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Red blind pegasus dancing on rainbows ♫

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Windmir Aveleen

Tribun du sage Septimus

Identité

  • Race : Mythologique : Pégase
  • Âge : Un peu moins millénaire qu'Euryale
  • Orientation sexuelle : Vous aimez les poneys ? ♫
  • Situation personnelle : Fringuante
  • Nationalité : Nueva

Points de caractéristiques

  • Physique :
  • Agilité :
  • Force :
  • Endurance :
  • (Techno)magie :
  • Mana :
  • Puissance :
  • Contrôle :

Compétences [3/3 slots]

Magie : L'air du vent ♫
De part sa nature profonde mais également la bénédiction qui lui fut accordée par Aeros, Aveleen possède une affinité particulière avec le vent ♪

Lecture du vent :
Face à sa cécité, Aveleen a développé une technique qui lui est assez unique : elle est capable de "lire le vent". Cette capacité lui permet en fait de "ressentir" ce qui se passe autour d'elle via les vents.
Cela lui permet de pouvoir interagir sans trop de difficulté avec son environnement.
Aveleen étend ce pouvoir dans un rayon d'environ 5 m autour d'elle lui permettant de "contrôler" l'espace autour d'elle. Lorsqu'elle se concentre dessus, elle est capable d'étendre ce contrôle au prix de son mana. Au contraire, si jamais son attention s'oriente vers autre chose que sa perception, sa portée et sa précision diminueront.
Cette perception est sur certains points plus efficaces que la vue : elle ne comporte pas d'angle mort, transmet des informations comme les sons, les odeurs et les mouvements et permet de de s'affranchir des illusions visuels.
Et sur d'autres au contraire elle est extrêmement handicapante : les détails ne sont que peu ou pas perceptibles pour Aveleen, elle ne peut "voir au loin" facilement et surtout elle ne voit pas les expressions de ses interlocuteurs ce qui peut compliquer ses relations sociales.
Notons également que la météo et l'environnement influent directement sur la perception qu'Aveleen a du monde, ainsi un temps tempétueux limitera fortement sa capacité à lire le vent précisément.

Changement de forme :
Naturellement, Aveleen se présente sous la forme de Pégase, un cheval immaculé à la crinière écarlate et muni d'une magnifique paire d'aile blanche d'aigle. Sous cette forme, Aveleen est capable de galoper aussi vite qu'une cheval et de voler. Elle est également capable de prendre une personne sur son dos bien que cela la ralentisse et la limite dans ses mouvements. (Cette forme n'a aucune vocation pour le combat, si ce n'est la fuite.)
Les pouvoirs d'Aveleen lui permettent également de revêtir une forme humaine.

Windmir, le Xun en cristal blanc :
Il s'agit d'un Xun (sorte d'ocarina chinois) taillé directement dans un cristal blanc pur et finement ouvragé. Il n'est pas simple à utiliser, mais lorsque l'on sait s'en servir il produit un son cristalin extrêmement mélodieux.
Si son utilisateur insuffle de la magie à son jeu, il permet en échange de mana de dissiper les effets mentaux affectant ceux qui l'entendent. La dissipation n'est pas nécessairement immédiate selon la puissance des effets, mais plus la mélodie se poursuit, plus l'effet du Xun devient puissant.

Physique

Sous forme humaine, Aveleen apparait sous les traits d'une jeune femme d'environ une vingtaine d'année. Mesurant 1m68, elle n'arbore pas de courbes féminines à tomber par terre ou une longue chevelure soyeuse et douce. (Notons tout de même une paires de cuisses qui ont leur charme). Non Aveleen se présente plutôt avec un style plus androgyne : sa tignasse rousse tirant très clairement sur le rouge étant toujours coiffée court, un peu à la garçonne.
Les traits de son visage son doux et fins, avec de grand yeux d'un brun aux reflets de rubis, des lèvres fines, un menton un peu pointu et un nez droit. Son expression habituelle consiste à afficher un léger sourire détendu lorsqu'elle est entouré de gens qu'elle aime. Sinon elle laisse un paraître un visage plus neutre donnant l'impression d'être perdue dans le vague. Il est rare de la voir réellement énervée, mais lorsque cela arrive, ses traits se durcissent énormément, ses sourcils se froncent et son regard s'enflamme.
À propos de son regard justement, celui est pour le moins étonnant. En effet Aveleen est aveugle et ses yeux ne sont en fait pas munis de pupilles. Cela ce traduit par un regard un peu vide,  parfois difficile à supporter pour ses interlocuteurs, ou du moins inhabituel.
Ses vêtements également n'ont pas été choisis dans l'optique de mettre en avant sa féminité. Une tunique rouge et blanche, certes près du corps mais ne révélant pas grand chose et certes un peu courtes mais c'est surtout là une affaire de ne pas être gênée dans ses mouvements. Elle y adjoint de hautes bottes de cuir rouge et divers protection sur les avant bras. Enfin elle porte fièrement un long foulard d'un blanc immaculé qui lui a été offert par Circë le jour de son intronisation en tant que tribun. Selon les occasions, elle peut aussi porter des vêtements plus formels, le kimono lui sied à ravir notamment.

Sous sa véritable forme, Aveleen se présente comme un fringuant cheval ailé de couleur blanche avec une crinière de feu.

Caractère

Aveleen est une personne extrêmement douce et calme. Quand elle n'est pas en train de travailler dans l'intérêt de sa sage ou de son dieu, ses activités favorites consistent à jouer de la musique et profiter des moments simples offerts par la nature. S'allonger dans l'herbe fraîche, sentir un vent léger caresser votre visage, écouter les oiseaux, les insectes et autres petits animaux de la forêt, apprécier la douceur de la rosée venant couvrir vos ailes de ses fines gouttes de lumière...Parfois, dans ces moments contemplatifs, elle peut afficher une expression un peu mélancolique, regrettant de ne plus pouvoir voir le monde.

