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Celui qui amenait le crépuscule

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Wrath "Ephraïm" Alexander

Grand Sage de Nueva

Identité

  • Race : Alexander est un elfe sylvestre possédé par Ephraïm
  • Âge : L'un a soixante-neuf ans, l'autre personne ne s'en souvient
  • Orientation sexuelle : il n'est pas réceptif à ce genre de choses futiles
  • Situation personnelle : il préfère être seul que bien accompagné
  • Nationalité : Nueva & Fhaedren

Points de caractéristiques

  • Physique :
  • Agilité :
  • Force :
  • Endurance :
  • (Techno)magie :
  • Mana :
  • Puissance :
  • Contrôle :

Compétences [3/3 slots]

Incantamentum: Telesthesis
Un don qu'Ephraïm avait identifié chez Alexander longtemps avant de le posséder. Doté d'une puissante magie depuis sa naissance, Alexander n'a pratiquement jamais fait usage de son don jusqu'à ce qu'Ephraïm ne prenne possession son corps. Alors, tout en s'éveillant à la télépathie, le Grand Sage est devenu un maître dans plusieurs domaines de manipulation de l'esprit comme l’altération de la mémoire ou l'hypnose.

Utilisée à bon escient, la télépathie peut guérir des personnes souffrant de maladies mentales ou soulager certains êtres de souvenirs douloureux. Ce n'est toutefois pas comme cela qu'Ephraïm l'utilise. Secrètement, le Grand Sage se sert de ses dons télépathiques pour influencer ceux qui lui veulent du mal et se faire apprécier de tous. Il utilise généralement sa magie de façon passive pour favoriser son image auprès du peuple, de ses subalternes et même des inconnus qui le découvrent pour la première fois. Il est en partie vu comme le Grand Sage car c'est l'idée qu'il instille dans la tête des autres.

Il utilise aussi la télépathie pour pousser ceux qui lui veulent du mal à exprimer un brutal désir de rédemption et mener ses assassins au suicide.

Incantamentum: Hypnos
Variante de la télépathie mais sur le long terme. Alexander pratique l'hypnose depuis des années en faisant usage d'un long contact oculaire avec ses victimes pour les emprisonner dans leur propre esprit. Les personnes hypnotisées sont généralement préoccupées par la réalisation d'une tâche que le Grand Sage leur confie secrètement et qui constitue leur seul et unique objectif jusqu'à ce qu'elle soit complétée. Il est possible de délivrer une personne de son état hypnotique en trouvant et en solutionnant la racine du problème, le « traumatisme » utilisé par Ephraïm, ou en la mettant dans un état de choc assez puissant pour qu'elle recouvre tous ses esprits.

Une personne hypnotisée n'est toutefois pas facilement identifiable, même si certains détails dans ses mots ou son comportement trahissent un état légèrement végétatif.

Incantamentum: Memoria altero
Memoria altero ou « l'altération de la mémoire » est un puissant sortilège uniquement réalisable grâce à un contact oculaire régulier et durable avec Alexander.

Au fil du temps, une personne sous l'emprise d'un tel enchantement verra certains de ses souvenirs supprimés, modifiés voire même recréés selon la volonté du Grand Sage. Et plus le contact sera récurrent et long, plus celui-ci aura une emprise notoire sur des souvenirs « importants » voire même fondateurs pour le mental de sa victime.

Physique

Royal. Le Grand Sage est une personne avec une incroyable prestance, dont les gestes doux et soigneusement contrôlés lui donnent des airs aériens. Ce n’est pas un individu qui se fond facilement dans la foule, à moins d’avoir le visage caché… et encore. Son pas est lent, céleste, tandis que son visage garde toujours cette expression souveraine d’un homme qui sait beaucoup sinon bien assez.

Non, Alexander n’est pas viril et ses trais fins et délicats ne sont pas sans rappeler ceux d’un animal noble comme le cygne ou le paon. Sa carrure n’impressionne pas puisque son arme n’est pas physique mais spirituelle : un esprit alimenté par une culture aux limites empyrées que peu avoisinent ou ont un jour avoisiné dans ce monde. Alexander n’est pas juste un Sage, il est le Sage. Un puits de savoir et d’informations qui dépassent sa simple existence d’elfe et que même les all’ombra et autres créatures cultivées lui envient. Et tout dans son apparence semble rappeler que ce titre est celui qu’il possède et celui qu’il mérite : peut-être encore un ignare pourrait le confondre avec un religieux ou un homme de lettres, un bibliothécaire. Clairement pas avec un chasseur, car sa musculature est aussi développée que celle d’un vieillard resté trop longtemps sur les bancs de la tribune.

