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Lost Kingdom  :: Ellgard :: Les Confins du Nord

Dans l'étreinte du froid[PV. Neha]

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Dans l'étreinte du froid


Les bruits de pas de l'unité était étouffée par la neige, alors que notre petit convoi armée avançait dans ce cadre blanc à perte de vue. Le soleil était au zénith, et pourtant les nuages, et le blizzard qui menaçait chaque minute de se lever davantage rendait cette scène aussi sombre qu'elle est immaculée. C'était dans des conditions bien difficiles qu'on avançait dans ces lieux non-hospitaliers, et à l'inverse de mes habitudes, ce n'était aujourd'hui pas pour un entraînement, jamais j'aurais pris le risque de voyager sous un blizzard qui risque d'éclater dans la journée. C'était nécessaire, une mission devait être accompli, pour s'assurer qu'un des campements des travaux forcés de l'empire ne soit pas rayé de la carte.

Je dois admettre que ce n'était pas trop clair notre mission… On doit tuer un voutaer… Qui d'après les légendes et ce qu'on nous a indiqué, serait un esprit vengeur d'un criminel mort dans les campements de l'Empire et qu'il hante le nord depuis… Je ne prête pas vraiment d'attention à ses détails, qui sont pour moi plus des fictions des populations locales, bien que rare par ici, que des faits réels. Dans mon village, aussi, on avait souvent ce genre d'histoire rocambolesque pour expliquer la présence d'un tel monstre ou d'un tel phénomène qu'on ne pouvait expliquer autrement dans les maigres connaissances que le peuple possède. Pour ma part, je ne crois pas cette histoire de mort revenu à la vie, ça doit juste être une créature, une tribu où je ne sais pas quoi qui s'habille ainsi et donne cette impression, tout simplement.

Pour en revenir sur la mission, on avait que les coordonnées du camp en lui-même qui avait fait la demande d'extermination, mais rien de plus, si ce n'est que la créature se promenait dans les environs, et qu'il avait déjà attaqué des valeureux soldats qui étaient déjà venues s'occuper de lui. Mais je suppose qu'ils n'étaient pas de taille, ou sont tombés sur lui sans le vouloir, n'ayant pas la préparation nécessaire… Par conséquent, l'armée avait pris des précautions pour éliminer avec le moi de perte possible ce monstre.

Elle m'avait envoyé sur la mission. Étant une passionnée… Non, une mordue de la chasse et de son excitation, il semblait naturel que je sois choisie parmi tant d'autres pour cette mission. La plupart des hommes et femmes présentes étaient aussi des habitués, à défauts de la chasse, de l'environnement qu'étaient les confins du nord. Des terres hostiles qui peuvent tuer en quelques heures le plus aguerries des habitants de ces lieux. Mais ce n'était pas le cas de tout le monde, je pense.

Mes yeux se baladaient derrière moi, alors que je menais la marche, pour observer les soldats qui étaient avec moi. La majorité était équipée pour lutter contre le froid et armées, de différentes manières. On n'en savait pas réellement les capacités de la créature, et vu que des soldats ont déjà été tués par cette dernière, on doit être prudent. C'est d'ailleurs pour ça qu'on avait avec nous quelques membres d'une division bien particulière, rarement vus sur le champ de bataille.

Je me retournais vers la plus particulière de ces derniers, continuant de marcher devant et droit, très peu perturber par le froid ambiant. Cette femme, d'une peau rouge et d'une chevelure qui pourrait disparaître dans la neige, était clairement la personne la plus étrange en apparence dans notre troupe. Il faut dire que ça ne court pas dans les rues de la capitale des êtres à la peau écarlate.

- Vous arrivez à suivre la cadence dans ses conditions ? Les membres de famine ne sont pas spécialement les plus aptes pour ce genre de mission, bien que vos savoirs pourraient bien nous aider à mener à bien cette mission avec des pertes minimes.
Codage par Libella sur Graphiorum
Voutaer
ft. Asta

Les Confins du Nord - Ellgard
Le froid se baladait, giflait ses joues. Elles auraient été d'un rouge sang bien rapidement, si l'écarlate ne se faufilait pas déjà sur son épiderme, et le Solstice avait ainsi l'illusion d'affronter le climat avec aisance, ce qui n'était pourtant pas le cas. Emmitouflée dans un long manteau d'ébène, au duvet gris, aussi chaud que possible, Neha parvenait néanmoins à ne point succomber, et, son arme dans son dos, et sa longue chevelure rattachée par un chignon bien volumineux, elle pouvait agir, et réagir. Dans les limites de ce que son enfoiré de paternel, faux espoir, lui accordait. Bien évidemment. Parce que cela servait tellement, dans les confins du Nord mordant, d'avoir le grand pouvoir de rajeunir. Franchement.

