RANE KAAGAHRI
IDENTITÉ
RACE ▬ Humaine (fille de deux humains croisés salamandre) AGE ▬ 25 ans ORIENTATION SEXUELLE ▬ Homosexuelle SITUATION PERSONNELLE ▬ Mariée à Caitlyn Kaagahri NATIONALITÉ ▬ Mearian (officiel), Akantha (habitation) FACTION ▬ Mage Noire (véritable faction) / Ordre des Astres (infiltration) MÉTIER ▬ Voleuse / Invocatrice (mage noire) / | ||
MAGIE ET COMPÉTENCES
_ Tyrion, faucon empli de magie, beauté trouvée un jour d'été, il y a maintenant 17 ans. Petit bébé, oiseau blessé, il fut emmené, il fut nourri et soigné, et par la magie de la Charité, devint lié à la sombre. Rane et Tyrion. Vie partagée, il est gavé du mana coulant dans les veines de sa reine, et son statut devient presque "familier". Il ne meurt pas de vieillesse, ou il entraine sa maitresse, dans sa détresse. Il est connecté à son coeur, il est connecté à son esprit, et chaque blessure qu'on inflige à l'un se répercute sur l'autre. Mais ce lien en vaut la peine. Un lien éternel. Un lien spirituel. Quand ils le veulent, ils voient d'un même oeil, conscience évaporée dans son être lié. Ainsi Rane voit par ses yeux, ou Tyrion par ceux de son humaine, et cette connexion sensorielle permet une sorte de contrôle, une symbiose entre humain et animal. Qui sait, par la suite, ce que deviendra le duo ? _ FALCON-LINK _ Faucon lié. Rane et lui, à jamais, à la mort, à la vie. Ils se comprennent mutuellement, ils s'aident mutuellement, et chacun sait ce que l'autre veut. Les deux s'exécutent ainsi. Vivent ainsi. Un lien presque jalousé par la femme de Rane. Tyrion, de son état, sa vie mélangée à celle de sa reine, peut partager ses sens avec elle, et est à son service. Ainsi, la demoiselle voit par les yeux du faucon, sent le vent sur ses plumes, se sent elle même faucon. Il en va de même pour Tyrion. Ainsi, l'animal sait quand sa maitresse a besoin de lui. Ce lien fonctionne quelque soit la distance, quelque soit le temps. Ils sont une seule âme pour deux, en quelques sortes. _ L'Udjat, rune donnée par une mère aimante à sa fille, dans le but de la protéger contre la Mort elle même, est un sceau dont les mentions dans les histoires restent vagues. L'on dit que les anciens, des adorateurs d'Obscural, voyaient en ce symbole la protection. Cependant, les mages d'outre tombes s'accaparèrent la marque, qui devint alors, au fil des âges, le symbole frappant de l'Hérésie. Un symbole uniquement. L'Udjat de Rane n'était pas censé être magique. Il aurait dû n'être qu'un symbole, un cadeau d'une mère à sa fille, espérant les années suivantes la former à la magie défiant la Mort elle même, afin d'en faire une mage noire des plus coriaces. Mais il en fut étrangement autrement. Rane elle même ne sait pas exactement pourquoi, ni comment, et pense seulement avoir eu là une salvation des Anciens Dieux, tel l'amour d'Obscural, mais son sceau est porteur d'un sort la protégeant contre la magie. _ UDJAT-VEIL _ Tel le gardien de sa vie, l'Udjat protège Rane contre tout sort magique, du moment qu'il est actif. Il s'agit là d'un sort passif qui reste en permanence présent, et bloque intégralement le premier sort issue de n'importe quelle magie de n'importe quel type, qui touche Rane (sauf si elle ne veut pas). Cependant, une fois la compétence bloquée, l'Udjat se désactive et durant un certain temps, redevient une simple marque sur l'oeil de l'Hérétique. Il faut un certain temps, diminuant avec le temps, l'expérience, le contrôle magique, avant qu'il ne se réactive. _ Le proto_raptor_X1, armure mécamagique inventée par le Docteur Vi n'est qu'un prototype. Unique, il possède armes intégrées et armure solidifiée, mais à ce jour, certaines fonctionnalités sont encore bloquées, d'autres sont défectueuses. Volé par Rane pour la Résistance, cet exosuit est conçu pour les combats aériens, une façon de donner la puissance d'une machine à un humain fait de chair. Voulant parvenir à porter l'habit de métal de ses enfants, ses fidèles, Vi aurait dû l'avoir pour elle seule, mais Rane est intervenue, et aujourd'hui la voleuse joue les apprenties mécano sans rien y comprendre. Seules quelques fonctionnalités ont pu être débloquées, et d'autres viendront probablement par la suite. _ MECA-FLY _ Armure équipée, Rane possède un point de plus d'endurance, artificiellement, l'armure lui permettant de se reposer sur la science. De plus, deux réacteurs sous forme de débuts d'ailes viennent compléter les épaules et omoplates de l'armure meca, permettant à la voleuse en armure de s'envoler. L'armure, censée être comme un androïde et ne jamais s'épuiser, n'en est cependant qu'au prototype, et si l'aspect combatif et l'aspect vol de cette dernière fonctionnent très bien, pour le moment les cristaux contenus dans cet outil mécanique ne semblent pas être aussi infatigable que promis. En réalité, une fois à plat, l'armure perd de sa mobilité, devient si lourde que cette fois ci Rane perd deux points d'agilité en la portant, et ne peut plus voler - par ailleurs, si, lorsque l'armure n'est pas à plat, Rane peut se glisser dedans et en dehors rapidement, lorsque l'armure n'a plus de jus, la retirer est un peu plus long que pour une armure complete normale -. Se rechargeant toute seule, les cristaux ayant besoin d'amasser de l'énergie, Rane doit attendre un certain temps avant de pouvoir la réutiliser le plus efficacement possible. Voler consomme énormément. Ne pas voler permet d'utiliser l'armure trois fois plus longtemps sans recharge. Lors d'une confrontation ou utilisation poussée de l'armure, son énergie est également consommée plus rapidement. |
PHYSIQUE
_ C'EST ELLE ! Seigneur Justice, voici la fille. Une hérétique, comme sa mère ! Regardez la ! Ces marques, elle est déjà consumée par le feu des mages noirs. C'est une hérétique. UNE HÉRÉTIQUE !
