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Lost Kingdom  :: Ellgard :: La Capitale - Keivere, citée des Sciences

On the run

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ft. Sifnir Sif Illian

Alentours de Keiveire

On the run

Les lits de la caserne avaient beau être rudimentaires, je n’allais pas m’en plaindre ! Après une journée particulièrement chargée, une bonne nuit de sommeille ne pouvais pas être de trop et n’importe quel lit aurait fait l’affaire. Surtout qu’il était impossible de prévoir les taches de la prochaine journée et qu’il me faudrait être reposé pour surmonter la masse de travail à venir.

Passer de chevalier des Forces Spéciales à sergent m’avait apporté beaucoup de satisfaction mais aussi un bon nombre de taches supplémentaires à gérer.

Il fallait évidemment répondre aux ordres de mes supérieurs. Ma promotion m’avait donné un grade plus important mais il restait bien du monde au dessus de moi dans la hiérarchie.  Et mes supérieurs n’avaient pas arrêté de me donner des instructions… Mais là où, avant, je n’avais qu’à suivre les ordres, aujourd’hui je pouvais aussi en donner. Et c’était bien plus compliqué qu’il ne le paraissait.

Il était important de connaitre son équipe, savoir quels pouvaient être leurs atouts et gagner leur confiance, ce qui déjà n’était pas forcement évident. Ensuite, il fallait distribuer intelligemment les taches importante pour la vie de la base militaire mais aussi pour préparer les opérations à venir. S’ajouter à ça la paperasse et un nombre important de rapports à rédiger ou à faire directement auprès de mes supérieurs. En bref, il commençait à y avoir de la gestion qui s’ajoutait à la simple tache de soldat.

Car oui, ma progression ne me dispensait pas des entrainements physiques ou stratégiques de l’armée, ni des petites taches allouées aux soldats pour garder la caserne en bon état.

Alors après de tels journées, une bonne nuit de sommeil n’était pas de trop. Mais comme ce matin, le réveil apportait avec lui son quota de préoccupation. C’était reparti pour un tour. J’allais devoir me préparer et retourner travailler pour l’armée. J’aimais mon travail, mais un peu de repos aurait été appréciable. Je jetais un coup d’oeil à ma montre et réalisait qu’il me restait encore pas mal de temps avant de devoir être effectif. Si j’allais courir ? Il fallait que je me change un peu les idées. Tout en attrapant un morceau de brioche que je gardais précieusement dans mon casier, j’enfilais ma tenue de sport et me préparait à partir.

La caserne était encore calme à cette heure là. Les soldats, encore de garde patrouillaient tranquillement. Certains dignitaires de l’armée vaquait déjà à leurs occupations. Ils avaient surement un tas de chose à préparer pour la journée. Certaines opérations pouvait avoir lieu tôt dans la journée. Je marchais entre mes collègues qui rêvaient de pouvoir retrouver leurs lits et ceux qui venaient juste d’en sortir en me dirigeant vers la sortie de la caserne.

Arrivé en dehors du camp militaire, je pouvais enfin me lancer dans ma course. Je m’éloignais avec une allure modérée de mon point de départ. Je ne voulais pas m’essouffler trop vite. je manquais encore d’endurance et m’épuiser dès le début ne me ferait pas aller bien loin.

C’était agréable. Ça n’avait rien à voir avec le sport pratiqué à l’armée. Entre les différents parcours, le renforcement musculaire et les arts martiaux, on prenait plus de coup et on accumulait plus de douleur qu’autre chose. Là, je pouvais simplement laisser libre à cour à mes pensées et me reposer. C’était relaxant. Je me dirigeais un peu plus vers la ville, observant les passant qui se poussaient sur mon passage ou les différents paysages qui s’offraient à moi. J’avais aussi l’occasion de penser à mon rôle dans l’armée et à mes camarades. Je connaissais encore assez mal mes collègues. Il faut dire que malgré mon rang de chevalier, je n’avais jamais été qu’un simple soldat avant aujourd’hui. Je connaissais mes camarades soldats mais je n’avais jamais eu l’occasion d’échanger vraiment avec mes supérieurs. Petit à petit j’apprenais à les connaitre et je prenais un peu plus place dans la hiérarchie de l’armée tel que mon père l’avait souhaité pour moi et tel que je l’espérais. Mais il me restait encore du chemin à faire.

« Qu’est ce que ? »

Plongé dans mes pensées. Je n’avais plus fait attention à mon chemin, courant machinalement. Je n’avais pas fait attention à la personne qui se trouvait en face de moi ni aux chiens qui l’accompagnaient. Je m’étais arrêté instinctivement pour ne pas tomber et ne pas heurter l’un des chiens trop fort. J’espérais ne pas avoir marché sur une de ses pattes, ni avoir énervé leur propriétaire. Je m’agenouillais pour être sur qu’il aille bien et caresser son poil pour le rassurer. Je levais les yeux vers la femme qui courait à leur côté et que j’avais apparemment interrompu.