Elle soupira. Cela se vit par l'air exhalé, qui semblait presque se visualiser, tandis que l'un de ses collègue de Famine affichait un sourire compréhensif. Qu'il aille se faire foutre ! L'Eté n'était pas l'un de ces faiblards, livides, maladifs, gugus que son inquisition adorait attraper dans ses filets pour les faire briller. Non, Neha Folia était le futur Inquisiteur Famine. Elle n'avait rien à voir avec les flemmards et les larbins, et bien que simple Chevalier, elle avait la force, la volonté pour ne point céder face à tant d'épreuves physiques. Son avenir en dépendait. Et son passé criait. Elle n'avait pas survécu presque quatre siècles pour laisser la neige et la glace s'emparer de sa vie.

Ô Ancien. Un regard en sa faveur, le Soleil brillant toujours en l'instant. Elle le haïssait. Elle ne pouvait pas se passer de lui. Douce ironie du sort. Elle grogna.
C'était... mignon. Loin de ce que pouvait pousser la femme qui occupait son coeur, lorsque les traits lupins la recouvraient. Elle grogna. Mais Siv aurait bien ri en l'entendant.

Elle était forte. Mentalement. Et chacun de ses pas le prouvait, alors que les détails de la mission lui revenaient en tête. On avait parlé de la chasse à un Voutaer. Les légendes parlaient d'un criminel déchu de sa vie, dont l'être avait pris une forme vengeresse, afin de toujours poursuivre sa quête à l'abattage. Une vraie merde. Un gros rageux, incapable de lâcher prise, en soit. Youpi. Toujours sur elle que ça tombait, les histoires de brutes épaisses, ne pouvant aligner plus de deux mots sans tomber dans le cliché des horribles beaufs. Mais elle était prête. Sûre. D'elle.

Et ce fut au moment où son regard semblait presque respirer la détermination - un regard qui respire, oui -, que la chef d'escouade, belle et importante dame de l'armée de Guerre, s'adressa à la Rouge.

_ Dame Legatus ! Oui, ne vous inquiétez pas, nous restons tout de même soldats et chevaliers. Nous sommes formés pour l'affrontement, quand bien même notre tâche diverge par bien des manières des autres Inquisitions. Et le froid nous mordant le corps si peu habitué à de telles chutes de température, ne pourrait nous laisser défaillir, ne serait-ce qu'un peu. Malheureusement, cependant, nos savoirs ne doivent pas excéder les vôtres au sujet des légendes concernant notre cible, aussi espérons que nous puissions mettre en oeuvre d'autres de nos talents. Comme l'aspect le plus purement stratégique de la traque.

L'Eté rouge étant elle même une légende, elle croyait assurément aux racontars traversants les monts pour parvenir à Keivere, relatant de cette créature infernale traquée - ou traqueuse, si maligne -. Aussi était il important de prendre en compte chaque dire entendu. Mais au vu de leur nombre, cela ne pourrait être réellement utile.
Le Solstice continua en demandant.

_ Si vous me le permettez, Dame Legatus... Pourrais-je vous demander ce que vous, vous savez, au sujet de ce monstre ?

La raison pour laquelle l'Ecarlate ne l'appelait que "Dame legatus", et ne passait pas au titre complet (Dame Legatus d'Hurlement, de l'Inquisition Guerre), était par simple soucis de praticité, et du fait que la legatus s'était déjà introduite au démarrage de la mission. Il en allait de même avec les courbettes. D'autant que dans ce froid, était-il vraiment prudent d'oser soumettre un corps moins habitué à plus de mouvements que nécessaires ?

HRP
j'espère que cela te plaira Dans l'étreinte du froid[PV. Neha] 303179827
Dans l'étreinte du froid
J'écoutais à ses réponses à ma question, nullement affectée par l'étiquette non complète de mon grade, chose que j'appréciais même. Pourquoi faire un titre à rallonge quand on peut simplifier cela en un mot ? Nos plaques font le reste, même si pour ceux tout en haut, c'est-à-dire majoritairement mon supérieur direct, l'Inquisiteur Guerre et la famille royale, je comprends que c'est un minimum important l'identification par le titre complet. Mais je me suis jamais fait à cette appellation, et ce n'est pas aujourd'hui que ça va commencer. En tout cas, j'appréciais son geste, bien que je ne doute pas une seconde qu'elle le fait plus pour le côté pratique que pour moi.

Ne déviant pas du chemin imaginaire que je suis, en ligne droite, et pas tant que ça affecter par le froid, bien que j'admets que je me promènerais pas en tenue légère dans cet environnement, je gardais le contact visuel avec la jeune femme rouge pendant que les mots sortaient de sa bouche, avant de tourner de nouveau mon regard droit devant, alors que la vision diminuait chaque minute un peu plus.

