mal non dissimulé à lui offrir le droit de reculer. Tu n'étais point étonné par sa réponse mais délicieusement surpris et satisfait en même temps, elle conclut le tout sur un léger murmure alors que toi tu la ramenais inconsciemment un peu plus auprès de toi, ayant peut être délibérément fait comme si tu n'avais pu ouïr ce qu'elle venait de dire.

« - Tu connais déjà ma réponse par rapport à ce genre de questions, avec le temps, avec les années que nous avons passé à nous côtoyer bien sûr que je le ferais et que je ne balance pas ses propos à la légère. »

Tu entravas dès lors tout regard auprès du sien, encore et encore laissant un certain silence s'installer. Tu avais de nombreuses fois prononcé des serments ou tu ne savais quoi de semblable, des contrats, des échanges de bons procédés comme tu l'avais même fait avec lui offrant une sauf conduite en échange d'informations. Paroles des plus simples, proposition des plus anodines alors que malgré tout tu avais comme ce désir, le désir de rendre tout ceci peut être solennel et unique. Tu en arrivas donc au point où tu te devais de prononcer ces fameuses paroles. Un point ou même au fond de toi, tu te demandais cependant si tu ne pouvais pas embellir ceci, rendre encore plus cérémonieuse ta futur réplique. Peut être avais tu même tenté d'insuffler en ces palabres une part de ton aura unique, une part de ton aura séraphique et surtout de ta vertu qui avait mainte fois forcé d'autres à ne point mentir, t'appliquant ce même poids sur les épaules.

« - Je te le promets Dahlia. »

Une formulation des plus simples qui avait une bien grande valeur à tes yeux, l'idée de pouvoir se prélasser comme vous le faisiez ainsi mais durant un bien long laps de temps, une période de plusieurs jours, quelques semaines sans avoir l'ennui du travail comme boulet porteur de bien des contretemps, porteur de bien d'empêchements. Il y avait en toi comme un brasier, une flamme qui faisait toujours sauf vaciller, ardent tel le feu purificateur, tel le feu qui réchauffait et chassait la froideur nocturne. Légère manifestation de ta magie sans menace, douceâtre ou simple chaleur humaine qui venait de hausser de par votre proximité prolongée. Tu vins lier dès lors tes lèvres aux siennes en un prompt baiser, tout juste de quoi lier physiquement votre accord avant d'envieusement reporter ta bouche, ces deux bouts charnus auprès de sa mâchoire, dessinant ses pourtours pour te perdre en son cou ton souffle tapissant son derme si morbide mais tentant. Tu l'embrassas une fois, deux fois, de bien nombreuses fois en réalité en cette parcelle avant de doucement lui murmurer ceci, un simple avertissement alors que le moment n'était pas encore arrivé à ton goût là où vous aviez encore tant à vous dire.

« - Évite cependant de trop me tenter de ton toucher, gardons les réjouissances pour plus tard. »





Manoir familial de La Corriveau ;
septembre de l'an de terreur quatre cent dix-sept

Elle qui se faisait distante, se voyait attirer un peu plus profondément dans ses bras. Il lui offrait une place, et ne la rejetait pas. Pourtant, cette question restait dans sa mémoire, ses idées lui jouait des tours. Il se faisait tendre et ses doigts à elle plus crispés aux gestes imprécis, c'est avec plus de difficulté qu'elle imitait ses gestes. L'enlaçant, doigt croisé dans son dos qui caresse cette chair humide. Sa mâchoire se crispe au début de ses mots, elle s'attend à ce qu'il refuse, on ne sait jamais, elle oublie, parfois le comportement des gens. A mesure que sa phrase se termine, elle se relaxe, ses yeux lui sourit. Heureuse d'avoir un tel contact avec lui, réconfortant, qui lui tient compagnie. Merci Olieron. Lui avait-elle répondu, tout aussi simplement qu'il l'avait promit, mais cela ne l'empêchait pas d'être sincère, et honnête. En un simple mot, elle avait fait preuve de bien plus d'affection et de vérité qu'elle avait pu en faire preuve durant une de ses vies.