Ulysse Kaagahri ne fut jamais connu pour sa douceur, ou sa gentillesse, pourtant l'enfant était sa petite fille, née de la femme qui brûlait encore sur le bûcher allumé par le Seraph lui même, déchirant la réalité de sa forme toute puissante, divinité assurée. Ulysse, dans sa folie encouragée par l'Ordre, était un homme dont les marques du temps se voyaient, ayant vécu depuis déjà bien longtemps. Sa peau d'un noir magnifique, brûlée de ses dons raciaux, et tachée de marques indélébiles, produits de multiples lames ou combats, reflétait étrangement sa nature de salamandre, tandis que sous son regard d'acier trempait la terreur, une malédiction bien trop imposante pour son pauvre coeur. Prêtre, il faisait son devoir, mais incapable de s'approcher de la Mort sans éprouver un frisson, il ne pouvait s'avancer vers cette enfant, chair de sa chair.
Son doigt pointait. Son visage criait. Ses yeux hurlaient. Son fils préféré à ses côtés, il plantait sa haine indélébile dans le coeur de la fillette...
Le visage de celle ci n'avait aucune autre émotion que la frayeur, ou l'abandon. Elle venait de voir sa mère périr dans une mort atroce, tandis que son oncle Arsène avait fui avec sa petite soeur, et tout ce qu'elle avait désormais était la certitude de finir comme sa maternelle.
_ Là ! La marque de son oeil. C'est elle ! Le symbole nécromant. Il faut la tuer ! La juger ! Seigneur ser...
Yeux écarquillés, l'homme se ravisa à contre-coeur avant de tomber à genoux, intimant d'un geste autoritaire à son benjamin de faire de même.
_ J-Je vous prie de me pardonner, Seigneur Justice. Je n'ai aucun droit de vous dire quoi faire, je me suis emporté. J'accepterais la punition que vous jugerez digne.
Mais en son sein, il espérait que le Seraph ferait disparaître toute marque de l'existence de cette impie. La marque dont il parlait se trouvait sous les yeux de la petite métisse, sous l'oeil droit plus précisément.
Il s'agissait d'un symbole, à la base destiné par les plus anciens à protéger le corps et l'esprit. Par la suite, il fut transformé, amélioré, et sa nature devint la colère, ou la protection dans la mort. Aussi, ce symbole était la garantie aux premiers nécromants, de ne point mourir en invoquant la Mort elle-même. La marque en elle même, appelée "Udjat", devint donc au fil des siècles un malheur apparent, une hérésie certaine.
La pauvre gosse posa ses doigts sur ce cadeau que lui avait fait sa mère, des larmes perlant dans ses yeux, ses iris chocolats se noyant dans un sanglot, tandis qu'à voir tous les regards pointés sur elle, elle tremblait. Et lorsque le dieu se mouva, elle prit d'autant plus peur, et détala, abandonnant la place, ne laissant voir que la suite de sa chevelure marron à sa suite.
_ Dégage ! J'ai pas besoin d'un sale môme traînant dans les rues pour faire fuir la clientèle.
Pauvre enfant, jeune adolescente, elle était sans domicile fixe, gamine des rues, et petite voleuse. S'il savait. Cheveux sales et ratatinés dans ses habits rapiécés, peau trop reconnaissable, bien plus sombre que la plupart des gens, cachés derrière un manteau bien trop vieux pour s'accommoder, l'enfant à l'Udjat n'était rien. Personne.
_ Dégage je te dis ! Putain, mais pars !
Petite, fine, agile, elle eut toujours le corps adapté à ses prouesses, seule partie de son anatomie dont elle était fier, et elle glissa hors de la poigne du commerçant pour frotter sa main droite contre sa ceinture, attrapant sa bourse avec hargne mais finesse, et s'éclipsant sur un :
_ Hey ! Reviens sale petite...
Muscles affinés pour une course poursuite, l'enfant fut bientôt en vue d'une ruelle, sa préférée, où les poubelles étaient toujours calées contre le mur gauche Ainsi, elle se précipita, l'homme grassouillet et puant le bien-être à plein nez sur ses talons. Escaladant rapidement les poubelles, elle sauta pour attraper le haut du muret et se hissa, commençant alors son ascension de la batisse, ses ongles grattant la pierre sous les cris du commerçant. Corps léger, agile, capable d'assurer sa survie, elle passait rapidement de l'autre côté du mur, pour finalement poser son pied au mauvais endroit, et tomber. La bourse tomba aussi, mais de l'autre côté, et alors qu'elle criait de douleur, l'homme put récupérer son argent.
_ T'AS DE LA CHANCE PETITE ! VU QUE J'L'AI J'VAIS RIEN DIRE ! MAIS NE REVIENS JAMAIS !