Notre pégase favorite est aussi une personne très fidèle en amitié, particulièrement envers Circë à qui elle offre, en plus de son amitié la plus sincère, une loyauté sans faille. Elle agira toujours selon ses principes qui visent le bien être et la liberté pour tous. Foncièrement idéaliste, elle fait de son mieux pour épauler sa sage dans la construction d'un Nueva et d'un monde meilleurs. Ce sont d'ailleurs les gens mal intentionnés et avides ou ceux qui souhaitent s'en prendre à ses proches qui sont les seuls à parvenir à la faire sortir de son calme et de sa bonne humeur ordinaire pour déchaîner ses passions.

Aveleen est également une fervente croyante du culte d'Aeros qu'elle considère comme son père. Bien que ce dernier ai disparu aujourd'hui, elle n'oublie pas qui lui a donné le corps un corps de chair et de sang et ne manque jamais de remercier son dieu pour cela. Elle célèbre les fêtes traditionnelles avec une ferveur sincère mêlée d'un peu de mélancolie comme tout ce qui touche à son passé lointain. Elle rêve souvent de ressentir à nouveau la brise bienveillante de son dieu dans l'air.

La mélancolie est d'ailleurs un de ses traits de caractères. Son "enfance" dorée, en compagnie de ses trois mamans et à l'époque où elle possédait encore la vue, est un souvenir qui la hante régulièrement. Tous les mortels qui ont marqué positivement sa vie gardent une place dans son cœur. Souvent lorsqu'elle joue de la musique, elle pense à eux, comme pour leur rendre hommage. Dernièrement, sa rencontre avec la sage Septimus l'a aidé à aller de l'avant,

Aveleen est également une personne plutôt réservée, qui a tendance à chercher à cerner les gens, leurs valeurs et leurs objectifs avant de s'ouvrir d'avantage à eux si elles les jugent intéressants à fréquenter. Le moment où vous saurez qu'elle vous apprécie réellement, c'est le jour où elle vous invitera à voler sur son dos.

Dernier coup de pinceau à ce portrait rapide, Aveleen est une femme pour le moins cultivée et férue d'art. La musique occupe une place tout particulière dans son coeur et Aveleen est une virtuose avec la plupart des instruments à vent qu'elle manipule.

Histoire

Le mythe de pégase commence il y a fort fort longtemps, bien avant que les mémoires ne s'en souviennent. Un jour, Méduse, une elfe dévouée au culte Lumenal fut témoin d'une scène pour le moins étonnante. Alors qu'elle se reposait dans une plaine verte à l'herbe grasse, elle assista à une course. Une course entre un magnifique cheval d'un blanc immaculé et un aigle au plumage d'un rouge incandescent. Fascinée elle suivit de prêt l'affrontement entre ces deux créatures si nobles et uniques. Aucun des deux adversaires ne souhaitaient abandonner la lutte et après des heures à d'efforts force fut de constater qu'aucun de ces deux animaux n'étaient capable d'afficher sa supériorité sur l'autre.

Ereintés, épuisés, au bout du rouleau, ils finirent par arrêter leur course folle au même endroit, au même instant. Le cheval, immobile commença à brouter tranquillement alors que l'aigle écarlate venait se poser sur son dos pour étirer ses ailes endolories.
Une cheval ailé ? Quelle visions gracieuce et combien un tel être serait à la fois supérieur dans les cieux et sur terre ! Voici la pensée qui traversa alors l'esprit de la prêtresse.

Méduse rejoignit alors ses sœurs et leur parla de sa vision. Y voyant là un signe des dieux, elles décidèrent ensemble de lui donner corps. Stheno trouva un imposant bloc de jade qu'elle modela en lui conférant la forme d'un cheval muni de puissantes ailes d'aigle. Euryale mit ensuite en branle la magnifique statue créée par sa soeur et enfin Méduse lui insuffla la vie : une âme.
Ainsi naquit pégase.

Cependant, ce nouvel être était lent et plutôt gauche du fait de sa masse imposante. Rien à voir avec les magnifiques animaux qui avaient inspirés Méduse plus tôt. Ce fut une déception pour les trois sœurs, et particulièrement pour Méduse. Elles aimaient Pégase, elles aimaient leur création, mais cette dernière ne parvenait pas à satisfaire leurs attentes.

Malgré cet amour, Pégase n'aspirait qu'à une chose, réaliser les rêves de ses mères. Le cheval ailé de jade continuait donc d'essayer sans relâche. Il défiait à la courses tous les animaux terrestres et volants qu'il croisait, sans résultats. Il tentait de s'envoler dans les cieux et de voguer gracieusement parmi les vents, sans résultat. Combien de temps dura cette période d'échec pour l'enfant des trois prêtresses ? Difficile à dire...

Finalement, ce fut Aeros qui prit en pitié la créature. Touché par sa volonté, son courage, sa ténacité; le dieux des vents divins décida d'offrir à pégase un corps de chair et de sang. Un vent doux vint alors souffler sur le jade froid qui constituait le corps animés par les sœurs prêtresses de Luménal. Le vert céda alors sa place au blanc immaculé et au rouge incandescent, la lisseté de la pierre céda la place à la douceur chaleureuse des poils et des plumes, la froideur du jade s'effaça devant la chaleur de la vie. Stheno, Euryale et Méduse avaient donné vie à Pégase et Aeros l'avait fait renaître en un être à même de donner corps aux rêves de ses créatrices.

Avec ce nouveau corps, les capacités de pégase n'avaient plus communes mesures avec celles qu'ils possédaient par le passé. La lourdeur et l'inertie du minérale avaient laissé place à la fougue et la vitalité du cheval auxquelles venaient s'adjoindre la légèreté et l'élégance de l'aigle.