「N'abandonne pas.
Ne laisse pas.
Ses mots.
Devenir.
Fantasmagorique.
Laissons une chance.
A l'inconnu.
Le destin.
Peut-être bon.
A moins.
Qu'il se joue.
De nous.
Avec un sourire.
Diabolique.」

La Corriveau devient un peu plus Dahlia, et la spectre profite d'une vie d'humaine, elle ferme les yeux lorsqu'il l'embrasse, et qu'il se fait inquisiteur de ses courbes, et de sa chair tendre. Elle le laisse faire, glissant une main dans sa chevelure sombre pour le guider parfois. La marque de ses dents s'imprime sur ses lippes, la belle se retient de rire, elle gigote parfois. Son contact est si plaisant, si grisant, elle ne le niera jamais, mais elle avait oublié, comme à chaque fois qu'elle était si sensible à cet endroit, que sa pilosité venait à réveiller ses terminaisons d'habitudes si oublié. Pourtant, depuis toutes ses années, elle le lui avait caché, se retenant de rire, ou essayant de se concentrer ses le plaisir uniquement. L'amante avait même commencé à se mordre le doigt pour retenir ce son rare. Mais relâcha ce doux gloussement. Les mots d'Olieron l'avait amener à ce montrer, pour cet instant, vraie, dans une certaine mesure.

Elle écoute religieusement ses propos, et gourmande cherche son regard, le soutenir, voir l'étincelle habituelle, qui montre la véracité de ses propos. Oh... Vraiment ? Ses doigts se froissent dans son épaisse chevelure. Devrais-je alors t'avouer que ma chair est sensible à ceci ? Elle le taquine, et fait bruisser sa belle barbe. Une pilosité faciale, choisie avec goût et élégance, le rendant beau, apportant un parfum spécial à ses baisers, mais si frivole quand elle s'approche de son cou. Ce n'est pas mon idée, du moins pas maintenant.... La Corriveau lui attrape sa mâchoire rectangulaire entre ses doigts fragile, et y déploie des baisers en myriade sur cette fameuse barbe. Je compte bien dîner, et passer une soirée en ta compagnie, avant de te dévorer. Une pause, avant de corriger sa phrase. Peut-être. Un baiser sur ses lèvres vient de se faire voler. N'oublie pas, que je dois encore te punir. Je n'ai pas encore choisi quel sera ta pénitence.... Peut-être la patience, ou bien la faim. J'hésite. L'amusement se fait entendre dans le son de sa voix, qui chantonne certains mots et d'autre nom, qui donne une mélodie. Tout ce que je désire en ce moment c'est d'être dans tes bras, de pouvoir profiter de ton aura et de pouvoir m'y réconforter dedans... Alors contient toi, ou mord toi les lèvres, mais ne me le refuse pas. Et à la phrase suivante, ses mots deviennent des murmures chaleureux qui s'abat contre ses oreilles. Tu m'as tellement manqué... Elle se blotti un peu plus contre lui.

「Chair contre chair.
Où rien ne peut-être caché.
Là où se trouve.
La chaleur.
Le souffle.
Les battements.
Une résonance.
Calmante.
Agréable.
Changeante.」

La Corriveau pose sa joue contre son torse, elle arrive à sentir la moindre courbe et renflement du corps de son son amant à travers sa chair. Sa main s'appose non loin de sa tête, marquant d'une croix l'emplacement de son cœur. Les pupilles sombres s'abat sur sa chevalière, qui lui murmure de son chose, tente de lui rappeler son serment, celui qu'elle a fait à Obscural, ce pourquoi elle est née, ce pourquoi elle est devenu le monstre qu'elle est et qui se ment. Spectre est son nom, mais elle est plus proche d'un voleur de peau, que d'un esprit. Assassine. Un frison lui déchire l'échine et ses épaules s’affaissent. A l'aide de son pouce, elle fait tourner le chat représentant un chrysanthème pour ce le cacher du regard et oublié un instant. Je me sens coupable. Depuis tout à l'heure, je réclame sans cesse, ne laissant que le oui comme réponse. Je suis parfois trop dominatrice sur les désires d’autrui. Un rire essoufflé. Mais qu'est-ce que tu désires Olieron ? Hormis ce que t'oblige à demande ton travail. Elle redresse la tête, sa chevelure crisse contre sa peau douce, elle rechercher son regard, sans pour autant décoller sa joue de son torse. Dit moi ce que tu désires plus que tout au monde, au plus profond de ton cœur. Elle est bien curieuse d'entendre la réponse qu'il lui offrira. Peut-être essayera-t-elle de le lui offrir, si cela est réalisable. Dahlia a envie de lui faire réellement plaisir, sans qu'elle en est en retour.