Et de l'autre côté, l'enfant pleurait silencieusement. Son genou écorché, son poignet blessé, c'était surtout sa cuisse ouverte, une pierre trop affinée, qui marqua sa journée, l'obligeant par la suite, à afficher une cicatrice peu reluisante, mais fort heureusement à l'arrière de la jambe, proche de l'articulation du genou.
Et encore aujourd'hui, elle avait échoué...
La voleuse avait grandi. Cheveux désormais coupés au carré, corps formé et travaillé, elle arborait la forme d'une guerrière plus que d'une voleuse. Puberté passée par là, elle était belle, sexy, des formes l'accompagnant, une poitrine apparue, un passage de sa vie pourtant peu important selon elle. En revanche, ce qui apportait son importance résidait sur sa main droite, son annulaire portant une bague. N'étant pas le type de femme à accepter les bijoux, cette dernière était cependant porteuse d'une autre signification, l'alliance brillant doucement lui rappelant ses voeux de mariage. Sa femme résidant dans ses pensées...
Elle se reprit, ne pouvant pas encore se laisser déconcentrer, et se glissa derrière l'énorme armure bleue, le proto_raptor X1, prototype unique dérobée lors de son excursion dans la fameuse Usine d'Ellgard. Elle posa ses main sur les épaules de cette magnifique machine de guerre, qui s'ouvrit, la laissant passer, pour finalement se refermer. Là, les mécanismes se mirent en route, et d'un bruit artificiel, le tout s'alluma. La visière, d'un jaune frappant, afficha une série de données avant de montrer "RaptorA system", tandis que les systèmes de visées se mettaient en route. Dommage, cette armure étant unique et obtenue illégalement, elle ne savait pas comment se procurer les munitions spéciales, et après les avoir vidées une fois, une unique fois, sur un androïde, elle n'avait plus jamais pu utiliser les armes à distance prévues dans la machine.
Cette dernière, bleue métallique, épousait le corps facilement, accordant une allure impressionnante, tandis que des omoplates se levaient les turbo ailes, avant que la visière ne donne l'information suivante : "options de vol ?"
Heureusement, vu de l'extérieur, il était impossible de lire les informations que donnaient l'armure à son utilisatrice. Cette dernière activa le plan de vol, et aussitôt les turbo ailes se mirent à vrombir, avant de laisser le corps s'élever.
Les flux d'énergies étaient tous corrects, le vol prévoyait de se dérouler à la perfection...
A ses côtés, un magnifique faucon. Son âme soeur. Ses ailes à lui semblaient glisser sur l'air éclatant, alors que la machinerie forçait son passage. Ses plumes étaient brunes, parfois dorées. Il était assez grand, et possédait une allure incroyable. Son regard semblait toujours porté sur sa reine. Leur vie mélangée, leur esprit fusionné, il était tel la manifestation de l'âme de la brune. Deux à deux, ces deux là affichaient la beauté d'un vol maîtrisé...
Ulysse Kaagahri ne fut jamais connu pour sa douceur, ou sa gentillesse, pourtant l'enfant était sa petite fille, née de la femme qui brûlait encore sur le bûcher allumé par le Seraph lui même, déchirant la réalité de sa forme toute puissante, divinité assurée. Ulysse, dans sa folie encouragée par l'Ordre, était un homme dont les marques du temps se voyaient, ayant vécu depuis déjà bien longtemps. Sa peau d'un noir magnifique, brûlée de ses dons raciaux, et tachée de marques indélébiles, produits de multiples lames ou combats, reflétait étrangement sa nature de salamandre, tandis que sous son regard d'acier trempait la terreur, une malédiction bien trop imposante pour son pauvre coeur. Prêtre, il faisait son devoir, mais incapable de s'approcher de la Mort sans éprouver un frisson, il ne pouvait s'avancer vers cette enfant, chair de sa chair.
Son doigt pointait. Son visage criait. Ses yeux hurlaient. Son fils préféré à ses côtés, il plantait sa haine indélébile dans le coeur de la fillette...
Le visage de celle ci n'avait aucune autre émotion que la frayeur, ou l'abandon. Elle venait de voir sa mère périr dans une mort atroce, tandis que son oncle Arsène avait fui avec sa petite soeur, et tout ce qu'elle avait désormais était la certitude de finir comme sa maternelle.
_ Là ! La marque de son oeil. C'est elle ! Le symbole nécromant. Il faut la tuer ! La juger ! Seigneur ser...
Yeux écarquillés, l'homme se ravisa à contre-coeur avant de tomber à genoux, intimant d'un geste autoritaire à son benjamin de faire de même.
_ J-Je vous prie de me pardonner, Seigneur Justice. Je n'ai aucun droit de vous dire quoi faire, je me suis emporté. J'accepterais la punition que vous jugerez digne.
Mais en son sein, il espérait que le Seraph ferait disparaître toute marque de l'existence de cette impie. La marque dont il parlait se trouvait sous les yeux de la petite métisse, sous l'oeil droit plus précisément.
Il s'agissait d'un symbole, à la base destiné par les plus anciens à protéger le corps et l'esprit. Par la suite, il fut transformé, amélioré, et sa nature devint la colère, ou la protection dans la mort. Aussi, ce symbole était la garantie aux premiers nécromants, de ne point mourir en invoquant la Mort elle-même. La marque en elle même, appelée "Udjat", devint donc au fil des siècles un malheur apparent, une hérésie certaine.
La pauvre gosse posa ses doigts sur ce cadeau que lui avait fait sa mère, des larmes perlant dans ses yeux, ses iris chocolats se noyant dans un sanglot, tandis qu'à voir tous les regards pointés sur elle, elle tremblait. Et lorsque le dieu se mouva, elle prit d'autant plus peur, et détala, abandonnant la place, ne laissant voir que la suite de sa chevelure marron à sa suite.