Non, Alexander n’est pas un combattant. C’est un homme de paix, de livres et de foi tant que celle-ci induit l’amour et le respect mutuel. Son corps n’est pas celui d’un lâche, mais d’un homme qui aime s’instruire. Son dos, légèrement vouté, détaille les heures trop nombreuses passées à détailler d’anciens textes sur son bureau. Ses mains, frêles, fragiles et  à la manucure presque trop soignée pour un homme, traduisent les pages qu’elles ont beaucoup trop tournées. Ses yeux, enfin, bleus malgré ses cheveux bruns, donnent la curieuse impression de voir en cet homme un esprit séculaire. Impression renforcée par la pesanteur avec laquelle le Grand Sage s’exprime, d’une voix parfois enjouée et parfois neutre, mais toujours mesurée jusque dans le moindre point.

Depuis des années, nul n’a jamais pu prêter la moindre parole inutile à Alexander, car le Grand Sage s’exprime uniquement lorsqu’il est nécessaire. Pensif la plupart du temps, nul ne sait réellement ce qu’il peut se passer sous le crâne de ce curieux spécimen, mais beaucoup le suspectent de chercher la clé de voute qui viendra imposer la paix entre les nations.

Alexander est un homme de petite taille, il ne dépasse pas le mètre soixante-dix et porte souvent des chaussures à talonnettes. Son physique quelque peu ingrat n’a pourtant jamais incité personne à lui manquer de respect, car du Grand Sage émane une étrange aura qui lui donne du charisme et semble effrayer ceux qui nourrissent du mal à son égard. Aucun des rares attentats ayant un jour ciblé Wrath ne lui a causé le moindre heurt : ses détracteurs se sont systématiquement rétractés et, certains conscients de la gravité de leurs erreurs, ont désespérément mis fin à leur jour dans les larmes et le sang.

Enfin, c’est un elfe qui a l’habitude de se vêtir de robes, de toges et d’habits typiquement Nueviens. D’aucuns racontent qu’il a initié une mode des manteaux à capuche chez nombre de tribuns dans un pays qui ne connaît pourtant qu’un climat tropical rarement humide. Souvent dressé de blanc, on ne cesse de lui prêter des adjectifs renvoyant à la pureté de ses vêtements comme de sa personne. Le Grand Sage est beau, chaste et irradie de sa sagesse. Mais c’est aussi un individu en nuances de gris qui fait naître chez ceux qui le regardent un sentiment désagréable pratiquement imperceptible.

Est-ce de la peur ou de la méfiance ?

Caractère

Beaucoup pourraient prêter au Grand Sage un caractère aimable, léger, au calme olympien, et ce sans même le connaître. Ce sont pourtant les mots qui reviennent le plus souvent, avec le champ lexical de la tendresse et de l’amour. Lorsqu’Alexander parle, il le fait avec gentillesse et bienveillance ; bien souvent il allie peu le geste à la parole ce qui lui donne un air détaché et une légère impression de lenteur ancestrale. Son visage démontre bien la complexité de ses pensées : l’homme a des allures stellaires, parfois paternelles mais demeure compatissant et généreux en toute situation, jamais hautain. Voilà comment la majorité le définit, dresse son portrait sans laisser paraître le moindre doute.

Et si tout cela était aussi simple, aussi vrai, n’importe qui serait sous le charme d’un individu aussi conciliant et aussi pur qu’Alexander Wrath. Malheureusement, ce voile agréable mais tissé d’artifices masque une terrible vérité, celle d’un démon depuis longtemps oublié de tous, que l’on croyait disparu…

Dans son sommeil factice, celui que peu sauraient révéler possède un nom : Ephraïm. Il est l’âme occupant ce nouveau réceptacle, le meurtrier d’Alexander, de bien d’autres avant lui et le Grand Sage actuel. L’ancien roi de Fhaedren, réincarné et maître de la manipulation, désormais au sommet de ce paisible territoire qu’est Nueva : l’ironie est cruelle, mais le personnage, lui, l’est encore plus.

