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Faire des plans sur la comète et l'amour par la fenêtre | TERMINE

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JULLIAN CASTELMORE
IDENTITÉ
RACE ▬ Humain.
AGE ▬ 38 ans.
ORIENTATION SEXUELLE ▬ Hétérosexuel.
SITUATION PERSONNELLE ▬ En couple avec sa poudre.
NATIONALITÉ ▬ Akhantienne.
FACTION ▬Cour des Cendres.
MÉTIER ▬ Duc Ardent / Patriarche des Castelmore.


MAGIE ET COMPÉTENCES
PHYSIQUE
❯ agilité xx ○ ○ ○
❯ force x ○ ○ ○
❯ endurance xx ○ ○ ○
(TECHNO)MAGIE
❯ mana xxx ○
❯ puissance xx○ ○ ○
❯ contrôle xxx ○ ○
A chaque fois, la même question se pose en lui. Encore et toujours. Sans cesse : Pourquoi ?

Sur toutes les possibilités qu’il y a, sur toutes les éventualités qui pouvaient se produire, il a fallu qu’il tombe sur le plus gros doigt que le destin puisse lui faire. La magie de Jullian, c’est une blague, un coup monté, et plus il l’utilise, plus il le pense. Il n’y a rien d’autre à en penser.

Malgré ses penchants et les interdits qui vont avec. Malgré sa vie sans dessus-dessous. Malgré ses incroyables mésaventures : Jullian a toujours été plus ou moins chanceux.
Ne pas être l’héritier de la famille Castelmore, c’était un cadeau, mais le véritable coup de bol survient le jour où Victoria s’est manifestée au palais. Il n’y était pas lui. Il n’était pas avec sa famille ce jour-là.

Depuis la magie de Jullian s’est nourrie de coup de pots et de chance étrange.

Mais si tout ça n’était pas « juste » de la chance ?

Si la chance, la bonne fortune, était tout simplement ce qui définissait tout son être malgré toutes les apparences qu’il pourrait se donner ?

Voilà une question qui ne cesse de revenir. Pourquoi cette affinité-là ?

En soi qu'est-ce que qu'avoir de la chance pour toi ? Et si ce n'était que de pouvoir jouer avec les probabilités des autres ou les tiennes. Si ce n'était que de transmettre ta poisse légendaire à ces autres qui croisent ta route. Dis-moi Jullian, en fait tu es juste une patte de lapin non ?

Mais sinon, as-tu penser à cette éventualité ? On dit que la magie est dangereuse et que les humains avec sont pire que des armes ambulantes. Et si, une fois ton mana épuisé, tu n'étais qu'un chat noir, un nuage de malchance ? Et si tout se retournait contre toi si tu en abuses trop ? Un peu comme ta drogue Jullian, sur le moment ça fait du bien, mais penses aussi aux effets secondaires.

Roue de la fortune : Si passer sous une échelle ne lui attire pas la poisse, cette technique-là à une chance sur deux de se retourner contre lui. La Roue de la fortune c’est un peu laisser le sort choisir de notre bonne ou de notre mauvaise fortune. Bonne fortune est l’attaque revient sur son lanceur, mauvaise fortune est-il se la prend en plein dans les dents. Bien sûr cela ne peut qu’éventuellement contré des attaques de types magiques elles-mêmes.
7 jours de malheur : Voilà une petite chose intéressante. C'est comme si on brisait un miroir et que l'on s'attirait 7 jours de malheur. Rien ne va plus. Il nous pleut subitement dessus, un pot de fleur nous tombe sur la tête alors qu'on passait sous un balcon, on glisse dans un couloir à peine ciré...En soit ça ne fait pas mal mais il y a des semaines où il ne vaut mieux pas sortir de chez soi.
Technique avec accord du joueur

Coup de bol : Si avoir 7 ans de malheur n’est déjà pas suffisant, cette technique permet d’éviter toutes attaques physiques, augmentant alors l’agilité et l’endurance du lanceur de sort pour une période de 3 minutes. L’esquive restant dans l’imaginaire du possible, il peu probable d’éviter une énorme une boule de feu par exemple, mais un bon vieux coup de poing…Ne sait-on jamais.
PHYSIQUE
On a toujours dit que tu faisais peur. On se demande bien pourquoi d’ailleurs. Il y a des créatures pourtant bien hideuses, mais non, il a fallu que ça tombe sur toi. Peut-être était-ce dû à ton teint pâle ? Presque livide ? Sans doute.

« Va au soleil mon gars ! » C’est sans doute la phrase que t’as le plus entendue dans ta vie. Va au soleil…T’y vas au soleil, mais lui, ne veux pas venir en toi. Tu ne bronzes pas non : Tu crames. Tu rougis tel un crabe trop cuit. C’est moche. Plus que d’habitude.

Pourtant, tu n’es pas vilain. Tu as juste un drôle d’air comme les domestiques aiment le dire. Tu as des yeux perçants, froids, glaciales. Un regard que l’on n’aime pas particulièrement croiser parce qu’on le trouverait vide. Il te manque sans aucun doute, cette petite lueur. Cette lumière. Mais cela fait bien longtemps maintenant que la lumière s’est éteinte en toi.