Je scrutais les environs pour trouver un semblant d'abris dans les plaines gelés du grand nord, en vain, du moins dans notre proximité avant que la tempête ne s'abat sur nous, tout en réfléchissant à la question qu'elle m'avait posée. Ce que je sais de cette créature ? Que des contes et des mythes pour effrayer les rares habitants de ces lieux, mais surtout les … contributeurs dans les camps de l'Empire. Qui sont pour moi que des balivernes sans noms. Il doit s'agir du groupe de créature, peut-être vraiment des morts, mais en aucun cas c'est un être isolé. Les rapports que j'ai pu observer à leurs sujets confirmant qu'au moins une poignée existe en même temps… Reste à savoir leur origine. Mais on n'est pas là pour ça, ni nous n'avions le temps pour y réfléchir.

- Rien de plus de ce que les mythes pour ceux qui sont stationnés ici. Des êtres issues des morts des régions qui cherchent à se venger de ceux qui les ont tués. Je n'y crois pas une seule seconde. À mon avis, ce sont que des êtres sont d'un clan bien caché dans ces confins, soient des cadavres comme ils le disent, peut-être hantés par un esprit qui est la véritable créature ? Si on le peut, on devrait ramener le cadavre à la capitale, je suis sûre que nos compatriotes de la branche scientifique en seraient ravis.


Quelques instants seulement après que j'ai répondu à la rouge, je fis un signe de la main, pour signaler à toute la troupe de s'arrêter. Je jetais un regard sur ces derniers pour constater leurs états. Même les hommes habitués à ce climat commençait à montrer des signes de faiblesse légère. On n'avancera pas bien plus loin sans risquer bien plus que la mission. Il n'y à plus qu'à espérer que notre cible est dans les environs. La tempête commence à approcher, ce n'est plus qu'une question d'heures. Si on rebrousse chemin maintenant, on peut l'éviter sans aucun problème, mais notre mission sera retardée de bien quelques jours, un fait qu'on ne pouvait se permettre. On avait de quoi camper bien entendu et de se réchauffer, mais sous la tempête qui s'annonce, on risque quand même des morts, bien qu'on pouvait aller dans les montagnes au loin pour se réfugier. Mais restez ici était du suicide.

Après avoir regardé les environs pendant quelque temps, maudissant au passage le manque d'informations précises des hommes qui étaient nos contacts dans cette mission, je me retournais vers la chevalière de Famine, lui posant la question suivante alors que mon souffle formait un nuage à cause de la fraîcheur des lieux :

- Il est temps de mêler mes connaissances du terrain et les vôtres plus théoriques. Sachez qu'un blizzard se prépare… Et je pense que d'après les mouvements qu'on voit au loin, il devrait nous toucher d'ici trois heures environs. Je vois donc actuellement quatre plans d'actions.

Le premier, celui que j'envisage, est de se diriger vers les montagnes à l'ouest. Après avoir regardé les environs pendant quelque temps, maudissant au passage le manque d'informations précises des hommes qui étaient nos contacts dans cette mission, je me retournais vers la chevalière de Famine, lui posant la question suivante alors que mon souffle formait un nuage à cause de la fraîcheur des lieux : Avec chance, on trouvera notre cible sur le chemin ou dans les parages.
La deuxième est de camper ici, et espérer que ce monstre soit attiré part nous. Trop risqué pour un résultat non-garantie.
Continuez, en s'enfonçant plus dans les profondeurs de notre pays. Mais le froid y sera plus intense, et si on trouve notre cible avant on ne sera pas de retour avant la tempête, et on n'aura pas le temps de monter un campement digne de nous protéger du froid.
La dernière est simplement de rentrer à l'avant-poste et d'attendre la fin de la tempête. Aucun risque, mais cela retardera notre mission qui sera peut-être un échec si le Voutaer lui ne craint pas le froid.

Vous, qu'elles sont vos avis sur la question. N'oubliez pas que notre objectif doit être accompli, avec le moins de perte possible. Prenez une minute pour réfléchir avant de me répondre. Préférez-vous le risque, ou la sûreté ?


À la dernière partie de ma phrase, j'avais balayé du regard notre troupe, bien que mon attention restait principalement sur la femme issue de Famine, pour qu'elle donne son avis sur la question.
Codage par Libella sur Graphiorum
Voutaer
ft. Asta

Les Confins du Nord - Ellgard
Des mythes. Legatus disait cela comme d'un mal, ou d'une fable, mais dans l'esprit de l'Eté, les mythes étaient bien souvent réels. ELle se garda néanmoins de dire son point de vue, la laissant continuer. Elle avait une bonne idée : ramener un cadavre. Sauf que ramener un cadavre allait probablement faire baisser le moral des troupes, qui, bien qu'habitués à vivre avec la mort, ne devait pas forcément apprécier de se trimbaler avec un corps mort. Néanmoins, une fois en Keivere, il était effectivement bien intéressant pour les scientifiques de l'étudier, et d'enfin lever le voile sur les Voutaers. Si cela était possible. Rien ne le garantissait.