Sorti du vide et de l’impuissance, l’esprit du roi a recouvré ses forces et est désormais aussi fort qu’il l’était il y a des siècles. Car Alexander était déjà un homme puissant et car sa possession ne s’est pas faite sans accrocs ni sacrifice, la fusion des deux hommes résulte aujourd’hui en un monstre inhumain en perpétuelle souffrance.

Puisqu’il faut le savoir : Ephraïm, après ses nombreuses possessions et ce dernier effort, n’est pratiquement plus l’Ephraïm que le monde a connu, ni celui que l’histoire mentionne ; même durant son déclin… même au moment de la Catastrophe. C’est en réalité un esprit perturbé, rongé par la démence et la schizophrénie de ses identités passées, qui parvient à occuper perfidement la carcasse de l’elfe. Voilà pourquoi ses mots sont lourdement pesés, voilà pourquoi ses yeux semblent terriblement fatigués ; et pourtant malgré cette torture Alexander demeure intellectuellement omnipotent.

Pourtant voilà le véritable Grand Sage, froid et inhumain, sanguinaire et profondément désespéré. La paix de Nueva le remplit en réalité d’une rancœur indescriptible, tandis que la naissance de conflits et de massacres aux frontières l’emplissent d’une joie machiavélique. À ce stade de la folie, Alexander se sait toutefois n’avoir d’yeux que pour la destruction et les génocides ; pourtant son masque ne laisse rien paraître. Quand intérieurement il se délecte d’apprendre les terribles nouvelles, extérieurement le Grand Sage demeure consterné, à la recherche d’une solution qui les contenterait tous.

Et il le fait croire, et il le fait penser aux autres pour qu’ils y mordent mieux, pour que son règne soit incontesté. Dans la foule résonnent les appellations du « Bon » et du « Juste », tandis qu’entre ses oreilles raisonnent les pensées macabres d’un individu tourmenté et sombre.

Car un jour viendra où il les noiera tous.

La psychologie de l’ancien roi est complexe et mélange souvent illusions et réalité. Son esprit déluré conserve les précieuses informations recueillies au cours des siècles, mais peine parfois à faire la différence entre illusion et réalité. Certains, ils sont rares, pointent parfois des approximations dans le discours du Grand Sage ; même si celui-ci éclaire constamment le conseil des sages de connaissances antiques et obscures que seuls quelques ouvrages de la bibliothèque sacrée de Mearian, dans la réserve des livres interdits, pourraient infirmer ou confirmer.

Mais une chose est sûre : tout ce savoir ne servira pas un objectif louable tant qu’Alexander et ses infâmes lubies s’en nourriront avec avidité.

Histoire


La vie d’Alexander

À l’aube de l’existence de l’infâme entité qu’est aujourd’hui celui que l’on nomme Alexander Wrath se trouve pourtant la naissance d’un enfant placé sous de bons augures ; celle d’un homme qui aurait un jour été amené à accomplir de grandes choses.

Aimé, choyé par ses parents, Alexander était désiré lorsqu’il vînt au monde ; tout autant que l’on peut désirer la pluie en plein désert ou la chaleur quand vient le blizzard. Né dans un ancien quartier de Lelanaserine, d’une mère elfe et d’un père all’ombra, le divin enfant constituait déjà un astre flamboyant pour ses parents à son premier souffle. Par sa simple présence il les irradiait constamment d’une lumière chaude et de profonds sourires. Mais, à mesure que le jeune elfe prenait en âge et en tendresse, il devint progressivement le ciel étoilé que chacun attendait.

Certes petit, de faible constitution et d’une peau claire au point de faire jalouser la lune, le jeune Nuevien ne devint clairement pas une force de la nature physiquement parlant. Mais son esprit fertile et son intelligence éblouissante ne cessaient d’épater sa famille, ses amis ainsi que ses premiers amours lorsque ceux-ci fleurirent naturellement.

