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Lost Kingdom  :: Akantha :: La Capitale - Everbright, cité des rois

Cousine offre moi une dernière danse, because i'm in love with the shape of You [Feat Viladra]

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Omnia
Luci

MEMPHIS
Viladra

La vengeance est plus douce que le miel ~
 
Putain ça me fait toujours le putain même effet. Je me réveille, je tchek mes clés, mes clopes, ma dope et je tchek si les capotes sont pas périmés. J’ai mal à la tête, j’ai mal à la gorge, j’ai l’impression d’être un putain de déchet humain, je me rappelle de parler fort, je me rappelle d’avoir bu beaucoup de whiskey, je me rappelle d’être dans le bar, je me rappelle d’avoir bu des demi, je me rappelle d’avoir frappé deux ou trois bâtards.
Y a l’orchestre de primaire de Montpellier qui joue du Jul dans ma tête et je vous avoue que je suis dans le mal. Je peine à garder mes yeux ouverts, je peine à sentir mes lèvres, putain hier j’ai vraiment fini fracasser. J’ai plus de chemise, j’ai plus de clés, je compte mes clopes, quatre et demi. Je titube avec mon mal de crâne, je suis sûr que j’arriverais à déprimer un doliprane. Comment j’en suis arrivé là ? Alors asseyez vous sur la teubi de Père Luci et écoutez l’histoire
Père Luci raconte nous une histoire, même deux histoires ! Mets tes lunettes et lis-nous tout ! Bon calmez vous j’ai encore mal à la tête là. Et spoiler alerte les diplo se sont fait atomiser la tête et un dragon chez toi ça finit souvent en barbecue. -

Comme je disais, tout commença hier. Vous vous rappelez, j’avais déjà écrit la raison de ma venue dans cette cité méprisable qu’est Akantha. En quoi est-elle pourrie ? J’espère que vous déconnez ou que vous êtes aveugles, ou que vous êtes au moins cons … Non, mais sérieusement entre le fait qu’il y est trois fois plus de traîtres dans leur rang que de vrai fervent, qu’ici les nobles font la loi, en méprisant les plus faibles qui leur gravitent autour en leur léchant le cul dans le seul but de pouvoir un jour monter l’échelle sociale. Vraiment une cité saine n’est-ce pas ? Bref, moi j’étais là pourquoi déjà ? Ah oui : Un dragon. Y avait un putain de dragon qui rôdait dans le coin et je voulais à tout prix le rencontrer … Mais les informations étaient ou fausses, ou juste improbable. Un dragon qui prend des bains de soleil sur la plage, je vous jure, qu’est-ce qu’on n’entendrait pas comme connerie par ici.
J’avais donc passé une longue journée éreintante, remplie de stress et de querelles à la con.  C’est pour ça que lorsque la lune pointa le bout de son visage pâle je vins me jeter à corps perdu dans un bar. Une taverne plutôt spacieuse qui possédait une auberge aussi pour les visiteurs un peu trop éméchés sûrement. A cet instant je devais sûrement me dire que je serais en état de prendre une chambre une fois la beuverie passée. Quelle innocence.

Et ce fut ainsi que commença ma murge méthodique. Je descendais autant de jaunes que les marines aux Vietnam, j’enchaînais les lignes à m’en prendre pour un géomètre. Et puis tout commence à devenir flou dans ma mémoire. Vingt et une heure je parlais avec un vieillard à qui je réussis à extorquer quelques boissons. Je faisais semblant d’écouter ses vieilles histoires et il m’entretenait en alcool … Putain quand je vois des gens comme lui je ressens une profonde pitié, ça sert à quoi de traverser les âges pour finir comme ça, une sorte de zombie, pas légalement mort, mais pas vivant pour autant. Il peinait à tenir sur ses deux pattes, enfin trois, si on comptait cette canne qui était bien la preuve de son impuissance … Tss. Je vous jure que quand on voit ce genre de déchet on reconsidère quand même certains génocides.
Vingt-trois heures je commençais à bousculer tout ce qui bougeait sur la piste de danse. Ma bile avait comme une soudaine envie de sortir de sa vésicule biliaire, mais je me retenais tout de même, question de fierté sans aucun doute … Je peinais à comprendre qu’est-ce qui m’avait laissé dans cet état, mais je me doutais qu’il devait y avoir un lien entre les différents mélanges de Rhum que j’avais eu l’excellente idée de goûter… Ou peut-être les cercueils que j’avais enchaîné en collectant les fonds de verre des gens. Je vous jure on a pas idée du gâchis que les gens sont capables de laisser dans leur verre ou sur leur table. Je raclais tous les liquides sur les tables, principalement de l’alcool, mais aussi de la salive et sûrement pas mal de transpi. Mais j’étais déjà bien trop amoché pour avoir une pensée cohérente. Mais la rumeur dit qu’il vaut mieux être un énorme sac, qu’un énorme sac à foutre.

