Aemdall possède une silhouette grande et mince, qui à première vue semble assez fragile. Sa peau pâle n'aide pas vraiment. Il faut dire qu’il a hérité de l’apparence chétive des All’Ombra. Mais il ne faut pas se laisser berner, les exercices imposés par son père l’on poussé à développer une musculature suffisante pour intégrer l’armée.

Le jeune homme prend soin de son corps pour rester au meilleur de ses capacités. C’est un garçon athlétique qui entraine autant sa respiration, que son agilité et sa force. Il considère que garder son corps en forme et en bonne santé l’aidera dans ses missions à venir. Il essaie de rester polyvalent cependant la force brute n’est pas sa spécialité. En effet, ses muscles sont sculptés pour développer une force explosive et rapide et non pas puissante et destructrice. Il favorise l’agilité pour se sortir de mauvaises situations plutôt que la force brute, d’où des muscles secs.

Son père lui a aussi appris à prendre soin de son apparence. Espérant le voir un jour rejoindre les hautes sphères de l’Empire via son ascension dans l’armée, il est important qu’il puisse se fondre dans la masse des nobles et autres courtisans. Dans les moments officiels, il aura tendance à préférer son uniforme de cérémonie militaire, dévoilant ses galons aux yeux de tous. Dans les moments plus intimes, il porte généralement des vêtements simples et agréables, moins voyant aussi. Il a choisi une tenue de combat souple et avec peu de pièce d’équipement solides pour user de sa vitesse et discrétion avec efficacité.

Il porte ses cheveux cours pour une question de conformisme et de praticité. Ils sont bruns. Ses yeux sont d’un bleu azur profond. Il a des traits plutôt fins.

Il est très sociable. Il n’a pas de difficulté à aborder d’autres personnes et initier ou entretenir un contact. Il est aimable, souriant et ouvert. Il a de nombreux sujets de discussion, grâce à l’éducation qu’il a reçu d’une part, mais aussi grâce à sa curiosité. Il est capable de tenir une conversation avec des personnes de milieux différents, exactement comme le souhaitait son père.

Il semble plutôt calme et logique : il aime penser un minimum avant d’agir, et tenter de résoudre les problèmes qui se posent à lui en trouvant une solution rapide, efficace et intelligente ; il sait garder son sang-froid et ne pas paniquer devant un problème ou quand la vie lui joue des tours. Cependant, il est tellement convaincu par la cause de l’Empire d’Ellgard qu’il a tendance à laisser place à son impulsivité quand on s’en prend au système qu’il défend.

Son père lui a toujours enseigné que l’Empire était ce qu’il y avait de plus grand et qu’il fallait le défendre et faire partie de l’Elite. Il n’a jamais connu d’autre discourt et il a fini par y adhérer. Il veut ajouter sa pierre à l’édifice et soutient l’Empire en toutes circonstances. Il n’est pas capable de faire la part des choses et tout es blanc ou noir à ses yeux.

En dehors des règles de l’empire, Il a tendance à faire ce qu’il lui plait quand cela lui plait. Il sait que certaines règles sont importantes et qu’il ne faut pas outrepasser ses droits, mais il est aussi un jeune homme qui aime profiter et vivre pleinement.

L’amitié et la fraternité sont des notions importantes pour lui. Il est dévoué et sincère. Il aime faire savoir à ses proches ce qu’il pense d’eux. Mais il considère que pour que ces relations soient complètes et saines, il doit garder son indépendance pour ne pas dépendre d’autrui.

C’est un jeune homme fier, vivant avec honneur. Il essaie de rester intègre et droit. Même s’il suit aveuglément les ordres de l’Empire, il pense être un homme bon et n’aime pas voir des personnes maltraitées inutilement. C’est surement ce qui le différencie le plus de son père. Contrairement à lui, il se souci de ses semblables et non pas seulement de lui et de son titre. C’est aussi pour cela qu’il a rejoint l’armée, pour protéger le peuple.

Aemdall est ambitieux. Surement grâce à l’éducation de son père. Il espère gravir les échelons et être important.