« Excusez moi, j’étais plongé dans mes pensées. »

Elle me disait quelque chose. J’étais quasiment certain de l’avoir déjà vu. Mais où ?






On the runAKA : Au bord de l'incident diplomatique avec Famine



Merde. Tu peux pas faire attention où tu vas ?
J'dois avouer que me faire foncer dessus par quelqu'un alors que je promène les chien de Neha, c'est le pire truc qui puisse arriver. Surtout que c'est Plume la victime dans l'histoire. Aka la grosse flipette du quatuor canin. Elle est fragile, peureuse et un peu autiste sur les bords selon moi. Donc si elle a le moindre signe de trauma, c'est un coup a ce que la diplomate rapplique fissa dans mon bureau a son retour de Nueva et que je sois bonne pour payer une rente à vie a la belle rouge.

Mon regard se radoucit brusquement en observant l'agresseur se repentir. Elle a pas l'air vraiment blessée, juste apeurée par la peur qu'elle vient de vivre. Et puis c'est bon, je l'ai reconnu, alors je ravise mon expression colérique. Il est de chez nous. Quand bien même je ne lui parle pas tous les quatre matins, je suis la maman tigre des forces spéciales. Je me dois au moins de reconnaitre ma progéniture et la traiter avec un peu d'indulgence.

- Pas de soucis Vanaheim. Ca nous arrive à tous un jour ou l'autre , et de t'facon, c'sont pas les miens

Un sourire un peu insolent sur les lèvres, je lui tend la main pour l'aider a se relever a ma hauteur. Plume a déjà oublié cet accident et commence a jouer avec Jag'. D'ailleurs, je pense pas que Vanaheim  m'ait vraiment reconnu. Il m'observe avec ses petits yeux du matins. Le pauvre, il doit avoir la tête dans l'cul. J'peux me permettre de clarifier ca.

- Sif. Le toubib des fsi. J'vous ais fait les examens d'entrée aux forces spés. Ah, et accessoirement j'suis votre lieutenant depuis un mois.

Aller, je glisse l'info au calme même si j'admets que je suis assez loin des standards qui ont court dans notre armée en terme de coming out de titre ronflant. Surtout parce que actuellement, je suis loin de l'uniforme et de la dignité. La faute a on survêtement de sport et aux 4 chiens qui courent avec moi dans les rues de la ville.

- Bon par contre si les véritable propriétaire du chien -une diplomate de famine, m'arrive sur le coin de la truffe. Je la redirigerai vers toi et je te laisserai te battre législativement contre une bureaucrate aguerrie. Ça te fera un bon entrainement sergent.

Azy, petit sourire, petit clin d'oeil et une moquerie pour briser le malaise que je viens de lancer. le sujet est clot, on passe à autre chose


©️ Jawilsia sur Never Utopia

ft. Sifnir Sif Illian

Alentours de Keiveire

On the run

Le chien, ou la chienne apparemment était encore apeuré par le choc. Ce n’était rien de bien grave et je sentais ses muscles se détendre au passage de ma main sur son pellage. Je grattais machinalement derrière son oreille, essayant de me rappeler où j’avais bien pu rencontrer cette personne. A priori elle me connaissait elle aussi. Quand j’étais arrivé et que je m’étais emmêlé les pieds dans les pattes des chiens qu’elle promenait, elle m’avait d’abord jeté un regard noir. Busculer les chiens des passants ne semblaient pas être du meilleur goût apparemment et je le comprenais parfaitement. En revanche, dès que son regard avait croisé le mien, son attitude à mon égard avait changé. Elle arborait à présent une aura rassurante.

« Pas de soucis Vanaheim. Ca nous arrive à tous un jour ou l’autre, et de t'facon, c'sont pas les miens »

J’attrapais sa main tendue pour m’aider à me relever. Elle avait clairement deviné que je ne parvenais pas à l’identifier. Son sourire ne pouvait pas tromper.

« Sif. Le toubib des fsi. »

Mais oui ! Bien sûr ! Ça me revenait à présent. Je l’avais vu plus d’une fois soigner un soldat ou même me soigner en rentrant de mission. Mon visage se détendait suite à cette présentation. Je ne devais pas la croiser tous les jours. C’était pour ça que je ne l’avais pas reconnu immédiatement.

« J'vous ais fait les examens d'entrée aux forces spés. »

C’était il y a plus de quatre ans. De nombreuses choses s’étaient produites entre temps. Je n’en gardais que de vagues souvenirs. J’avais oublié qu’elle nous avait évalué. Mais maintenant qu’elle en parlait, oui, ça me disait bien quelque chose.