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_ Dégage ! J'ai pas besoin d'un sale môme traînant dans les rues pour faire fuir la clientèle.
Pauvre enfant, jeune adolescente, elle était sans domicile fixe, gamine des rues, et petite voleuse. S'il savait. Cheveux sales et ratatinés dans ses habits rapiécés, peau trop reconnaissable, bien plus sombre que la plupart des gens, cachés derrière un manteau bien trop vieux pour s'accommoder, l'enfant à l'Udjat n'était rien. Personne.
_ Dégage je te dis ! Putain, mais pars !
Petite, fine, agile, elle eut toujours le corps adapté à ses prouesses, seule partie de son anatomie dont elle était fier, et elle glissa hors de la poigne du commerçant pour frotter sa main droite contre sa ceinture, attrapant sa bourse avec hargne mais finesse, et s'éclipsant sur un :
_ Hey ! Reviens sale petite...
Muscles affinés pour une course poursuite, l'enfant fut bientôt en vue d'une ruelle, sa préférée, où les poubelles étaient toujours calées contre le mur gauche Ainsi, elle se précipita, l'homme grassouillet et puant le bien-être à plein nez sur ses talons. Escaladant rapidement les poubelles, elle sauta pour attraper le haut du muret et se hissa, commençant alors son ascension de la batisse, ses ongles grattant la pierre sous les cris du commerçant. Corps léger, agile, capable d'assurer sa survie, elle passait rapidement de l'autre côté du mur, pour finalement poser son pied au mauvais endroit, et tomber. La bourse tomba aussi, mais de l'autre côté, et alors qu'elle criait de douleur, l'homme put récupérer son argent.
_ T'AS DE LA CHANCE PETITE ! VU QUE J'L'AI J'VAIS RIEN DIRE ! MAIS NE REVIENS JAMAIS !
Et de l'autre côté, l'enfant pleurait silencieusement. Son genou écorché, son poignet blessé, c'était surtout sa cuisse ouverte, une pierre trop affinée, qui marqua sa journée, l'obligeant par la suite, à afficher une cicatrice peu reluisante, mais fort heureusement à l'arrière de la jambe, proche de l'articulation du genou.
Et encore aujourd'hui, elle avait échoué...
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La voleuse avait grandi. Cheveux désormais coupés au carré, corps formé et travaillé, elle arborait la forme d'une guerrière plus que d'une voleuse. Puberté passée par là, elle était belle, sexy, des formes l'accompagnant, une poitrine apparue, un passage de sa vie pourtant peu important selon elle. En revanche, ce qui apportait son importance résidait sur sa main droite, son annulaire portant une bague. N'étant pas le type de femme à accepter les bijoux, cette dernière était cependant porteuse d'une autre signification, l'alliance brillant doucement lui rappelant ses voeux de mariage. Sa femme résidant dans ses pensées...
Elle se reprit, ne pouvant pas encore se laisser déconcentrer, et se glissa derrière l'énorme armure bleue, le proto_raptor X1, prototype unique dérobée lors de son excursion dans la fameuse Usine d'Ellgard. Elle posa ses main sur les épaules de cette magnifique machine de guerre, qui s'ouvrit, la laissant passer, pour finalement se refermer. Là, les mécanismes se mirent en route, et d'un bruit artificiel, le tout s'alluma. La visière, d'un jaune frappant, afficha une série de données avant de montrer "RaptorA system", tandis que les systèmes de visées se mettaient en route. Dommage, cette armure étant unique et obtenue illégalement, elle ne savait pas comment se procurer les munitions spéciales, et après les avoir vidées une fois, une unique fois, sur un androïde, elle n'avait plus jamais pu utiliser les armes à distance prévues dans la machine.
Cette dernière, bleue métallique, épousait le corps facilement, accordant une allure impressionnante, tandis que des omoplates se levaient les turbo ailes, avant que la visière ne donne l'information suivante : "options de vol ?"
Heureusement, vu de l'extérieur, il était impossible de lire les informations que donnaient l'armure à son utilisatrice. Cette dernière activa le plan de vol, et aussitôt les turbo ailes se mirent à vrombir, avant de laisser le corps s'élever.
Les flux d'énergies étaient tous corrects, le vol prévoyait de se dérouler à la perfection...
A ses côtés, un magnifique faucon. Son âme soeur. Ses ailes à lui semblaient glisser sur l'air éclatant, alors que la machinerie forçait son passage. Ses plumes étaient brunes, parfois dorées. Il était assez grand, et possédait une allure incroyable. Son regard semblait toujours porté sur sa reine. Leur vie mélangée, leur esprit fusionné, il était tel la manifestation de l'âme de la brune. Deux à deux, ces deux là affichaient la beauté d'un vol maîtrisé...
CARACTERE
Ah c'est dégueulasse ! Toute ta vie tu fus la victime, ça t'exaspère, ça continue. Dans les rues de Théopolis, tu es l'enfant du malheur, la sale gamine, ou l'Hérétique. Quand on te voit, on détourne les yeux. Quand ton t'entend, on se bouche les oreilles. Tout le monde t'oublie, ou se souvient, mais personne ne pense correctement. Si on t'oublie, tu es seule, livrée à toi même, et tu dois surmonter la peur, apprendre à la contrôler. Si on se souvient, ce sont les flammes du seraph qui reviennent en mémoire, et personne ne voit que tu n'es pas elle. Tu n'es pas ta mère, sur ce bûcher ardent. Tu es une paria. Une paria malhonnête, une paria malfamée, une paria qu'on ose seulement regarder pour se rappeler de ne jamais froisser les dieux. Fausse vérité. Tu es un exemple à toi seule, mais jamais tu n'osas, les froisser... Quelle audace. Punie. Comme ta mère. Comme ta grand mère. Même ton oncle. Tous ces gens là avaient fait de ta vie un enfer, et toi, bouc émissaire, tu subissais... Tu subis. Tu subiras !