Il n’y a que l’obscurité. Le noir.

Un peu comme tes cheveux. Un noir ébène hérité de ta mère. Un noir pour une coupe en bataille tel un lendemain de soirée avec Wilhem, mais ça te va bien. T’aimes bien. Pas besoin de passer des heures à se préparer au moins. De toute façon, à quoi ça servirait de faire attention à son apparence ? Les regards ne se portent pas sur toi de toute façon.

Ah si. Maintenant si.

Humain fragile aux épaules frêles pour le poids que tu portes, tu n’es sans doute pas le plus beau de la cour, mais tu n’en restes pas moins dénuer d’un petit quelque chose : la curiosité. Il ne faut pas se mentir, ce que les gens ne comprennent pas, ça les intrigue.

Alors te voilà devenu l’objet de leur curiosité. De leur discussion au détour d’un couloir de la cour.

On te dit trop fin, trop maigre, trop grand.
On te dit et te décrit sous beaucoup d’aspects, mais aucun ne paraît être suffisamment juste.

Comment elle disait maman déjà ?

« Nous sommes ce que nous sommes, nous ne choisissons pas. »

Après tout, ne faut-il pas de tout pour faire un monde ?
CARACTERE
Dis Jullian, te souviens-tu ? Te souviens-tu de ce qu’ils disaient sur toi ?

Te rappelles-tu seulement de ce qu’ils murmuraient là, tout bas, pour faire en sorte que tu ne les entendes pas ?

Ils en disaient des choses et quand ça venait à parler de toi, alors là, les gens s’en donnaient à cœur joie, même si tu n’as jamais compris pourquoi.

Contrairement à tous ces fils de nobles aux torses bombés et aux allures de petits poulets, toi, tu te contentais de faire ta vie, de passer ton chemin. Tu étais là, sans vraiment savoir pourquoi. Tout ça, toutes ces histoires de sang, de noblesse, de titre, de privilège, ça te passaient au-dessus. Tu n’y prêtais guère une grande attention. À quoi bon ?

Tu avais et tu as toujours bien des défauts Jullian, encore plus aujourd’hui hier et tes nouvelles habitudes ne font rien pour arranger tout ça, mais on dit que le défaut est le propre de l’homme. Il leur faut bien une marque distinctive à ses pauvres humains, pris dans le cercle et la tourmente de toutes ces races. Ton entourage a toujours été varié et pourtant, l’intérêt premier, la petite curiosité, c’était toi.

Peut-être parce que tu savais attirer l’attention.

On te disait irresponsable, tu le savais. Personne ne te voyait à la tête de ta famille un jour. Personne ne te voyait t’occuper de ce genre d’affaires là, tout le monde le disait « Lui ? Il n’est clairement pas fait pour ça » et pour une fois, tu étais d’accord avec l’avis général. Il fallait être idiot ou bien même fou pour te laisser tout ça sur les bras. Mais malheur à celui qui n’a pas un brin de folie dans sa vie.

Te voilà avec tout ce foutoir entre les mains et les dieux eux-mêmes savent que ce que l’on te donne, ce qui t’appartient, tu ne le lâches pas de sitôt. La fourmi n’est pas prêteuse et encore moins donneuse. Quitte à avoir un bon à rien en tête de liste, autant que ce soit toi, car après tout, qui de mieux que toi-même pour gérer ce genre de chose ?

La vie à la cour ne te sied guère et pourtant tu t’y es installé allégrement. Tu t’y plais, un peu. Sans y prendre goût pour autant. C’est dur d’avoir goût en quelque chose de nos jours, surtout goût à la vie. La vie n’est que plus belle quand dans ton corps circule du lyrium tandis que ta tête fait des bulles.

C’est un refuge ce monde. Cette addiction. C’est un moyen de les faire taire. Ces voix dans ta tête. Leurs voix. C’est un moyen de replonger dans un monde moins chaotique et silencieux. Un monde qui te plait.

Mais outre les défauts, Jullian, les humains sont aussi formidables et surprenants et même si ce reflet qui est le tien te dérange, tu n’en as pas moins toutes les qualités d’un homme.

Maintes et maintes fois, tu as entendu dire que tu étais bien trop ambitieux pour ces autres qui passent leurs temps à se prélasser au soleil, profitant gracieusement de la générosité du Roi.

Et tu sais que l’ambition pousse les hommes, leur donnes des ailes comparables à celles de ces anges orgueilleux.  L’ambition, ça motive, ça entretient. Avoir un but, un rêve. Un objectif.

Dis-moi Jullian, quel est ton objectif à toi ?
Te venger ? Réparer les erreurs passées ?

À quoi bon ? Un monde ne se change pas d’un claquement de doigts malgré ce que certains fous aiment à penser.