Un horaire quelconque, j’ai presque que des flashs de ces moments, je sais que je parlais tout seul puisque personne ne pouvait me comprendre, personne ne pouvait me sentir ni me supporter. Je matais ma folie, je revenais sur ma vie, petite introspection déchiré, et défoncé, avant de me rendre compte que sur la route de la gloire, l’essence je l’ai toujours pas payé, je suis dans une ford fiesta fun, je suis dans la megan, le rétro, le pare-brise et le coffre m’a déjà lâché, mais je suis toujours là. Un peu en retard, mais bien là.
Je me rends compte que toutes les chattes que j’ai pu aimer n’étaient que des chiennes et en tirant un nouveau cul sec sur mon cocktail, je vins noyer les derniers souvenirs de la soirée de la veille. -

Et me voilà émergeant en plein milieu du bar .. J’ai du m’effondrer comme un énorme déchet. Le barman vient me donner un coup sur la tête avant de me gueuler de partir d’ici … Putain dans ma tête ça résonne tellement, c’est insupportable. Je dégaine mon Desert Eagle avant de lui coller une balle dans la tête sans sommation, sans avertissement. Le flingue vient m’exploser les oreilles pour me laisser dans une pls astrale. Je tchek mes poches … Avant de me rendre compte qu’on m’on m’avait piqué mon psypher la veille … Bon c’est pas si grave au pire je me dis … Et là je me rends compte qu’on m’a piqué un caillou avec des plumes roses qu’on m’avait offert pour mon anniversaire … Pas le choix, là ça va chier mais quand même … Oh putain sérieusement les gars vous abusez … Je vais vraiment devoir faire une course poursuite avec cette sale gueule de bois ? Je me lève en titubant légèrement, j’allume ma clope avant de m’avancer vers le bar pour me passer de l’eau sur le visage. Après cinq minutes de répit, je lâche un gros soupire, digne de la larve du lendemain de soirée que je suis.

« Putain je vous jure les fils de putes qui m’avaient piqué mes affaires, mais surtout mon cailloux plumé je vais vraiment vous enculer à sec de sorte à que plus jamais votre trou ne se referme … » gueulais-je pour me donner la motivation nécessaire à partir.

ft. Viladra

ft. Luci

「Erreur de débutant」
 Cela avait été une soirée de.... de quoi ? Je n'irai pas jusqu'à dire de folie, pas du genre à grimper aux arbres et à rester percher éternellement, mais c'était tout de même assez mémorable. Contrairement à ce que pourrait laisser transparaître mon attitude souvent froide et peu encline à l'effusion de joie, j'aimais parfois passer du temps dans l'extrême et la folie. Délaissant donc ma maison dans l'ailleurs, je me mis à faire comme la plèbe et a trouvé une auberge suffisamment décente pour que j'y prenne une chambre. J'avais beau exécrer l'idée de me balader au milieu de la vermine, je savais reconnaître qu'il fallait prendre sur soi si on voulait trouver de nouveaux moyens de se distraire... Et je m'ennuyais mortellement depuis quelques temps.

Trouvant un endroit convenable dans la capitale d’Akantha, j'hésitai quelques instants avant de prendre une chambre. C'était le genre de lieu blindé de monde où les gens s'entassaient à six sur un seul matelas... Déjà que j'avais du mal à partager ma couche, je préférais éviter de me retrouver avec un random en position fœtal en plein milieu des draps.

La soirée avait bien commencé et je me rappelais avoir bu pas mal de verres, me mêlant sournoisement et hypocritement à des groupes de voyageurs divers. Usant de mes capacités et de ma nature de femme, je pris un malin plaisir à semer la discorde parmi les clients, déclenchant parfois de beaux affrontements qui finissaient dans le sang et un coup de pied au cul hors du bâtiment. Puis l'ambiance s'était peu à peu calmée au milieu de la nuit et je m'étais de nouveau ennuyée... Les personnes présentes depuis le début de la soirée avaient fini par comprendre ma facilité à semer la discorde et beaucoup moins de jouets potentiels venaient se frotter à moi.