Le bain de vapeur
ft. Dahlia
the witch

Doigts se perdant en ta pilosité, le long de ton visage couvert de cette barbe toute sauf récente. Tu ne fus point étonné par ses précédentes paroles, par les détails qui concernaient votre fin de journée en prévision, cette soirée et bien sûr là nuit. Tu ne pus aussi que doucement rire lorsqu'elle évoqua le fait de te punir face au petit geste des plus déplacés qui avait eu le don de la plonger en ce bassin. Tu t'amusais de par cette pensée qui ne semblait vouloir la quitter, même si cette pensée semblait être gangrenée par bien des songes tout sauf porteurs d'hémoglobine et autres choses déplaisantes. C'est sur ceci que tu avais esquissé un énième sourire, un sourire qui était rare, non pas une simple réaction pour mimer les émotions humains mais un acte qui n'était qu'écho de tes émotions, de tes sentiments. On pouvait vulgairement dire en comparaison de cette situation qu'il était des plus sincères tes bras ne cessant encore et toujours d'un peu plus la lier à ta personne, la captivant avec qui sait un soupçon de jalousie. Ses nouveaux propos ravivant à leur manière une flamme tout sauf vindicative à son attention de par sa propre critique vis à vis de ses désirs et sans doute d'un égocentrisme nimbé d'autorité qu'importe le sujet.

Tu abaissas la tête pour retrouver son visage à ton tour, mouvement lié au sien en une bien simple réaction tandis que tu te jouais encore de ta main auprès de sa personne. Phalanges se perdant admirablement le long de sa joue orpheline, de celle libre et qui ne s'échouait point auprès de ton buste. Tu avais même laissé ta tact s'aventurer en sa chevelure d'ébène, déliant quelques peu certaines de ses mèches. Tu pensais alors qu'elle pouvait admirer comme une absence en ton regard tout ceci porteur d'une réflexion non dissimulée ou à moitié du moins. Elle voulait que tu lui révèles la chose qui était la plus précieuse à tes yeux et c'est là que le conflit entre l'humain et le pseudo divin avait fini par refaire surface. Ta réponse, tu l'avais sur le bout de la langue, elle te brûlait les lèvres alors que tu possédais aussi des aspirations personnelles naturellement, des aspirations peut être divergentes de celles des autres Seraph de par la façon, les intérêts et les désirs. Tu voilas donc tes iris de tes paupières tandis que les secondes s'écoulaient, ne cessant d'allouer bien des caresses à son enveloppe charnelle pour la faire patienter là où attendre simplement ta réponse devait lui déplaire ou du moins peut être la tracasser.

Tu la fixas une nouvelle dès lors, tu te mis donc à répondre de par des mots des plus simples, de par des paroles et une pensée à laquelle bien des gens en cette situation auraient pu s'attendre.

« - Toi mais ceci ce n'est pas vraiment nécessaire de le préciser, je pourrais même te demander d'abandonner ton idée de punition mais je suis convaincu que tu le feras peut être naturellement car après tout n'apprécies tu pas cette eau chaude ? Cette chaleur autant de par l'étendue cristalline que ma personne ? »

Tu levas doucement les yeux sur ces palabres avant de reporter toujours au final tes pupilles auprès de leurs jumelles féminines lui dévoilant sans doute ce qui t'intéressait le plus, ce qui au delà d'elle te motivait au quotidien.