Cette transformation conféra également à l'enfant des prêtresse de nouveaux pouvoirs, Pégase acquit ainsi une affinité toute particulière avec le vent ainsi que la capacité surnaturelle de prendre forme humaine. Pégase apparaissait alors sous les traits que nous connaissons de la Aveleen actuelle. À un détail prêt cependant, ses yeux étaient alors munis de pupille et sa vue était parfaite.

C'était là le début d'une toute nouvelle vie pour Aveleen. Agile et rapide sous sa forme originelle, elle volait dans les cieux, galopait dans les plaines, amusant ses mères par son énergie et les émerveillant par sa vitesse en toute situation. Sa relation avec ses mamans changea également drastiquement. Pégase était certes leur enfants, mais restait une création faite d'un matériau naturellement inerte. Aveleen en revanche fut immédiatement vue et appréciée par les trois sœurs comme une fille commune, à aimer, chérir et éduquer.

Commença alors l'éducation d'Aveleen. Stheno se chargea de l'instruire de la culture et des arts. C'était une femme stricte, mais juste et à la sagesse insondable. Elle introduisit Aveleen à la musique, la forme d'art favorite de la jeune mythologique. La rouquine avait, comme sa mère ainée,  un don pour les instruments à vent; elle apprit aisément à en jouer brillamment de la plupart. Souvent à cette époque pouvait-on entendre les jours où Stheno faisait cours à sa fille les doux sons de duo de flutistes.

La douce et compatissante Euryale prit sur elle d'enseigner la religion à sa fille. Elle lui parla des heures durant de l'amour des dieux, du respect qui leur était du et des fêtes qu'il convenait de célébrer pour leur rendre honneur. Elle occupait également dans le cœur de la jeune mythologique une place de confidente, Aveleen venant sans mal lui parler de ses doutes, de ses peurs mais aussi de ses espoirs et de ses rêves. Aveleen a beaucoup hérité de sa douceur de caractère. Seul bémol, Euryale n'appréciait pas le look à la garçonne d'Aveleen et lui répétait sans cesse combien il était important quand on a reçu le don de beauté de l'entretenir et d'en faire profiter ceux qui en ont été privé.

Méduse, enfin, était de ses trois mères celle avec laquelle Aveleen avait la relation la plus fusionnelle. Elle se chargea de faire découvrir le monde à Aveleen. Ensemble, elles partaient dans de romanesques ballades aux confins du monde connu. La rouquine usant de sa forme équine pour transporter avec sa célérité sa maman bien aimée. Plus jeune que ses soeurs, Méduse avait un caractère plus aventureux, elle apprit le courage à Aveleen et lui donna le gout de profiter de la nature et de toujours chercher les endroits les plus magnifiques, elle lui transmis cette capacité à savourer l'instant présent et à s'extasier des choses simplement belles que le monde avait à offrir.

Pendant de très nombreuses années, la vie d'Aveleen se poursuivait ainsi. Elle vivait en harmonie avec la terre et les cieux, unissant les deux de part ses capacités extraordinaires. Elle appréciait la nature, coulait des jours heureux avec ses mères et louait chaque jours les dieux et en particuliers Aeros, pour tous leurs bienfaits. Si Stheno, Euryale et Méduse étaient ses mères, Aeros était sans nulle ombre au tableau son père.

Cependant, tout changea lorsque Obscural jeta sa corruption sur le monde. Le dieu des ténèbres tenta alors de pervertir les trois sœurs dévouées à son ennemi Lumenal. Mais tous ses tours et artifices pour les amener à renier le souverain de lumière au profit des ténèbres  ne suffirent pas à triompher de leur foi pures et exaltée.

Cet échec fit rentrer le dieu des ténèbres dans une rage folle. Par frustration, il maudit les trois soeurs, leur conférant l'immortalité mais au prix d'une apparence de monstre et de terribles pouvoirs. Emporté dans sa rage vengeresse, le sixième dieu décida ensuite de s'attaquer à détruire ce que les sœurs aimaient. Pour Méduse, il n'eut pas à chercher bien loin, sa fille adorée, Aveleen serait une parfaite punition pour qui osait défier un dieu.

Aveleen se souvient encore de cette journée funeste. Ce moment où pour la dernière fois son regard se posa sur le monde. Pégase volait sous forme équine, loin des tourmentes qu'enduraient ses mères. Elle regrettait que Méduse ne l'ai pas accompagné car le temps était magnifique, l'air frais et pure et l'horizon resplendissant de promesse. Puis soudain les ténèbres d'Obscural envahir les yeux d'Aveleen. L'instant d'après, tout était devenu sombre, froid, noir, ténébreux...

Pégase paniqua, ne comprenant par ce qui était en train de lui arriver. Avec la vue, elle perdit tout ses repères, toutes ses habitudes et toute son assurance. Seule au milieu des cieux, loin de ses mères, elle ne savait quoi faire.

Paniquée, Aveleen vola alors pendant ce qui lui sembla des jours, cherchant à sortir de ces ténèbres qui avaient envahi le monde. Rien n'y fit. Elle tenta alors de se poser pour trouver une échappatoire par voie terrestre mais cela ne fut que pire.  Incapable de voir les obstacles, son avancée était semée d'embuches et de chute...

Finalement, épuisée et toujours aussi perdue, elle stoppa sa course folle et s'écroula au sol. Son monde venait de s'écrouler autour d'elle.

À bout de force, Aveleen s'évanouit, elle ne savait guère où, sous sa forme originelle.

