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Lost Kingdom  :: Nueva :: Les Lacs Infinis

« Le chevalier des Lacs » [PV Galahad] [18+]

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Ce jour, la pluie tombait sur les vastes terres de la nation Nueva. Autant hommes, femmes, enfants et animaux ne pointaient ne serait-ce que leur nez à l'extérieur. Près des lacs, le silence de la nature pouvait être entendu, seul le bruit de l'eau retombant sur sa mère Terre était écouté par la faune.

Ce jour, une courageuse et amoureuse du mauvais temps, faisait promenade à la lumière du jour. Elle n'était pas en quête de mauvaises choses, non, pas ce jour. La femme est venue pour laisser son esprit divaguer, s'abandonner, mais surtout, respirer et cette solitude dans cet environnement lui en permettait à merveille. Les eaux, miroir du ciel, elles étaient troubles, grises et même presque noires à certains endroits. Pourtant, une tache rouge s'échoue à la rive et si nous levons les yeux vers les cieux, cette couleur ne s'y trouve pas.

La curiosité de la femme tout juste dans la vingtaine la pousse et s'approcher de cette chose accostée sur les terres de ces étendues d'eau. À chaque pas la rapprochant, cette tache se changeait en un corps de jeune homme à la musculature dévoilée par les vêtements trempés, une chevelure d'ébène délicatement bercée par le courant et surtout, un homme ayant souffert d'un long chemin. Il était évident que ce jour-là, le garçon n'était pas sorti jouer avec les grenouilles. Blessé et inconscient, Anemia ne pouvait se sentir autrement que charitable. Elle hissa le naufragé hors de l'eau avant de l'allonger sur son dos et observer son visage qui lui semblait fort et imposant. Le démon n'hésita plus et retira son grand imperméable charbon afin de vêtir un minimum ce corps froid et imbibé du liquide qui emplissait les lacs. S'avouant que le ramener chez soi ne serait pas tâche facile, elle tenta d'abord de lui tirer les bras, ensuite elle s'essaya avec les jambes pour finalement le prendre sous les aisselles. Grâce à sa petite force et sa grande volonté, après plus de 20 minutes à marcher tout tirant son rescapé, ils arrivèrent dans une petite demeure un peu à l'écart de la ville. Ici n'était pas la demeure principale de la demoiselle, puisque celle-ci possédait plusieurs habitations dans différentes nations, tout cela lui permettant de rendre sa vie nomade d'avantage reposante.

L'homme était toujours inconscient et pour combien de temps était une idée inconnue d'Anémia, mais cela ne lui empêcha pas de lui retirer ses vêtements gorgeant d'eau. La vue de cet inconnu presque nu donna des couleurs vives à son visage, c'est un homme de tout même. Maintenant allongé sur son lit, elle prit soin d'examiner les plaies, s'assurant qu'elles ne soient pas infectées. De ses doigts délicats elle banda le jeune homme et cacha son corps meurtri sous les couvertures avant de quitter la pièce et attendre le réveil de ce mystérieux chevalier des lacs.
Va en enfer !

Une intense douleur, comme si une partie de lui était arrachée. Une soudaine faiblesse. Cette voix rauque suivie d’un flash de lumière.

Les paupières de Galahad s’ouvrirent subitement pour dévoiler des yeux écarquillés par la surprise d’un réveil brutal. Les souvenirs de sa dernière bataille restaient encore floues et mélangées dans son esprit et il inhala profondément.

Son premier réflexe fut de refermer les yeux pour se concentrer sur son for intérieur. Il y remarqua que la plupart des procédés magiques qu’il maintenait d’habitude actifs s’étaient dissipés. Étrange… Il fit appel à son potentiel magique pour les remettre en place mais il ne put en activer que quelques uns avant que sa tête ne le tiraille d’une douleur lancinante.

Ahh… Il grogna en se redressant, le premier signe de vie qu’il donna au monde extérieur. Une main derrière lui soutenant son corps incliné, à moitié assis, il ouvrit finalement les yeux de nouveau pour s’approprier son environnement. Il se trouvait dans une petite demeure relativement modeste. À en juger par le manque de grabuge dehors, il en déduit qu’ils étaient à l’écart de la ville. Toujours engourdi par sa précédente torpeur, il força néanmoins son corps à se séparer de la couverture qui l’enlaçait et à explorer la petite maison. Il baissa les yeux pour observer l’état dans lequel il était. Visiblement mis pratiquement à nu par son bienfaiteur, celui-ci avait même pris la peine de bander ses blessures. Il s’avança donc hors de la pièce où ses suspicions furent confirmées : Il n’était pas seul.

