Vous savez à force d’aventures, à force de combats, à force de sang versé et de gorge tranchée, j’ai appris bien des choses sur ce monde, et sur la nature profonde des êtres humains. On se plait à dédier notre être dans le seul espoir d’obtenir du pouvoir. Obtenir du prestige. Obtenir de l’argent. A mon plus grand regret il arrive souvent que les hommes confondent ces trois choses. L’argent est une ressource, rien de plus, elle permet de faciliter tout autre objectif, sans aucun doute, mais là considérer comme une fin en soi est la preuve même d’une faiblesse d’âme. Le prestige est là un gain collatéral. On peut être préstigieux par sa force, par sa précision, mais en aucun cas le prestige ne devrait être une fin en soi. Se serait comme vouloir baiser pour mettre sa queue dans un gouffre humide et bruyant. What’s the point ? Aucun. Non, le seul but qui mérite de s’infliger l’enfer, qui mérite de traverser les maux c’est bel et bien le pouvoir. Rien ne vaut le plaisir de sentir le monde danser dans sa main, rien n’a d’égal que le plaisir de voir un enfant supplier pour sa vie avant de lui arracher sa vie et sa virginité du même mouvement. Devenir un sauveur, devenir un veritable dieu aux yeux des plus faibles et des indignes. Cette sensation on peut l’obtenir de deux façon, en méritant le respect du reste du monde, mais le respect se perd bien plus vite qu’il ne s’obtient. Alors la dernière option qu’il reste quand on souhaite dominer c’est d’imposer la peur aux autres. Et je suis putain de doué pour terroriser.
Je vous parle d’une époque qui date un peu maintenant. A l’époque j’étais bras droit de famine. Yep ceux qui s’occupent de la statégie et des négociations. J’étais pas vraiment du style à discuter personnellement donc je ne remplissais pas toujours mon taff de la meilleure des manières, mais à la fin tout ce que je savais c’est qu’il ne restait plus personne pour ouvrir sa petite gueule. Ils étaient tous trop occupés à vogué sur la barque de Charon pour vraiment contester. J’étais destiné à accomplir de grandes choses dans l’empire, c’était sûr, mais je ne pouvais pas me contenter d’une partie du monde, j’étais né avec un fusil à pompe en main, né pour faire régner le crime et le sang, alors oui je suis pas une très bonne compagnie, dur à nier, mais j’étais et je reste le meilleur. Sans aucun doute.
Sur la terre de Fhaedren j’avais été envoyé dans un objectif de reconnaissance. Trouver, infiltrer, et rapporter des informations sur des brigands qui avaient volé une quantité importante de cristaux à notre bien aimé empire … Tss. Bien aimé empire ? J’étais surtout loyal A mon maître Neil, mais avant tout j’étais fidèle aux promesses de sang et d’acier qu’il m’avait faite. C’était là ma plus grande motivation.
Perdu sur ses déserts immenses et accompagnés d’une poignée d’homme notemment des guerriers de l’escadron de Guerre, après quelques semaines on avait enfin réussi à amasser les informations dont on avait besoin. C’est pour ça que j’avais réuni mes hommes.
Une petite assemblée de grand gaillard bien baraque et fier se tenait devant moi. Il pouvait être aussi fier qu’il le désirait je restais leur supérieur direct, et je n’avais aucun compte à rendre à aucun de ses déchets. Me tenant fièrement face à eux, avec mon équipement de soldat je vins me racler la gorge.
« J’en ai rien à foutre de votre vie. Si vous êtes là, vous êtes sous mon commandement, vous vivez et vous mourrez si je vous l’ordonne. J’attends pas de vous des compliments, j’attends de vous que remplissiez votre taff comme on vous le demande. Et l’absence de l’inquisiteur Guerre ou l’inquisiteur Famine je suis celui qui vous ordonne comment agir, boire, respirer ou pisser. Bref. Cela fait quelques semaines que nous traquons ceux qui ont causé du tord à la souveraine nation d’Ellgard. Aujourd’hui c’est le jour de paye. Nous les avons localisé, eux et notre stock de cristaux. Donc je vous conseille vivement de fermer votre grande gueule et de vous préparer à fondre sur nos ennemis. Les ordres sont officiels et stricts. Butez les tous. Tuez les ou mourrez durant l’attaque. Vous pouvez abandonner toute espoir d’accomplir le bien, vous pouvez oublier l’espoir d’être de bons gentils soldats, aujourd’hui vous êtes rien de plus que des tueurs dans un monde rempli de menteur, des menteurs comme moi. Donc ne tournez pas vers le visage des Dieux, ne vous tournez pas vers l’empereur aujourd’hui je suis le seul à qui vous pouvez demander la rédemption. Et sâchez-le : Si vous mourrez la bas vous n’en trouverez aucune.