Lorsqu'elle repris ses esprits, le monde était toujours sombre...Mais elle avait chaud à présent, une chaleur apaisante. Elle entendait crépiter un feu non loin. Mais pourquoi ne le voyait-elle pas ? Le problème venait-il d'elle et non du monde ?

Elle recommença alors à paniquer. Que lui était-il arrivé ? Où était-elle ? Où étaient ses mères ? Que faire lorsque vous êtes perdue, seule au monde, sans repères ?

«Hola...Tout doux fille d'Aeros.»

La voix était chaude et apaisante. Mais autoritaire et assurée. Aveleen se calma, tournant la tête dans la direction d'où elle venait mais sans rien voir évidement. Elle prit sa forme humaine, déclenchant une vague d'étonnement autour d'elle :

«Où suis-je ?
-Dans les terres de la forêt du nord, dans un village de dryades dévouées à Aeros père des vents qui portent le pollen partout en ce monde.  Nous vous avons trouvée inconsciente dans une clairière. Nous savons reconnaître l'œuvre des dieux quand nous la voyons aussi nous vous avons ramenée et soignée ici. »

Aveleen avait donc volé plus loin au nord qu'escompté. Beaucoup plus...

«Que vous est-il arrivé fille d'Aeros pour que nous vous trouvions ainsi ?
-Les ténèbres...semblent s'être abattus sur ce monde...
-Les augures nous ont en effet annoncé de grands bouleversements en ce monde... Nous ne souhaitions y croire mais le ténébreux se serait éveillé ?
-...J'en ai peur...Votre...votre perception de ce monde a-t-elle changé ?
-À part les mauvaises augures non. Pourquoi ?
-En ce cas, il semblerait que cela soit de mes yeux qu'il est parvenu à chasser la lumière.»

Cette amère compréhension de sa situation laissa Aveleen éclater en sanglot. Plus jamais elle ne verrait le monde, plus jamais elle ne pourrait contempler les mers d'eau et d'arbres visibles partout autours de vous quand vous preniez de la hauteur. Plus jamais elle ne verrait l'air sévère de Stheno lorsqu'elle ne connaissait pas par cœur ses leçons, la beauté d'Euryale pendant les cénéromies en l'honneur des dieux et le regard doux qu'elle lui adressait lorsqu'elle croisait celui de sa fille, le sourire aventureux de Méduse, pleine de joie à l'idée d'aller voler toujours plus vite, plus haut et plus loin. Plus jamais elle ne pourrait jouer à reconnaître la forme des nuages avec elle... Et tant d'autres pensée de pertes irrévocables se bousculaient ainsi dans son esprit.

Submergée, Aveleen pleura alors longuement. Respectant son chagrin, ses sauveuses s'éclipsèrent...

Lorsqu'elle n'eu plus de larmes, Avelen se remit sur ses pieds mais demeurait perdue. Autour d'elle, mise à part le feu crépitant, le silence. Elle se concentra, cherchant à essayer de se représenter mentalement le lieu où elle se trouvait. La tâche était des plus ardues, mais elle finit par sentir une brise très légère, fraiche. L'air du dehors ? Sans doute. La rouquine se concentra sur ce flux d'air pur, il lui sembla alors visualiser très vaguement son cheminement. Suivant cet instinct, elle fit quelques pas, remontant le flot. Quelques instants plus tard, elle était dehors et sentit l'air frais du nord emplir totalement ses poumons.

Les jours qui suivirent furent marqués sous le signe du changement pour la plus si jeune pégase. Il fallait s'habituer à sa cécité et cette nouvelle manière de percevoir le monde qu'elle semblait développer par le vent. Au début cette dernière était bien nébuleuse et souvent Aveleen était complètement à côté de la plaque dans l'image mentale qu'elle se faisait. Mais lorsqu'elle prenait le temps de se concentrer, cela se passait mieux. Avec le temps et l'expérience, elle apprendrait bientôt à voir le monde ainsi. Ce qui lui manquait sans doute le plus au finale, c'était de ne plus pouvoir voir les réellement les expressions de ses interlocuteurs, elles ne pouvaient plus que se fier à leur voix pour cela.

Ces jours furent aussi l'occasion pour elle d'apprendre à connaître ceux qui l'avaient secourue. Il s'agissait d'une communauté de Dryade du nord, particulièrement dévouée au culte d'Aeros. Ils voyaient en Pégase l'œuvre de leur dieu et acceptèrent Aveleen parmi eux. Elle commença alors à participer à leur vie quotidienne et leur cérémonie religieuse, le temps de se reconstruire.

Peu après, Aveleen apprit que la communauté elfique dévouée à Luménal et dirigée par ses trois mères avait elle aussi subit de plein fouet la colère d'Obscural. Cela avait été un véritable massacre, la quasi-totalité de la peuplade ayant péri. Les trois sœurs demeuraient, elles, introuvables. Sans doute le dieu des ténèbres leur avait-il réservé un sort plus cruel encore... À cette nouvelle, Aveleen pleura des jours durant cette fois ci. La perte de ses mamans laissera à tout jamais un trou douloureux dans son cœur et sa mémoire. Sans doute Aveleen aurait pu se laisser mourir de chagrin, pleurant jusqu'à l'épuisement. Mais elle fut finalement sorti de cette état à l'entente de notes de musiques claires et douces. Elles émanaient d'une grossière flute en roseau entre les mains encore peu expertes d'une enfant. Se revoyant dans ces notes gauches mais pures, elle sécha ses larmes et alla à leur rencontre.