Son regard se posa sur une jeune femme à la peau pâle et à la chevelure toute aussi blanche. Il laissa ses yeux remonter le long de ses formes jusqu’à s’attarder sur les traits fins de son visage avant de finir par ses yeux bleu.

Oh. Il laissa simplement sortir de ses lèvres qu’il restait planté là, immobile pendant un instant.

Soudain un détail lui vint à l’esprit et il abaissa son regard vers son propre regard, comme pour se remettre en mémoire son état relativement dénudé. Il observa les bandages qu’elle avait dû lui appliquer.

Ohhh…

Il releva la tête dans sa direction pour analyser son corps une deuxième fois à travers des paupières plissés par la curiosité. Il hocha silencieusement la tête avant d’afficher un sourire à ses lèvres, son expression celle d’un homme agréablement surpris. Il cligna des yeux.


Heey.
Le temps eu raison de l'éveil du garçon, alors après quelques bonnes heures celui-ci fit apparition aussi dévêtue qu'Anemia l'avait laissé. Le verre d'eau qu'elle tenait à mi-chemin de ses lèvres redescendit tranquillement lorsqu'elle se mit à observer d'avantage le corps de son rescapé, son regard se plongea dans celui or et envoûtant du chevalier. Elle lui sourit tout en s'approchant lentement de sa démarche gracieuse. Une fois en face de lui, elle leva le mentons afin de poser à nouveau ses prunelles couleur ciel la où elles étaient avant, puis elle lui tendit le verre d'eau qui se trouvait dans sa main droite. De sa voix mielleuse elle lui dit:

Tu devrais boire, je t'ai trouvée dans un état pas très joli, il faudrait que tu te reposes.

Elle lui sourit a nouveau, glissant l'une de ses mèches neige et soyeuse derrière son oreille.
Il semblerait que la jeune femme s’attardait tout autant sur son corps qu’il s’attardait sur le sien. Son sourire s’élargit légèrement à cette réaction, clairement amusé et appréciatif du comportement de la jeune femme qui s’approchait maintenant lui. Son regard fut attiré par son léger déhanché et la démarche gracieuse avant laquelle elle avançait avant de rencontrer ses yeux qui, vraisemblablement, avaient eu la même idée.

Elle lui donna le verre d’eau qu’il l’avait vu amener précédemment à ses lèvres et arrangea l’une de ses mèches après lui avoir adressé quelques mots. Il remarqua sa voix ainsi que le sourire qui graciait ses lèvres.

Merci. Il répondit doucement d’une voix encore lourde. Il tourna le verre dans sa main de telle sorte à le diriger du même côté que sa bienfaitrice avant d’en boire une gorgée. Il maintint son regard.

Il rabaissa le récipient qu’il tenait maintenant d’un air absent avant d’enfin briser le contact visuel pour laisser ses yeux se balader sur la bâtisse qu’ils occupaient.

Et vu que ça m’étonnerait que j’ai magiquement fini par traverser le toit et la couverture pour finir allongé dans le lit, merci de m’avoir transporté jusqu’ici.

Il ramena son regard vers les yeux bleus de la jeune femme.
Son sourire se fit plus chaleureux lorsque le garçon prit le verre afin d'y boire le contenu. Elle l'analysait, semblant vouloir lire son caractère derrière cette paire d'iris d'orées et cette musculature importante, si bien que les paroles du jeune homme lui échappèrent presque. La blanche neige de se monde secoua délicatement la tête avant de reporter son attention sur la voix masculine et résonnante dans cette petite maison.


Ce n'est rien, tu t'étais échoué sur le bord d'un lac. Je dois t'avouer que tu n'es pas très léger.

Son regard revint croiser celui du plus grand avant de se promener sur les différents pansement appliqués plutôt par la jeune femme.