Alexander était ainsi doué, gentil, serviable : il aimait sans contrepartie et tranchait toujours juste. Ses choix heurtaient rarement, voilà pourquoi beaucoup l’appréciaient et encore plus le jalousaient. Il passa la majeure partie de sa vie sans provoquer la moindre larme ni même connaître de profonde tristesse, de grand désarroi. L’homme avait beau être un intellectuel, il vivait gaiement, réfléchissait simplement et voyait clair dans les relations et les interactions bâtissant la société dans laquelle il évoluait.

Jamais on ne le prit à vouloir du mal, à être malhonnête ou à faire mauvais usage de son savoir. Il n’étalait pas ses connaissances pour s’en vanter haut et fort ; il ne jouait pas sur ses relations pour obtenir ce qu’il voulait. Car Alexander, à l’âge de trente ans, ce qui reste jeune pour un elfe, jouissait déjà du statut de Tribun et bénéficiait aussi d’un solide cercle de contacts au sein de la capitale. Ceux-ci faisaient fréquemment appel à lui et systématiquement il répondait. Il aidait tant qu’il le pouvait, il enseignait si on lui demandait, il formait intellectuellement. Et lorsqu’on lui demandait s’il avait du temps, il arrivait toujours à sacrifier un peu plus de ses journées, un peu plus de ses nuits.

Alexander était ce genre d’homme. Un homme bon qui ne méritait pas le sort qu’il subit lors d’une malencontreuse rencontre, mais qui aurait dû trouver sa mort dans un lit près de ceux qui l’aimaient. Qui aurait dispensé par ses livres sa philosophie de vie. Qui aurait continué à s’enrichir spirituellement et qui, invariablement, aurait gagné sa place de Grand Sage.

Mais les étoiles jouèrent un bien mauvais tour à celui que le conseil avait choisi pour être Sage quelques jours auparavant. Lors d’une nuit de solstice d’hiver secouée par le vent et le froid, sa fin vînt à son encontre sous les traits d’un vieux vagabond, d’un sans-abri sur le point de rendre l’âme qui, près de sa porte, était venu lui quérir asile.

Et à qui, car il était trop bon, il avait généreusement offert le gîte sans même hésiter.

Sans le savoir, le jeune sage avait alors ouvert la porte au diable incarné. Et souriant de machiavélisme, Ephraïm s’était alors montré sous son vrai jour pour, sans la moindre pitié, dévorer son âme pendant la nuit.

Alexander n’existait désormais plus, mais un autre vivait à sa place.

Les tribulations d’Ephraïm

Fhaedren, la catastrophe, sa propre chute… tout lui semblait encore flou. Il avait été au centre de l’explosion et pourtant il avait survécu. En quelque sorte. Sa présence éthérée avait été propulsée loin de son corps pulvérisé. Alors même que le roi n’était plus, que cette coque qu’il avait occupée pendant si longtemps avait disparu, Ephraïm avait subsisté.

Cette forme fantomatique, cette essence d’être lui avait donné de curieuses impressions. Il s’en rappelait et il s’en rappellerait toujours : le moment de sa mort avait probablement été l’un des plus beaux moments de sa vie. Une libération, une délivrance des carcans de la poudre de cristal, de la drogue qui avait consumé son organisme et corrompu son esprit. Mais son âme était tâchée et il n’avait pu que déplorer les pertes, déplorer pendant un instant le résultat de sa folie.

Puis il avait replongé.

La première possession d’Ephraïm avait été involontaire. Il n’était alors pas capable de dire le nombre d’heures, de jours, de semaines ou même de mois qui avaient séparé sa dématérialisation de son nouvel emprisonnement. Réincarné, il s’était simplement et essentiellement senti à l’étroit dans quelque chose de chaud et de ridiculement petit, fragile, inoffensif.

« - Aggheu… » avait été son premier mot. Aucun autre ne voulait sortir, même si lui savait. Il voulait exprimer son horreur, sa peur d’être piégé dans le corps d’un enfant en bas âge pour le restant de ses jours. Encore aveugle car ses yeux n’avaient pas fini de se former. Encore stupide car la chair molle de son crâne ne suffisait pas à accueillir toutes ses pensées.

Mais au moins n’avait-il eu aucun souvenir du pauvre chérubin à supporter, aucune sorte de fusion de son esprit et de celui qu’il venait simplement de remplacer. Ce corps neuf était, sans même qu’il le sache, une bénédiction lui suggérant de se racheter. D’avoir une nouvelle vie, heureuse et remplie.