_ Si vous avez raison, alors ce clan, ou cet esprit, est bien loti par les histoires l'entourant. En tout cas, je partage votre avis sur le cadavre. Il serait en effet intéressant de l'étudier. Mais je doute qu'il faille s'en occuper maintenant, vu le froid, et l'objectif. Comptons le comme un bonus possible. Mais pas comme un objectif.

Car si le moral des troupes pouvait être affecté ne serait-ce qu'un petit peu, le retour dans le froid, dans le nord, dans la neige et la glace, ne serait que plus éprouvant, et si la présence d'un cadavre dont la garantie de découvrir quelque chose à son sujet n'existait pas, apportait un autre cadavre, ou plus, parmi les rangs de Guerre ou de Famine, la mission perdrait en efficacité. Les hommes et les femmes d'Ellgard étaient prêts à donner leur vie pour leur pays, mais il n'était pas nécessaire de la sacrifier aussi facilement. A moins que le Glorieux Empereur ne l'exige.

Soudain, Legatus fit un signe de main. Tout le monde le connaissait. Il s'agissait d'un ordre simple, s'arrêter. Cela permettait à la chef de l'expédition et de la mission d'évaluer l'état des troupes, et sous son manteau, la Rouge frissonnait. Elle ne laisserait sans doute jamais personne, à part Siv peut-être, le savoir, mais elle avait vraiment froid. Ses habits chauds n'étaient pas capable de la protéger intégralement de telles températures, et même si elle était entraînée, elle n'avait pas la même force et résistance que d'autres. Même ses attributs de sirène, qui pouvait la garder intacte dans les eaux froides, ne parvenaient pas à la réchauffer. Heureusement, il y avait encore la volonté, et la rage. La volonté de parvenir à se hisser parmi les quatre plus grands de l'EMpire, en dessous de la Famille Impériale, et la rage envers son père le Soleil, de ne l'avoir point pourvue de la chaleur du soleil en plus de son éternité.

Elle fut tirée de ses pensées par Legatus, qui lui demandait son avis. Un sourire discret envahit son visage, alors que le Solstice écarlate se rendait compte qu'elle était considérée, en ce moment, peut-être pas pour les mêmes raisons que celles qui jaillissaient dans son esprit, comme la plus importante de Famine présente. Elle écouta les dires de sa supérieure sur cette mission. Et ils n'étaient pas rassurant. Cela fit perdre son sourire à Folia, tandis qu'elle écoutait attentivement. Un blizzard. Dans ce lieu, c'était synonyme de mort gelée pour la plupart, et vu sa composition naturelle, Neha finirait sans doute parmi ces morts. Il ne restait que trois heures, d'après Legatus. Et elle lui parla de ses quatre idées pour se sortir de là, et accomplir la mission.

La première semblait la plus efficace, mais elle reposait aussi sur la chance. Car si elle permettait d'échapper au blizzard, elle ne prenait pas en compte l'exacte position du camp.
La seconde était la plus dangereuse, car elle signifiait jouer l'appât, et ainsi s'exposer à une attaque surprise, en plus de se laisser prendre par le blizzard.
La troisième était très risquée. Elle pouvait signifier la fin de toute la troupe, si, piégée, elle se retrouvait à la merci du froid intense.
La dernière était la plus sûre, mais l'interdite. Ellgard ne tolérait pas l'échec, et il était inconcevable que l'on laisse croire que le Glorieux Empereur sacrifie ses camps.

Pour Neha, Legatus avait raison.

_ Il est évident que nous ne devons pas prendre votre dernière solution. Si l'on condamne la mission, nous faillirons et jetterons une mauvaise réputation sur notre Nation. Ensuite, rester ici est insensé. Nous ne pourrons peut-être pas attirer le monstre. Et nous finirons gelés pour rien. Quant à partir plus profondément dans le pays, c'est un risque intéressant. Peut-être trouverons nous notre Voutaer, mais les Chevaliers de Famine sont moins entraînés que vous à survivre dans les conditions de basses températures, et si nous tenons pour le moment, il est possible que nos soldats de notre Inquisitions ne finissent jamais ce voyage.
Pour moi, vous avez tout à fait raison. Il faut partir vers l'ouest. De plus, il est malheureux de le penser, mais si nous trouvons le monstre en restant ici, c'est qu'il aura fini de tuer ceux que nous devons sauver. Et si nous le trouvons dans les zones les plus froides de notre pays, il est fort probable que nous ne puissions sauver personne. Un Voutaer et un froid intense ? Il est bien trop possible que ces gens soient morts, de l'un ou de l'autre. Ainsi, si nous ne trouvons pas le monstre à l'ouest, il y a fort à parier que jamais nous n'aurions pu sauver le camp.


De plus, plus les conditions étaient déplorables, plus le Voutaer avait l'avantage. Car étant déjà sur place, il pouvait conduire une embuscade, et les défenses de la troupe finiraient à l'eau, si l'aura glaciale du pays les entravaient.