Dis-moi, tu t'es battu n'est-ce pas?
Lorsqu’il retrouva le regard de la jeune femme, il fut presque surpris par l’intensité avec laquelle elle le fixait. Décidément, elle devait être curieuse. Il ne lâcha pas ses yeux cependant, plongeant son regard doré dans celui plus froid de la ravissante demoiselle. Il faut dire que son attitude lui plaisait de plus en plus.

Il l’observa encore alors que ses yeux se baladaient le long de son corps, visiblement pour vérifier ses pansements cette fois. En dehors des parties recouvertes par ceux-ci, plusieurs cicatrices de tailles différentes parsemaient la musculature du chevalier dont le passé guerrier devenait alors apparent.

Du reste, il se tenait de toute sa hauteur, une posture qui révélait une certaine assurance que son attitude avait probablement déjà trahi lors de ses précédentes interactions avec la démonne.

En parlant d’interactions, elle s’adressa de nouveau à lui pour se renseigner sur la nature de ses blessures.

Quoi, ça ? Noon. J’ai trébuché et je suis tombé. Il répondit sarcastiquement, les yeux baissés pour poser son regard là où celui de son interlocutrice se trouvait, c’est à dire ses bandages.
Ses yeux se levèrent vers le ciel à la réponse stupide du noiraud. Sa main vint effleurer la peau marqué par le passé et ses paupières se plissèrent afin d'observer un peu le corps et à la fois ces marques. Sa peau délicate et chaude continuait d'effleurer celle encore gelée par l'aventure qu'elle avait vécue. Elle se redressa et ses mains se posèrent sur ses hanches.

Mais certainement. dit-elle à son tour sur un ton aussi sarcastique que celui du garçon.



Et à nouveau les regards se croisèrent, comme-ci ils étaient aimantés et toujours amenés à se regarder.


Tu es tombé sur quelqu'un qui ne t'aime pas beaucoup à ce que je peux voir et ce de nombreuse fois.


Elle sourit en coin, saisissant le verre d'eau afin de venir y prendre une gorgé.
Il resta en place, silencieux et attentif alors que la main de celle qui l’avait recueilli se baladait sur les différentes cicatrices qui ornaient son corps, comme pour guider son regard attentif et ajouter des informations sensorielles à ce qu’elle voyait. Sa main était froide, il remarqua, le regard posé sur celle-ci mais il ne fit pas un geste pour l’arrêter.

Mais certainement. finit-elle par dire avec un sarcasme égal au sien. Ses mains l’avaient quitté pour retrouver ses hanches. Il les préférait sur lui.

Elle rencontra son regard une nouvelle fois. Il le maintint alors qu’elle prit le verre d’eau de sa main pour en prendre une gorgée. Son sourire en disait long et il en afficha un à son tour qui en disait tout autant.

Il se demandait néanmoins ce qui avait poussé la jeune femme à le transporter jusqu’ici à la force de ses bras et de s’occuper de lui jusqu’à ce qu’il se réveille. Autant que le séducteur en lui aimerait penser que c’est son charme naturel qui lui avait valu de s’attirer les bonnes grâces de la jeune femme, autant qu’il savait bien que ça ne pouvait être que ça.

Il profita de leur contact visuel pour plonger son regard dans le sien. Il analysait ses yeux. Elle avait l’air humaine, plus ou moins. Mais Galahad avait rencontré plus d’une créature qui avaient une apparence trompeuse. Non, ses yeux racontaient une origine différente bien qu’il ne pouvait pas en être sûr. Peut-être l’avait-elle fait par bonté d’âme ? Il espérait que c’était le cas.


Tu es tombé sur quelqu'un qui ne t'aime pas beaucoup à ce que je peux voir et ce de nombreuse fois.

Il laissa un rire échapper à ses lèvres. Son regard se dirigea sur les quelques cicatrices qu’il pouvait observer lui-même et il laissa les souvenirs de leurs origines lui revenir en mémoire. Des bagarres de bar aux combats contre toute sorte de créatures et monstres aux griffes et crocs accérés en passant par les camps de bandits, les mages rebelles et toute autre sorte d’étrangetés. Il l’avait échappée belle de nombreuses fois.

On peut dire ça comme ça. Disons que j’en fais mon métier. Même si cette fois c’était..

