Cieran Aerendir
And it's only the beginning
Altruiste. Tu ne pensais pas rencontrer quelqu'un qui soit réellement comme ça dans ton existence. Habituellement, les gens sont trop égoïstes pour ne pas demander quelque chose en retour d'un service, généralement de l'argent ou bien une faveur. Mais lui ne faisait pas ça pour l'argent ou la renommé, simplement parce qu'il a pensé que tu avais besoin de ses services. Peut-être lui apprenait-on cette manière de penser dans sa « civilisation » ? Un étrange sourire vint orner ta bouche sans vraiment avoir une expression particulière l'accompagnant. C'est quelqu'un de bien, une personne honnête. Et toi tu l'utilises et tu lui mens. À quel point la vie t'a empoisonnée pour que tu deviennes ainsi ? Tu détournes tes yeux, regardant l'horizon sans avoir de réelles réponses à cette question. Peut-être à cause de ta mère...
Il s'avance pour regarder de nouveau la carte et tu l'observes faire, tes pensées prenant un autre chemin que cette femme qui n'est plus à présent, te concentrant sur cet instant. Il indique du doigt où pourrait se trouver un lac et tu lui offres un nouveau sourire. « On va dire que c'est ça. » Le besoin de reprendre ta forme originelle te démanges les écailles. Cela pouvait certes attendre encore quelques jours mais autant faire ça maintenant si cela est possible.
Deux heures de marche, deux heures où vous avez parlés d'un peu de tout et de rien. Tu te faisais une idée plus précise du personnage en échangeant des phrases avec lui et plus le temps passait, plus tu te disais que c'était un jeune homme vraiment bon. Il découvrait le monde sans avoir vu les mauvaises facettes, comme un enfant qui explorait un endroit rempli de vices derrière des masques souriants. Comme toi Stella, tu fais partie de ces gens qui ne montrent jamais leur vrais visages. Tu n'es pas méchante Stella, mais tu n'es pas gentille non plus. Tu n'es qu'une opportuniste qui ne pense qu'à toi et à ta mission, qui trompe avec un sourire et qui poignarde dans un rire. Et pourtant, ça te touche presque de voir qu'il est si... Innocent. Si vrai.
Tu n'aurais jamais pensée tomber sur quelqu'un comme ça.
Un animal interromps soudainement votre chemin et tu fronces alors les sourcils en le suivant du regard. Une gazelle ? Cieran te fait signe de le suivre et, restant silencieuse, vous arriviez au fameux lac. Tes yeux clairs semblent ravis et tu hoches la tête quand il parle, amusé et moqueur sur l'intonation de fin. « Je ne t'en veux pas même si la taquinerie est quelque chose de présent chez toi. » Tu prends le même air, rieur, avant d'attendre qu'il parte. Non pas que tu ais spécialement honte de ton corps, mais ta pudeur allait prendre une gifle si jamais il allait rester. Une fois bien sûr qu'il ne soit plus dans les parages, tu te mets face à l'eau en soupirant d'aise.
Tu retires tes vêtements, ne laissant plus que tes écailles sur ton corps et sans plus attendre, tu avances dans l'eau jusqu'à prendre ta forme de sirène.
Liberté. Un sentiment puissant qui t'assaille alors que tu nages, avant de plonger sous la surface en laissant tout ton être s'engloutir dans l'eau paisible du lac. Tu fermes tes yeux, toutes tes questions s'en vont alors que tu coules, elles s'envolent pour ne laisser qu'un vide dans ton esprit, pour t'abandonner avec un silence serein. Combien de temps aurais-tu pu rester ainsi ? Longtemps, très longtemps même. Il n'y a pas de danger, juste quelques poissons curieux qui s'approchent, qui t'analysent avant de repartir.
Pas de pensées, juste le silence absolu.
Tu restes ainsi pendant un long moment, perdant peu à peu la notion du temps cependant, tu te devais de sortir de là, de reprendre ta mission en rejoignant Cieran. Ouvrant tes paupières, tu te diriges donc vers la surface pour ressortir, l'air un peu boudeuse. L'eau est ton élément et tu devais toujours t'en séparer à contrecœur. Tu sors ta tête de l'eau, laissant ta chevelure d'or jouer avec la surface avant que ton corps entier suive pour aller prendre tes vêtements et te rhabiller. L'avantage de ton pouvoir c'est que tu n'as pas spécialement besoin de t'essuyer, tu absorbes l'eau naturellement ce qui te permet de garder une tenue sèche en toute circonstances. Tu te penches pour attraper ta cape qui cache le reste de ce que tu portais mais tu lèves la tête en entendant un bruit. Tu plisses les yeux, te demandant alors si ton guide serait assez pervers pour te mater ainsi. Non... Quand même pas.
Tu n'as pas le temps de trop réfléchir à la question car une patte velue sort d'un buisson. Puis une autre avant finalement que huit yeux te fixent, les crocs dégoulinants d'un liquide des plus douteux. Ton corps réagit plus vite que tu ne le penses et un cri t'échappe. Un cri de sirène presque mélodieux, mais un cri tout de même. Et tu te fiches bien de n'avoir qu'une cape pour te couvrir. Une araignée trop grande pour être normale avec du poison sur les crocs. Ton pire ennemi. Elle devait t'arriver au ventre au moins avec son gros derrière et d'un bond, elle se retrouve dans les airs, prête à te sauter dessus.
Tu entends les pas qui se rapprochent, ceux de ton allié, mais tu n'as pas le temps de l'attendre. Une bulle se forme et avant qu'elle ne te touche, elle se retrouve emprisonnée dans une cage liquide dans laquelle elle se débat, bougeant ses pattes horribles dans tous les sens. Un frisson d'effroi te traverse et tu serres encore plus ton morceau de tissu contre toi, ne détachant pas tes yeux de cette monstruosité. « … Elle est horrible. Horrible. » Et toi tu as bien faillie finir remplie de poison dans tout le corps. Tu te tournes à demi pour regarder le brun. « … Il y en a beaucoup ? » Autant demander. Parce que la nuit risque d'être mouvementée si vous tombiez sur des spécimens comme ça.