L'enfant s'appelait Jade, une jeune dryade qui manquait encore beaucoup d'expérience en musique. Elle fut d'abord intimidée de voir la "fille d'Aeros" venir ainsi simplement à sa rencontre. Mais l'attitude calme et avenante d'Aveleen l'empêcha de prendre peur. La rouquine put donc s'asseoir à ses côté et lui proposer de lui montrer comment jouer. La petite lui remit sa modeste flute en roseau et Aveleen se mit alors à jouer. Le son qui jaillit de l'instrument était une mélopée de notes, emplie de la tristesse qui enserrait le cœur meurtri de pégase. Ses larmes lui revinrent, mais elle refusait d'arrêter sa mélodieuse complainte, son au revoir à son passé, cet adieu à cette âge d'or que le dieu des ténèbres avait révolu si violement. Tout le village des dryades s'arrêta pendant les quelques minutes que durèrent la chanson, tous, touchés par ce morceau, entrèrent en communion avec la tristesse de pégase, la tristesse d'Aveleen, la tristesse d'une fille qui avait tant perdu. Jade se mit même à pleurer également...

Lorsque les lèvres d'Aveleen se séparèrent de l'instrument, la tristesse avait laissé place au calme. Elle se sentait un peu mieux, vide surtout. Elle fut soudain sortie de sa torpeur en sentant Jade se jeter contre elle pour lui faire un câlin, fourrant son visage en lame dans ses vêtements. D'abord surprise, Aveleen répondit finalement à étreinte.

Ceci marqua le début d'une longue et belle relation entre Jade et Aveleen. La dryade aida la mythologique à aller de l'avant et prendre un nouveau départ, elle restait avec elle presque l'ensemble de la journée, s'assurant qu'elle prenait bien ses nouveaux repères, rattrapant les imprécisions allant de paire avec sa nouvelle perception du monde encore un peu gauche, lui redonnant même le sourire. En retour, Aveleen instruisit Jade, comme ses mères l'avaient fait avant elle. Elle lui apprit à jouer de la musique et bientôt les deux amies jouaient en duo pour les cérémonies religieuses en l'honneur du dieu des vents. Elle fit part également part de ses connaissance en matière de culture, d'histoire, d'art, de religion. Et même lorsqu'après quelques années, Aveleen avait retrouvé de la confiance en elle, elles commencèrent à se lancer dans des voyages célestes ensemble, comme la rouquine le faisait avec méduse.

Cette belle amitié dura pendant environ 300 ans.  Cependant, le temps faisant son œuvre, la mort vint mettre un terme à cette relation. Bien que cette rupture ne fut pas aussi brutale que celle qu'Aveleen dû encaisser avec ses mères, elle ne fut pas nécessairement plus simple à gérer pour autant. Elle pleura à nouveau longuement la mort de son amie, mais cette dernière lui avait murmuré de sages paroles avant de rendre l'âme.

«L'immortalité que tu portes est un lourd fardeau mon amie. Profite de tes rencontres, fais toi des souvenirs heureux. Mais va toujours de l'avant sans te morfondre dans le passé et la mélancolie. Merci d'avoir été avec moi tout ce temps, j'espère que nous nous reverrons un jour...»

Malgré la perte de Jade, Aveleen resta tout de même au sein de la communauté des dryades qui l'avaient recueilli. Mais les choses n'étaient plus les mêmes, d'autant que quelques années plus tard se produisit le cataclysme qui marqua le monde à jamais : l'explosion des cristaux de Fhaedren et avec elle le silence des dieux. En soit, le village dévoué à Aeros ne vit pas son quotidien être drastiquement modifié par ces évènements, cependant il commença à décliner. C'était le début d'un âge sombre.

La récession des dryades se faisait sentir dans ces années sombres, accélérée par la naissance de l'Empire d'Ellgard. Le pays de la techno-magie venait de plus en plus empiéter sur les terres occupées par les peuples élémentaires, les contraignant à reculer toujours plus loin...

La communauté qu'Aveleen avait rejoint avait vu son taux de natalité chuter en flèche et sa population décroître fortement. Avec ce déclin, commencèrent à survenir des problèmes d'insécurité pour les dryades. Moins nombreux, moins puissants, se défendre devenait de plus en plus complexe et Aveleen ne pouvait leur venir réellement en aide sur ces points là.

Un jour, le village fut victime d'une attaque particulièrement violente. Armés d'armes techno-magique, les assaillants massacrèrent les Dryades. Leur objectif était en réalité Aveleen. Ils avaient plus tôt capturé et torturé un jeune éclaireur du village. Ce dernier leur avait parlé de la "fille d'Aeros" qui vivait au village avant d'être mis à mort. Les brigands savaient que les mythologiques étaient des esclaves qui valaient une fortune au marché noir. C'était l'objectif de leur attaque. Aveleen fut capturée et emmenée loin dans les terres de l'ouest.

C'est une vie d'esclave qui commença alors pour Pégase, exhibée comme une bête de foire, on la contraignait à changer d'apparence, à utiliser ses pouvoirs. Certains voulaient se targuer d'avoir un cheval ailé et unique, d'autre préféraient la beauté androgyne de son apparence humaine. Un de ses propriétaire tenta même de faire d'elle une gladiatrice pour des combat clandestins mais sans résultats. Elle passa par des lupanars, des cages, des marchés aux esclaves et d'autres coins peu recommandables encore. À cette époque, Aveleen se renferma sur elle même, nombre de fois elle aurait préféré mourir que de subir pareil traitements, mais elle était trop précieuse aux yeux de ses propriétaires pour que cela puisse arriver...

Au milieu de tout ces malheurs, Aveleen arriva finalement entre les mains d'un propriétaire différent des autres. Un vieil homme qui l'avait remarquée alors qu'elle jouait de la flute dans un Lupanar et qui avait dépensé une fortune pour l'acquérir et l'emmener avec lui. Ce n'était pas la première fois qu'une telle chose arrivait à Aveleen, elle s'attendait à devoir subir les caprices de son nouveau maître, mais il n'en fut rien. Le vieil homme la plaça dans une chambre au riche mobilier, lui offrant de quoi se laver convenablement avec même une dame de chambre pour l'aider.