Son attention fut porté une nouvelle fois sur son propre corps. Il se sentait toujours faible, mais ce n’était pas que de la fatigue. Il plia les coudes pour placer ses mains devant lui, au niveau de son torse et posa le regard sur ses paumes. Il serra et desserra les poings comme pour se familiariser de nouveau avec les sensations de ses muscles. Ils étaient différent. Il se sentait plus fragile, comme si une partie de sa force n’avait simplement jamais existée.

Sa mémoire le ramena à la bataille qu’il avait livré. La figure emcapuchonnée contre laquelle il s’était battu. Il se revit empaler l’homme, son épée ressortant de l’autre côté de sa victime pour se planter contre la pierre dont étaient composés les murs de la tour. Puis ce dernier se mit à parler, les divagations d’un homme au pied de la mort, s’était-il dit, jusqu’à ce qu’il ne fasse usage de sa magie. C’était probablement la cause de son état actuel. Mais il ne pouvait pas définir exactement ce qui lui était arrivé. Avait-il perdu sa force pour de bon ? Y avait-il un moyen de retourner à son état d’origine ? Quoi qu’il en soit, l’homme qui l’avait maudit était mort et avec lui, les réponses qu’il aurait pu espérer obtenir.

Son expression trahit la frustration que cette découverte lui provoqua. Il reprit d’un ton vague, absent.

..Différent.
On peut dire ça comme ça. Disons que j’en fais mon métier. Même si cette fois c’était..

Fut la réponse du jeune homme, réponse marquée d'une longue pause où son regard se posait sur son propre corps. Ses traits semblaient laisser place à la frustration, une drôle d'expression sur le moment. Elle tentait de comprendre en observant ses gestes et son expression, ses mains se refermant et s'ouvrant à quelques reprises et le regard planté sur celles-ci. Il semblait se remémorer certaines choses puis ses prunelles ne semblaient plus fixer quelque chose de vrai. Anemia s'approcha d'avantage, mais fut stoppée par l'homme terminant sa phrase sur un autre ton, quelque peu vide, en quelque sorte abstrait, sans aucune émotion précise.

..Différent.

Encore une fois, ses yeux se posèrent sur ceux du noiraud et ses mains qui étaient sur ses fines hanches retombèrent le long de sa personne. Elle tenta de lui offrir un léger sourire afin de chasser ce mauvais sentiment semblant l'hanter et de nouveau, cette voix naturellement chaude et tendre se fit entendre.

Je comprend, moi aussi j'ai d'une certaine façon un métier qui laisse des traces.

Sa main glissa sur son propre corps afin de venir soulever le vêtement couvrant le haut de son corps, suffisamment pour que la peau de son ventre sois découverte de tout tissu. Sur celle-ci s'y trouvait une grande cicatrice partant du côté droit inférieur jusqu'au côté supérieur gauche, légèrement sous le sein. Elle effleura sa propre main sur cette marque de son passé, ce moment où elle avait réellement cru à la mort, où pour la première fois elle avait ressentit cette peur de perdre quelque chose de précieux, sa propre vie.

Mmmh... Bref, selon-moi, tu devrai te reposé et de toute façon je ne te laisserai pas partir.

Dit-elle en souriant en coin tout en laissant son t-shirt retomber.
Les souvenirs des événements passés le hantaient encore. Non par qu’il en ressentait un quelconque effroi, non, il s’était préparé il y a longtemps à l’éventualité que toute sorte de choses pouvait finir par lui arriver, cela faisait partie du métier, un métier qu’il avait lui-même choisi. Il repensa à son maître qui avait d’abord refusé de l’entraîner et se demanda un instant si ce n’était pas là la raison de son refus. Le vieillard boitait déjà et ne pouvait pas se maintenir trop longtemps sur sa jambe lorsque le jeune garçon que Galahad était alors l’avait rencontré. Il n’avait jamais élaboré sur ce fameux incident mais le chevalier n’avait pas vraiment besoin de détails pour comprendre, ne serait-ce que vaguement, les origines d’une telle blessure. Le voilà qui se retrouvait dans une situation étrangement similaire, cloîtré dans une bicoque retirée de la ville après un incident. Allait-il être obligé lui aussi de prendre sa retraite ? Si tôt ?