Vous êtes mes pions, ma chair à canon, mon escadron et vous allez me rendre fier ce soir. Prêt à mourir et à tuer pour moi. Je suis le bras armé de la justice, le bras armé de notre divin, alors ne reculez pas un instant vers la mort, ne reculez pas une seconde avant de vous faire transpercer la gorge. Rien d’autre ne vous attend que la mort. Laissez dans la caserne les remords, laissez aussi vos regrets, puisque maintenant que votre Destin est entre mes mains pour la grandeur de l’Empire, je ne laisserais aucun d’entre vous salir sa perfection se faire souiller par votre lâcheté.
Gloire à l’empire. »
Je vous parle d’une époque qui date un peu maintenant. A l’époque j’étais bras droit de famine. Yep ceux qui s’occupent de la statégie et des négociations. J’étais pas vraiment du style à discuter personnellement donc je ne remplissais pas toujours mon taff de la meilleure des manières, mais à la fin tout ce que je savais c’est qu’il ne restait plus personne pour ouvrir sa petite gueule. Ils étaient tous trop occupés à vogué sur la barque de Charon pour vraiment contester. J’étais destiné à accomplir de grandes choses dans l’empire, c’était sûr, mais je ne pouvais pas me contenter d’une partie du monde, j’étais né avec un fusil à pompe en main, né pour faire régner le crime et le sang, alors oui je suis pas une très bonne compagnie, dur à nier, mais j’étais et je reste le meilleur. Sans aucun doute.
Sur la terre de Fhaedren j’avais été envoyé dans un objectif de reconnaissance. Trouver, infiltrer, et rapporter des informations sur des brigands qui avaient volé une quantité importante de cristaux à notre bien aimé empire … Tss. Bien aimé empire ? J’étais surtout loyal A mon maître Neil, mais avant tout j’étais fidèle aux promesses de sang et d’acier qu’il m’avait faite. C’était là ma plus grande motivation.
Perdu sur ses déserts immenses et accompagnés d’une poignée d’homme notemment des guerriers de l’escadron de Guerre, après quelques semaines on avait enfin réussi à amasser les informations dont on avait besoin. C’est pour ça que j’avais réuni mes hommes.
Une petite assemblée de grand gaillard bien baraque et fier se tenait devant moi. Il pouvait être aussi fier qu’il le désirait je restais leur supérieur direct, et je n’avais aucun compte à rendre à aucun de ses déchets. Me tenant fièrement face à eux, avec mon équipement de soldat je vins me racler la gorge.
« J’en ai rien à foutre de votre vie. Si vous êtes là, vous êtes sous mon commandement, vous vivez et vous mourrez si je vous l’ordonne. J’attends pas de vous des compliments, j’attends de vous que remplissiez votre taff comme on vous le demande. Et l’absence de l’inquisiteur Guerre ou l’inquisiteur Famine je suis celui qui vous ordonne comment agir, boire, respirer ou pisser. Bref. Cela fait quelques semaines que nous traquons ceux qui ont causé du tord à la souveraine nation d’Ellgard. Aujourd’hui c’est le jour de paye. Nous les avons localisé, eux et notre stock de cristaux. Donc je vous conseille vivement de fermer votre grande gueule et de vous préparer à fondre sur nos ennemis. Les ordres sont officiels et stricts. Butez les tous. Tuez les ou mourrez durant l’attaque. Vous pouvez abandonner toute espoir d’accomplir le bien, vous pouvez oublier l’espoir d’être de bons gentils soldats, aujourd’hui vous êtes rien de plus que des tueurs dans un monde rempli de menteur, des menteurs comme moi. Donc ne tournez pas vers le visage des Dieux, ne vous tournez pas vers l’empereur aujourd’hui je suis le seul à qui vous pouvez demander la rédemption. Et sâchez-le : Si vous mourrez la bas vous n’en trouverez aucune.
Vous êtes mes pions, ma chair à canon, mon escadron et vous allez me rendre fier ce soir. Prêt à mourir et à tuer pour moi. Je suis le bras armé de la justice, le bras armé de notre divin, alors ne reculez pas un instant vers la mort, ne reculez pas une seconde avant de vous faire transpercer la gorge. Rien d’autre ne vous attend que la mort. Laissez dans la caserne les remords, laissez aussi vos regrets, puisque maintenant que votre Destin est entre mes mains pour la grandeur de l’Empire, je ne laisserais aucun d’entre vous salir sa perfection se faire souiller par votre lâcheté.
Gloire à l’empire. »