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Siv Hloggar • crocs de l'hiver

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Siv Hloggar

Empire ─ Legatus de Fureur

Identité

  • Race : Lycan, loup arctique
  • Âge : 28 ans
  • Orientation sexuelle : Bisexuelle
  • Situation personnelle : Célibataire
  • Nationalité : Ellgard

Points de caractéristiques

  • Physique :
  • Agilité :
  • Force :
  • Endurance :
  • (Techno)magie :
  • Mana :
  • Puissance :
  • Contrôle :

Compétences (Règne d'Hiver)

Alpha : En tant que lycan, Siv a la capacité de passer de sa forme humanoïde à celle, large et imposante, animale. Dernier rejeton d'une puissante famille de loups de la toundra ellgardienne, sa forme canine est particulièrement impressionnante, de par sa haute taille et sa masse notable. Véritable monstre de fourrure et de crocs, elle compense son absence totale de magie par sa force naturelle. 

Dominante : Siv possède une présence qui impose le respect et la crainte. Elle a une facilité innée à gronder des ordres -et plus encore : à se faire obéir promptement. Prendre la parole à son encontre est difficile, tant son aura bestiale a tendance à inspirer la peur et la soumission, décourageant toute potentielle tentative de soulèvement.

Insensibilité polaire (passive) : De part son sang nordique, Siv semble incroyablement résistante au froid et aux températures glaciales, qui ne la perturbent que très peu.

Physique

Référence. Ses pas écrasent la glace au sol, assurés, avec la grâce d'une puissance calculée, alors qu'elle évolue parmi les rangs de ses hommes, surplombant la plupart d'entre eux d'une ou deux têtes au moins. Ses cheveux sombres voltigent derrière elle dans le vent polaire, frappant parfois son visage pâle sans que cela n'en ébranle son expression déterminée. Carnassière. Sa démarche a la souplesse des grands prédateurs, et l'assurance de ceux qui savent où ils vont. On suit des yeux son chemin sans soutenir son regard, d'un argenté inhumain, glacial, arctique. Un regard qui rabaisse, qui craquelle les volontés et soutient les défis. Ses lèvres s'étirent en un rictus dans un visage angulaire aux traits coupés au couteau, sectionné de sa pommette gauche à son front par une large balafre qui contourne son œil. Les flocons volent autour d'elle alors qu'elle s'arrête, indifférente, au bout de la ligne formée par les soldats.

Vous avez deux semaines pour me prouver que j'ai fait le bon choix en sortant les rebuts que vous êtes de l'endroit où vous croupissiez. Donnez moi tord et les steppes glacées seront le dernier paysage que vous verrez.

Sa voix claque, rauque et grondante, sans appel. Un brin de moquerie, peut-être, se niche dans son intonation sévère, écho à la lueur mauvaise qui illumine désormais son regard gris loup. Personne ne remit sa parole en doute, alors qu'elle se retournait vers eux, les écrasant littéralement de sa présence, bestiale et inquiétante. Ils savaient, après tout, qu'elle n'avait pas besoin d'emprunter la forme animale qui l'avait rendu célèbre pour leur briser tous les os un par un.

N'était-elle pas un monstre, après tout ?
Siv, quant à elle, préférera dire qu'elle est un parfait produit ellgardien.

Caractère

Beaucoup de gens pensent connaitre Siv. Beaucoup de gens se trompent. Louve au caractère bien trempé et à l'autorité cinglante, elle sait où elle va et met tout ce qui est dans ses capacités pour parvenir à son objectif. La fin justifie les moyens, et cet adage n'aurait pas pu trouver plus fière  et juste égérie. Brutale dans son comportement, calculatrice dans ses actions, elle sait patienter et attendre son heure, quitte à se faire passer pour plus stupide qu'elle ne l'est réellement. Elle entretient avec un soin particulier son image de bête grondante et agressive, ponctuée parfois de démonstrations de force pour fermer le clapet des plus audacieux. Siv aime être obéi, Siv aime que tout se passe exactement comme elle l'entend. Dotée d'un flegme qu'on ne lui soupçonne que rarement, la militaire dispose d'un esprit pratique à toute épreuve, dénué la plupart du temps de ce que la populace appellerait retenue. Siv est en décalage, elle est excessive et ne joue pas avec la nourriture. Si elle connait les bienfaits d'instaurer la crainte dans le cœur de ses ennemis et d'inspirer un respect presque religieux -vital- à ses hommes, elle n'est pourtant pas quelqu'un de gratuitement cruel. La plupart de ses subordonnés pourraient d'ailleurs jurer que la Legatus serait prête à prendre leur parti s'ils étaient injustement accusés, ce qui contraste étrangement avec l'image de cheffe impitoyable qu'elle tend à envoyer aux autres escouades inquisitoriales.

