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Lost Kingdom  :: Personnage :: Présentations :: Présentations validées :: Personnages sauvegardés

[Done] La volupté de la destruction est une volupté de création ~

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DEMETRIUS Lysander
❯ RACE : Vampire Supérieur
❯ AGE : 159 ans
❯ ORIENTATION SEXUELLE : Hétérosexuel
❯ SITUATION PERSONNELLE : Célibataire
❯ NATIONALITÉ : Akanthien (?)  
❯ FACTION : Cour des Cendres
❯ MÉTIER : Conseiller du patriarche de la Famille Demetrius
COMPÉTENCES


  ❯ Linceul d'ombre: Bien que possédant une enveloppe physique propre et stable, le corps de Lysander a assimilé une magie qu'il a par la suite appelé "Le linceul d'ombre". Cette dernière lui permet de se régénérer et réduit la douleur des dégâts qu'il subit.

En contre-coup, il ne peut pas utiliser directement et correctement d'autres types de magie et, évidemment, plus les blessures à "soigner" sont graves, plus cela coûtera de l’énergie, moins il pourra se soigner dans l’immédiat.

Dans l'état actuel des choses, il n'arrive a s'en servir que de cette manière, mais qui sait, peut être que dans le futur les choses pourront évoluer ~

  ❯ Maître Escrimeur : Du fait de son inaptitude à utiliser ou réutiliser d'autre magies, Lysander a dû trouver, à cause de son rang, d'autres moyens de se défendre. Il s'est entre autres perfectionné dans l'art de l'escrime et y a adopté une forme particulière, impliquant une lame courte (dague/épée courte) dans la seconde main en tant qu'arme de garde.

À force de pratique et d'entraînement, il est devenu l'un des plus grands escrimeurs de la Cour des Cendres.

  ❯ Psypher : Strige Ecarlate : Il s'agit d'une rapière faisant partie des artefacts de la famille Demetrius. La garde travaillée et fuligineuse, frappée par le sceau du clan, est damasquinée de filament d'or et d'argent.

Oubliez les tempêtes de flammes, les ouragans destructeurs ou les séismes apocalyptiques. Strige Écarlate est, bien qu'artefact familiale, une arme oubliée et dépréciée de par son manque de puissance.

En effet, sa seule particularité est d'absorber les liquides qu'elle touche.
Présenté comme ça, un grand nombre d'entre vous n'apprécierez pas son potentiel, et pourtant, mis entre les mains d'un escrimeur, ne serait-ce que compétent, cette arme peut se révéler mortelle.

À chaque blessure infligée, le sang de la victime sera absorbé, aggravant donc les potentielles hémorragies et autres plaies causées par ce psypher.

STATISTIQUES (10 ou 12 points à remplir selon votre race)
PHYSIQUE
(TECHNO)MAGIE
❯ agilité x x x ○ ○
❯ force x ○ ○ ○ ○
❯ endurance x x ○ ○ ○
❯ mana x x ○ ○ ○
❯ puissance x x x ○ ○
❯ contrôle x x ○ ○ ○
 
PHYSIQUE

On disait généralement de moi que mon physique angélique était aux antipodes de ma nature ténébreuse. Et c'était vrai. Même parmi les vampires, mon visage était constitué de traits raffinés qui faisaient l'unanimité dans toute la noblesse Akhantienne. Outre cela, je ressemblais à tous mes semblables : un corps élancé, grâce à nos chasses nocturnes, des canines acérées plus ivoirines que la lune, grâce à mon sang, et surtout un regard écarlate, pénétrant le vôtre, poursuivant et traquant sans relâche cet enfant que vous cachez au fond de vous, rêvant d'y planter mes crocs ~

Les plus attentifs d'entre vous auront remarqué que je parle au passé. Pourquoi me demanderez-vous ? Et bien, c'est simple, après un certain… accident dirons-nous, plus personne à la cour n'a revu mon visage. Et plus les années avancent, plus la liste de ceux pouvant me décrire diminue. Oh bien sûr, il reste les Demetrius … certains d'entre eux… mais ça c'est une autre histoire.

Désormais, la seule expression que vous me verrez tirer sera ce sourire d'ange, allant d'un bout à l'autre de ma face. Un sourire abîmé, un sourire déstructuré, ne tenant que grâce à des lanières usées suturant ce dernier. Oh, rassurez-vous. Comme chacun d'entre vous, je porte un masque, mais le mien est plus physiquement présent que le vôtre. Regardez ces larmes de pourpre et de grenat qui viennent se perdre en flammes et tourbillons, ornant le blanc émoussé de ce faux-semblant. Je ne m'en sépare jamais, et ceux qui m'ont vu sans, depuis que je me suis mis à le porter, se comptent sur les doigts d'une main. Pour l'instant.