« - Mais sincèrement ce n'est pas la réponse à laquelle tu devais t'attendre car ceci je considère qu'il n'est pas nécessaire de l'avouer, les actions parlent d'elles même sinon je ne ferais jamais autant de voyage pour te retrouver. Ce que je veux c'est... Mearian je dirais, le pouvoir sous une forme différente de celle que nous connaissons. »

La théocratie, cela avait été un outil mais tu le considérais comme dépassé même si votre religion avait su se répandre tel la peste en bien des contrées. Tu ponctuas ta pensée de ce dernier détail, une dernière affirmation qui venait clôturer ta réponse sur ce sujet que tu avais soulevé de ton côté, pour l'instant.

« - Le pouvoir, c'est cela que je désire, quelque chose d'honnête pour le bien de tant d'autres. Mon petit confort je n'en ai que faire, il me suffit d'un simple lien, de quoi vivre et de ta personne autant que possible. »

Au final tu en revenais toujours sur sa personne, toujours même si tu avais décliné une réponse à son attention. Tu te permis une note d'amusement dès lors.

« - Mais présentement j'attends surtout avec impatience le début de cette soirée. »





Manoir familial de La Corriveau ;
septembre de l'an de terreur quatre cent dix-sept

Noyé dans son regard, un océan noisette recouvert d'un mulch rouge, attendant patiemment la réponse de son bel ami. Mots et palabres qui se tuent, bien trop longtemps, elle se demande ce qu'il se passe dans son esprit, incompréhension, peur, inquiétude. Quels sont les idées qui fusent et se cogne dans son esprit, ses doigts se font plus pressant sur sa peau. Impression de la forme de ses ongles sur sa chair, sans douleur. Et lorsque mot se font ouïr le regard de la belle s'illumine, avant se disparaître au ciel. Son nez se plisse, se fronce, in contente de ses mots, qu'elle trouve au départ fade, déçu d'être seule son centre d'attention, comme enchaînée relié au sol. Cela est bien fade... Lâchait-elle simplement. La pression se relâche, mais le mécontentement reste, jusqu'à ce qu'il se corrige, qu'il amène le fond de sa pensé, de ses idées.

「Parle-moi.
Conte-moi.
De tes mots.
Justes.
Ce qui fait.
Battre ton cœur.
Raisonner ton âme.
Alimenter tes rêves.
Ton but.
Ton idéal.」

Sincèrement, il avait raison. Elle hochait discrètement sa tête, sa joue se réchauffe contre son torse. Son ouïe est fine, écoutant, imprimant le moindre adage, pressante, d'avoir tous ses désirs. Il dit, et elle écoute. Comprend, envie, s'illumine. Ainsi donc, son envie inavouable serait renverser ce monde, de changer ce qui est, détruire une idéologie pour assurer la sienne, tenter un mode de vie supérieur, honnête. C'est beau. Baiser sur sa chair. Je suis heureuse de savoir que quelque chose d'aussi grand conduit tes pas, peut-être un peu envieuse qu'elle soit aussi élevé, éthéré, presque divine. Mais il n'y a pas que cela.

「La Corriveau.
Tourbillonne.
S'imagine.
Rêve.
A la chute.
Au déclin.
Des hérétiques.
Fausses déités.
Monstre.
De corruption.
Esclavagiste des hommes.」

Reprendre le pouvoir à ces vicaires corrompus et décadent, destitués ses faux dieux, cela l'intéresse, lui donnerait même envie d'y participer si elle peut y trouver son intérêt. Un sourire malsain se dépeint sur ses lippes, sa mémoire bouillonne et frémit, elle imagine ses fausses idoles mises au bûcher, ses précepteurs les plus fervent crucifier sur des chênes. Ce n'est qu'une once de plaisir tordue qui s'insinue dans son âme, elle s'en mord les lèvres si fort, qu'elle en perce la chair, d'une simple et unique goutte de sang au goût cuivré qui nappe son palais. Je ne sais si je peux t'offrir cela, ni même t'aider, mais je te soutiendrais dans ta quête Olieron... Et elle se réservera justice pour punir celui qui l'a floué et brûler comme hérétique, elle comme l'une de ses descendantes, Circée.