Le reste de la soirée était confus... Je me souvenais de personnes totalement bourrées qui avaient fait n'importe quoi. Moi-même j'avais fait n'importe quoi, mais les souvenirs étaient flous... Je me rappelais vaguement d'un homme qui avait gesticulé au milieu de la piste de danse, d'un autre qui s'était fait souffler par une bouche d'aération et d'un véhicule Ellgardien dégueulasse où personne ne voulait monter dedans. Bref, une suite d'épisodes tous plus illogiques les uns que les autres...
Alors j'avais pris un inconnu de bel aspect et je l'avais embarqué dans ma chambre.

Quand je me réveillai le lendemain, ma nature de seraph avait purgé le surplus d'alcool et j'étais plutôt fraîche malgré la cuite monumentale de la veille.
Je ne sais pas ce qui fut le plus dérangeant... Que je le retrouvai égorgé le lendemain ou que je ne me rappelais pas avoir pris le moindre plaisir avec lui. Téléportant son corps dans les fosses océaniques, je ramassai rapidement mes affaires, avant de sortir de la pièce. Je me sentais étrangement nue, comme s'il me manquait quelque chose... Mais je gagnai la pièce principale sans mettre le doigt dessus.

Accoudée au bar, je me tenais contre le mur sans que ma présence ne se fasse remarquer. Certains des clients de la veille décuvaient toujours et je sursautai légèrement en entendant la détonation d'une arme à feu. Jetant un œil en arrière, je vis le corps d'un homme s'effondrer au sol, la cervelle éparpillée et des lambeaux de peau pendant de son crâne défoncé. Ah, la finesse masculine... J'adorais ça.

Quand l'individu armé rejoignit le bar, je l'évaluais rapidement d'un regard. Une personne lambda comme les autres... Mais sa petite exécution avait eu le don d'éveiller ma curiosité. Il était à deux doigts de m'intriguer réellement...
Quand je le vis s'agiter mollement en cherchant quelque chose, je faillis éclater d'un rire moqueur. Un guerrier qui se faisait voler par le premier venu, c'était pas fameux... Puis la réalité s'imposa brusquement à moi. Où donc était mon putin de coutelas ?
Portant la main à ma ceinture, je me crispai brièvement en sentant son fourreau vide. Mais quel énorme fils de pute...

En y réfléchissant un peu plus, j'avais remarqué un pickpocket durant la soirée, mais je ne m'étais pas plus méfiée que cela... S'il m'avait approché, je l'aurais décapité sur le coup. A quel moment donc était-il venu me voler ? Pendant la nuit. Lui, j'allais le traquer, le trouver et faire en sorte qu'il me supplie de l'achever...

Quel énorme sac à foutre !! Lâchais-je entre mes dents.

Comprenant que mon exclamation avait attiré les regards sur ma personne, j'ignorais les convives présents et tournai mon regard vers mon voisin de bar. Bon... Il allait falloir que je me défoule sur quelqu'un d'autre, et il avait l'air d'être un bon gros canard... Autant m'amuser un peu avant de me mettre en colère.

Je crois que nous avons le même problème, lui dis-je alors avec un sourire faussement aimable. Peut-être pourrions nous nous entraider... ?

Oh oui, ta présence insignifiante allait bien m'amuser. Mais soyons positif... Peut-être seras-tu plus amusant qu'un simple objet de décor ? J'avais la mauvaise manie de juger un peu trop rapidement les gens. Positivons, il y a toujours du bon à tirer de chaque situation, je faisais confiance en la vie, aussi éternelle soit-elle.

Omnia
Luci

MEMPHIS
Viladra

La vengeance est plus douce que le miel ~
 
Alors que je comatais doucement au comptoir du bar en tentant tant bien que mal de me motiver à bouger ma petite race en dehors de ce bar j'observais d'un oeil distrait ce qui m'entourait ... Un bar vraiment miteux pour venir se bourrer la gueule, rien de bien surprenant, si ce n'est une fine et plutôt charmante demoiselle qui se tenait pas trop loin. Elle semblait relativement désemparé elle aussi ... Deux options : La première, classique des femmes, elle avait ses règles et la dessous ça ressemblait plus à la bataille de verdun qu'au paradis. Deuxième option, classique des femmes, elle était énervée parce que son Mari l'avait trompé parce qu'elle lui cassait trop les burnes à propos de la vaisselle et du rangement. Compréhensif qu'elle soit un peu moribonde.