Il fut extirpé de ses pensées par l’approche de la jeune femme. Ses pas créaient un bruit délicat sur le sol que Galahad, même pensif, avait pu discerner mais au-delà, la chaleur qui émanait d’elle se fit soudainement sentir, comme un frisson dans son corps qui l’interpella de sa proximité. Lorsqu’il releva les yeux et le visage légèrement, il trouva de nouveau son regard pris dans celui de sa bienfaitrice. Celui-ci semblait danser d’un œil à l’autre comme si elle cherchait quelque chose à l'intérieur de ses iris dorés. Elle lui sourit et s’adressa à lui d’une voix aussi douce que son expression. Elle cherchait à le calmer, il comprit.


Je comprends, moi aussi j'ai d'une certaine façon un métier qui laisse des traces.


Cette phrase captura son attention et une mine confuse traversa son visage brièvement avant que ses sourcils ne se lèvent lorsqu’il comprit finalement ce qu’elle voulait dire. Il suivit le mouvement de sa main alors qu’elle descendait le long de son corps et il se retrouva, inconsciemment, à retenir légèrement son souffle. Il avait déjà une idée de ce qui se trouverait derrière le tissu et lorsqu’elle souleva celui-ci, il y aperçut, comme il s’y attendait, une longue cicatrice qui s’étendait en diagonal sur tout son abdomen. Immédiatement, il glissa un bref regard vers le visage de la jeune femme, un coup d'œil vers son expression et peut-être un miroir vers ses pensées. Elle effleura la marque de sa main tandis qu’il reposait ses pupilles dessus.

Il soupira légèrement en secouant la tête. Évidemment qu’elle avait des cicatrices, tout le monde avait des cicatrices, qu’elles soient visibles ou non. Et si elle ne semblait plus souffrir de celle qu’elle venait de lui montrer, qu’en était-il des autres ? Celles qu’il ne voyait pas ? Il sentit bien idiot de s'apitoyer ainsi sur son sort. N’était-il pas censé être une sorte de chevalier ? C’est ce que les gens avaient commencé à l’appeler ces dernières années. Et si c’était le cas, c’était à lui de la rassurer et pas l’inverse.


Puis soudainement, aussi subitement qu’il était venu, ce moment de vulnérabilité s’était volatilisé.


Mmmh... Bref, selon-moi, tu devrais te reposer et de toute façon je ne te laisserai pas partir.


Le tissu recouvra de nouveau la marque de son passé et son sourire recouvra de nouveau les peines qu’elle semblait cacher. Il aurait peut-être dû laisser tomber. Sourire, tourner de l'œil et ajouter une remarque sarcastique -et légèrement salace- à son tour. Mais il n’en fit rien, car il n’était pas dupe. Il fixa simplement son regard mais il y avait cette fois-ci une intensité dans ses yeux d'or. Doucement, délibérément, il avança ses mains vers la fabrique du vêtement de la jeune femme, ses yeux s’échappant brièvement pour guider ses mains avant de retrouver ceux de sa bienfaitrice. Il releva le vêtement au dessus de sa poitrine et son autre main effleura la partie supérieure de la cicatrice. Il attendit un instant, le regard plongé dans le sien et il était clair qu’il lui demandait, sans un mot, la permission de continuer. Sa main descendit le long de la marque, le bout des doigts légèrement en contact avec celle-ci, jusqu’à ce qu’il atteigne sa hanche.

Une nouvelle pause, un nouveau coup d'œil vers le bas avant de retrouver ses yeux.

Sa main continua de glisser autour de sa hanche jusqu’à ce qu’il enlace le bas de son dos et il la tira subitement vers lui.

Encore une fois, il s’arrêta, sa main libre se séparant du vêtement pour venir trouver la joue de la demoiselle. Son pouce traçait de lentes caresses sur celle-ci alors qu’il la fixait encore une fois.

Puis finalement, il s’avança pour rencontrer ses lèvres.
Sans mots, sans aucune paroles les choses se firent d'elles-mêmes. Ils avaient cédés à cette perpétuelle attraction, au désir que tout deux ressentaient. Leurs yeux étaient leur façon se communiquer, des regards intrigués et envieux, envieux de se corps qu'ils ne touchaient pas.