Il n’en fut rien. Onze années seulement suffirent à Ephraïm pour consumer ce premier corps, originellement pur et sain, dans d’obscures recherches sur les cristaux et d’infâmes crimes qui lui valurent le surnom de « l’enfant démon d’Akantha » en ce temps. À terme capturé puis condamné au bûcher pour sorcellerie et communion avec Obscural, Ephraïm connut alors le lent supplice de la mort par le feu. Ceci en accord avec les cultes sacrificiels les plus païens et ancestraux d’Ignaris.

Il emporta alors non seulement ce corps dans la mort, mais celui de plusieurs dizaines d’enfants et de femmes dans les années qui suivirent, que l’on suspectait aussi d’être atteints par le « Mal », souvent sans raison valable et parfois par pur effet de foule. Ces événements lancèrent ce que l’Histoire retînt comme la plus grande « chasse aux sorcières » d’Akantha qui ne vit la fin de son hérésie qu’à la création du royaume et la prohibition de certaines pratiques.

La seconde réincarnation d’Alexander se fit alors dans le corps d’un jeune lycanthrope, cousin germain des antiques Griffesang, qui avait participé à sa mise à mort et semblait vigoureux et bien bâti. Ce fût la première fois que le roi dût consumer les souvenirs de sa victime, qui s’était d’ailleurs débattue pour ne pas perdre l’esprit. La douleur s’était alors révélée intense au point de provoquer, suite à l’opération, une migraine effroyable et une inconscience temporaire chez le loup.

À son réveil, Ephraïm se vit toutefois confronté à un curieux sentiment : celui d’être partagé, d’être scindé, d’avoir sa pensée divisée. Se souvenir de choses qu’il n’avait pas vécues lui faisait alors plus de mal qu’il ne l’aurait imaginé et il comprit soudainement l’intérêt de prolonger ses possessions.

Invariablement, pourtant, Ephraïm dût à de nombreuses reprises changer de corps durant près de quatre siècles, rompant systématiquement un peu plus son esprit dans celui de ses victimes, vivant des troubles de la personnalité et parfois une intense envie de mettre fin à son existence.

Mais malgré toutes ses tentatives, le roi continuait d’exister. Toujours présent en filigrane dans ce monde qui ne voulait plus de lui. Toujours plus brisé spirituellement : une âme égarée. Une âme en peine.

Alors, perdu dans les horizons de sa folie et de ses nombreux essais, Ephraïm trouva finalement la solution idéale. La solution qui lui rendrait la jouissance qu’il désirait tant : celle de retrouver sa forme éthérée, en osmose avec l’air, le vent, la nature. Celle qu’il avait connue pendant une durée de temps indéfinie, loin des troubles et des convoitises.

Il décida alors de gagner la capitale de Nueva avec son dernier corps et de hanter les rues, les tavernes jusqu’à l’épuisement.

Tel un clochard, le roi déchu en était réduit à faire la manche, à demander l’aumône pour survivre. Pendant près d’un an il vécut dans la crasse et la maladie, à la recherche de la perle rare qui lui permettrait de retrouver son aplomb d’antan. De recouvrer sa puissance et renouer avec ceux qui voulaient faire renaître Fhaedren en son nom. Il se savait capable de remonter la pente. Tout ce qu’il lui fallait était une étoile, un astre capable d’irradier tous les continents de sa présence, capable de faire entendre son nom. Il lui fallait un Sage.

Puis un jour, les nouvelles parvinrent que l’un des Tribuns les plus aimés et les plus respectés de la capitale venait d’être élu en tant qu’Octavus. Alexander, de son prénom, était décrit comme un homme de bien, soucieux du bonheur des autres et particulièrement de ses concitoyens. Son discours, à la prise de son mandat, s’était avéré riche en émotions au point d’en faire monter les larmes aux yeux de nombreux patriotes.

La perle rare.

Alors, quelques jours plus tard, Ephraïm décida de passer à l’action. Patientant devant la demeure du nouveau Sage alors que celui-ci revenait à pieds de la Montagne des Sages, il feignit le malaise sur le pas de sa porte pour mieux obtenir sa miséricorde. Accepté et reçu comme un prince dans la demeure du généreux intellectuel, le vagabond fut alors guidé par Octavus en personne dans l’une des nombreuses chambres de sa propriété, veillant même à ce qu’il lui soit servi un repas chaud et des draps tièdes.