Son engouement, n'en est que plus fort, réveiller, avide, Dahlia se redresse, pressante contre son amant. Ses lèvres avides des siennes se cognent, la douceur n'est plus là, c'est quelque chose de différent, primaire et bestial. Ses doigts se forment en serre autour de sa personne, faisant preuve d'une force inconnue. La spectre recherche sa jumelle, son engouement à lui, faire disparaître cette lassitude qui se forme, elle désire ne faire qu'un avec son aimé. Mais il n'est pas temps. Son regard sombre se plonge dans ses jumelles, puis dérive le long des vitraux qui forment la salle d'eau. La luminosité à changé, imperceptible pour des néophytes, mais elle sait l'heure qu'il est. Alors qu'elle débute. Son regard revient à sa personne. Tu pourras me faire part de tes plans ? Que son bel ami lui décrit les attenants de chacun de ses gestes et idées, expliquer bien plus que ce qu'il a été dit. Alors elle avalerait chacune de ses paroles, et s'en réjouirait selon le contenu ou bien fulminerait.

Dernier baiser qui se dépose contre ses lèvres, et elle disparaît de l'eau sortant tel une nymphe. S'enveloppant d'une serviette, se retourne et lui lance un regard. Je te laisse te changer pour le dîner. Je vais en faire de même, si tu as besoin de quoique ce soir, fait appel à eux, ils viendront et s'occuperont de ce que tu demandes. Un sourire. Je t'attendrais dans le petit salon. Dahlia attrape sa longue chevelure alourdie par l'eau et l'humidité, qu'elle replace dans son dos, au dessus de sa serviette. Un dernier regard qu'elle lance à cette pièce si confuse aux nouveaux souvenirs qu'elle y créait et ceux à venir.

*

La Corriveau se tient dans le petit salon, dans une robe bleu guète, brodée de phalènes noirs en son dos et son sein, accoudé à la bibliothèque, un livre de poésie romantique en main. Ses cheveux était maintenant sec et retenu dans un chignon couvert d'une couronne de tresse, stricte, mais agréable. Sa posture était droite et sa taille si fine dans ce corset serré, que l'on se demandait si elle était réelle. En entendant le bruit des pas d'Olieron, elle redressa la tête, et lui sourit. Tu es fort élégant. La spectre referme le livre qu'elle tenait d'un claquement et le range dans à sa place dans la bibliothèque, elle le remplace par une petite boite. J'ai eu bon goût à ce choisir cette teinte, elle te met en valeur. Elle était satisfaite de voir qu'il avait accepté son cadeau et qu'il l’arboré avec tant de prestance et d'élégance. S'approchant d'un pas léger, elle le rejoignit, et ouvrir la petite boite qu'elle tenait dans ses mains. Toutefois, il manque ceci. Elle en sortait deux boutons de manchettes monogrammés, spécialement commandé pour lui, dans de l'or et de l'onyx noir. Puis-je ? Demandait-elle après l'avoir accueillit d'un baiser.








Le bain de vapeur
ft. Dahlia
the witch

T'offrir cela ? Non elle ne pouvait pas, que pouvait faire une simple femme avec à ses pieds un boulet que l'on nommait mariage, que pouvait faire une simple femme sans guère plus de choses, une humaine douée d'une magie mais rien de transcendant hormis ses quelques connaissances peu recommandables en un certain domaine. Des connaissances que tu souhaitais exterminer qu'importe l'issu de bien des choses alors que tu ne voulais plus voir en ces terres un quelconque fidèle d'Ephraïm et de ce qu'il avait construit puis détruit en son avidité. Pensée néfaste, sanglante et chaotique qui fut bien rapidement chassée par un baiser auquel tu ne t'étais attendu, sauvagerie, bestialité et désir tout sauf étouffé alors que naturellement tu ne pus que répondre à cette sollicitation avec autant d'entrain tes propres mains voguant, resserrant leur étau auprès de cette silhouette tout en se limitant à l'acceptable en terme de découverte auprès de cette enveloppe charnelle. Vulgairement il était facile de dire que tu la voulais, que tu souhaitais dès maintenant toi aussi la dévorer sans guère plus de retenue et de distinction de par vos rangs respectifs à chacun mais toi aussi tu te fis violence écoutant plutôt attentivement ses nouvelles paroles alors qu'effectivement la nuit commençait à tomber.