C'est un silence étrangement parlant que son compagnon la fixait de ses yeux d'une intensité nouvelle. Elle laissa ses mains s'approcher, sans même tenter ou penser les arrêter. Ce tissu qu'elle avait laissé tomber fit a nouveau soulever et son corps à présent d'avantage dévoilé que la première fois. Cette main qui lui semblaient presque embrasé sur sa peau froide et délicate l'effleurait et parcourait chaque extrémité de son tronc. La demande que les yeux masculins lui avançait de fut certainement pas refusé, cacher que ce moment lui était apprécié serai chose impossible puisque ses prunelles cyan ne pouvaient mentir à ce moment.

Une sensation étrange lui traversait constamment le corps, jamais un homme n'était ainsi avec elle, la jeune femme est toujours la première a agir, parler ou bien simplement regarder, mais cette fois, c'était lui, ce jeune qu'elle ne connaissait même pas le nom qui la dévorait des yeux et qui effleurait si délicatement son corps. Le regard déstabilisant qu'il lui lançait faisait ses marques sur la fille. Sans voix, ses prunelles constamment et bien accrochés à celle du charmeur, elle ne pouvait faire autre chose que de laisser son envie et son attraction grandir d'avantage. C'est aussi subitement que si tendrement qu'il la tira vers son corps finement musclés, brulant d'un aussi grand désir quelle et si attirant. Son vêtement qui était toujours relevé, lorsqu'il vint cacher encore une fois sa peau, elle ne le sentit même pas. La main qui tenait le tissu était maintenant sur sa joue et elle la caressait à l'aide de son pouce et ce si posément.

Ils ne perdaient pas de se regarder, s'avouant constamment leur pécher, leur envie. Ce dernier regard sembla durer si longtemps, mais pourtant les lèvres se rencontrèrent pour la première fois et sans hésiter, le démon l'embrassa langoureusement, sa taille venant presser contre celle du garçon alors que ses mains se glissèrent dans sa nuque. Connaissant cette maison, elle les guida vers le lieu où tout pourra se continuer. Sans lâcher ses lèvres et toujours plus près à chaque pas, son dos vint heurter le mur de la chambre à quelque centimètres de la porte. Ses baisers s'intensifièrent comme-ci elle s'avait que le moment approchait.




Ce qui devait arriver arriva, vous pouvez laisser votre imagination parler d'elle-même.


Ce n'est seulement lorsque les rayons de la lune vinrent taper son visage que la fille se réveilla. Elle s'extirpa de la chaleur des draps pour sans bruits, laissant le garçon seul. Ses pieds frôlaient silencieusement ce parquet quelque peu âgé et sa tête réfléchissait. Elle réfléchissait à comment s'y prendre avec lui, comment elle pourrai l'assassiner lui. Un drôle de question après ce moment intense qui fut partagé entre les deux adultes, mais pourtant une évidence pour la blanche dans ces circonstances. Combien d'hommes avaient trouvés la mort après s'être adonné à un tel moment avec elle? Plusieurs. Ils se comptent par dizaines et celui qui se trouvai dans son lit, sagement assoupit ne serai pas le dernier. C'est pourquoi, toujours sans bruits, elle refit son apparition dans la pièce, l'arme à la main. Ses yeux brillaient d'une intensité et d'un drôle de plaisir plus elle s'approchait de sa victime. Couteau tenu fermement entre ses fins doigts, elle grimpa sur le lit et déposa un léger baisé sur la joue du jeune homme.

Pardonne-moi chaton.

Sans détourner le regard, un énorme sourire aux lèvres, sa main se redressa au dessus de sa propre tête et fini par redescendre, l'arme pointé droit sur le corps masculin.
La jeune femme ne sembla pas l’arrêter. C’est les yeux plongés dans ses iris bleus que Galahad laissait parler ses instincts les plus basiques, obéissant à une voix primale qui faisait bouger son corps. Sa partenaire semblait réceptive à ses avances. Il pouvait déceler une certaine surprise suite à cette approche, sûrement n’était-elle pas habituée à rencontrer quelqu’un d’aussi direct ? Le chevalier n’était pas le genre à prendre des pincettes ou faire les choses à moitié, lorsqu’il voulait quelque chose, il était clair et déterminé dans son approche et ce qu’il voulait en ce moment, c’était elle.