Dans son assiette, le vieillard plaça alors des baies de belladone qui n’eurent aucun mal à mettre fin à sa pitoyable existence. Se séparant de son précédent corps encore secoué par les spasmes et les vomissements, Ephraïm gagna alors la couche du Sage que la fatigue avait assommé avec son amie Sommeil… mais pas au point de le rendre insensible à la brise glaciale qu’était Ephraïm lorsque celui-ci s’approcha, sourire aux lèvres.

Ce fût alors avec la terrible vision du spectre décharné du roi fou au-dessus de son corps paralysé qu’Alexander rendit son dernier souffle. Ses domestiques le retrouvèrent au petit matin au pied de son lit, inconscient et livide comme un mort.

Mais pourtant bien en vie.

Alexander « Ephraïm » Wrath

Les années passèrent, emportant avec elles bien plus de mensonges et de faussetés que de soupçons pour le roi déchu. Progressivement celui-ci avait ancré sa place au conseil, devenant un rouage indispensable de la machine hypocrite qu’était Nueva. Une nation qui prônait la paix mais finançait indirectement la guerre, définitivement Ephraïm aimait cela. Même s’il ne pouvait s’empêcher de réprouver un certain dégout pour les valeurs morales et l’éthique défendues par les autres Sages.

Il les haïssait tous, même ceux qui s’avéraient plus malléables, mais il gardait ces sentiments secrets. Et à force de mensonges, mais aussi de dispenser son savoir millénaire, Alexander se retrouva à la place de Grand Sage lorsque celui-ci disparut quelques années plus tard.

Tous n’étaient pas forcément d’accord avec ce choix, mais les arguments étaient alors incontestables et obligèrent tous les Sages à se conformer à cette décision.

Sans forcément abandonner, pour certains, les doutes et peurs rongeant leur instinct.

Profil

  • Pseudo : toujours Jordan
  • Âge : 23
  • Tu nous as trouvé où ? -
  • Un autre compte ? Amalia / Marcis
  • Personnage de l'avatar : OC
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    Toi et moi, on va faire des grandes choses. Celui qui amenait le crépuscule 3622086245
Bienvenue le gros, au plaisir de te voir saccager le monde Celui qui amenait le crépuscule 3622086245
Bienvenue, officiellement :D
C'est chouette de jouer le gros méchant du forum ! J'espère que tu prendras plaisir à manigancer la mise à genoux du monde par contre sois sympa avec nos Sages, ce ne sont que de petits hippies innocents :'( /out/
Merci les coupains.

Juste pour rappeler que je suis toujours dessus même si j'ai pas trop le temps en semaine (et ce week-end) mais ça progresse en arrière-plan (et dans la bonne direction grâce à Eury).
Bonjour, ta fiche de présentation a passé le délai imparti que nous accordons sur le forum; est-ce que tout va bien?  

Si tu as besoin d'un délai supplémentaire n'hésites pas à nous le signaler, ou si tu es absent à aller poster dans la partie appropriée.

Tiens nous au courant happy
Hello ! ça avance tranquillement, j'vais finir ça dès que j'aurai un peu de temps libre :)
Fiou ! Voilà on y est, à vos bons soins !

Merci :)
Le staff passe vite te lire Celui qui amenait le crépuscule 2647753636
Tu es validé !
Coucou à toi ! Je t'annonce que tu es officiellement validée ! Tu auras d'ici peu ton rang et ta couleur, ainsi tu pourras partir à l'aventure !
POINT FORT  Ҩ La fiche respecte bien le super prédéfini, je n'ai rien à redire et le pouvoir me fait penser à code geass, certainement une inspiration (peut-être ?).
REMARQUES Ҩ VIVA LES MAGES NOIRS (enfin nous avons ce prédéfini d'occupé T^T). Amuses-toi bien !

Sur ces mots, je te redirige vers la fiche personnage, désormais obligatoire afin de conserver une trace de ton évolution. Je te souhaite de te plaire parmi nous, et puisses-tu semer le chaos éternellement !