Huit ans
Huit ans, et tu es sans foyer. Huit ans et tu es sans le sou. Huit ans et ta seule preuve d'une présence divine est cet être qui consume la chair de ta mère Circé Kaagahri. Huit ans, et la seule notion de famille s'évapore quand ton premier oncle t'abandonne, gardant entre ses bras ta petite soeur, quand ton grand père accompagné de ton second oncle se mue dans une pensée incorrecte, et t'appelle Hérétique, quand tout ton monde disparaît. Huit ans... Tu n'es qu'une enfant, la Justice le comprend, mais jamais aucune aide, tu fuis dans la ville. Huit ans, et la première chose que tu apprends est la haine. Mais la haine ne fait pas tout, et c'est au bout d'un jour de peurs et de terreurs que ton ventre affamé t'attire dans ces temples, priant, espérant avoir un peu de pain, ou du réconfort. Mais tu es une Hérétique. D'après le prêtre qui regrette que son nom te soit attribué, d'après la marque sous ton oeil droit... Tu es une infamie, et si l'aîné des Seraphs te garde en vie, les autres ne sont pas d'humeur à te laisser entrer en leur temples, apparemment. C'est donc désespérée que tu marches vers le dernier, la Sensibilité.
La seconde chose que tu apprends de ce monde est le désespoir. Mais très vite remplacé par son contraire, quand un homme vient t'apporter chaleur humaine. Semna.
L'espoir. Maladie qui s'insinue en toi, te force à vivre, à demeurer, à affronter les regards mauvais des gens de la haute société. L'espoir... Celui la même qui t'amène à sauver le bébé faucon d'un nid abandonné. L'espoir... Cette horreur qui te fait voir le bon côté d'un monde pourri. Mais tu n'es plus seule grâce à lui...
Dans la rue, la survie est de mise, et l'adaptation une prouesse que tous les SDFs se doivent de maîtriser pour ne pas se faire malmener. En grandissant, c'est la force de ton âme qui s'oppose à ta vie minable, et bien que les visites à la Sensibilité sont de mises, il faut aussi éviter les gardes, et voler la nourriture lorsqu'il est impossible de faire autrement. Et si Tyrion le faucon t'aide de son mieux, lorsqu'il était oisillon il était impossible de s'appuyer sur ses petites ailes enfantines et sa vie misérable. Alors tu as fait avec. L'astuce fait partie de toi, l'insouciance aussi, la farce encore plus, du moins dans tes jeunes années. Tu joues avec le garde, tu trompes le commerçant, ou tu uses d'esprit "héroïque" pour forcer la main des gens. La rue te taille, tu survis, relativises. Mais toujours l'Hérétique penche son visage sur toi, et chaque fois c'est un masque que tout le monde voit.
Et tandis que l'on te nomme ainsi, et tandis que l'on t'apporte des ennuis, c'est la résistance mentale qui vient se superposer au reste, quand les enfants ou adultes viennent se défouler sur toi. Tu ne sais pas te battre, tu ne peux qu'encaisser, mais chaque fois c'est plus facile, avant que tu ne comprenne vraiment la dure réalité de la vie. Se battre est primordial, et ton poing part. Tu commences enfin, tu termines bien vite. Le sol t'accueille et tu l'embrasses, pourtant tu recommences peu après. L'année suivante, personne ne te cherche plus de noises, tu frappes intelligemment, tu frappes là où ça fait mal.
Mais quand il est à terre, tu rechignes à continuer, quand bien même cela t'aiderait. Tu as peur de ce qui arrivera lorsque ton poing martèlera sa joue, si il n'est plus là mentalement pour te suivre dans ton délire.
Être voleuse, c'est être attentive, observatrice, et calculatrice. Intelligente, tu développes bien vite les systèmes enseignés parfois par les fidèles du dieu sensible. Tu calcules, approximativement. Tu te repères, tu attends, tu attaques, et lorsqu'enfin la victime est sortie, ton coeur te joue des tours, il s'accélère et tu crochètes la serrure. Quand tu échoues, pas de panique. Le temps t'est compté, tu casses la vitre. Tyrion fait le guet de toutes façons. Avant même que la victime ne revienne, plus rien, tu es rapide. Elle ne remarque même pas ce qui est arrivé avant de voir le carreau brisé. Tu es douée, tu prends ce qu'il faut, jamais plus. Personne ne te remarque, au début. mais à la fin c'est frappant, on te bat, on use de la violence, car tu ne fais plus attention. Ton esprit s'évade, tu ne comprends pas. D'abord en face du propriétaire, tu te retrouves dans les airs. Tu sens la brise frapper tes ailes. Tes ailes ? Tyrion ! Tu es lui. Il est toi. Personne ne comprend, la panique est assurée, et l'oiseau dans l'humaine se défend bec et ongles, allant trop loin, par peur, par frénésie. L'autre meurt, tout s'annule. De retour dans ton corps, tu constates la mort. Tu vomis, tu détestes. Tuer n'est pas pour toi. Si tu savais que plus tard, ta femme en fera son métier...