À en juger par le désir qu’il pouvait lire dans son regard, elle le voulait tout autant.


Lorsqu’il la tira vers lui, il put deviner son envie à son corps tremblant et lorsqu’elle rencontra ses lèvres avec tout autant de ferveur, il n’avait plus aucun doute. Elle pressa sa taille contre la sienne et un râle échappa à ses lèvres alors que les mains douces de sa partenaire effleurèrent sa peau pour trouver leur place derrière sa nuque.

Ils s’arrêtèrent lorsqu’il sentit son dos heurter un mur et la démone redoubler d’intensité en l’embrassant. Ses paupières se rouvrirent un instant pour jeter un coup d’oeil rapide et il remarqua le lit à sa droite. Il l’enlaça de ses deux bras, la collant encore plus à lui et encaissa ses avances tandis qu’il les fit chuter contre le matelas. Leurs lèvres se séparèrent un instant lorsque le dos de la demoiselle rencontra le lit et qu’il dut se tenir de ses appuis, au dessus d’elle. Il en profita pour l'admirer, de son corps à l’expression de son visage. Lorsqu’il redescendit vers elle, il avait la ferme intention de profiter de tout ce qu’elle avait à offrir et de lui faire profiter de tout cette chaleur qu’il avait à donner.

Les heures passèrent et finalement lorsque la fatigue de leurs intenses ardeurs prit le dessus sur le plaisir, ils se décidèrent à s’arracher tant bien que mal à cette danse pour se reposer. Galahad ferma les yeux, satisfait. Il pensait se réveiller pour trouver l’odeur d’un bon repas sur le feu et la voix mélodieuse d’une jeune femme ou peut-être le visage endormi de celle-ci et ce serait à lui de préparer un bon petit plat.


Pardonne-moi chaton.


Trouver la jeune femme, au dessus de lui, à déposer un baiser sur sa joue ? Il aurait pu s’y attendre. Le sourire sur ses lèvres alors qu’elle le regardait ? Il espérait une telle réaction. Le couteau qui s’apprêtait à descendre sur lui ? Un peu moins.

Ses mains se relevèrent d’un réflexe instinctif pour se saisir des poignets de son assaillante et l’empêcher de gagner de l’inertie pour enfoncer la lame dans son corps. Ses bras flanchèrent légèrement alors qu’il tentait de maintenir l’arme loin de lui. Une partie inconsciente de son esprit lui disait qu’il pourrait aisément la repousser mais c’est comme si son corps refusait de l’écouter et de faire appel à la force une nécessaire. Une force qu’il savait posséder.

Du moins, qu’il possédait.

Galahad jura entre ses dents alors qu’il se rappela que sa faiblesse actuelle était la conséquence de son malencontreux incident et qu’il ne pouvait faire appel qu’à une infime fraction de sa précédente force.

Que-..?! Qu’est-ce que tu fous ? T’es complètement tarée.. Il grogna.


Soit. Si il n’avait plus sa puissance, sa maîtrise de l’Art restait elle intacte et il avait appris à utiliser la force d’un adversaire contre lui.

Le chevalier profita de la surface sur laquelle il était allongé pour pivoter ses hanches. De là, il put, d’un mouvement sec, se tourner pour se tenir de côté, hors de la trajectoire de l’arme et presser dans ce même mouvement la lame là où il se trouvait précédemment pour la planter dans le lit et emporter tout le poids de la démone vers l’avant.

Il était maintenant au dessus d’elle et ne perdit pas de temps à se saisir de ses poignets pour la retourner face à lui, l’arme lâchée.

Il s’apprêtait peut-être à contre-attaquer. Mais les rayons nocturnes de l’astre lunaire illuminait le visage de la jeune femme.


C’est quoi ton problème ? Tu me sauves de je ne sais où et ensuite t’essayes de me tuer ? J’avoue que j’te suis pas.


Il sourit après un instant. Ses doigts glissèrent le long du cou de la jeune femme, puis le long de son corps jusqu’à atteindre un endroit qui lui ferait certainement tout oublier de ses envies meurtrières.


Je crois que je te préfère comme t’étais avant.


De nouveau, il rencontra ses lèvres.