Alors que je m'apprêtais à me diriger vers elle, afin de lui demander poliment si elle voulait un petit coup de pouce ou de bite (selon le problème qu'elle rencontrait), elle serra les dents avant de lâcher un petit, suave, presque sensuel "Enorme sac à foutre". Une invitation ? Une menace ? Je ne savais pas trop comment me comportait, ni que faire, tout ce que je savais c'est qu'elle venait de me violer un tympan dans sa grâce incomparable. La gueule de bois n'aidait pas vraiment à encaisser le choc, mais je prenais sur moi. L'air élégant, le dos bien droit, les cheveux en batailles encore sales et *collants * de la veille. J'étais plutôt intrigué par la demoiselle, mais je n'étais pas le seul, tous les regards étaient tournés vers nous. Je déteste les regards insistants bordel. Je fus obliger de sortir mon gun avant de le mettre bien en évidence devant les petits curieux afin de les détourner du bar. Putain mêlez vous de votre petite chienne de vie et venez pas cassez les couilles aux gens avec un avenir.

Je vins adresser un petit sourire r a v a g e u r à la minette vraiment bien gaulé, avant qu'elle ne se décide à prendre la parole. Elle vint m'affirmer que nous avions le même problème. A ces mots je vins rougir légèrement avant de laisser glisser mes yeux vers son entre jambes ... Moi aussi il m'arrivait de saigner par là, mais je ne pensais pas qu'elle l'aurait remarqué si facilement. Légèrement gêné il me fallut quelque secondes avant de comprendre qu'en fait elle voulait parler du pickpocket ... Oui je le savais depuis le début, ahem, je ne saigne pas de là .. ahem .. Bref arrêtez de ricaner.

Lorsqu'elle me proposa de faire équipe je vins lui adresser une légère courbette.

"Luci, tueur, mercenaire, joueur de bilboquet à temps partiel. Pour te servir. Si je peux être utile se sera un petit plaisir d'être là pour toi."

La canine scintillante rien qu'à l'idée de tous les horreurs que je pourrais lui montrer je m'avançais lentement vers la sortie ... C'est vrai que c'est pas vraiment mon style de jouer en équipe, mais là vu la salope de gueule de bois qui m'accompagnait je pouvais bien me permettre de m'accompagner d'une charmante demoiselle non ?

"On doit rejoindre la rue de la petite moule c'est par là."

Confiant je me mis à marcher ... Et marcher ... Et marcher ... Pendant une bonne dizaine de minutes ... Exténué, énervé d'avoir rien cogné jusque là, et surtout exaspéré par mon sens de l'orientation aussi cancérigène que mon cerveau je finis par craquer.

"PUTAIN ! Rue de la petite moule de merde, je suis sûr que c'est par là."

Un petit vieux vint ricaner près de moi avant de m'interrompre.

"V-v-vous trompez jeune homme il suffit de descendre la rue, elle-elle-elle se trouve juste à côté d'un bar à dix minutes d'ici"

... Sortant mon arme je vins caler une balle dans le crâne de l'ancêtre, avant de me mordre la lèvre, plus énervé que jamais.

"Exactement ce que je disais c'est par là bas."

Je vins adresser un regard compatissant ou presque à ma compagne d'infortune

"Je sais qu'ils font leur bise dans cette rue ... Enfin on peut trouver un dealer qui connait un gars qui connait un gars qui connait un groupe, qui connait une meuf, qui connait le groupe qui fait ce genre de vol ... Ils se font du fric sur un peu tout ce qui bouge, humain, arme, et le vol à pas l'air d'être vraiment laissé de côté ... Go ?"

ft. Viladra

ft. Luci

「Erreur de débutant」
Au final, même si je ne me comprenais pas moi-même, je ne fus pas si mécontente que cela de voir qu’il acceptait mon offre. J’avais tendance à vouloir œuvrer seule, mais en ce moment j’avais envie de faire quelques rencontres, aussi éphémères soient-elles, en espérant qu’elles soient intéressantes. Au final, il avait l’air aussi cramé qu’incongru, ou que pittoresque, mais ce trait de caractère particulier n’était pas pour me déplaire et je préférais largement ce genre de compagnie que les chasseurs de primes, bien trop sérieux. La dernière que j’avais voulu me montrer sociale, je m’étais retrouvée dans un véhicule ellgardien diffusant des musiques pour les moins entrainantes mais personne n’avait eu envie de se joindre à mon enthousiasme. Je ne le connaissais pas, ce dénommé Luci, mais quelque chose me soufflait que ses connaissances en musiques certes pourries mais qui rentrent bien en tête devait être exceptionnelles…