Enfin, ça serait plutôt elles qui allaient vous tomber dessus pour le coup.
Il s'avance pour regarder de nouveau la carte et tu l'observes faire, tes pensées prenant un autre chemin que cette femme qui n'est plus à présent, te concentrant sur cet instant. Il indique du doigt où pourrait se trouver un lac et tu lui offres un nouveau sourire. « On va dire que c'est ça. » Le besoin de reprendre ta forme originelle te démanges les écailles. Cela pouvait certes attendre encore quelques jours mais autant faire ça maintenant si cela est possible.
Deux heures de marche, deux heures où vous avez parlés d'un peu de tout et de rien. Tu te faisais une idée plus précise du personnage en échangeant des phrases avec lui et plus le temps passait, plus tu te disais que c'était un jeune homme vraiment bon. Il découvrait le monde sans avoir vu les mauvaises facettes, comme un enfant qui explorait un endroit rempli de vices derrière des masques souriants. Comme toi Stella, tu fais partie de ces gens qui ne montrent jamais leur vrais visages. Tu n'es pas méchante Stella, mais tu n'es pas gentille non plus. Tu n'es qu'une opportuniste qui ne pense qu'à toi et à ta mission, qui trompe avec un sourire et qui poignarde dans un rire. Et pourtant, ça te touche presque de voir qu'il est si... Innocent. Si vrai.
Tu n'aurais jamais pensée tomber sur quelqu'un comme ça.
Un animal interromps soudainement votre chemin et tu fronces alors les sourcils en le suivant du regard. Une gazelle ? Cieran te fait signe de le suivre et, restant silencieuse, vous arriviez au fameux lac. Tes yeux clairs semblent ravis et tu hoches la tête quand il parle, amusé et moqueur sur l'intonation de fin. « Je ne t'en veux pas même si la taquinerie est quelque chose de présent chez toi. » Tu prends le même air, rieur, avant d'attendre qu'il parte. Non pas que tu ais spécialement honte de ton corps, mais ta pudeur allait prendre une gifle si jamais il allait rester. Une fois bien sûr qu'il ne soit plus dans les parages, tu te mets face à l'eau en soupirant d'aise.
Tu retires tes vêtements, ne laissant plus que tes écailles sur ton corps et sans plus attendre, tu avances dans l'eau jusqu'à prendre ta forme de sirène.
Liberté. Un sentiment puissant qui t'assaille alors que tu nages, avant de plonger sous la surface en laissant tout ton être s'engloutir dans l'eau paisible du lac. Tu fermes tes yeux, toutes tes questions s'en vont alors que tu coules, elles s'envolent pour ne laisser qu'un vide dans ton esprit, pour t'abandonner avec un silence serein. Combien de temps aurais-tu pu rester ainsi ? Longtemps, très longtemps même. Il n'y a pas de danger, juste quelques poissons curieux qui s'approchent, qui t'analysent avant de repartir.
Pas de pensées, juste le silence absolu.
Tu restes ainsi pendant un long moment, perdant peu à peu la notion du temps cependant, tu te devais de sortir de là, de reprendre ta mission en rejoignant Cieran. Ouvrant tes paupières, tu te diriges donc vers la surface pour ressortir, l'air un peu boudeuse. L'eau est ton élément et tu devais toujours t'en séparer à contrecœur. Tu sors ta tête de l'eau, laissant ta chevelure d'or jouer avec la surface avant que ton corps entier suive pour aller prendre tes vêtements et te rhabiller. L'avantage de ton pouvoir c'est que tu n'as pas spécialement besoin de t'essuyer, tu absorbes l'eau naturellement ce qui te permet de garder une tenue sèche en toute circonstances. Tu te penches pour attraper ta cape qui cache le reste de ce que tu portais mais tu lèves la tête en entendant un bruit. Tu plisses les yeux, te demandant alors si ton guide serait assez pervers pour te mater ainsi. Non... Quand même pas.
Tu n'as pas le temps de trop réfléchir à la question car une patte velue sort d'un buisson. Puis une autre avant finalement que huit yeux te fixent, les crocs dégoulinants d'un liquide des plus douteux. Ton corps réagit plus vite que tu ne le penses et un cri t'échappe. Un cri de sirène presque mélodieux, mais un cri tout de même. Et tu te fiches bien de n'avoir qu'une cape pour te couvrir. Une araignée trop grande pour être normale avec du poison sur les crocs. Ton pire ennemi. Elle devait t'arriver au ventre au moins avec son gros derrière et d'un bond, elle se retrouve dans les airs, prête à te sauter dessus.
Tu entends les pas qui se rapprochent, ceux de ton allié, mais tu n'as pas le temps de l'attendre. Une bulle se forme et avant qu'elle ne te touche, elle se retrouve emprisonnée dans une cage liquide dans laquelle elle se débat, bougeant ses pattes horribles dans tous les sens. Un frisson d'effroi te traverse et tu serres encore plus ton morceau de tissu contre toi, ne détachant pas tes yeux de cette monstruosité. « … Elle est horrible. Horrible. » Et toi tu as bien faillie finir remplie de poison dans tout le corps. Tu te tournes à demi pour regarder le brun. « … Il y en a beaucoup ? » Autant demander. Parce que la nuit risque d'être mouvementée si vous tombiez sur des spécimens comme ça.
Enfin, ça serait plutôt elles qui allaient vous tomber dessus pour le coup.