Spoiler:

Je ne suis pas nostalgique, pourtant, je continue à porter cette cape que le patriarche de la famille m'avait offert quand je fus suffisamment âgé pour aller flagorner à la cour. Du rouge encore. Comme si le fait que dès que l'on s'approchait les gens se vidaient peu à peu de leur force vitale ne suffisait pas à rappeler que nous étions des vampires. Qui plus est, pour un futur "agent de la couronne" cela n'était pas discret. Certes, elle n'était pas conçue pour l'être. Non. Elle était raffinée, sûrement cousu main, les bordures étaient nacrées avec de l'or et de la laine. Cerise sur le gâteau, il y avait une capuche. Pauvres nobliaux en sucre… Enfin… Je la porte encore aujourd'hui. Mais le temps à fait son œuvre. Les lisières ont été arrachées d'une manière ou d'une autre, la soie cramoisie s'est flétrie, et pourtant, d'une certaine façon elle a gardé une aura de noblesse. Contrairement à son propriétaire ~

Pour ce qui est de mon corps, je suis resté classique. Généralement, je porte des ensembles de cuir pour me garantir une relative liberté de mouvement. Bon, vous vous doutez bien que si un homme masque et encapuchonné habillé comme un spadassin se présente devant les gardes royaux, il y a peu de chance que ces derniers le laissent passer. Et c'est pour ça que la plupart du temps, je couple ces tenues avec des vêtements plus "classiques" de la cours. Des tissus raffinés, quelques dorures çà et là, et les garde vous laissent tranquille.

Ou alors… Ils ne regardent pas tout la tenue, mais seulement ce qui se trouve à ma ceinture, où se trouvent mes deux lames. Non seulement Strige Écarlate, dont la réputation n'est désormais plus à faire, mais également mon épée, donc le fourreau est frappé du sceau de notre famille et le pommeau fut forgé pour ressembler à une chauve-souris… Subtil n'est-ce pas ? Il y a des siècles un des nôtres arrivait à se transformer un animal nocturne, a terrorisé des fermiers, et tout de suite s'est devenu le symbole de toute une race… Vous savez quoi ? Je préféré les Grands Ducs, plus majestueux, et surtout, beaucoup plus dangereux.

CARACTERE
❯ QUALITÉS : Calculateur - "Loyal" - Poli - Gentleman - Enjôleur - Honorable (Si cela est réciproque) - Bon Danseur - Pragmatique
  ❯ DÉFAUTS : Pragmatique - Psychopathe - Manipulateur - Sadique - Hautain (sous certaines conditions) - Relativement sado-maso - Entend des voix
  ❯ UNE HABITUDE? : Il ne peut pas s’empêcher de "charmer" les rousses, lui rappelant une ancienne "conquête" qu'il avait rencontré à la cour et qu'il a perdu.

Réservé, je pense que c'est comme ça que la plupart des gens me perçoivent. Caché derrière mon masque, restant dans l'ombre de Logan, lui glissant de temps à autre des hétérosuggestions. Et je me complais dans cette image. L'homme voilé dans la pénombre. Stoïque et impénétrable. Je joue à peine le jeu de la cour royale, me montrant de temps à autre, allant aux bals et aux réunions, mais restant presque muet, ne parlant aux autres que si cela est nécessaire… Ou que cela me serve d'une façon ou d'une autre. Mais ça ne m'enchante pas plus que ça.

Je suis un solitaire. Enfin, plutôt, on le croit. Mais je ne suis jamais seul. Elles sont toujours là. Présente à chaque instant de mon existence. J'ai dû apprendre à les ignorer, à en faire des murmures. Ne les écoutant que rarement, que lorsque la situation l'exige. Ces voix… Ces centaines de voix criant leur désespoir, m'infligeant leur misanthropie, leur haine des autres. Elles sont un flot continu d'âmes errantes et lassées d'une vie qu'elles ne connaissent pas. Me sommant de tous vous massacrer. De mettre fin à chaque lueur de vie que je croise, m'assurant de la jouissance que cela me proférerait. Mais elles m'empêchent de réfléchir, d'avoir les idées claires, de prévoir mon prochain coup avec subtilité. Non. Elles veulent juste que je plonge ma lame dans le cœur des rois et des princes.

J'ai d'autres objectifs. Pour l'instant, les nations se complaisent dans leur propre essence, même si certaines veulent s'étendre. Mais tout cela est petit, sans ambition, égoïste. Notre monde est divisé, en proie à la guerre, à la corruption. Faible face au mal, faible face aux mages noirs et à leur doctrine pernicieuse… Mais d'un autre côté, cela ouvre des possibilités. L'espoir est une Lumière qui aide les gens à croire qu'ils peuvent s'en sortir. La peur est les Ténèbres pouvant façonner les êtres pour qu'ils se dépassent. Mais au-dessus de ces notions, dans ce monde enclin au désordre, il y a une échelle pour accéder à la félicité. Une échelle dont peu arrivent à appréhender le potentiel. Une échelle sublime. Un maelström de flammes et de sang. Un gouffre engloutissant et sublimant l'enchevêtrement de la Lumière et des Ténèbres. Le chaos. Le chaos est cette échelle. Une échelle que je m'efforce d'édifier.