Elle avait déjà tout prévu en ses paroles qui suivirent alors que tu rejoignis sans plus attendre tes propres quartiers, la chambre qu'elle avait fait préparer avec tes vêtements que tu avais précédemment déposé en un coin de la pièce. C'est une fois face au lit que tu observas quelque secondes les vêtements qui jonchaient les draps, une chemise d'une rare qualité comme d'autres bouts de tissus ouvragés, il s'agissait simplement d'un costume. Teintes oscillant entre un pur blanc et un insondable noir, le tout surmonté de par et d'autres de bordures dorées, col monté et une sorte de cape qui recouvrait partiellement ton épaule droite pour se perdre en parallèle le long de ton dos, de ton flanc gauche et un tant soit peu auprès de ton buste sur ce même côté. Tout ceci en était quelque peu exotique mais tout sauf dénué d'élégance en ton imposante, ta massive carrure. Ce n'est que plus tard que tu ne tardas à la rejoindre là où elle te l'avait indiqué, une pièce que tu avais exploré tant des fois, tes pupilles se mettant elles à découvre avec une avidité éternellement renouvelée pour elle sa tenue. Elle avait toujours eu un goût atypique à l'époque mais tout aussi plaisant quoi que tu te demandais encore et encore comment elle ne pouvait mourir de chaud avec autant d'étoffes sur le corps.

Tu ne pus que sourire face à son compliment, acquiesçant ensuite de la tête face à sa requête toujours étonné par sa taille de guêpe sans trop pousser vers l'exagération au point où cela en deviendrait tout sauf plaisant au regard. Tu répondis en parallèle à certaines de ses paroles taquin.

« - Cette teinte ? Tu sais que je m'habille quasiment exclusivement de noir et blanc avec quelques teintes par-ci par là pour affiner le tout mais j'allais en oublier les bases, toi aussi toujours aussi ravissante et désirable même si tu as toujours eu le don pour porter des choses infâmes et bien trop longues à retirer, heureusement que je sais me montrer patient. »

Pique joueuse liée à un sourire mutin tandis que tu observas ensuite ces fameux boutons de manchette, tout était si admirablement en accord. Tu vins dès lors t'asseoir en l'un des sièges présents, la ramenant à tes côtés en ce même geste alors que tu t'étais saisi de son poignet, possessif pour par enlacer ses doigts des tiens dans la seconde suivante, sa silhouette trônant sur toi.

« - J'ai oublié ce simple mot aussi, merci. »

Un nouveau baiser échangé, un de plus en une longue liste qui allait prendre place en cette soirée, cette nuit, une longue liste déjà bien entamée. Tu ne tardas à repenser à une de ses questions, sur ce que tu comptais faire pour y arriver, pour obtenir ce que tu souhaitais, ce que tu lui avais confessé.

« - Concernant mes plans, ce ne sont que des esquisses mais ne t'emporte pas les mages noirs seront toujours chassés. Il y a certaines choses que qu'importe les sociétés ne seront tolérées. Après par rapport aux autres divinités, pourquoi pas une liberté de culte et j'entends ancien dieux comme ces seraph ou encore ceux qui croient en des esprits au cœur d'une pierre ou je ne sais quoi. »

Parole prononcée, tu rajoutas promptement ceci, un détail subtil mais qui était obligatoire.