Ne pas connaitre sa mère est un lourd fardeau. Il n’a aucune idée de ce qu’elle est devenue. Quand il a appris pourquoi son père avait eu un enfant avec un All’Ombra, il lui en a beaucoup voulu et leurs rapports sont encore compliqués. Son père voulait simplement un fils dépassant la condition d’humain pour gravir les échelons de l’armée plus facilement. Il a du mal à accepter cette situation malgré que son père soit fier des avancés de son fils.

Il faut comprendre que Aemdall n'a jamais vraiment pensé par lui même quand il s'agit des ambitions de l'empire ou de son père.

D’aussi loin que je me souvienne, nous avons toujours eu une vie plutôt aisée. Nous vivions dans le centre de la Capitale, dans une grande demeure et rien ne nous manquait. A l’époque je ne comprenais pas vraiment comment mon père avait pu en arriver là. Je me souviens qu’il me disait être parti de rien et qu’il avait gravi les échelons.

Mes journées se résumaient à mon éducation et à essayer de m’échapper pour pouvoir découvrir la ville. Mais mon père ne m’en laissait pas vraiment l’occasion. Il avait à sa disposition tout un tas d’Androïde et de robot divers pour parfaire mon apprentissage. J’aurais aimé dire que ma mère était mon seul réconfort, mais je n’ai aucun souvenir d’elle. La seule chose que mon père a bien voulu m’expliquer était ses origines. J’étais donc comme elle un All’Ombra, même si je ne comprenais pas ce que ça impliquait.

C’est quelques années après que je fis l’expérience de l’héritage qu’elle m’avait légué. La magie se manifestait chez moi pour la première fois. C’était une magie étrange et que je ne pouvais pas comprendre étant donnée mon jeune âge. Heureusement c’était instinctif.

Durant les années qui suivirent, mes précepteurs m’enseignèrent l’histoire de l’Empire, des hommes et des Technogènes, l’écriture, la politique, et même le combat. Mon père voulait que je devienne meilleur. Que qui ? Je ne savais pas encore qu’il parlait de lui à cette époque. J’obéissais, voulant qu’il soit fier de son fils. Et je buvais ses paroles dans l’espoir d’atteindre ces objectifs.

Durant les années suivantes, je continuais d’apprendre, autant avec les androïdes, qu’avec mon père. Lui m’enseignait à être fier et avoir de l’ambition, il me transmettait ses valeurs, celles de l’empire et petit à petit je finissais par y adhérer. Ce qui était son rêve devint aussi le mien. Il voulait que je monte en grade dans l’armée, que je devienne important au sein de l’empire et je dois dire que l’idée ne me déplaisait pas.

Je finissais donc par intégrer l’école militaire. Mon entrainement personnel, ainsi que ma dévotion et mon ambition furent de bons atouts pour m’en sortir. Je me faisais remarquer assez rapidement et suivait alors un entrainement spécial pour devenir chevalier. C’était le premier honneur qui m’était fait et mon père ne manquait pas de me le répéter.

La guerre avec Mearian ne fut pas une partie de plaisir. C’était la première fois que je me retrouvé embarqué dans un conflit aussi important. Mais cela me donnait une occasion de prouver que j’étais capable de réussir. Je m’en sortais plutôt bien. Je revenais à la caserne sans graves blessures et n’avais pas besoin de me faire rafistoler avec un bras mécanique. J’étais fier de défendre ma nation de la sorte. Mais je voulais faire plus que juste combattre, je ne voulais pas être qu’un simple soldat.

C’est lors des attentats de l’an 414 que j’ai trouvé ma voie. Je connaissais la Résistance de nom et avait lu quelques articles, mais ça s’arrêtait là. Je les pensais inoffensifs et juste bon à faire leur propagande. Mais la tentative de prise de pouvoir changea tout. Comment avaient-ils pu trahir l’Empire ? Je ne comprenais pas et je voulais des réponses mais aussi que ça ne se reproduise plus. Avec la création de Mort, je ne pouvais pas manquer cette opportunité.

Je devenais donc un membre des Forces Spéciales d’Intervention de Mort. Le bras armé de l’empire prêt à frapper les Rebelles et leur idéaux pervertis. Avec mes états de services et ma loyauté j’étais rapidement récompensé et je devenais Sergent. J’avais réussi une étape de plus et mon père semblait enfin être fier. Mais je ne savais pas s’il l’était pour lui ou pour moi.