Une fois propre et apprêtée, Aveleen fut conduite dans une vaste salle à manger qu'elle devinait luxueuse. L'homme l'invita à partager un repas avec lui et à lui compter son histoire. Mise en confiance d'un côté et craignant les éventuels conséquences d'un refus de l'autre, Aveleen s'exécuta sans mentir. Elle parla de sa naissance, de sa renaissance, de la vie avec ses mères, des ténèbres, du village des Dryades, de Jade, du silence des dieux et des années d'esclavage.

L'homme écouta attentivement ce récit qu'elle mêlait de rire et de larmes, sans l'interrompre. Lorsqu'elle eu finit, il prit de longues secondes pour digérer tout cela. Il se présenta ensuite. Aveleen était en présence d'un vieux marchand Mearian qui avait prospéré sous la coupe bienfaisante des Seraphs, les nouveaux dieux de ce monde. Bien sûr la mythologique avaient entendu parlé de ces usurpateurs au cours de ses années de servitude, elle refusait de leur vouer le moindre culte. Mais mieux valait ne pas rentrer dans une opposition frontale sur ces sujets. L'homme semblait du même avis, d'autant qu'il avait autre chose en tête pour Aveleen.

À la fin du repas, il la pria de le suivre dans un salon puis de s'asseoir sur un des canapés les plus confortables qu'elle n'ai jamais approché. Elle s'attendait à ce qui allait pouvoir venir ensuite mais l'homme se contenta de déposer dans ses mains un petit objet. Il était ovoïde, assez lourd et froid, mais finement ciselé et muni de différents trous. Aveleen comprit assez rapidement de quoi il s'agissait : un Xun.

L'homme n'eu pas besoin d'en dire plus pour que la rouquine comprenne ce qu'il attendait d'elle. Doucement, elle approcha l'objet de ses lèvres et commença à en jouer. Elle joua ainsi toute la soirée, enchainant comme pour son histoire des passages heureux et des passages plus tristes voir de désespoir profond. Pour la première fois depuis des années, elle ressentait du plaisir à jouer de la musique, elle le faisait pour cet homme mais également pour elle.

Lorsque finalement elle baissa l'instrument, l'homme ne dit rien. Aveleen n'était pas capable de savoir quelle expression il affichait. Elle resta assise sans rien dire également, parcourant de ses doigts agile l'instrument de musique qu'elle venait d'utiliser. Il semblait avoir été taillé directement dans un cristal magique, et finement ouvragé par la suite. Le son qu'il produisait était à couper le souffle et s'accordait parfaitement avec les mélodies d'Aveleen, comme s'il était fait pour elle.

Finalement, l'homme l'invita à aller se reposer dans les appartements qui lui avaient été apprêté et la laissa seule. Aveleen eu alors le luxe de passer une nuit dans un lit confortable. Elle ne savait pas vraiment quoi penser de l'homme et de sa gentillesse à son égard. Elle restait sa propriété, même s'il la traitait bien. Aveleen avait peur que tout cela ne soit qu'un rêve ou une cage dorée...

Le lendemain, l'homme lui demanda de jouer à nouveau pour lui une bonne partie de la matinée. Ils s'installèrent dans le même salon, et y restèrent plusieurs heures durant à nouveau. Ils n'échangeaient pas de mots, seulement de la musique. À nouveau l'homme lui tendit puis lui reprit le Xun.

Une fois qu'elle eu finit, il ouvrit en grand l'une des porte fenêtre laissant entrer une agréable brise printanière.

«Si tu veux t'envoler, je ne te retiendrai pas. Tu es libre Pégase, fille d'Aeros. »

Aveleen se sentait appelée par l'air extérieur et cette promesse de liberté. Elle n'avait qu'à reprendre sa forme équine et s'élancer par la porte fenêtre. Jamais elle ne serait rattrapée, elle serait libre à nouveau. Mais curieusement elle n'en fit rien. Bien que l'homme ne lui ai pas dit grand chose à son sujet, Aveleen sentait qu'il était bien seul dans ses derniers jours, submergé par le poids des années et la perte de ses proches sans doute. Il devait trouver du réconfort dans les mélodies de la mythologique... Elle voulait illuminer sa fin :

« Vous pouvez m'appeler Aveleen. Vous avez été bon avec moi, si ma présence ne vous ennuis pas, j'aimerai rester encore un peu et continuer à jouer pour vous. »

Pour toute réponse, l'homme déposa le xun dans ses mains avant de se rasseoir...

Deux années s'écoulèrent pour Aveleen dans ce nouveau cadre, bien plus agréable que ce qu'elle avait pu connaître depuis sa capture. L'homme avait fini par s'ouvrir d'avantage à elle et une relation de confiance commença à se tisser entre elle et lui. Il avait perdu sa femme, son fils était parti et n'attendait plus que sa mort pour hériter de ses biens et lui se retrouvait riche mais seul. La mythologique ne tarda pas à rentrer dans sa vie, s'apparentant à une fille qu'il n'avait jamais eu. Il parla plus avant de l'instrument qu'il lui confiait à chaque représentation. Aveleen avait vu juste, il s'agissait bien d'un Xun taillé directement dans un cristal blanc. D'après sa légende, il se nommait Windmir et la mélodie qu'il produisait était capable de purifier l'âme des gens et leur permettre d'aller de l'avant.

Finalement, les derniers jours de l'homme approchaient, il devenait de plus en plus faible et les concerts commencèrent même à être donnés directement dans ses appartements alors qu'il n'avait plus la force de quitter le lit.