_ Nous vous suivons, Dame Legatus. Vous avez, selon moi, parfaitement estimés nos chances de réussite et de survie. Et ainsi, si jamais nous finissons par échouer, vous n'aurez pas sur vous la honte d'avoir fui.

L'Ecarlate jeta un oeil aux troupes. Clairement, ils pensaient tous comme elle. Ou du moins, le montraient. Peut-être que les autres de son inquisition préféraient la fuite, pensant sans aucun doute que Legatus serait la seule à blâmer en cas d'échec, mais cela était faux. Ils avaient été enregistrés comme participant à la mission, choisis. Aussi, le blâme serait jeté sur tous, et pour peu que le Glorieux Empereur soit déçu, tous pourraient finir en cellule.
Ce qui n'était pas possible pour la future inquisitrice.
HRP
j'espère que cela te plaira  Dans l'étreinte du froid[PV. Neha] 303179827

Dans l'étreinte du froid
Pendant tout la réponse de la femme à la peau écarlate, j'avais les bras croisés, laissant le vent du grand nord balayer ma cape et le froid mordre ma peau. Oui, même moi qui était habituée à ce genre de condition extrême, je ressentais le froid des environs, mais qui n'avait pas encore atteint des niveaux critiques. C'était supportable pour moi, mais je me doutais bien que plusieurs de nos hommes étaient en train de se frigorifier sur place.

C'est d'ailleurs pour ça que je faisais quelques mouvements, pour pas laisser les températures ambiantes refroidir mon corps, surtout que, comme elle le disait, nous ne savions pas où est notre cible. Il pourrait aussi bien ailleurs dans les plaines glaciales du nord, qu'à une centaine de mètres de nous. Mais j'étais contente de voir qu'elle pensait exactement comme moi. Le retrait n'était pas une option, nous avions une mission, et on devait l'accomplir, et on devait maximiser aussi bien l’efficacité que la survie des hommes. Notre destination était donc toute tracée. Juste avant cependant de donner l'ordre de bouger aux troupes, la chevalière de Famine reprit la parole, indiquant les hommes et elle-même allait me suivre. Ce n'était pas une mission facile, et tous le savaient. Dans un autre pays, on aurait envoyé un petit régiment pour éliminer le monstre, constituer de soldat d'élite. Mais les conditions climatiques de notre grand pays nous empêchent d'agir ainsi. Quand on envoie des personnes dans ce genre d'environnement, personne ne peut savoir si les “heureux” élus reviendront en vie ou disparaîtront à jamais.

- Très bien, vous avez entendu. Directe l'ouest, dans un rythme soutenu ! Si on veut arriver avant le blizzard et avoir le temps de se préparer, que ce soit pour ce que la nature nous réserver ou cette créature si on tombe dessus, il nous faudrait bien une bonne heure. Exécution !

Réajustant mon psypher et ma claymore, je pris la marche du convoi militaire, indiquant le rythme à suivre pour les deux prochaines heures. Les montagnes n'étaient pas si éloignées que ça, mais les intempéries ici, le froid, la glace et la neige, allait ralentir nos mouvements. Dans de meilleurs conditions, on aurait gagnés une bonne demi-heure de marche.

Pendant le chemin, je surveillais les environs, voir si je pouvais trouver la créature, et vérifier surtout que le blizzard n'avançait pas plus vite que prévu. Mes estimations n'étaient pas celle d'une amatrice, mais ça restait ce que c'était, des estimations. La nature nous à montrer plus d'une fois qu'on ne pouvait la prédire comme on le souhaitait. Elle se joue de nous, peut importe ce qu'on dispose comme technologie pour essayer de la domptée. Bien que les mortels, et en particulier nos, les hommes, ont des idées et des moyens pour ressembler à des dieux. Nous avons après tout créer une race avec notre avancée technologie. Beaucoup la considèrent comme un échec… Mais pas moi. C'est la preuve que nous avons surpassée ceux qui nous ont crée, peut importe qui ils sont… Et s'ils existent.

Quand les premiers vents du blizzard, bien qu'il ne soit pas encore sur nous, commençait à se faire sentir, j'autorisais également les soldats à se partager sur le trajet de quelques provisions chaudes, pour réchauffer leur corps. Cela faisait environ une heure que nous marchions que j'avais donnée l'ordre, et nous n'avions perdue personne… Encore. Mais j'ai été forcée de ralentir, quand j'ai remarquée, en jetant un coup d'oeil derrière, que j'avais pris de l'avance, et qu'une partie du groupe traînait derrière. Malheureusement, personne n'avait de force à donner aux autres, pour les porter ou les aider à marcher. Surtout qu'on arrivait aux pieds des montagnes, et on devait donc commencer à escalader les pentes, qui bien que légères, pouvaient être glissante et usante à la longue.

