Anciens échos
Rp Solo
Trouble Ancestral
Le corps s'agite dans les draps humides, une puissante inspiration, expiration, pulsation alors que la sueur perle sur la peau aux reflets de miel. Sommeil agité, sombres visions qui s'imposent à l'esprit alors que dans ta main un cristal brille d'une lueur malsaine. Vacille et disparait alors que l'instant d'après se dresse le sombre cortège, une psalmodie aux sonorités étranges alors que les silhouettes ombreuses la scande à l'unisson. Une vision qui s'échappe, un trouble, nouveau flou alors que les arabesques se dessinent sur le sol glacial d'une bâtisse abandonné. Étrange spectacle qui sème la confusion alors que dans l'obscurité de l'appartement miteux ton corps s'agite, que l'air sature d'une aura crépitante de magie. Les âmes dansent, s'entremêlent en un ballet parfait alors que sans même en prendre conscience le sang perle au bout de tes doigts et que les griffes se logent avec violence dans le matelas. Un cri qui s'impose à l'esprit. Tourbillon noirâtre où l'espace d'un instant une silhouette se dessine. Une nouvelle chute. Plonge en avant alors que ton corps se redresse dans un feulement, la réalité te happe alors que tes iris fendues se confrontent à l'obscurité de la chambre, pupilles félines où le chat règne en maître. Un trouble, une respiration puissante et saccadé alors que le tumulte baisse, que la réalité s'impose et que tu prends conscience que tu es dans ton appartement. L'impression de devenir fou alors que ton visage choqué et haletant vient observer ta main inhumaine où les griffes trônent, instrument mortel et puissant. Tu perds l'esprit ? Incompréhension alors que chaque nuit depuis plusieurs jours tes nuits sont rongées par ces étranges visions, floues et incertaines.
Un vif mouvement de côté alors que tu crois entendre une voix murmure, le bras happe l'air et les griffes déchirent le néant dans un mouvement bestial. Tu dérailles, l'impression de devenir fou alors qu'il n'y personne. Un murmure qui s'impose à nouveau à ton ouïe, mais personne n'est là, aucune présence, intuition étrange et lancinante rappelant ce frisson sur ton échine. Une certitude qui s'impose comme si elle avait toujours existé. Un mot. Cristaux.
Puis le néant alors que la chaleur cesse soudainement, que la tension dans l'air chute et que l'âme repart se loger au fond de ton être, comme si tout ceci n'avait été qu'une cruelle illusion... Le sentiment de sombrer dans la folie, incapable de retrouver le sommeil.
Et dans les jours qui suivent un phénomène qui gagne en intensité alors que les cauchemars continuent, qu'ils s'imposent comme doués de leur propre volonté. Et qu'à chaque réveil en sursaut tu es habité de ta part bestiale, que l'énergie sature l'air, ton énergie alors que c'est ton aura qui s'embrase. Et chaque jour c'est comme si de nouvelles certitudes naissaient dans des murmures issus du néant, qui n'existent pas alors que tu crois perdre la boule. Un temps, alors que lentement le puzzle se reconstitue à chaque nouvelle information que l'intuition fait naître tel un flot de certitude, un message flou que tu reconstitues grâce à ton passé sulfureux dans les terres arides d'Akantha.
Cristaux. Cercle. Bougie. Arabesques. Incantation. Sentiment. Meridion.
Invocation.
Et l'ultime qui se dessine comme une évidence alors que le puzzle se reconstruit dans ton esprit à partir des connaissances amassées par une dizaine d'années d'esclavage dans les terres d'Akantha.
Démon.>
Bebebe