Fou ? Stupide ? Non. Juste pragmatique. Les êtres anthropomorphes, quelle que soit leur race, se détruisent les uns les autres. Sauf. Sauf quand il y a un ennemi commun, quelque chose d'urgent à abattre. Un monstre si grand que l'union est inévitable. Et c'est cela qu'il nous manque aujourd'hui. Un Titan noir, une force indescriptible et intangible capable de faire frémir jusqu'à Ephraïm, roi du légendaire royaume. Voilà ce que je cherche, ébranler les fondations de chaque Royaume. Les déstabiliser pour qu'ils se rendent compte de leur vulnérabilité et de leurs faiblesses

Le chaos. Le chaos est une chose sublime n'est ce pas ?
HISTOIRE


Quelques secondes peuvent changer une vie


Je naquis au sein de la famille Demetrius, l'une des familles les plus puissantes de la Cour de cendre. Malheureusement pour moi, aucun de mes parents ne faisait partie de la branche principale, ce qui me condamna à devenir un simple sous-fifre. Mais je m'en fichais. Ou plutôt, on m'avait fait comprendre que c'était dans l'ordre des choses. Que, pour qu'une société fonctionne, il fallait une hiérarchie claire et surtout respectée.

Et en tant que membre du clan vampirique de la cour des cendres, cette hiérarchie était évidente. Nous étions au-dessus de tous. Non seulement au-dessus de la plèbe et des cafards que sont les esclaves, mais également au-dessus des autres familles qui osaient se prétendre égales à nous. Balivernes. Pourquoi croyez-vous que les Demetrius ont en charge les missions névralgiques du royaume ? Car nous sommes les égaux de clébards mouillés, de litanies affligeantes et de… Nourriture fade ? Pitoyable.

Le calcul est simple pourtant. Le savoir est le pouvoir. Et nous sommes le savoir. C'est notre rôle. Les "Services secrets de sa majesté". Un raccourcis, mais qui traduit bien l'idée générale de la chose.

Nous sommes chargés, dans un premier temps, de recueillir un maximum d'informations, de les traiter, et surtout de les vérifier. Pour se faire, nous avons, presque, carte blanche. En effet, bien que nous soyons directement sous les ordres de la couronne, une grande majorité du système de collecte de données se gère en interne. Moins il y a de niveau à gérer, moins importants sont les risques de fuite. Surtout que, même si l'espionnage est quelque chose de classique, nous ne nous arrêtons pas à nos ennemis, ce serait trop bête non ? Je me rappelle que quand j'étais enfant notre tuteur nous avait montré une inscription ancienne qui m'avait marqué… "Si vis pacem, para bellum".

Et dans un second temps, nous sommes également chargés de mission plus… occultes ? Assassinats, sabotages, "interrogatoires musclés" et j'en passe. Nous nous terrons dans l'ombre du roi et de la reine, frappant les menaces directes… Ou non. Voilà ce que sont les Demetrius. Des centaines de lames sibyllines prêtent à frappe n'importe où et n'importe quand.

Mais sinon, nous sommes aussi introduits aux civilités de la cour royale vous savez ? On nous apprend à danser, à faire des révérences, les baise main, les règles de duel d'honneur… Toutes ces choses d'apparat qui sont censées prouver que nous appartenons à la caste supérieure. Et je dois avouer que cela me plaisait. Déambulant de bals en bals, fuyant les couches de femmes mariées, laissant des servantes dans les écuries, esquivant les hommes que j'avais courroucés. Jamais je n'avais la même identité. Et puis, je n'étais pas le seul à la faire. Les histoires de ce genre dans les milieux nobles, aristocratiques et bourgeois sont monnaies courantes.

La seule fois où je me suis trahi, fut à l'aube de mon 120e anniversaire. L'un des riches marchant de la capitale organisait une beuverie pour fêter, je ne sais quelle réussite. Bien entendu, les membres les plus influents de chaque famille ne se déplaceraient pour un vermisseau du genre, mais par politesse, et surtout pour ne pas avoir à rédiger de lettre emplis de ronds de jambe, elles envoyaient des frères, des sœurs, des cousins, des "serviteurs proches"… Bref, les secondes mains.

Mais dans cette masse informe de politesses, de faux rires et de danses erronément folâtres elle se démarquait. Cette chevelure incandescente, ces mouvements sémillants… J'étais estomaqué, pour la première fois depuis ma naissance. Qui était-elle, que venait-elle faire là ? Des questions sans importance. Je l'aurais. C'est tout ce qui m'importait. Et, pour couper court à une attente inutile, je l'ai eu. La nuit même. Et je la revue à plusieurs reprises, lors de différentes soirées, qui étaient à chaque fois organisées par de riches personnes.

Les plus perspicaces d'entre vous commencent à voir le tableau se dessiner non ? Un sang bleu qui n'est pas inscrit de façon directe sur la liste des héritiers, une belle inconnue que l'on ne croise que lors de soirée de richards… Durant la période de cette idylle plus charnelle que profond, un grand nombre d'objets précieux avaient disparu dans la ville. À chaque fois dans les lieux où ces soirées se déroulaient. À chaque fois quand j'étais présent. À chaque fois quand je disparaissais. Il y avait trop de coïncidences pour qu'on ne l'ignore. Si je n'avais pas porté ce nom, la sanction aurait été rapide.