Après qu’il eut accepté, il ne perdit pas de temps et sembla savoir où mettre les pieds. Ce n’était qu’une intuition, mais même s’il avait l’air un poil dérangé, ce n’était pas gênant en revanche que je le suive et je lui emboitai donc le pas sans hésitation. Joueur de bilboquet, avait-il ? J’aimais bien faire rebondir des boules contre un bâton, cela nous faisait donc un point commun.
Quand nous eûmes marché un long moment, je commençai à me poser des questions, notamment quand je compris qu’il avait tendance à chercher du « vert » sur les cartes affichées sur les panneaux d’indications. Rue de la petite moule ? Bon, c’était déjà un indice même si je ne savais pas d’où il le sortait, autant se raccrocher au peu que l’on avait.

Au final, un vieillard un peu édenté s’approcha de nous pour nous aider et je marquai un mouvement de dégoût, la sueur et l’odeur peu agréable se dégageant de sa peau. A moins que cela ne vienne des pieds de mon partenaire temporaire ? Je ne pourrais vous le dire actuellement, je compte mener mon enquête prochainement…
Finalement, il s’avéra que Luci eut encore moins de patience que moi puisqu’il logea une balle dans la tête de notre bienfaiteur. Ah, au moins je ne risquais pas de le voir partir en courant à la première escarmouche, c’était tout de même rassurant. Quand il affirma qu’il savait où on allait, je laissai échapper un rire et haussai les épaules.

Oh, j’ai jamais douté de toi, tu as l’air d’être très organisé !

Petite pointe de moquerie sans grande méchanceté, mais la situation était suffisamment amusante pour que je me la permette. Continuant d’avancer jusqu’à la direction indiquée, il me donna alors ses informations sur ceux qui nous avaient certainement volé. Un groupe de dealers, de revendeurs et de trafiquants en toutes sortes. Plutôt polyvalents, ça me donnait quelques idées sur de futurs projets… J’avais déjà eu l’envie de mettre un peu de beurre dans les épinards à la guilde, nos ressources faiblissant à vue d’œil.

Bon, et bien allons donc les interroger !

Et sans attendre, je le dépassai alors, prenant les devants. Comme toute attente, un petit groupe de mercenaires se tenait dans un coin, comptant de grosses pièces d’or certainement acquises après un labeur durement exécuté. Nous voyant approcher, ils rangèrent rapidement leur petit pécule et se dressèrent face à nous, les cinq mastodontes de muscles et de graisse nous barrant le passage.

Vous voulez quoi, les fragiles ?

Ah, ce n’était jamais agréable de se faire nommer ainsi. Je repérai rapidement celui qui semblait être la tête du groupe et fixai les trois autres. Sortant une petite lame des plis de mes vêtements, ils ricanèrent alors, peu impressionnés par cette démonstration de force. Oui, et bien ce n’était pas de ma faute si je n’avais pas appris à manier la hache ou la claymore, donc on faisait avec ce qu’on a…
Je disparus alors et avant même que l’on ne puisse m’apercevoir dans le dos du plus proche, je m’étais de nouveau volatilisée pour refaire de même avec ses deux camarades derrière lui. Quand je revins aux côtés de Luci, ils se regardèrent quelques secondes, surpris, se demandant ce qu’il s’était passé durant ces quelques fractions de seconde.

Excuse moi, dis-je alors au chef du groupe. Ce n’était pas prévu que l’on vienne, mais il se trouve que tu as peut-être des informations sur des broutilles qu’on veut récupérer.