Fière et têtue, si Siv passe silencieusement sur une insulte à son encontre, c'est souvent pour mieux le faire regretter au pauvre inconscient par la suite, bien que la plupart du temps, cela se résolve par un coup de crocs bien placé. Animal social, la louve connait l'importance d'être -bien- entourée, et la confiance est quelque chose de sacré lorsqu'elle accepte de la donner. Sa loyauté est un cran encore au dessus. Siv considère qu'elle n'accorde sa confiance qu'une seule et unique fois, et ne laisse pas de seconde chance à ceux qui la déçoivent ou qui traînent ses bons sentiments dans la boue. Déjà qu'elle en a peu, vous comprenez... Grande amatrice de combats, elle n'est pas, comme on pourrait le penser, mauvaise perdante. Au contraire, elle a un grand respect pour les combattants efficaces, et plus encore pour ceux qui n'ont pas peur de se salir les mains pour arriver à leurs fins. Si le clan de Siv était autrefois connu pour respecter des règles d'honneur scrupuleuses, cette dernière a toujours été connue comme l'enfant turbulent, la plus teigneuse de la portée, celle qui frappait à terre et qui jetait de la neige dans les yeux de ses adversaires pour dominer l'affrontement. Elle considère qu'une victoire est une victoire, et peu importe le moyen pour y arriver. Seul le résultat compte, après tout.

Histoire

Ciel de l'hiver
Dansent milles silences
Chante l'orage


• • •

An de gloire 409

Les flocons voltigeaient dans un ballet aux gestes connus d'eux seuls, élégants et désorganisés tout à la fois, ronde immaculée dans le ciel grisaille qui couronnait la voûte céleste. Sais-tu pourquoi la neige est blanche, Siv ? Les yeux argentés de la louve se perdaient dans les immensités polaires du paysage qui se découpait face à elle, bords effilés d'un monde entier fait de glace. Quel était donc l'horizon qui s'étendait derrière ces montagnes en crocs de bêtes, véritable muraille naturelle qui brisait sa vision ? Fut un temps où elle aurait sans doute donné beaucoup pour posséder la clef de cette question. La liberté, n'était-ce pas de voir au-delà de toutes les montagnes du monde ? L'éclat brillant de ses yeux se tourna vers l'arrière, où dix autres regards lui répondirent. Impatients, effrayés, fascinés. Elle cligna des yeux et le paysage changea. L'odeur des cendres et du sang allié assaillit ses sens lycans sans une once de pitié, achevant de briser l'illusion réconfortante que son esprit fatigué s'éreintait à maintenir pour la rassurer.

Elle avait rêvé de gloire, d'épopée et d'histoires.
Elle n'avait eu que l'horreur de la guerre.

Sergent Hloggar ? demanda doucement une voix à ses côtés, ferme et tendre toute à la fois. Ses yeux argentés rencontrèrent ceux azurés et familiers de son frère. Une demande et une mise en garde tout à la fois, contenu dans le timbre de sa voix. Siv balaya une dernière fois le champ de bataille du regard, interdite. Elle était une Hloggar, et les Hloggar ne connaissaient pas la peur. Les Hloggar étaient les Loups des Batailles, des prédateurs sanguins qu'on redoutait de croiser dans les lignes ennemies, taillant leur chemin vers la victoire à coup de mâchoires et de griffes. Il était honorable de mourir au combat en portant ce nom. Siv pensait qu'il était meilleur encore d'en ressortir vivant.

Et Siv avait peur. Peur pour sa vie, peur pour la vie des hommes et des femmes qu'elle avait apprit à connaitre et à apprécier. Que ce soit la caractérielle Iona aux cheveux ardents ou le brave Keyr, trop crédule pour ce bas monde, en passant par Eran l’insidieux, celui qui avait toujours la main chanceuse aux cartes. Sans doute parce qu'il trichait, d'ailleurs, ce qui avait le don d'enflammer la première et de dépouiller le second. Leurs regards aussi étaient fixés sur elle, attendant docilement ses ordres, l’incendie qu'ils promettaient aux ennemis de l'Empire contenu dans toute l’intensité de leurs yeux. Elle n'avait pas le droit de faillir.