L'incendie est là, c'est de ta faute, officiellement. Ton oncle a voulu jouer, tu as voulu partir, et la maison a pris feu, et le quartier a pris feu. "L'Hérétique brûle la ville". Tu as peur de ces paroles imaginaires, tu as peur de ce qui pourrait arriver, tu as peur car en Akantha c'était pareil, l'incendiaire bannie, traîtresse à jamais. Tu ne peux pas, tu t'en vas. Tu veux passer de l'autre côté, tu veux aller dans le pays ennemi, tu veux approcher la sécurité en te faufilant parmi les scientifiques, tu veux apprendre à ne plus craindre les Seraphs qui ont tué ta mère, tu veux apprendre à battre ces sales chiens. Mais au bord de l'eau, tu frissonnes. Effets de la race maternelle, à la fois humaine et salamandre, mi créature de feu qui ne supporte pas l'eau ? Ou peur naturelle ? Tu n'en sais rien, mais l'océan te fait peur, tu ne sais même pas nager. Alors tu contourneras... mieux vaut faire un détour que finir dans le ventre de la mer.
Curieuse. Trop curieuse. Rebelle. Trop rebelle. Justice t'a demandé de te joindre aux Mages noirs, et de lui fournir des informations. Tu ne veux pas, mais tu as accepté. Tu ne veux pas, donc tu vas tout fausser. Et les Mages noirs t'aident à côté. Tu es là pour ta mère. Tu es là pour ta grand mère. Tu es là pour tes ancêtres, les femmes de ta famille. La ligné maudite. TU as besoin de savoir. Tu veux remonter le temps. Tu as besoin de la revoir. Ta maternelle morte dans le feu du monstre. Tu le fais pour toi. Tu le fais pour elle. Tu le fais pour le vrai dieu. Obscural, qui a bercé ta lignée de son amour.
Tu n'étais pas Hérétique le jour où l'on t'en a accusé. Tu l'es maintenant, pour les Astres.
Franche. Trop franche. Tu as osé, tu as osé... Hérétique tu l'as fait. D'abord intriguée par la société des mages noirs, maintenant tu en es, et ton coeur a chaviré. L'invocation a ramené la belle des Enfers, et l'amour t'a frappé en même temps. Vicieux. Tu n'a même pas pu tenir ta langue, tu as annoncé ta passion pour la démone venu du Cristal. Et tu es devenu sa femme.
Possessive, comme la Jalousie, tu es encore plus proche d'une vraie mage noire, lorsque ton épouse se tient à côté de toi...
Huit ans
Huit ans, et tu es sans foyer. Huit ans et tu es sans le sou. Huit ans et ta seule preuve d'une présence divine est cet être qui consume la chair de ta mère Circé Kaagahri. Huit ans, et la seule notion de famille s'évapore quand ton premier oncle t'abandonne, gardant entre ses bras ta petite soeur, quand ton grand père accompagné de ton second oncle se mue dans une pensée incorrecte, et t'appelle Hérétique, quand tout ton monde disparaît. Huit ans... Tu n'es qu'une enfant, la Justice le comprend, mais jamais aucune aide, tu fuis dans la ville. Huit ans, et la première chose que tu apprends est la haine. Mais la haine ne fait pas tout, et c'est au bout d'un jour de peurs et de terreurs que ton ventre affamé t'attire dans ces temples, priant, espérant avoir un peu de pain, ou du réconfort. Mais tu es une Hérétique. D'après le prêtre qui regrette que son nom te soit attribué, d'après la marque sous ton oeil droit... Tu es une infamie, et si l'aîné des Seraphs te garde en vie, les autres ne sont pas d'humeur à te laisser entrer en leur temples, apparemment. C'est donc désespérée que tu marches vers le dernier, la Sensibilité.
La seconde chose que tu apprends de ce monde est le désespoir. Mais très vite remplacé par son contraire, quand un homme vient t'apporter chaleur humaine. Semna.
L'espoir. Maladie qui s'insinue en toi, te force à vivre, à demeurer, à affronter les regards mauvais des gens de la haute société. L'espoir... Celui la même qui t'amène à sauver le bébé faucon d'un nid abandonné. L'espoir... Cette horreur qui te fait voir le bon côté d'un monde pourri. Mais tu n'es plus seule grâce à lui...
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Dans la rue, la survie est de mise, et l'adaptation une prouesse que tous les SDFs se doivent de maîtriser pour ne pas se faire malmener. En grandissant, c'est la force de ton âme qui s'oppose à ta vie minable, et bien que les visites à la Sensibilité sont de mises, il faut aussi éviter les gardes, et voler la nourriture lorsqu'il est impossible de faire autrement. Et si Tyrion le faucon t'aide de son mieux, lorsqu'il était oisillon il était impossible de s'appuyer sur ses petites ailes enfantines et sa vie misérable. Alors tu as fait avec. L'astuce fait partie de toi, l'insouciance aussi, la farce encore plus, du moins dans tes jeunes années. Tu joues avec le garde, tu trompes le commerçant, ou tu uses d'esprit "héroïque" pour forcer la main des gens. La rue te taille, tu survis, relativises. Mais toujours l'Hérétique penche son visage sur toi, et chaque fois c'est un masque que tout le monde voit.
Et tandis que l'on te nomme ainsi, et tandis que l'on t'apporte des ennuis, c'est la résistance mentale qui vient se superposer au reste, quand les enfants ou adultes viennent se défouler sur toi. Tu ne sais pas te battre, tu ne peux qu'encaisser, mais chaque fois c'est plus facile, avant que tu ne comprenne vraiment la dure réalité de la vie. Se battre est primordial, et ton poing part. Tu commences enfin, tu termines bien vite. Le sol t'accueille et tu l'embrasses, pourtant tu recommences peu après. L'année suivante, personne ne te cherche plus de noises, tu frappes intelligemment, tu frappes là où ça fait mal.