« - Quoi que pour les seraph, tout dépendra de l'issu qu'ils choisiront... »

Venais tu de blasphémer envers tes semblables ? Peut être, tu avais exacerbé ta vision actuelle du conseil que vous étiez, vingt et une divinités qui passaient leur temps à se pavaner pour la majorité sans faire avancer grand chose se confortant dans leurs acquis sauf toi éternel insatisfait, il te fallait plus en quelque sorte pour en concéder au peuple.

« - Mais les mages noirs, tu seras l'exception qui confirme la règle et je ne changerai jamais ma vision sur cela. »

Un dernier point finissant par être soulevé.

« - Tu seras encore plus unique mon amour, car le serment que je t'ai fait ne sera rompu. »

Te fragilisant un peu plus en tes idéaux, préférant ce nom à la place d'un verbe dont tu ne savais si sa valeur était réellement méritée en ce moment présent. Tu venais de conforter son statut d'intouchable et le sauf conduit dont elle jouissait, tu cédas à nouveau lui dérobant ses lèvres en un échange ampli d'animosité là où seulement un manque d'oxygène te coupa d'elle, peut être pouvais tu comprendre Jalousie dans ce genre d'instants, sûrement t'aurait elle riz au nez.





Manoir familial de La Corriveau ;
septembre de l'an de terreur quatre cent dix-sept

Elle amante, attiré par l'atractive atropa belladona, gravitant comme un insecte autour de sa belle plante. Un sourire sibyllin se pose sur ses lèvres, elle n'avait pas fait preuve de clairvoyance, ni même de précience, juste d'observation. Des années à le cotoyer, des années à couvrir de baiser la moindre parcelle de son corps, de l'inonder de caresses et des mots agréables. De monseigneur Adrlith, à monsieur Olieron, de son simple prénom à l'appelation de bel ami, mon bien aimé, ou simplement mon aimé, Dahlia avait vécu les années durants, à demi son bras droit, prenant égalemement différent, nom. Dahlia de Corriveau elle était devenue Dahlia de Castelmore, elle comptait bien un jour reprendre son nom de famille, bien rapidement, avec pressance, promptement. Pourtant, il y eu un nom dont elle se retient de l'appeler, et une formulation à lui faire. Trop attérré de le perdre un jour, lui dans son ensemble, esprit et corps. Alors, la belle se tait, connaissant la puissance de ses mots, bien plus puissante que n'importe quel sortilège, capable de même défier la mort, lorsqu'ils sont réels. Elle en est la preuve vivante, La Corriveau aimait de son amour tordu, non pas un mortel, mais un divin, devenant un fantôme de sanie, assassine.

「Ainsi.
Vêtue de noir.
Bel ami.
Toi, et moi.
La mort.
Nous va si bien.」

Prise en captive par ses mains si grandes aux doigts épais et rêche d'un travail, elles criaient au monde entier que c'était un homme ayant vécu, qui vivait de son travail, et non du tribu d'autrui. Tout le contraire de son époux. Elle excquérait à l'habitude les hommes qui ne savaient quoi faire de leur dix doigt la journée et nuit durant, c'était peut-être pour cela aussi qu'elle l'appréciait. Sans rechnignait, elle se laissait être l'esclave de ses envies, un peu surprise, il faut bien l'avouer, La Corriveau prenait place sur ses genoux, main enlacé dans la sienne. Elle aurait bien voulu s'en défaire, et attacher son cadeau à ses poignets, y marquer un peu plus sa possession sur son être en entier. Dahlia se complait de ses attentions offertes à son égard, palabres fort intérêssante, qui lui donne l'espoir de pouvoir quitter ses terres désolés et revenir en des lieux plus verdoyant, où le soleil à la couleur de l'or et non du feu. Ce n'est pas plus mal, soutenir un homme qui se prend pour un dieu, allant à détruire de si belles terres, cela est inaceptable... Mélancolie d'un temps, où elle se baladait en compagnie des siens autours des lacs à la flore et faune si verdoyante, rayon de lumière bien apaisant loin des murs sombres et humides, moroses de sa maison et de sa famille.