Tenez vous prêts, soldats. Secouez vous les puces et je vous promets qu'on verra passer cette putain d'aube. Et si vous vous avisez de tomber sous les coups ennemis, soyez certains que je trouverais le moyen de venir vous chercher jusque dans les tripes du monde pour vous foutre la rouste de votre vie.

Elle retroussa ses lèvres pour montrer ses dents en un rictus menaçant, ce qui n'empêcha pas à certains de ses soldats de lui retourner des sourires ironiques, malgré leur piètre état. Et alors qu'elle lançait l'ordre d'attaquer, Siv se fit la promesse qu'elle ferait regretter coûte que coûte cette guerre qui avait coûté tant des vies de ses compagnons à Mearian.

Ils ne furent que deux à voir l'aube se lever, le jour suivant.

• • •

Sais-tu pourquoi la neige est blanche, Siv ?
─ Pourquoi, père ?
Parce qu'elle a oublié sa couleur. Ne devient jamais comme la neige, Siv. N'oublie jamais tes origines. N'oublie jamais d'où tu viens.

• • •

An de gloire 414

« Au vu des preuves accablantes fournies par l'Inquisiteur de la nouvellement formée Mort, nous déclarons le clan Hloggar coupable de haute-trahison envers l'Empire et la famille impériale. De ce fait, toutes décorations, grades militaires, terres et titres leur sont désormais confisqués. »

Livide, Siv observait avec insistance les visages familiers et pourtant à l'instant si étrangers qui lui faisaient face, alors qu'on la forçait à se mettre sur les genoux. Son frère fixait durement un point indéterminé au-dessus de la tête de sa sœur, alors qu'on lui faisait subir le même traitement. Ce fut dans un écho troublant que les onze Hloggar mirent genoux à terre, certains sans doute pour la première fois de leur existence. L'incompréhension se lisait sur quelques visages. Sur d'autres, la stupeur. Quand à ceux qui avaient compris, la fureur déformaient leurs traits. On les avait piégé.

« De plus, tous membres de plus de quatorze ans est par la présente condamné à mort, la trahison étant le plus grand crime pouvant être commis envers notre Empereur sur le territoire d'Ellgard. »

Les propos du militaire étaient neutres. Son intonation était atone, dénuée de toute émotion. Presque lasse. Le putsch contre la famille royale avait échoué. Des têtes étaient tombées. Cette condamnation n'en était qu'une parmi la myriade qui s'était abattue, véritable purge des hautes sphères militaires. Personne ne serait très regardant, même si cela concernant l'une des plus féroces meutes lycan à se battre pour l'Empire. On ferait d'eux des exemples. Personne ne pouvait échapper à la justice, pas même les militaires émérites. Ceux qui faisait du tord à l'Empire verraient leur vie s'achever aussitôt.

Les loups étaient devenus des boucs émissaires, accusés par l'Inquisiteur Daniels, qui, d'une pierre deux coups, asseyait ainsi sa position militaire tout en écartant la dernière concurrence canine face à la domination totale de sa famille. L'injustice et la rancœur perçaient de leurs griffes putrides le cœur de la louve, qui se mit à scander insulte sur insulte, hurlant provocations, vomissant menaces. Tout ceci n'eut pour simple effet que d'allumer une lueur amusée dans le regard inerte de leur juge militaire, avant que le monde ne se trouble dans les ténèbres d'une inconscience assénée par un coup brutal à la tête.

• • •

Siv pouvait jurer de sentir les flocons voltiger derrière le mur épais de sa cellule blindée. Nul vent, nul lumière, nul son ne pénétrait dans l'espace qui avait composé les dernières semaines de sa vie radicalement écourtée. Masse de fourrure sombre, la lycan s'en était accaparé un coin de son misérable habitat et s'était roulée en boule, animal blessé dans son honneur, sa vie et sa foi pourtant inébranlable envers un Empire qui lui avait toujours paru magnanime. Elle n'avait ni pleuré ni supplié, même lorsqu'elle avait senti les liens qu'elle entretenait avec les membres de sa meute se rompre les uns après les autres, preuve de la réalité dans laquelle elle avait été traînée. Une réalité de solitude. Elle s'était contentée de se recroqueviller un peu plus sur elle-même, attendant patiemment la mort qui ne tarderait pas à venir la cherche à son tour.