Mais quand il est à terre, tu rechignes à continuer, quand bien même cela t'aiderait. Tu as peur de ce qui arrivera lorsque ton poing martèlera sa joue, si il n'est plus là mentalement pour te suivre dans ton délire.
***
Être voleuse, c'est être attentive, observatrice, et calculatrice. Intelligente, tu développes bien vite les systèmes enseignés parfois par les fidèles du dieu sensible. Tu calcules, approximativement. Tu te repères, tu attends, tu attaques, et lorsqu'enfin la victime est sortie, ton coeur te joue des tours, il s'accélère et tu crochètes la serrure. Quand tu échoues, pas de panique. Le temps t'est compté, tu casses la vitre. Tyrion fait le guet de toutes façons. Avant même que la victime ne revienne, plus rien, tu es rapide. Elle ne remarque même pas ce qui est arrivé avant de voir le carreau brisé. Tu es douée, tu prends ce qu'il faut, jamais plus. Personne ne te remarque, au début. mais à la fin c'est frappant, on te bat, on use de la violence, car tu ne fais plus attention. Ton esprit s'évade, tu ne comprends pas. D'abord en face du propriétaire, tu te retrouves dans les airs. Tu sens la brise frapper tes ailes. Tes ailes ? Tyrion ! Tu es lui. Il est toi. Personne ne comprend, la panique est assurée, et l'oiseau dans l'humaine se défend bec et ongles, allant trop loin, par peur, par frénésie. L'autre meurt, tout s'annule. De retour dans ton corps, tu constates la mort. Tu vomis, tu détestes. Tuer n'est pas pour toi. Si tu savais que plus tard, ta femme en fera son métier...
***
L'incendie est là, c'est de ta faute, officiellement. Ton oncle a voulu jouer, tu as voulu partir, et la maison a pris feu, et le quartier a pris feu. "L'Hérétique brûle la ville". Tu as peur de ces paroles imaginaires, tu as peur de ce qui pourrait arriver, tu as peur car en Akantha c'était pareil, l'incendiaire bannie, traîtresse à jamais. Tu ne peux pas, tu t'en vas. Tu veux passer de l'autre côté, tu veux aller dans le pays ennemi, tu veux approcher la sécurité en te faufilant parmi les scientifiques, tu veux apprendre à ne plus craindre les Seraphs qui ont tué ta mère, tu veux apprendre à battre ces sales chiens. Mais au bord de l'eau, tu frissonnes. Effets de la race maternelle, à la fois humaine et salamandre, mi créature de feu qui ne supporte pas l'eau ? Ou peur naturelle ? Tu n'en sais rien, mais l'océan te fait peur, tu ne sais même pas nager. Alors tu contourneras... mieux vaut faire un détour que finir dans le ventre de la mer.
***
Curieuse. Trop curieuse. Rebelle. Trop rebelle. Justice t'a demandé de te joindre aux Mages noirs, et de lui fournir des informations. Tu ne veux pas, mais tu as accepté. Tu ne veux pas, donc tu vas tout fausser. Et les Mages noirs t'aident à côté. Tu es là pour ta mère. Tu es là pour ta grand mère. Tu es là pour tes ancêtres, les femmes de ta famille. La ligné maudite. TU as besoin de savoir. Tu veux remonter le temps. Tu as besoin de la revoir. Ta maternelle morte dans le feu du monstre. Tu le fais pour toi. Tu le fais pour elle. Tu le fais pour le vrai dieu. Obscural, qui a bercé ta lignée de son amour.
Tu n'étais pas Hérétique le jour où l'on t'en a accusé. Tu l'es maintenant, pour les Astres.
Franche. Trop franche. Tu as osé, tu as osé... Hérétique tu l'as fait. D'abord intriguée par la société des mages noirs, maintenant tu en es, et ton coeur a chaviré. L'invocation a ramené la belle des Enfers, et l'amour t'a frappé en même temps. Vicieux. Tu n'a même pas pu tenir ta langue, tu as annoncé ta passion pour la démone venu du Cristal. Et tu es devenu sa femme.
Possessive, comme la Jalousie, tu es encore plus proche d'une vraie mage noire, lorsque ton épouse se tient à côté de toi...
PROLOGUE
Cela remonte à des générations. Avant la fin de Fhaedren. Une femme issue d'une famille bourgeoise. Une belle femme, dont la vie ne fit jamais de cadeau. Une belle femme, au teint livide, bercée depuis la naissance d'une maladie horrible... Coupée du bonheur, arrachée au fil du temps, elle finit ses jours dans un piteux état, la souffrance insoutenable, la Mort bien douloureuse pour cette pauvre victime d'un sort trop malchanceux... Sa vie, une fois perdue, s'accrocha néanmoins tant à l'existence à la recherche de son bonheur, que jamais son âme ne trouva le repos du néant, et d'une humaine vint la naissance d'un Spectre, terrible parasite s'accrochant à la jeunesse d'une enfant, nouvelle née en ce monde cruel. Beau. Mais cruel. Surtout en ce temps. L'époque d'un Roi fou... La fin des Dieux, comme on les connaissait. L'explosion qui ravagea le continent. La mort, encore. Une terrible péripétie juste après sa renaissance. ELle n'avait pas encore goûté aux merveilles de la vie, et le cycle se perdura... la Spectre, tenace, passa d'une vie à une autre, un être survivant à la catastrophe...