« Ah, et accessoirement j'suis votre lieutenant depuis un mois. »

L’information, lâché comme si c’était une chose tout à fait banale, a le même effet qu’un électrochoc. Mon cerveau est en ébullition. Je me souviens maintenant. Je la voie donner des ordres et non plus seulement soigner les blessés. Comment avais-je pu oublier quelque chose comme ça ? J’étais sergent, sous ses ordres directs. Certes sa tenue de sport ne m’avait pas aidé mais quand bien même… Il s’agissait de mon lieutenant. Je restais crispé face à elle. Hésitant entre me mettre au garde à vous et m’excuser de ne pas l’avoir reconnue.

« Bon par contre si les véritable propriétaire du chien -une diplomate de famine, m'arrive sur le coin de la truffe. Je la redirigerai vers toi et je te laisserai te battre législativement contre une bureaucrate aguerrie. Ça te fera un bon entrainement sergent. »

Son clin d’œil me pris par surprise à peu près autant que son ton léger. Habituellement, je respectais grandement la hiérarchie. Ça avait toujours été le cas, de par mon éducation et le rabâchage effectué par mon père pour que je sois un bon petit soldat obéissant. Et c’était d’autant plus vrai depuis que Maximus m’avait remonté les bretelles. Mais la lieutenant semblait différente. Je n’avais pas l’impression de devoir faire le salue militaire. Je me surprenais même à lui retourner son sourire. La tenue de sport devait aider à désacraliser son statut de supérieur hiérarchique.

« Si vous ne dites rien, ils ne peuvent pas le savoir n’est-ce pas ? »

Et avec un peu de chance ces chiens appartenaient peut-être à Neha auquel cas je ne devrais pas avoir trop de soucis. Quoi qu’il en soit, il était rare que je me retrouve dans une telle situation. De plus, je me rendais compte que je n’avais jamais vraiment tenu de réelle conversation avec Sifnir. On était amené à travailler ensemble ou plutôt j’étais amené à être sous ses ordres et elle paraissait bien plus accessible que Maximus. C’était une opportunité à saisir.

« Désolé de ne pas vous avoir reconnu immédiatement Lieutenant. J’étais plongé dans mes pensées. Donc vous faites du dog sitting pour famine ? »






On the runAKA : Au bord de l'incident diplomatique avec Famine



L'omnission, je veux bien tenter. Apres tout, c'est pas dit que cette fragile de plume change de comportement radicalement pour si peu. Mais mentir a Neha ? C'est pas un exercice dans lequel je me risquerai. Ahah. Je suis persuadée que les diplomate ont un genre de formation de mentaliste qu'ils pourraient aisément appliquer sur moi.

« Désolé de ne pas vous avoir reconnu immédiatement Lieutenant. J’étais plongé dans mes pensées. Donc vous faites du dog sitting pour famine ? »

Grand sourire courtois. J'ai l'impression vague qu'il se fiche de moi ou tente maladroitement d'engager la conversation. Dans le doute, je me permets de hausser des épaules et d'attaquer l'air de rien.

- Ouais. Entre autre. Ca et du baby sitting pour Mort, au sein des forces spés.

Bon là, je fais face a un problème assez critique. Comme a chaque fois que j'évoque l'idée que les forces spé sont une garderie dont Max et moi sommes les seuls adultes Je dois me virer de la tête l'image de Maximus qui donne le sein. Faut dire, je me passerai clairement de connaitre ce genre de détails de sa vie avec Faust.

- Nous sommes en civil Vanaheim. Y'a pas de grade, pas de vouvoiement et idéalement pas de travail. En dehors de la caserne, je préfère rester discrète. Simple prudence.

Pas que je puisse me prétendre a une quelconque célébrité qui ferait trembler à elle seule tous le bas quartier de Keivere. Je sais juste que mon nom et celui de Maximus se sont déjà retrouvés cités sur des dépêches impériales. Donc j'aime autant limiter les dégâts et éviter d'attirer davantage l'attention des mauvaises personnes. J'ai compris depuis le temps que la résistance n'avait ni classe sociale, ni visage particuliers. Et que c'est presque aussi souvent en mission que durant leurs permissions que je suis amenée à perdre des hommes.

- Si ça ne t'indispose pas, on peut continuer a courir en continuant de parler ? J'étais sur une bonne lancée

Mine de rien, ca me donnera déjà une bonne indication de ma forme physique. M'enfin. Ca et le fait que j'ai besoin de crever les chiens de Neha pour la journée si je veux pas me coltiner une autre ballade ce soir

©️ Jawilsia sur Never Utopia