- Le plus dur est encore à faire, mais ne faiblissez pas. Une fois cette étape franchie, le blizzard ne sera plus une menace mortelle. Bien qu'il faut le sous-estimer. Si vous voyez un camarade qui à des difficultés, aidés le… Le temps qu'il ne mette pas en péril plus que sa vie.

Un ordre froid, comme la température qui nous entourait, mais nécessaire. La survie du plus fort. Tous ont été choisis, car ils auraient pu normalement survivre dans des conditions normales au voyage, donc ils n'étaient pas faibles… Mais il est vrai que le froid mordait de plus en plus, et moi-même j'avais commencé à fermer la cape en fourrure autour de mon corps, tout en faisant des mouvements réguliers pour stimuler mon corps. Reprenant la marche, j'entendis une remarque d'un des soldats.

- Légatus Fisker, on pourrait accrocher les cordes autour de notre taille pour aider ceux qui ont des difficultés, je pense notamment aux membres de Famine ! Comme les alpinistes, ça pourrait nous faciliter la tâche.

Je m'étais arrêtée un instant, tournant mon regard vers le soldat qui avait fait cette supposition, et ce dernier s'excusa bien vite. Je soupirais, tout reprenant le chemin, bien que je répondais à la proposition de l'homme sous mon commandement.

- Ne t'excuse pas. Ça aurait pu être une solution viable, mais tu oublies plusieurs choses : Nous n'avons pas le temps de faire une telle organisation… Ni même probablement la doigtée dans ce froid de le faire… Mais ce n'est que le moindre de nos problèmes…

Je glissais légèrement sur de quelques mètres en arrières, ayant marché sur une surface bien trop lisse malgré notre équipement, mais reprenais le chemin vers les hauteurs, derrières les pics, dans l'espoir de trouver un lieu qui soit au minimum caché du blizzard, bien que je continuais de lui répondre.

- Mais surtout, nous sommes trop nombreux pour ce genre de stratégie, ça nous ralentirait plus qu'autre chose… Et ça serait bien plus dur pour vous. Laissez un camarade gelé dans le froid est déjà une chose très difficile… Imagine maintenant que tu es celui qui coupe la corde pour le laisser là, et libérer ainsi tout le régiment du poids qu'il était. Oui, tu as sauvé bien plus d'hommes, mais tu es celui qui a laissé un camarade en proie du froid… Nous n'avons pas les moyens de se permettre une telle chose.

Une dure realité. À vrai dire, je ne pense que pas c'était nécessaire de dire tout cela. Mais au fond, c'était nécessaire. Car dans cette situation, garder les pieds sur terre est la meilleure chose à faire. Les paroles réconfortantes viendront une fois le calme retrouvé. Avant, la peur de la mort et de la souffrance devront motiver les troupes. Le moral ne peut de toute façon pas être à beau fixe dans ce lieu… Seuls des fous serraient extasier d'être ici.

Il nous a fallut bien trente minutes pour atteindre les hauteurs souhaitées, avant de se mettre à chercher un endroit idéal pour éviter le blizzard. À la hauteur du plateau, je m'étais arrêtés, et avait aidés les soldats à passés les derniers pas. Une fois dans ces hauteurs, les pics nous faisaient une couverture contre le vent qui se faisait de plus en plus froid. Une fois ce cap passer, le vent n'était plus vraiment un problème pour le moment, bien que les chutes de températures se faisaient toujours ressentir. Mais au moins, il ne pénétra plus notre corps.

Je comptais les soldats tout en les aidants à parcourir les derniers mètres. Le vent n'aidant pas à entendre les bruits des alentours, je ne m'étais pas spécialement apperçus que nous avions perdues déjà trois de nos hommes, et pourtant, on était pas encore en train d'affronter le blizzard. Une mauvaise chute, ou un manque de chance, qui peut le dire, c'est lieu son après-tout impardonable.

Alors que je tendais ma main au dernier soldat, sur le point de l'attraper, ce dernier glissa, et commença à tomber. Je fis un pas en avant, manquant moi-même de glisser, pour le rattraper, mais pas assez vite. Ce dernier tomba, glissa, beaucoup plus bas… Trop bas pour que je puisse même aller voir s'il allait bien ou s'il était mort… Son cri résonnait en écho dans la montagne, et toute la troupe, et peut-être tout ce qui se trouvait de vivant ici, l'avait entendu… Je restais un instant interdit devant la chute du soldat, qui ne devait pas être bien vieux… Avant de tourner les talons, sans aucune émotion sur mon visage, reprenant la tête de l'escorte…

Quatre soldats venaient de mourir dans l’ascension.

Le manque de vent nous permettait un instant de prendre une pause, mais surtout d'observer les environs sans que nos yeux se fassent congeler par le vent.