Mais quelque chose avait changé. Si l'ancienne humaine cherchait à vivre ce qu'elle n'avait pu accomplir lors de ses premières vies, la créature des ténèbres, elle, crachait sa haine envers Lumenal, bien que disparu, qui l'avait dotée d'une vie trop imparfaite. Un dieu de la lumière. Un dieu de la vie, disait-on... Foutaises... Un faux espoir, tout au mieux. Elle le renia alors. Et Obscural devint son maître. maître oublié par l'explosion du roi Ephraim, mais maitre absolu de son coeur, et de son esprit. le seul, à sa façon, qui pourrait apporter la justice dans sa vie...
Et ainsi naquit la première. D'une longue lignée d'adoratrices du dieu Obscur. Une descendance née d'une femme morte. Pour les femmes. Par les femmes. Dévouées aux ténèbres absolues. Parmi elles, l'on trouva de grandes figures de l'ombre, telle la première invocatrice de la démone Cydae, être aux pouvoirs sanguins tiré des Enfers, ou encore la femme qui s'occupa de forger la puissance d'un mythe ancestral, nommé Satan, avec l'aide des mages noirs, ces impies de la nouvelle religion de l'ouest. Parmi elles, l'on trouva aussi la folie qui engendra le massacre des mâles de la lignée, afin de préserver la "pureté" de cet ordre maudit.
Et Calypso...
Femme humaine au corps de muse, habitant la cité des Faux Dieux, à l'occident du monde connu, elle avait pour elle la grâce et la beauté, la perfection sur son visage, le teint pâle, mais qui se fondait adorablement avec ses lourds cheveux de jais, coiffés toujours plus magnifiquement. Adoratrice d'Obscural, elle appartenait au Groupuscule peu connu de la populace, les mages noirs, et sa présence sur la terre des Seraph n'était qu'un leurre afin de mieux les frapper. Leurre défait. Un regard sur un homme, et l'amour frappant, l'espoir d'un atout pour les corrompus sur le territoire des usurpateurs se défit aussi vite qu'Ulysse Kaagahri vola le coeur de la conjuratrice...
Un prêtre. Pour la conjuratrice, il aurait dû être l'ennemi. Mais elle prit le risque de l'aimer, cachant sa véritable identité aux yeux de cet homme dont la peau noire, aussi chaude que le coeur de sa race, les salamandres, aussi belle que celle d'un guerrier aguerri, et imposante sous ses muscles entrainés, semblait se compléter avec sa propre pâleur. Le blanc et le noir. Obscural et les Seraphs.
Une horreur.
Une union de malheur...
Le début de la fin.
Le choc des croyances...
Mais quelque chose avait changé. Si l'ancienne humaine cherchait à vivre ce qu'elle n'avait pu accomplir lors de ses premières vies, la créature des ténèbres, elle, crachait sa haine envers Lumenal, bien que disparu, qui l'avait dotée d'une vie trop imparfaite. Un dieu de la lumière. Un dieu de la vie, disait-on... Foutaises... Un faux espoir, tout au mieux. Elle le renia alors. Et Obscural devint son maître. maître oublié par l'explosion du roi Ephraim, mais maitre absolu de son coeur, et de son esprit. le seul, à sa façon, qui pourrait apporter la justice dans sa vie...
Et ainsi naquit la première. D'une longue lignée d'adoratrices du dieu Obscur. Une descendance née d'une femme morte. Pour les femmes. Par les femmes. Dévouées aux ténèbres absolues. Parmi elles, l'on trouva de grandes figures de l'ombre, telle la première invocatrice de la démone Cydae, être aux pouvoirs sanguins tiré des Enfers, ou encore la femme qui s'occupa de forger la puissance d'un mythe ancestral, nommé Satan, avec l'aide des mages noirs, ces impies de la nouvelle religion de l'ouest. Parmi elles, l'on trouva aussi la folie qui engendra le massacre des mâles de la lignée, afin de préserver la "pureté" de cet ordre maudit.
Et Calypso...
Femme humaine au corps de muse, habitant la cité des Faux Dieux, à l'occident du monde connu, elle avait pour elle la grâce et la beauté, la perfection sur son visage, le teint pâle, mais qui se fondait adorablement avec ses lourds cheveux de jais, coiffés toujours plus magnifiquement. Adoratrice d'Obscural, elle appartenait au Groupuscule peu connu de la populace, les mages noirs, et sa présence sur la terre des Seraph n'était qu'un leurre afin de mieux les frapper. Leurre défait. Un regard sur un homme, et l'amour frappant, l'espoir d'un atout pour les corrompus sur le territoire des usurpateurs se défit aussi vite qu'Ulysse Kaagahri vola le coeur de la conjuratrice...
Un prêtre. Pour la conjuratrice, il aurait dû être l'ennemi. Mais elle prit le risque de l'aimer, cachant sa véritable identité aux yeux de cet homme dont la peau noire, aussi chaude que le coeur de sa race, les salamandres, aussi belle que celle d'un guerrier aguerri, et imposante sous ses muscles entrainés, semblait se compléter avec sa propre pâleur. Le blanc et le noir. Obscural et les Seraphs.
Une horreur.
Une union de malheur...
Le début de la fin.
Le choc des croyances...
DERRIERE L'ÉCRAN
PSEUDO ▬ Raph AGE ▬ 21 ans TU NOUS A TROUVÉ OU ? ▬ Les fondas sont venus me chercher UN AUTRE COMPTE ▬ Faun Ferreira, Docteur Vi et Show GRL LE PERSONNAGE DE TON AVATAR ▬ OVERWATCH ▬ Pharah (Fareeha Amari) TU AS LU LE RÈGLEMENT ? ▬ le quoi ? (oui) |