Mais non. J'étais un Demetrius, il y avait une signification à ce nom, un certain prestige qu'il ne fallait pas salir. Au lieu de la potence, j'ai eu le droit à l'exil. Enfin ce ne me fut pas "présenté" comme ça. "Nous t'avons choisi pour intégrer les opérations spéciales agissant à l'extérieur d'Akhanta. Bien entendu, tu peux refuser, mais à la vue des circonstances actuelles, nous ne pourrions assurer efficacement ta protection contre d'éventuelles représailles suites aux "problèmes" qu'il y a eus dans la ville". Laissez-moi traduire cela pour vous.

Nous t'avons choisis, revient à dire que je les ai mis dans une situation qui les force à agir. Ensuite, ce terme d'opérations spéciales agissant à l'extérieur d'Akhanta, en vérité, il s'agit d'un groupe d'éléments… Difficilement contrôlables qui peuvent opérer plus librement loin de la juridiction de la couronne. Bons, bien entendu, ils ne font pas n'importe quoi. Mais vu qu'ils ne sont pas vraiment attachés à la législation, ça fait une pierre deux coups. Les résultats sont là et les potentiels éléments perturbateurs sont canalisés. Pour ce qui est du reste. Je ne peux pas refuser, la seconde partie l'exprime bien. Si je n'accepte pas, ils m'éliminent, c'est aussi simple que ça.

*****
Enfin, cela m'a permis de voir du pays. À l'extérieur, les agents sont libres d'agir en solo ou en équipe. Et je dois avouer que pendant un temps, c'était grisant. Aller presque là où l'on veut, faire des rapports de temps à autre. Naviguer de tavernes en lupanar, en passant par des brasseries et autres cabarets. La belle vie. Mais un jour, plusieurs d'entre nous reçurent un message inquiétant.

Non loin de la frontière avec Fhaedren, de nombreux villageois disparaissaient. Le dirigeant local suspectait que la garde soit impliquée… De ce fait… Il a appelé la division externe des Demetrius à l'aide. Bien entendu, nous avons répondu présent. Les personnes disparues étaient des chasseurs et des pêcheurs, en somme, avant de disparaître, ils sortaient du village. Une bête sauvage ? Peu probable. Il n'y avait aucune trace. Pas de sang, pas de cadavre. Donc, rapidement, on arrive à la conclusion qu'il y a un instigateur derrière ces volatilisations.

"C'est la volonté des Dieux !" Vieille bique. Je ne suis pas comme les fanatiques voyants des symboles divins ou ces contadins crédules. Bien entendu, je respecte les dieux, mais je n'y prête pas plus attention que ça. Je vais à deux trois offices, je fais des dons de temps à autre, mais c'est tout… Et de ce que j'en sais, je vois mal nos chers Seraph se déplacer à la limite d'un territoire considéré par beaucoup comme maudit pour ravir des pécores qui vont se chercher à manger. Non, mais sérieusement, il y a des lieux de perdition bien plus connu que ces patelins paumés au bout du monde non ?

*****


Deux ans que nous tentons de trouver une réponse. Rien. Pas le moindre indice. Et outre le fait que ce fut décourageants pour certains, ce n'est surtout pas normal. Ce ne sont pas de simples enlèvements. Il y a quelque chose derrière tout ca. Mais quoi ? Comment ? Pourquoi ? De quelle façon ? Par qui ? Rien n'a de sens. Il n'y a rien de logique, tout ça ne tient pas la route. Je passais mes nerfs sur ce qui me passait sous la main. Du gibier, des arbres, des bandits qui voulaient profiter de la situation. Oui. Taisez-vous. Je sais. Vous me demanderez où est passé l'aristocrate qui aime folâtrer. Et bien, il est en train de perdre son sang-froid. Vous savez, deux ans à naviguer de trou paumé à trou paumé alors que l'on est habitué aux draps de soie, ça fatigue. Beaucoup.

Tiens ? Je n'avais pas remarqué… La brume commençait à se lever. Elle était dense. Trop dense. Je ne voyais plus rien. Rien d'autre que ce gris profond, obscurcissant tout mon champ de vision. Mais surtout… Pourquoi elle s'agglutinait autour de moi ? Elle… Quoi… C'est comme si elle pénétrait mes pores… Mes narines… Je… Ma respiration… Je…

Qu'est-ce qui s'est passé ? Où… où suis ? Ma tête… Ma vision était encore trouble. Il n'y a que peu de source de lumière et… une silhouette ? Qui ? Chimère, réalité ? Allié, ennemi ? Je n'arrive pas à parler… Par faiblesse ? Non, c'était autre chose. Mon esprit était embrumé, j'avais du mal à remettre mes idées en place. Et puis, cette pression autour de moi, cette sensation… Ce parfum… Elle était là ? Non impossible…


Débutons.


De quoi ? Débutons quoi ? Qu'est-ce que ? Non non non non non non ! Je ne peux pas bouger, je ne peux pas parler, tout ce que je peux faire …. C'est subir. Mais quoi ? Quand ? Maintenant ? Oui… Ça… Quelque chose… Quelque chose rentrait dans mes veines. Je bouillais. Non. Ça me faisait bouillir. Cette sensation… Chaque cellule de mon être ressentait la douleur. Cette affliction. Je… Je connaissais cette sensation. Mais d'où ?