Alors que la mort s'approchait nonchalamment d'un homme prêt à l'accueillir comme une amie, son fils, envieux, souhaitait accélérer les choses. Une nuit, le vieil homme surgit en trombe dans les appartements d'Aveleen, mue par une force inhabituelle : l'énergie du désespoir. Immédiatement il ouvrit le fenêtre de la chambre et remit à l'aveugle une bourse de cuir au poids familier.

«Vas t-en vite !
-Mais...je ne veux pas vous abandonn...
-Pas de mais ! Il arrive, il ne veut plus attendre et surtout il ne te laissera pas la liberté que je t'ai promise, tu es trop précieuse ! Vole vite loin d'ici avant qu'il ne soit trop tard ! »

L'homme ne plaisantait pas, aussi Aveleen décida de l'écouter, à contre cœur. Elle aurait aimé l'accompagner jusqu'à la fin comme elle l'avait fait pour Jade. Mais la perspective de reprendre sa vie d'esclave lui était insupportable. Sur le seuil de la fenêtre, elle se retourna vers son sauveur :

«Merci...je...
-Merci à toi Aveleen Windmir, puisses-tu poursuivre ta vie sans ne plus jamais être enfermée.
-Je ne vous oublierai pas...
-Je sais. Vole maintenant ! »

Dans la nuit, pégase prit son envol au dessus de Théopolis la cité des faux dieux.

Aveleen choisit de repartir vers l'est, vers Nueva. Là bas, le culte des véritables dieux avait encore cours, son protecteur lui avait conseillé ce pays. Elle vola longtemps, se faisant douleur pour s'éloigner au maximum de Méarian, pour se rapprocher le plus possible de Nueva... Qu'importe la durée du voyage, elle était libre, elle savourait l'air frais dans crinière.

Notre pégase aveugle approchait finalement des côtes vertes de Nueva. Elle entendait au loin le bruit des vagues se fracassant sur des falaises abruptes. Bientôt elle serait libre et pourrait reprendre un nouveau départ. Elle était curieuse de voir ce pays qui n'avait pas sombré après l'explosion de Fhaedren. Ragaillardi par ces idées, elle accéléra son vol, battant des ailes plus vite et plus fort, impatiente à l'idée de pouvoir enfin se reposer dans sa folle fuite.

Soudain, un bruit attira son attention, un cri depuis les falaises. Étendant son aura de perception, Aveleen ressentit le corps d'une personne en train de chuter. Instinctivement elle accéléra et piqua droit en direction de la personne. In extremis elle pu amortir sa chute sur son dos et reprendre de l'altitude manquant de percuter les flots en contrebas. La personne qu'elle venait de sauver d'une morte quasi-certaine sembla d'abord ne pas comprendre ce qui lui arrivait, puis elle commença à s'accrocher à l'encolure de sa monture de fortune. Aveleen sentit des doigts fins se serrer sur sa crinière, une poigne féminine a priori...

Une fois sa cavalière bien accrochée, Aveleen reprit de la hauteur. Après la peur de la chute, sa cavalière sembla apprécier la vue et l'euphorie du vol, mais la mythologique était consciente qu'elle voudrait sans doute retrouver la terre ferme rapidement. Elle augmenta la zone de perception de son pouvoir en quête d'un endroit où se poser puis s'y rendit à tire d'aile.

Une fois au sol, elle laissa sa cavalière de fortune poser pieds à terre avant de prendre sa forme humaine, plus pratique pour dialoguer. Cette transformation poursuivit d'intriguer la femme, qui vint cependant prestement présenter ses remerciements à sa sauveuse. Sa voix était douce et sage, un peu comme celle de Stheno et avec une sonorité elfique.

Elle se présenta comme Circë Fëanturi une écrivaine Nuevienne. Aveleen se présenta en retour comme une voyageuse apatride cherchant à connaître Nueva. La jeune femme semblait intelligente, perspicace et surtout intriguée par la nature d'Aveleen. Elle expliqua à la rousse qu'elle était actuellement en voyage pour rechercher l'inspiration pour son prochain ouvrage. L'après midi touchant doucement à sa fin, Circë invita sa sauveuse à devenir son hôte au moins l'espace d'une soirée, pour la remercier.

Ses expériences passées avaient rendues Aveleen plus méfiante que dans jeunesse, mais l'elfe ne semblait pas mal intentionnée. Elle ne pouvait pas avoir préparé son coup. De plus Aveleen était épuisée par le voyage qu'elle venait de faire, un peu de repos dans un cadre confortable ne serait pas de refus. Aussi elle accepta la proposition de Circë.

L'elfe occupait une suite pavillonnaire dans les bois non loin de la côte. Elle expliqua avoir loué cet endroit pour être au calme pendant ses recherches. Le dîner se passa sans heurs, Circë semblait pour le moins curieuse de l'histoire d'Aveleen. Cette dernière lui en raconta quelques bribes sans forcément rentrer dans les détails. Elle ne souhaitait pas forcément se confier à une inconnue. L'elfe eu le tact et la sagesse de ne pas insister d'avantage. Elle répondit de la même façon aux quelques question d'Aveleen sur elle. Les deux femmes cherchaient à se cerner pour le moment...

Après le diner, Aveleen sorti son xun et commença à jouer. Elle joua un long moment, une mélodie d'abord triste et lancinante, puis joyeuse et pleine d'espérance. C'était sa manière de dire adieu à cet homme qui lui avait rendu sa liberté. Elle n'avait pas pris le temps de le faire plus tôt. Quelques larmes coulèrent sur les joues d'Aveleen pendant la représentation. Circë écouta silencieusement la musique. Lorsqu'Aveleen eu fini, elles se séparèrent pour le coucher.