Il n’eut pas le temps de répondre qu’une gerbe écarlate jaillit alors soudainement des gorges tranchées de ses acolytes. Les voyant porter désespérément leur main à leur cou pour tenter de retenir le sang s’écoulant à flot, leurs dernières mots se perdirent dans des gargouillements et ils s’effondrèrent un à un. Bien, maintenant que c’était nettoyé, peut-être que cette personne allait se montrer un peu plus loquace…

Omnia
Luci

MEMPHIS
Viladra

La vengeance est plus douce que le miel ~
 Après avoir vanné légèrement mon … organisation qui était pourtant plutôt bons vu que moi je n’arrivais jamais en retard, la belle qui me faisait compagnie vint prendre les devants. Bien sûr une fois qu’elle passa devant je vins couvrir ses arrières de très très prêt en posant mes yeux sur ses hanches et en suivant leur mouvement hypnotique. En effet si un ennemi venait nous atta-quer par surprise il attaquera sans aucun doute vers ce point stratégique … Comment ça c’est juste une excuse pour mater ? Je vous en foutrais moi des excuses pour mater. Je suis juste un amoureux des belles choses, je suis un véritable esthète du cul on peut le dire. Bref.

La cheftaine vint exprimer son envie de les interroger … Mais elle avait beau articulé le verbe interroger, j’entendais résonner, je vais les enculer, dans ma tête. Elle résonnait dans ma tête façon this girl is walking on fire … Etrange. J’avais bien trop long-temps cotoyé la mort, pour ne pas reconnaître quelqu’un qui n’était pas étrangère au meurtre.

Dans la petite ruelle qu’on vint emprunter se trouver de gros, grands gaillards. Pas commode, mais c’était pas comme si j’avais vraiment peur. Non, je flippais juste de devoir protéger la bombasse au super booty. Au pire si elle se mangeait un pain elle m’en voudrait pas non ?

Les grands gaillards se tournèrent vers nous, l’air mauvais, le regard froid, mais plein de stupidité. J’aimais pas ce genre de grosse baleines qui se pensent tout permis, alors qu’il ne valait pas mieux qu’une pucelle d’Ellgard. J’étais à deux doigts de leur mettre des claques dans la gueule, mais je voulais bien voir de quoi était capable ma partenaire. Un fragile siffla et cela ne sem-blait pas avoir plu à ma partenaire. Elle vint sortir une petite lame … Je du user de toute mes forces pour ne pas éclater de rire … Qu’est-ce qu’elle comptait leur faire ? Des petits guillis dans leur graisse ? … Je fus le premier surpris quand je vus les ban-dits se faire trancher la gorge. Se fut bien trop rapide pour que je pu voir quoi que se soit, quelques secondes tout au plus, mais je n’eus aucun mal à comprendre que ma partenaire avait usé de … Oh mon dieu. C’était une ninja. Façon sasuke. Trop classe. Je vins noter sur ma peau à l’aide d’un couteau un petit mémo « Demander un autographe au ninja ».

Les brutes épaisses commencèrent à pisser le sang avant de s’écraser lourdement sur le sol. Une mare de sang vint se créer sous nos pieds, mare qui prit au fur et à mesure une taille colossale … je savais pas que les porcs portaient autant de sang. La vue des cadavres fit flipper ce qui semblait être le leader. Il avait deux choix à cet instant précis, fuir, ou bien tout donner. Je vins lui lancer un flingue.

« C’est simple maintenant ou tu me butes, ou tu tires une balle. »

Disais-je en avançant devant la sexy girl. Il hésita quelques secondes avant de braquer mon pistolet sur ma tempe. A sa réaction je m’empressai de m’élancer, d’un coup puissant dans le coude je vins lui briser et d’un autre je vins tordre son poignet. Récu-pérant mon bien je vins lui placer un coup de crosse dans les dents. Il s’écroula lourdement sur le sol. M’asseyant sur son torse je vins placer mon pistolet dans sa machoîre tremblante avant de reprendre de plus belle.

« Bon. Maintenant tu vas me dire où se trouve le groupe qui s’occupe des recelles, des vols et des trafics dans le coin. Je suis plutôt intéressé parce qu’ils m’ont piqué. Et par leur business aussi à vrai dire. »

Il commença à bégayer et à parler dans une langue incompréhensible. Il me fallut quelques secondes pour comprendre qu’il ne pouvait pas parler à cause du pistolet qui était fourré dans sa gueule de porc. Le retirant lentement je vins lui demander gentille-ment de répéter. Doucement

« Los Grues … Ils font la loi dans le coin … Mais vous arriverez jamais jusqu’à eux, ils ont un langage secret. Et puis même si vous y arriviez, vous allez crever ils sont armés et ils laisseront pas un de leur dealer se faire humilier sans rien dire. »

Lâchant un petit rictus, je vins placer mon pistolet sur son crâne.