Meurs meurs meurs meurs meurs. Est-ce que tu vas mourir oui ? Pourquoi est-ce que tu t'accroches hein ? Tu n'as rien pour toi. Pas de femme, pas de richesses. Tu n'es qu'une seconde main dans ta famille. Cette dernière t'a même placé à l'écart, car tu as faibli face aux beaux yeux d'une charmante créature. Maintenant regarde toi, fais un point sur ce que tu es. Toi qui as méprisé les plus pauvres et les plus faibles. Toi qui es en ce moment incapable de faire le moindre mouvement. Regarde-toi, misérable créature ténébreuse, perdue dans ton élément.

Tais-toi. Tu n'es rien… Mais… Concentre-toi. Non. Je… Je me perds. Je… Quoi… Qu'est donc ? Ces ténèbres. Cette obscurité. Je… Tu es mort. Non. Si. Pourquoi ? Car tu es faible. Non. Et pourtant, observe. C'est ça ? C'est tout ce qu'il y a après ? C'est pour ça qu'on se bat ? Pour… Rien ? Rien d'autre que ce maelström ne sombre ? Ah ah… AHAHAHAH. Non. Je. Ne. Partirais. PAS. Huhuhu. Vous pensiez m'avoir tué. Non. Car je ne suis rien. Et ces ténèbres sont une part de moi. Non. Je suis cette obscurité. Je… Tu es cette noirceur. Et là où la lumière peut disparaître, les Ténèbres seront toujours présentent.

*****


30 secondes. Mort du sujet, puis revitalisation. Résultats prometteurs.

Trente secondes ? Huhu… Seulement… Trente… Secondes… … … Mais… vous vous moquez de moi non ? C'est impossible. Je n'ai pas passé seulement trente secondes ici. C'est impossible. C'est impossible. C'est impossible. Je ne comprends plus rien. Comment. Je… Qu'est-ce que ? La silhouette… Elle… Elle venait de se faire transpercer par une lance ?


*****

J'avais disparu deux semaines. Et bien que cousin éloigné des membres de la famille principale, je restais un Demetrius. Ces derniers avaient fait appel aux Griffesang qui, de par leur nature, sont de meilleurs pisteurs que nous, il faut l'avouer. Qui plus est, les ravisseurs s'étaient enorgueillis, au total nous étions trois nobles à avoir été kidnappé. L'un d'entre nous était mort, l'autre avait sombré dans la folie et quant à moi… Le seul effet visible était que je ne pouvais plus du tout utiliser la magie, et ce, avec ou sans cristaux. Un moindre mal selon certain. Mais ce qu'ils ne savaient pas, c'est qu'elles étaient là, toujours présentent. Tantôt essayant de me rabaisser, tantôt voulant me faire massacrer tout le monde.

Tu parles… Canalisant ma dépression derrière un masque. Un vrai masque. Son contact avec ma peau me rappelait que je ne devenais pas m'oublier. Et ma haine. Je la transmettais à cette rapière que l'on m'avait offerte comme cadeau. Un cadeau… Tu parles… Tout ça pour que j'oublie mon inutilité. Pour me remettre à ma place.

Une place de "conseiller". Je ne leur étais plus utile dans les opérations spéciales. Je ne pouvais pas non plus être une figure lors de soirée, un membre des familles noble sans magie et qui a été prisonnier de mages noirs, vous imaginez ? Mais plus ils me mettront bas, plus facilement, je pourrais atteindre les fondations pour les fondations pour les faire chuter de leur piédestal. Les rois et les ducs ne sont rien. Au final, seules les ténèbres l'emportent.


*****

Cela fera bientôt 30 ans que je conseille Marth Demetrius. Trente longues années que ce mage noir a pervertie mon esprit. Trente longues années que ces voix ne cessent pas. Trente longues années que je ne peux plus utiliser ne serait-ce que la magie la plus simple. Trente années que la branche principale des Demetrius m'a "prise sous son aile". Foutaises. Ils veulent juste me garder à l'œil au cas où les mages noirs n'aient fait de moi un agent dormant. Je suis presque un paria désormais. Je le sais. Elles le savent. Elles me le susurrent. On murmure dans mon dos, on me raille quand je ne suis pas là. Pourtant, Logan semble m'avoir gardé en affection. Pourquoi ? Pour m'utiliser ? Peut-être… Mais c'est son frère qui dirige le clan. C'est lui qui prend les décisions, ignorant presque à chaque fois mon avis, ne tenant pas compte de mon expérience. Qu'importe. Cela ne m'empêche pas d'essayer de l'aider, de partager mon expérience.

Marth Demetrius, marié à sa cousine, Lucina. Deux vampires de sang pur. Deux vampires renommés. Ne forment-ils pas un couple splendide et resplendissant ? Mais contrairement à ce que l'on pourrait croire au premier abord, il n'y a pas d'amour fou. Je suis là à presque chaque instant de leur vie et si l'on fait attention à certaines expressions involontaires, on peut voir que quelque chose ne va pas. De la rancœur ? De l'envie ? Personne ne saurait le dire je pense.