Le lendemain matin, Aveleen trouva Circë réveillée de bonne heure, occupée à écrire quelques lignes. Aveleen lui adressa une salutation amicale sans réellement savoir si l'elfe lui avait rendu son sourire ou non. Toujours sous prétexte de sa reconnaissance, l'écrivaine proposa à Aveleen de rester encore quelques jours, le temps de se remettre de son voyage. Cette loge était décidément un endroit bien paisible et en lien avec la nature. Aveleen se sentait bien ici... Elle accepta donc la proposition de Circë.

Les quelques jours initiaux s'allongèrent ensuite, alors que les deux femmes faisaient plus amples connaissance et apprenaient à se faire confiance. Une routine commença même à se mettre en place. Elles passaient une bonne partie de la journée chacune de leur côté, sans doute Circë respectait le besoin d'Aveleen de se retrouver un peu seule en communion avec la nature, mais prenaient tous leurs repas ensembles. Avec le temps, elles commencèrent également à discuter un peu de tout et de rien en dehors des repas. Finalement, un soir, elles finirent par franchir un véritable cap. Aveleen avait pris coutume de jouer du xun pendant la veillée du soir et Circë avait pris coutume de l'écouter jouer. Un soir cependant, l'elfe se mit à chanter pour accompagner la mythologique. Sa voix cristalline se mariait parfaitement avec la sonorité du Xun pour un résultat complètement envoutant. Ce moment hors du temps termina de rapprocher les deux femmes.

Devenues amies, Circë et Aveleen commencèrent à s'ouvrir l'une à l'autre plus qu'elles ne l'avaient fait par le passé. Circë semblait captivée par les origines d'Aveleen et ses souvenirs des temps anciens. Férue d'histoire, elle ne pouvait qu'apprécier converser avec un être presque millénaire. En retour, elle instruisit la mythologique de l'état actuel du monde et particulièrement du fonctionnement de Nueva. Fonctionnement qu'elle critiquait d'ailleurs vivement au sein de ses ouvrages. Circë était une personne altruiste et pragmatique, elle aimait son pays et voulait rendre les choses meilleures. Sa dévotion inspira Aveleen, l'elfe avait réussi à la convaincre que Nueva était un diamant brut qu'il fallait à présent tailler pour le rendre encore plus magnifique. Aveleen décida de l'y aider de son mieux.

Les deux femmes ne se quittèrent alors plus, au contraire chaque jour les rapprochait un peu plus. Elles apprenaient l'une de l'autre, partageant leurs expériences, leurs ressentis, Circë aida même Aveleen à maitriser encore d'avantage ses pouvoirs pour mieux percevoir les choses et être encore moins handicapée par sa cécité. La sagesse de l'elfe inspirait la rousse, elle lui transmit son envie de faire changer les choses en mieux.

Aussi, lorsque quelques années plus tard, Circë fut nominée pour l'élection du nouveau sage Septimus, Aveleen lui offrit tout son soutient pour briguer le post. Elle ne pouvait envisager meilleur choix de sage pour Nueva. L'élection ne fut pas une mince affaire, Circë ne partait pas favorite, cependant un coup du sort et l'éclatement au grand jour des méfaits de son rival politique permirent à l'elfe de l'emporter.

Pour fêter cela, Aveleen emmena Circë voler avec elle. Elle se souviendra toujours de cette journée : un Soleil rayonnant qui venait vous réchauffer la peau, une brise fraiche qui s'assurait de vous rafraichir. Un temps idéal pour une journée parfaite. Alors qu'elles s'étaient posées pour profiter d'un agréable coin de verdure, après s'être rassasiées pour fêter la victoire et avoir joué de la musique ensembles, Circë se tourna vers Aveleen.  Elle lui glissa dans les main quelque chose de soyeux, visiblement un tissu de magnifique facture. L'elfe lui expliqua qu'il s'agissait d'un foulard d'un blanc immaculé, un cadeau pour la remercier de l'avoir soutenu depuis toutes ses années. Elle lui proposa ensuite de devenir son premier tribun, arguant qu'elle avait besoin d'une personne de confiance à ses côtés. Comblée, Aveleen accepta, elle allait pouvoir soutenir la sage Septimus, Circë son amie qui lui avait permis ce nouveau départ, et ensembles elles allaient pouvoir changer le monde et Nueva.

Profil

  • Pseudo : Raekin ou (silver) Jackal
  • Âge : 46/2 +1
  • Tu nous as trouvé où ?PONEY ♫
  • Un autre compte ? Siris/DARK THUNDER MASTER
  • Personnage de l'avatar : Fire Emblem Fates ▬ Hinoka
  • As-tu lu le réglement ? Oui / non
Copyright ©️ Maître du Jeu de Lost Kingdom
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Spoiler:

Goude luque pour finir ♥️
Déjà le TC, jayjay Red blind pegasus dancing on rainbows ♫ 888248068
Merci à tous ♥️

J'ai terminé je pense !

Désolé l'histoire est un peu longue x_x

Je me soumets à votre jugement le staff ♫
Re-bienvenue ! Moi, j'aime les poneys. Très bons à la broche Red blind pegasus dancing on rainbows ♫ 546758251
Le staff passe vite te lire Red blind pegasus dancing on rainbows ♫ 2647753636  
C'est dans la boîte !
Félicitation, te voilà officiellement validé ! *lance des confettis multicolores*

TEMPS FORTS Ҩ Écoute une fiche solide et un personnage sympathique avec mention spéciale pour sa magie très cool ♥️ (Euryale est complétement chamboulée ahah)

REMARQUES Ҩ Pas grand chose, attention peut-être au temps, on semble comprendre qu'il n'y a eu que quelques centaines d'années entre la corruption d'Obscural sur le monde et Fhaedren, mais il y'a bien plus ;)

Sur ces mots, je te redirige vers la fiche personnage obligatoire afin de conserver une trace de ton évolution. Bon courage pour la suite !