« Une adresse s’il te plaît ? »

Il pointa du doigt le fond de la ruelle, il suffisait de continuer un peu plus loin pour arriver jusqu’à leur planque.

Me relevant en prenant appuie sur son pif je vins me dépoussiérer avant de me tourner vers ma partenaire.

« Bon. On a un lieu, maintenant suffit de tout décimer là bas. D’ailleurs t’as un nom ? »

Je fis deux pas vers la direction indiqué avant de me retourner vers le dealer. D’une balle je vins lui exploser le genoux, puis après l’avoir entendu supplier, d’une deuxième je vins lui éclater le crâne.

« J’avais juste envie d’entendre ce chien souffrir. »

Sautillant doucement je vins me diriger vers l’entrée du repaire. Il y avait une grande porte métallique grise, muni seulement d’un petit Judas. Toquant à la porte une voix vint retentir

« Ooooh … Mmh .. Aaah. Aahaha. Meh … Mh ? »

Okay … Donc leur code secret c’était des putains d’onomatopées … Mais quel genre d’idiot parle comme ça sérieusement ? Me reculant légèrement je vins coller une balle au niveau du Judas qui vint buter le guignol derrière. A ce son on put commencer à entendre des dizaines de pas se diriger vers nous … Me tournant vers ma partenaire je vins lui lancer un regard légèrement amu-ser.

« Bon. Si on peut pas venir à eux, ils viendront à nous j’imagine ? On va avoir de quoi se faire plaisir. Mais bon un petit cartel d’Akantha ça risque de nous laisser un peu sur notre fin. Je te propose un deal, celui qui en bute le plus donne un gage à l’autre ça te vas ? »

Un rire dément éclata. La fête allait enfin commencer. Une fusillade dans les bas quartiers d’Akantha. Le rêve.


ft. Viladra

ft. Luci

「Erreur de débutant」
Lucy était quelqu’un de vraiment amusant, j’étais étonnée de prendre du plaisir à travailler avec lui. Impulsif, totalement déjanté, cela ne changeait pas que nous étions sur la même longueur d’onde, et surtout je savais qu’il n’allait pas pleurnicher ou se plaindre si je faisais quoique ce soit d’un peu violent.
Après avoir interrogé notre homme de façon assez musclé, il lui colla une balle et le tua immédiatement. Ah, génial ! Un copain qui utilisait les armes à feu ! J’étais chanceuse, j’avais tellement de mal à devoir constamment observer les capacités de mes alliés pour pouvoir m’adapter. Au moins, nous avions à peu près la même façon de fonctionner : direct, simple, sans bavure, et certes un peu sanglante mais toute autant efficace.

Me demandant mon nom, je me rappelai que je ne l’avais pas donné et m’admonestai une claque mentale. Rah, je mettais pourtant toujours un point d’honneur à rester polie et courtoise pour justement compenser mon côté moins fréquentable.

Oh, désolée, je m’appelle Viladra.

Quand nous gagnâmes le repaire, il tenta tant bien que mal de rentrer de manière discrète mais sa façon de faire ne sembla pas très optimale. J’aurais pu nous infiltrer tranquillement, mais pour des chiens galeux, ce n’était pas la peine, alors je le laissai à nouveau exécuter l’imbécile qui se trouvait derrière la porte et écoutai sa proposition. Un concours ? HAHAHA J’ALLAIS LE DECHIRER AVEC MES PORTAILS ! Mais reprenons nos esprits.

Ma foi, pourquoi pas ? Répondis-je tranquillement malgré l’euphorie qui me gagnait, ça peut être amusant.

J’avais déjà commencé à prévoir plein de plans tordus pour limiter sa zone d’action afin d’élargir la mienne. N’appelez pas ça tricher, il s’agit plus de mettre tous les chances de mon côté, après tout. Je sentais que j’allais bien m’entendre avec Luci, mais si vous vouliez mon avis, quelque chose me soufflait qu’il valait mieux que l’on soit du même côté que l’un contre l’autre. A tous les coups, c’était un moyen de devenir vraiment insupportable pour notre entourage si on se retrouvait confrontés dans un défi à la con.