- Réchauffez-vous et reposez-vous, vous avez cinq minutes de pause le temps que j'observe les environs. Et je te conseille pas soldat de t'asseoir au sol, tu n'arriveras pas à te relever sinon…

Je ne finissais pas ma phrase, mais tout le monde avait dû entendre la voix de leur camarade tombé dans les pans de la montagne. Ils avaient très probablement compris ce que je voulais sous-entendre par le fait qu'il n'arriverait pas à se relever. En tout cas, je laissais les troupes ici, et observait les environs, essayant de trouver un endroit idéal pour se camoufler du blizzard. Il nous restait environ une vingtaine de minutes, peut-être moins, avant qu'on arrive à la fin de mes prévisions de voyage… À partir de là, les risques seront réels.

C'est finalement après trois minutes d'observation que j'apperçu non loin ce qui semblait être un renforcement dans la montagne, qui nous serrait salvateur. Notant visuellement sa position, je retournais auprès de mes troupes, pour les motivés et leur dire qu'on allait reprendre le chemin pour poser le campement.

Le chemin ici se fit sans trop de difficultés, bien que le temps s'assombrissait de plus en plus, et bien que le mistral ne nous pénétrait plus les vêtements, les températures baissaient de plus en plus. Nous pouvions même apercevoir des pics des montagnes la neige volée, ce qui donnait un spectacle magnifique, si nous avions le temps de l'observer, ce qui n'est pas le cas.

C'est finalement avec dix minutes de retard, à cause des routes des montagnes difficiles praticables, ainsi que les pertes de temps précédentes, qu'on arrivait au lieu promis. C'était une sorte de petite canyon, assez large pour y établir un campement sur la longueur, et donc nous permettrait de nous protéger du froid. Le seul défaut de cet endroit est que le vent extérieur en profitait pour s'engouffrer ici, mais avec des préparations, nous pouvions sans aucun doutes nous occuper de ce problème. Sans plus attendre, après avoir vérifié que les survivants étaient tous là, je me mis à crier les ordres, désignant chaque groupe à qui je donnais les ordres.

- Je veux qu'un campement soit montés d'ici trente minutes. Ce groupe, vous montez les tentes, vous, vous allez nous chercher des ressources pour le bois pour le feu, des roches pour solidifier notre position. Vous trois, préparez un repas chaud avec nos provisions, nous avons besoin de nous réchauffer. Pour finir le dernier groupe, renforcer les deux sorties, en priorité celle qui mène aux plaines, et d'où le blizzard. Essayons de diminuer la quantité de neige qui nous tombe dessus pendant les prochains jours. Une fois tout ça fait, j'assignerais les roulements des unités, ainsi que vos missions. Exécution !

Lors de ma désignation, j'avais montrée tout le monde excepté la chevalière à la peau rouge, auprès de laquelle je m'approchais à la fin de mes ordres.

- Pour vous, je veux que vous fassiez le tour des hommes, et que vous les motivez. Le froid et la mort des camarades doivent poser sur eux. Maintenant que nous avons un instant de répit, c'est le moment idéal… Et bien que je suis la commandante, je pense que des paroles bien formulés comme vous savez si bien les faire vont être plus efficace ici. Je vous mets d'ailleurs en charge des opérations si quelque chose ne va pas pendant mon absence. Je vais faire un tour dans les environs avant qu'on soit bloqué, pour faire l'état des environs… Et voir si je ne trouve pas notre cible.

Sur ces mots, je la laissais ici et partait explorer les environs, mais en vain. Une demi-heure plus tard, plus où moins, et aucune trace de notre cible. Je rentrais donc au campement bredouille, voyant que ce dernier avait bien avancée, mais aussi que le blizzard grondait. On allait devoir le finir pendant les longues journées qui nous attendaient. Je sonnais le rassemblement, le temps pressant, avant de donner mes directives pour le reste de notre séjour ici.

Nous allons tourner en quatre unités, pour réduire au maximum notre exposition au froid glaciale, mais tout en laissant assez d'hommes actifs pour gérer les problèmes qui arriveront. Nourriture, brèche et renforcement, tout ce genre de détail. Nous devons être disponibles à chaque instant, car tout peut arriver. Après avoir dispatché chaque soldat dans une unité, on commençait donc à prendre nos tournées dans le blizzard, après avoir partagé tous ensemble un dernier repas en commun pour les prochains jours. Tout c'était plus ou moins bien passés… Jusqu'à la nuit du troisième jour.

- Légatus Fisker, nous avons un problème, les fortifications contre le blizzard ont été brisés, et… Il est là, le Voutaer est là !


Je me levais d'un bon. Je dormais quand on est venue me chercher. Mais mon entraînement de soldat fait que malgré le froid, mon cerveau à très vite dissipé la brume du sommeil pour se concentrer sur ce que je disais le soldat… Et les bruits qu'on entendait à l’extérieur… Une bruit de bête… De destruction… De mort. Je me levais d'un bon, saisissant mes armes, et enfilant qu'une partie de mes vêtements pour me protéger du froid, qui m'accueillit dès que je suis sortie de ma tente. Le blizzard s'engouffrait dans le canyon, profitant des brèches laissés par le géant qui ne semblait pas touchés par le froid.