"Nous allons bientôt devoir passer à l'action"

Logan avait raison. Marth n'a pas la mentalité qu'il faut pour diriger cette famille. Il est trop égoïste et trop brutal. Et surtout, il est méprisant. Je n'aime pas attirer l'attention, mais je n'aime pas non plus que l'on se moque de moi. De plus, s'il continue sur cette lancée, le nom de la famille Demetrius sera écharpé. Non, nous ne pouvions laisser une telle chose se produire. Je ne pouvais laisser une telle chose se produire. Mais avant de faire une action irréfléchie qui pourrait nous conduire au billot, je me devais d'essayer de lui parler pour qu'il change ses méthodes… Barbares.


*****


La salle de réunion du clan Demetrius. Ornée des portraits des patriarches qui se sont succédé depuis la création du clan, tous regardant la longue table de bois massive au centre de la pièce. Assisse à son bout, Marth, lissant des rapports, accompagné, comme à son habitude, de ses deux chiens, deux pauvres petites frappes de la famille qui n'ont jamais connu que les grandes villes. Jamais de mission à l'extérieur, jamais d'espionnage, jamais de duel avec autre chose que des nobliaux à peine dégrossis… Pitoyable. Grimaçant derrière mon masque, je m'inclinais légèrement avant de m'approcher, comme le voulait l'usage.


"Monsieur, il faut que…"


Je n'eus pas le temps de finir ma phrase, que la porte claqua violemment. Lucina. Accompagnée de quatre hommes vêtus de noir, masqués, caparaçonnés de morceaux de cuir et, comme vous vous en doutez surement, armés. Deux avec des épées, un avec lance et le dernier avec une… morgenstern ? Sincèrement, il existe encore des gens qui s'équipent de ce genre d'arme ? Troglodyte. Ils se mirent tranquillement en position aux quatre coins de la pièce après avoir verrouillé chaque entrée pendant que Marth et ses hommes se levèrent lentement, calmes. Le patriarche regardait sa femme dans les yeux, impassible. Nous savions tous ce qui allait se passer. Ça devenait presque une tradition chez les Demetrius.


"Bien… Comment procédons-nous ?"


Elle ne répondit pas. La jeune femme s'avançait sans mot dire, montant sur la table. Le bruit des bottes de cette dernière était le seul son qui cassait le silence de la scène. Elle ne le quittait pas des yeux. L'avidité s'inscrivait petit à petit sur son visage.


"Sol m'a fait un enfant."


Je pense que j'étais au moins autant surpris que Marth à cette annonce. Mais lui… Je ne l'avais jamais vu avec de tels yeux. Il était devenu dément. C'était… Marrant à voir. Je jubilais intérieurement, observant l'algarade qui se déroulait. Tous commencèrent à sortir leur arme. Subitement, Marth fonça vers elle, lui assenant un violent coup de poing dans le ventre. La demoiselle vola par-dessus la table, allant s'écraser lourdement contre un des fauteuils. Mais cet acte fut à la fois le début et la fin du combat. Rapidement les deux gardes du patriarche se retrouvèrent maîtrisé, une lame sous la gorge et lui sentit la pointe froide de la lance se poser à l'arrière de sa nuque. Moi ? L'homme à l'étoile du matin m'avait simplement agrippé l'épaule. Après tout, je n'étais qu'un conseiller, dénué de tout pouvoir.

Lunica se releva, essuyant un filet de sang qui coulait le long de sa joue. Calmement, elle prit sa dague en main et retourna se placer en face de son mari, le gratifiant seulement d'un "Adieu" presque langoureux. Non. Ça ne se passerait pas comme ça. Ce n'était pas que j'appréciais particulièrement Marth, mais sa femme faisait ça n'importe comment. De plus, je ne pouvais pas encore mourir, j'avais encore des choses à accomplir.

… …. … Elles revenaient à la charge. Tue-les. Tue-les tous. Ce ne sont que des cloportes. Des moins-que-rien. Des chiens méritant à peine la rédemption que leur accorderait ma lame. Concentrons-nous. Je fermais mes yeux, respirant lentement. Rentrant dans une ataraxie nécessaire pour ne pas tenter quelque chose de suicidaire. Trop tard. Un sourire méphistophélique se grava derrière mon masque. Un coup de coude dans le ventre enchaîné par coup-de-poing sec dans la gorge avant de sauter devant Marth. Le protéger ? Non. Profiter de l'occasion. Tous les massacrer. Même lui, même le patriarche ! Mais ce plan parfait fut interrompu par une lame qui vint se planter dans ma gorge.