Et sans attendre, je disparus à sa vue, l’abandonnant devant le pas de la porte tandis que je me matérialisai de l’autre côté du mur, en plein milieu d’un entrepôt où se trouvaient une vingtaine de personnes prêtes à en découvre. Me retenant de lancer une invocation du type : QUE LA LUMIERE NE SOIT PAS, je fis tomber sur toute la pièce un voile d’obscurité, plongeant alors tous ceux qui y pénétraient dans le noir total. Ce fut le début du chaos, je les voyais hurler et se frotter les yeux, certains se rentrant les uns dans les autres tandis qu’il y en avait même qui taillaient le vide à coups d’épée, au risque de blesser ou tuer leurs propres partenaires. Allez, Luci, si tu veux venir concourir, il va falloir que tu apprennes à viser en étant aveugle MOUAHAHA. Hrm, reprenons-nous.

Que la compétition commence ! Ne pus-je m’empêcher de lâcher néanmoins.

Tirant mes deux pistolets, je tirai alors cinq coups de chaque, ouvrant mes portails dans le dos de mes victimes afin de tenter d’en abattre dix en même temps. Il n’y avait pas de temps à perdre, j’avais quand même un sacré défaut : quand on me proposait de jouer à quelque chose, je me donnais à fond. Imaginez alors si on me rajoute dans les mains une balle de ping pong et quelques litres d’alcool… Désastre, désastre.

Omnia
Luci

MEMPHIS
Viladra

La vengeance est plus douce que le miel ~
 
Elle était motivée. Elle était prête à faire une belle compète avec le plus grand tueur au moins sur les 3 km à la ronde. Mouahaha. Elle ne s’y attendait pas, mais elle allait vraiment douiller … Je ne savais pas quoi lui faire comme gage … L’asservir pendant un mois peut-être ? Fouettez son fessier en la portant sur l’épaule ? La faire tomber amoureuse et lire mes rps pour la rendre jalouse ? Les choix s’offraient à moi. Je n’avais plus qu’à les saisir.

Elle avait beau le caché derrière un air calme, mais il y avait quelque chose qui me laissait soupçonner qu’elle était prompte à la compétition. Elle avait un regard reconnaissable parmi cents autres. Une flamme brûlait d’une force inarrêtable . Elle avait la gagne si vous préférez. Mais version hardcore. J’imaginais, sans difficulté, qu’une compétition qui viendrait à nous séparer, serait sans aucun doute synonyme de l’apocalypse. Une fierté mal placée, un désir de vaincre prêt à renverser n’importe quel bichon. Voilà qui nous étions.

Et c’est avec cette idée en tête que je vins entrer dans la compétition. Mais je n’étais pas le seul à avoir des idées derrière la tête apparemment. Alors que j’allais ravager des fesses et des culs, la lumière vint disparaître … C’était du foutage de gueule ! Je te jure cte tricheuse quoi ! Ca se fait pas sérieux ! :’(. Un petit regard triste je vins m’élancer à l’aveuglette. J’écoutais les bruits de pas, j’écoutais les cris, j’écoutais les bruits du vents et de la tapenade. Et puis je me mis à tirer. Je tirais avec seulement mon ouie, perdant forcément en précision, et perdant par la même occasion la compétition. Ils étaient une vingtaine et puisque j’en avais tué que huit, il ne faisait pas de doute que j’avais perdu la compétition. Puisque quand la lumière revint il ne restait que des corps gisants.

Raclant ma gorge et tentant de faire bonne figure, je vins prendre la parole.

« Ouais … Bien joué … Après c’était un peu bas quand même le coup de plus de lumière … Mais .. Ouais. »

Sifflais-je d’un ton empli de seum et de mauvaise foi. Mais bon elle avait gagné et j’étais un homme de parole … La plupart du temps tout du moins. Dépoussiérant mon torse et enlevant les gouttes de sang éparses je vins m’avancer dans de grands escaliers qui se présentaient à nous.

« Bon … Un pari est un pari … J’ai un gage à utilisation non limité dans le temps … Profite bien »

Putaing … Comment je pouvais me douter qu’elle avait le pouvoir de faire péter les fusibles ? C’était cheaté. Quelle gb je vous jure.

Après avoir monté les quelques marches, un nouvel obstacle se présenta à nous … Sérieusement on était pas sorti de l’auberge je vous jure.

Un babyfoot était disposé en haut des marches.

« Ce babyfoot … Il garde une porte blindé, anti magique, qui déchirait n’importe qui l’aurait touché, en déchirant ses organes vitaux même à travers les dimensions sur une distance de 100 km. Sacré installation. Pour un petit groupe. Il faut battre les gorilles de muscles mécaniques j’imagine. »

Ces mécas surmusclés présentaient une marque sur le front. « Bichon ». Etrange.