- Faite sonner la cloche, et si des gens dorment encore, réveillés les de force ! Ceux qui sont le moins disposé à se battre, faite leur commencer à reconstruire les fortifications, on ne peut pas gérer les deux crises en même temps ! Je m'occupe de l'assaut contre la créature. Allez, ne perd pas une seconde !

Je m'élançais donc contre la créature, sortant mon Psypher et commença à attaquer la créature, avec les hommes qui bravaient le froid et la créature. C'était la pire des situations qui pouvaient nous arriver… Ce n'est pas nous qui l'avions trouver… Mais lui qui nous avait trouvé. Si ça se trouve, il attendait ce moment depuis plusieurs jours, pour nous prendre par surprise.

- Ce n'est pas la peine d'utiliser des armes à distances dans ce blizzard, vous n'arriverez pas à viser correctement ! Et …

Je parais un coup du monstre, qui me fit reculer de quelques pas, avant de lui rendre la pareil, utilisant mon psypher pour former un fouet électrique pour frapper la créature à mainte reprise, le faisant reculer d'un pas, avant qu'il donne un violent coup de masse autour de lui, brisant le crâne d'un des nôtres. Malgré la blancheur absolue de la scène, des éclats de rouges pouvaient être visible ici et là. Difficile à dire combien étaient déjà tombés depuis l'attaque.

Notre bataille continuait pendant de longues minutes, assaillit par le froid et notre cible… Pendant le duel, alors que les coups pleuvaient, mon Psypher vu brisé par un des coups de la bête qui m'envoya valser contre une des tentes du campement. Un liquide chaud pouvait être senti sur mon bras et mon visage, qui contrastait avec le froid présent. Puis une tâche rouge au sol. Mon sang, sans aucun doute.

Je me relevais, faisant craquer ma nuque, et j'observais la situation… Tout allait mal, prit pas surprise, personnes n'étaient réellement préparés, et ceux chargé de réparer les fortifications contre le froid était gênée par le Voutaer. Si je ne fais rien, on va tous y passer dans la nuit, que ce soit par lui… Ou par le blizzard. Il fallait que j'agisse, et vite…

Malgré tout ce que je cherchais comme solution, une seule me vient à l'esprit. Mener la bête ailleurs, loin du camp, et le combattre dans ce blizzard… Uniquement lui et moi. Il faut dire, que c'est une chance inouïe que de tester mes capacités, tout en sauvant les hommes sont mon commandement… Je m'approchais de nouveau de la bête, ma claymore à la main, hurlant à mes compatriotes.

- Repoussez-le en dehors du campement, à mon commandement… Un… Deux… Trois !

Dans un effort commun on repoussait la bête dehors… Mais il n'était pas encore mort, et on devait le tuer… Je commençais donc à partir vers l'extérieur du canyon qui nous protégeait du froid, et à la bordure de celui-ci, je me tournais vers la chevalière à la peau rouge.

- Si à la fin du blizzard je ne suis pas revenue… Retournez à la capitale en prenant le commandement de l'expédition. Notre Empereur attend les nouvelles de cette expédition après tout… Je peux vous demandez un service ? Attrapez !

J'arrachais le dog-tag qui pendait à mon cou, le lançant ensuite vers la jeune femme aux cheveux blancs comme la neige.

- Espérons que je revienne le chercher… Sinon… Donnez-le à mes parents. L'Empire sait où ils habitent…

Bien évidemment, des protestations à ce que j'aille dans le blizzard affronté le monstre seule se faisait entendre, qui qualifiaient cette tâche d'impossible. Je me contentais simplement de leur sourire, une expression que peu, voir personne, avait vue dans l'armée.

- Vous savez ce qu'on dit « Les héros ne meurent jamais . » Je n'ai pas l'attention de mourir ainsi, et n'oubliez pas pourquoi on me nomme la Valkyrie. J'ai déjà vécu une situation similaire… Je devrais m'en sortir…

Je regardais une dernière fois, suite à mes paroles, les hommes sous mon commandement, avant de foncer dans le blizzard, l'épée à la main, prête à pourchasser la créature pour l'éliminer… Disparaissant de la vue de mon unité, comme gober par le froid mordant du grand nord.



Quelques heures plus tard, le blizzard disparu, laissant place à un ciel d'un bleu clair. Dans les environs, tout ce qui restait était le cadavre de Vouater… Des traces de sang, et la claymore d'Àsta plantée dans le sol. Mais personne, ni de cadavre dans les environs, si ce n'est celle de la créature… Mais Àsta en elle-même n'était pas là. Même si les troupes fouillent les environs et la neige fraîche, aucun cadavre peut-être visible…

Comme si elle s'était volatilisée.

Codage par Libella sur Graphiorum