Seraphs, maudit soyez-vous, bêtes et monstruosités informes qui vous montre et vous assassine votre âme, vous enchaîne les pieds pour mieux vous vider de votre essence, à vous rendre semblable à une coquille vide. On dirait que cela te chagrine mon aimé ? Les aimes-tu tant que cela ? Ils n'avaient jamais réellement discuter de religion, elle se faisant passer pour une laïc, lui avouant parfois à demi-mot que si elle venait à Mearian elle serait maudite par un bûcher pour une hérésie de croire en des hérétiques. Nueva, elle aurait pu y aller, mais ce trouver une place privélégié y est si compliqué aux pays des elfes et des hommes arbres. Quant à Ellgard, cela était impensable, il ne lui restait plus que ce désert où les salamandres et autres monstruosités. Prend garde aux libertés de culte que tu voudrais insufler dans ton pays. N'oublie pas que les mages noirs croient en les cristaux, j'en vois bien assez dévoré par leur pouvoir chaque fois que je vais à Fhaedren. Subtile fou d'humain qui vont et viennent touche à ses pierrerries magique et qui en laisse bien trop, bien plus que ce qu'il imaginait.

「Témoin.
D'agonie.
De folie.
Qui tuent les hommes.
Corrosive.
Sur La Corriveau.」

Dévolue à son dieu, elle le restera, à sa cause et aux chrysanthèmes qui un jour recouvrirons la terre, accueillant celui à qui elle est dévote. Peut-être arrivera-t-elle à trouver sa place dans ce nouveau monde, dans le sien. La spectre réfléchissait beaucoup trop, yeux qui sombre sur sa chevalière au dessin qui s'efface avec le temps, un chat qui devient trop lisse, comme parfois l'est sa dévotion. La surprise de se voir parler, exception parmi un multitude lui fait battre des cils, tout comme ce mot si particulier et ce baiser volé, qui font rosir ses joues si blanches. A l'oxygène récupéré elle ouvrit la bouche, balbutinant bien trop. Que... Que veux-tu dire par là... Sa tact ressere ses doigts contre les siens, la ramenant sur ses genoux. Je ne pensais pas que j'avais tant d'importance à tes yeux. Tout du moins assez importante pour que tu m'appeles mon amour... La Corriveau se mord la lèvre inférieur, gêné, ne sachant comment réagir, cela remonte à bien trop longtemps qu'on lui dit ses mots, semblable à une enfant, première fois dans cette vie, inexistante dans la précédente, et trop souvent oublié dans les anciennes. C'est la première fois que tu me les dis, et la première fois qu'on m'ont les adresses...  Délicatement, elle dépose un baiser sur son front.

Embarassé de la situation, et de ses répliques, la spectre rit, pour se donner bonne figure. Je me sens bien misérables avec mon cadeau, alors que le tient est ce qu'il a de plus précieux au monde... Disait-elle en tapotant la boite qui contenait les bijoux d'or et d'onyx noir. Symbole de sa possession physique, alors que ses mots spirituels pouvaient être milinaires. Je me sens bien misérable mon bien aimé, incapable de te dire à mon tour ses mots si simple, si beau. Murmure-t-elle dans un souffle que seul eux deux peuvent entendre, mots et voix torduent par une gorge nouée. Quand la neige tombe et que le vent blanc siffle, le loup solitaire meurt, mais la meute survie. Inconsiamment, Dahlia venait de citer un des livres présent dans sa bibliothèque, trouvant que cela convenait parfaitement à la situation. Me laisserais-tu être ta meute durant le long hiver qui nous attends ? Lui demandait-elle en reprenant les mots qui semblait être écrit pour l'ocassion. Ponctuant sa question d'un baiser.

「Le silence.
Etait peut-être.
Une réponse.
Acceptable.
La langue
De La Corriveau.
Se délira.
Le cœur de Dahlia.
S'ouvrira.
A son amour.
Quel peindra d'une couleur.
Monstrueuse.
Semblable.
A son âme.」