Elle n'avait qu'à attacher la laisse de la fatalité au collier que la louve s'était fabriquer elle-même en confiant sa vie à l'Empire, après tout.

• • •

An de gloire 418

Elle avait arrêté de compter les jours qui la séparait de la sentence dont elle ne connaissait de toute façon pas la date. Elle avait même arrêté de compter les passages des geôliers qui lui apportaient quelques gruaux nauséabonds pour s'assurer de sa survie jusqu'au jour du spectacle que sa mort ne manquerait pas de provoquer. Le temps n'avait pas de signification dans la pénombre de sa cellule austère. Son regard gris avait perdu son éclat, et seul le son de son propre souffle la convainquait de sa propre existence. Sa combativité s'était envolée aussi sûrement que la disparition des derniers liens de meute semblaient l'avoir amputé d'une partie de sa clarté d'esprit. Tout n'était que brume pâteuse, brouillard indistinct, odeurs identiques.

Jusqu'au jour où le Corbeau vint lui proposer un marché.

On lui avait toujours dit de se méfier des corbeaux. Que ces créatures étaient bien trop intelligentes pour des oiseaux aussi frêles. Un corbeau était difficile à chasser, et sa chair était aigre et indigeste. On ne faisait pas confiance à un corbeau. Ses yeux s'étaient à peine levés lorsque ce dernier prit place en face de sa cellule, silencieux, scrutateur. Était-ce une lueur d'intérêt que Siv voyait briller dans ses yeux sombres ? Elle n'aurait su dire. Il apportait cependant avec lui l'odeur de l'extérieur, ce qui suffit à faire tressaillir ses oreilles. Il ne s'agissait pas d'une hallucination perpétré par son esprit fatigué d'une trop longue captivité. La louve en fut certaine lorsque son interlocuteur haussa les sourcils au son du grondement sourd qu'elle lui adressa. Lui avaient-ils envoyé un oiseau du malheur pour l'amener jusqu'à sa mort ? La métaphore n'aurait pas pu être mieux choisie.

Mais plutôt que la mort, le Corbeau lui présenta la Guerre, cette bonne vieille compagne. Il parlait d'une voix grave, désagréable à l'oreille de la louve, que les longues éternités d'enfermement avaient rendu sensible. Il glissa un appât suffisamment alléchant pour qu'elle se redresse de toute sa hauteur. Elle prit un plaisir mauvais à le voir lever les yeux vers elle. Il fut de courte durée cependant, car le Corbeau de la Guerre réveilla en elle quelque chose qu'elle pensait perdu à tout jamais. L'espoir de revoir la lumière du jour. Mieux encore : l'espoir de revoir un jour les steppes glacées qui l'avait vu grandir. Il lui conta nombres de promesses, su attirer son attention et son désir comme le plus doué des politiciens. Il lui fit miroiter la rédemption pour son clan et le goût du sang de ses ennemis. Il avait besoin d'un monstre pour mener les autres monstres de son armée. Et ce fut sans doute cet argument qui la convainquît de se transformer, lentement, douloureusement, prenant une forme humaine qui conservait pourtant toute la portée de sa bestialité sous-adjacente.

Pourquoi ? fut la seule question qu'elle posa, enrouée par des cordes vocales qui n'avaient plus l'habitude de fonctionner.

L'Empire déteste le gâchis, déclara le Corbeau avec un rictus en coin, tout en tournant les talons. La louve n'en détacha pas son regard clair, brillant d'une intensité nouvelle contrastant avec la crasse dans laquelle elle baignait. Elle le suivit des yeux jusqu'à ce qu'il disparaisse dans la pénombre de la prison, ombre parmi les ombres.

Plus tard, un soldat se présenta à la porte de sa cellule, la questionnant sur sa décision.
Elle préféra miser sur le Corbeau plutôt que sur la mort.

Profil

    Coucou c'est encore Croque \o/
Copyright ©️ Maître du Jeu de Lost Kingdom
Bienvenue Siv Hloggar • crocs de l'hiver 3622086245
Bienvenue !
Bienvenue, Ô descendante de Fenrir
Bienvenue, t’as l’air tellement fluffy huhu
Toujours Siv Hloggar • crocs de l'hiver 3622086245
Waaaaah j'ai trop hâte de tout lire elle est toute jolie.

Siv Hloggar • crocs de l'hiver 416246685
Bienvenus :3
Merci les gros \o/
La fiche est donc officiellement terminée ! *lance des paillettes*