Enragée, elle retira violemment sa dague. Je me sentais déjà partir… Encore une fois. Ma vision se troubler, je ne savais plus où je me trouvais. Je sentis à peine mon corps s'écraser au sol. Tout ce que je voyais était mon sang se déversant sur les dalles et… Et ce regard rouge, vacillant, emplis de haine. J'avais retardé, certes presque involontairement, l'accomplissement de son plan. Et les ténèbres venaient une nouvelle fois m'envelopper… Mais cette fois, c'était différent. Elles n'étaient pas froides… Elles ne me laissaient pas flotter dans cette obscurité infinie. Et surtout, elles n'étaient plus silencieuses. Un ricanement cassa cette sensation que j'avais connue avant qu'une vague cramoisie me repousse avec… Une certaine véhémence… Je… Je ne comprends pas cette sensation…

Mes yeux se rouvrirent. L'un dans une obscurité relative, offrant des nuances sombres. Et l'autre, observant une sorte de masse informe qui recouvrait une partie de mon visage, mais également mon coup. Lucina était toujours là… Et ses yeux laissaient paraître… De la terreur ? Alors qu'elle me regardait ? Huhuhu… Un rire inhumain monta dans la pièce. Mon rire. Je me relevais de manière presque désarticulée, dégainant Strige. Et elles me rejoignirent dans mon allégresse. Au final, les mages noirs avaient réussi…

Rapidement, je sentis quelque chose au niveau de mon genou, quelque chose qui me lançait, mais j'avais déjà enduré pire que ça… Un couteau dans la gorge par exemple. Alors que je fixais ma proie, oubliant presque les bruits des autres affrontements, on me saisit une nouvelle fois l'épaule. Le possesseur de cette main me retourna. Il était en état de choc, mais se tenait prêt à m'asséner un coup de… Dague ? Où est donc passé sa … Oh, c'était ça. Bref, ils me faisaient perdre mon temps, et je sentais cette pulsion… Cette envie… Dans un mouvement bref, et avant qu'il ne puisse m'atteindre, Strige alla lui traverser la gorge. De long en large. S'abreuvant voracement. Empêchant sa victime de crier ou de demander pitié.

Ce fut rapidement fini, il y a bien longtemps que je ne l'avais "comblé" si l'on peut dire. Un simple objet inanimé ? Vous ne comprenez rien, ou plutôt, vous ne voulez pas comprendre, vous ne cherchez pas à l'entendre, vous ne le voulez pas. Concentrez-vous et écoutez attentivement. Non ? Rien ? Tsss …

Quoi qu'il en soit, il fallait en finir vite. Je sortis vivement ma rapière de la chair du chien ayant subi cette douce dessiccation avant de l'envoyer voler d'un coup de tibia sur Lucina. Il fallait offrir une ouverture à Marth pour qu'il aille aider ses hommes. La tuer ? Pas question. Même si elle est l'instigatrice de cette tentative, rien ne nous certifie qu'elle n'a pas d'autres complices. Le patriarche m'avait compris, pendant que je me dirigeais vers la vampirette, il partit épauler ses gardes. Oui, j'avais réussi à me "recentrer", je ne voulais plus le tuer… Pour l'instant en tout cas. Que voulez-vous que je vous dise, une lame dans la gorge, généralement, est une motivation suffisante pour que vous revoyiez vos priorités.

À la fois dégoûtée et énervée, elle se dégagea du cadavre, me regardant droit dans les yeux. Des yeux enflammés et extasiés. Tellement de sang. Cette odeur de mort omniprésente. Ce prélude au chaos. C'était donc ça cette magnificence. Une euphorie funeste me gagna. Je prenais du plaisir à les voir s'entretuer. Et pourtant, ce n'était pas la première fois que je voyais des personnes mourir, mais je n'avais jamais ressenti une telle émotion, une telle… Jouissance. La Mort et le Chaos sont des choses merveilleuses vous ne trouvez pas ?

Alors que j'étais en pleine introspection, j'eu à peine le temps de voir du coin de l'œil qu'elle avait sorti une sorte de fiole remplie d'huile pour en enduire sa lame. Pourquoi faire ? Avec quoi ? Peu importe. Elle était désespérée, ses hommes étaient en prise avec ceux qu'ils venaient essayer de tuer, elle allait faire une erreur.


MONSTRE !

La haine, la peur, le dégoût. Je m'y étais habitué. Mais là, il y avait quelque chose de pire. Quelque chose qui avait fait disparaître le sourire que j'arborais si fièrement depuis tout à l'heure. Derrière un masque certes, mais tout de même. Monstre ? Moi ? Moi qui me suis sacrifié pour cette famille ? Moi qui courbe l'échine devant la famille principale depuis ma naissance ? Moi qui m'efforce de préserver un semblant d'unité ? Moi qui tente d'effacer toute menace se présentant sur notre route ? Qui essaye de tuer son mari alors que ce dernier l'a amené en position de pouvoir ? Qui veut souiller le domaine familial du sang du clan ? Je ne suis pas un monstre. Je ne suis que la Réponse.

Son insurrection était finie. Marth venait de tuer le dernier de ses hommes. Nous n'étions plus que trois. Et oui, à force de lécher les bottes du patriarche, on se ramollit pour les combats réels. Si vous voulez mon avis, ces morts ne sont pas de grosses pertes. D'un côté, nous avons des larves, de l'autre des traîtres. Nous y sommes. Cette charge désespérée. Ce regard perdu. Ces larmes naissantes. Mais je m'étais repris. Et contrairement aux morts jonchant le sol, je me suis entraîné sans relâche. J'ai perfectionné mon art. Pourquoi me demanderez-vous ? Alors qu'au final, j'étais destiné à prendre la poussière aux côtés des patriarches ? À n'être qu'un homme de paille qui servira, au mieux, à être sacrifié sur le plan politique.

L'absence de foi. Depuis ce que j'avais vu lors des expériences du mage, je ne croyais plus en rien, enfin, presque. La seule certitude qu'il me reste, c'est que l'obscurité finira par tout engloutir. C'est pour cela que les nations doivent se préparer. C'est pour cela que je me suis entraîné. Et c'est grâce à cet entraînement que je réussis à dévier son bras, avant de lui casser d'un mouvement du genou après l'avoir saisi au poignet. Rapide, et efficace. Sa dague tomba au sol, elle était vaincue. Je la fis s'agenouiller devant Marth pour qu'ils puissent "discuter".

Pendant ce temps, j'allais ramasser la dague. Elle était, comme dit précédemment, enduite d'une huile particulière. À l'odeur, cela semblait être du sang de spectre. Intéressant. Elle était tellement confiante en ses capacités à réussir à tuer son mari qu'elle avait pris une arme qui pourrait la tuer aussi. L'art de l'assassinat se perd de nos jours, je vous jure. Regardant de plus près ce bel ouvrage, je vis la porte s'ouvrir. Des renforts ? Des gardes ? Non. Logan. C'était quelqu'un d'intelligent, et il comprit rapidement ce qui s'était passé ici.

Outre le fait que nous étions des amis d'enfance, nous avons réalisé un certain nombre de missions ensemble, nous nous connaissions. Et c'est pour cela qu'il ne suffit que d'un échange de regard pour comprendre. Tranquillement, je lui remis la dague, avant de retourner vers Lucina et Marth. Ce dernier avait poussé un soupir de soulagement en voyant son frère passer la porte, mais il ne se doutait pas une seconde que ce dernier souhaitait la même chose que sa femme.

Il fallait faire vite. Il y a fort à parier qu'à un moment ou un autre, des personnes allaient débarquer, même si ce bâtiment était un peu éloigné de la maison principale. Que voulez-vous, Marth a toujours aimé "la tranquillité qui règne dans les coins les plus reculés de notre domaine". De la pointe de Strige, je tranchai sur tout le long la nuque de Lucina qui alla, après un cri étouffé, s'écraser au sol.


Qu'est-ce que tu as fait imbécile ?


J'obéis au Patriarche.


JE suis le patriarche.


Pas le mien.

Sans que je m'y attende, il m'assena de toute sa force un coup-de-poing dans l'abdomen qui m'envoya m'écraser contre un mur. Mais avant qu'il ne puisse mettre fin à mes jours, Logan s'interposa, un sourire aux lèvres.

*****


Le lendemain, Logan fit une allocution devant les membres les plus importants de la famille. Lucina avait assassiné son mari pour tenter de s'emparer du pouvoir. Le conseiller de Marth et Logan arrivèrent trop tard pour protéger le patriarche, mais ils vengèrent ce dernier, après avoir interrogé la traîtresse bien évidemment. Cette dernière leur a donné les noms de ceux qui l'auraient aidé à fomenter cette déloyauté. Grâce à cela, une purge interne fut réalisée, et Logan nommé successeur de son frère et nouveau Duc Ardent de la famille Demetrius. Quant à moi, du fait de ma loyauté sans faille envers la branche principale, mais également de par mon sang vampirique pur, eus l'autorisation de garder mon poste de conseiller.

*****

Le premier et le plus important conseil que j'ai à te donner est le suivant :
Un Roi qui ne se bat pas pour son peuple, ne verra son peuple se battre pour lui.




❯ PSEUDO : Xaph
❯ AGE : 23
❯ TU NOUS A TROUVÉ OU ? Avec des chaines de partenariat '-'
❯ UN AUTRE COMPTE : Nein
❯ LE PERSONNAGE DE TON AVATAR : Jack of Blades - Fable / Old Alucard/Dracula - Hellsing
❯ TU AS LU LE RÈGLEMENT ?  [Done] La volupté de la destruction est une volupté de création ~ 3622086245  


 
Bienvenue à toiii ! Bon courage pour la suite de ta fiche :DD Au plaisir de te croiser à la cour ;p
Bienvenue parmi nous /o/

j'aime bien le vava de ta fiche et la musique, tu as bon goût /o/
Merci vous deux \o/

Du coup, j'ai enfin fini, mais je tiens à m'excuser pour la structure un peu trop déconstruite, vu que je n'ai pas fais tout d'un coup ... ^^'

Bref bonne lecture, et désolé si quelques fautes trainent encore ._.
Promis, je ferais plus d'effort dans les rp o/
    On passe te lire très vite [Done] La volupté de la destruction est une volupté de création ~ 3341240296
おめでとう !
Félicitations pour ta validation hohoho et ne t"inquiètes pas il n'y avait pas beaucoup de fautes [Done] La volupté de la destruction est une volupté de création ~ 2647753636

LES TEMPS FORTS ▬ Ton histoire s'intègre bien dans le contexte de la Cour des Cendres et les machinations qui s'y trament, j'adore!

REMARQUES ▬ C'est ma faction, donc, noice [Done] La volupté de la destruction est une volupté de création ~ 3622086245 comment ça je suis corrompue?