Tu es bien trop intelligent pour savoir que tout ça, ne rimes à rien. D’ailleurs, c’est quoi l’intelligence ? Savoir quand faire et quand ne rien faire ? Repérer le bon moment pour agir ? Pour obéir ? Hé, dis-moi, c’est quoi l’intelligence pour toi Jullian ? On a entendu dire que tu l’étais, mais était-ce vrai ? Un homme intelligent se laisserait-il aller à de tels penchants ? Aux vices que tu pratiques ? Va savoir. Un homme intelligent sait peut-être que le monde est foutu. Pourri. Corrompu et que rien ne va plus.

Malgré tout ça, lèveras-tu un petit doigt pour le monde ? Non.

Pour ta nation ? Allez savoir.

Encore faudrait-il que tu trouves un intérêt, un but à cela. Tu n’as servi que les intérêts du Roi, faute de servir les tiens quasi-inexistant. Certains t’appellent « Pantin », d’autres te voient comme un « chien » rampant aux pieds de Sol.

Mais Sol, c’est peut-être le seul qui mérite vraiment de savoir quel homme tu es.
Sol, c’est peut-être le seul qui mérite de voir un autre demain.

Un autre soleil.
HISTOIRE
Cette nuit est encore l’une de ces nuits. Elles s’enchaînent et se ressemblent toutes. Encore l’une de ces nuits à les entendre. À les voir. À les sentir, là, près de toi. Encore une de ces nuits à revoir leurs visages. À entendre le son leurs voix, leurs rires.

Leurs pleurs. Leurs appels en détresse.
Leurs accusations funestes.

« - C’est de ta faute Jullian !
-          Tu es le seul responsable !
-          C’est de TA faute ! »

Non. Non, ce n’est pas vrai.

Ce n’est pas lui le responsable. Ça n’a jamais été lui. Ce n’est pas lui qui a mis le feu ce jour-là.

C’est elle.
Cette putain.

C’est de sa faute à elle. Tout est de sa faute à elle.

Toute cette déchéance est de son fait. Son seul fait.

Et elle paiera pour cela. Oh oui, elle paiera pour son crime. Pour sa trahison. Pour l’infamie qu’elle est devenue.

********************

Plongé dans un livre, assis dans un arbre, les fesses sur une branche, tu ne fais pas attention à l’objet métallique qui t’arrive droit dessus avant que ce dernier ne frôle ta joue, te coupant légèrement au passage pour finalement se planter dans le tronc, à quelques centimètres de ton visage.

« - Hé Jul’ ! Toujours plongé dans ton bouquin ? Cela ne te mènera à rien petit frère ! Descends de là.
-          Non. »

Tu n’as jamais réellement détesté ton aîné, mais il était évident que tu ne le porterais clairement pas dans ton cœur pour autant. Il t’insupportait. Il avait tout en commun avec ces enfants de la cour. Il était arrogant. Hautain. Plein de confiance en lui-même. Fier. Il était tout un tas de choses qui faisait qu’il était régulièrement admiré. Félicité. Prisé.
Augustus avait la sympathie de beaucoup de personnes ici, contrairement à toi.

« - Aller descends de là avant que je ne vienne te chercher !
-          Laisse-moi tranquille. Retourne jouer avec tes cure-dents.
-          Ce n’est pas en faisant le singe en tout cas qu’on défend la nation. Descends de là.
-          Non ! Laisse-moi ! Hé ! »

Mais à peine avais-tu eu le temps de terminer ton passage que voilà que ton frère attrape ta jambe, t’obligeant à finir au sol.

Saleté.

« - Tu vas t’entraîner avec moi ! J’ai besoin de voir si je me suis amélioré.
-          Utilise quelqu’un d’autre. Tu n’as pas un maître pour ça ?
-          J’essaye de te former Jullian. Vois ça comme un honneur que je prenne du temps pour toi.
-          Je ne t’ai rien demandé, moi.
-          Écoute, tu sais que toute notre famille a été expressément choisie par le Roi pour s’assurer que les règles qui régissent notre Royaume soient suivies ? Ne peux-tu pas te montrer plus reconnaissant et faire un effort ? Tout le monde travaille dur dans la famille, sauf toi. »

Parce qu’il est évident que de se gonfler les muscles, c’est vachement plus important que de s’occuper de sa tête.

« - Aller petit frère ! En garde ! »

Tu n’as jamais aimé t’adonner à ce genre de jeu avec Augustus et pourtant, c’est devenu rapidement courant entre vous deux. Ce genre de petite guéguerre continuelle et perpétuelle. Tu ne sais même pas pourquoi il s’entête encore à faire quelque chose de toi.
Était-ce trop demander de te laisser tranquille ?

********************

Tu détestes ces jours à la Cour. Il n’y a rien à faire à part saluer les grosses dindes pouffant de rire derrière leurs éventails et éviter les jeunes filles faussement amoureuses. Il n’y a pas d’amour en ce bas monde, seulement des conventions et des arrangements monnayés. On se marie pour un titre. Pour de l’argent. Pour avoir accès à toujours plus et on grimpe les échelons du social comme ça. Parce qu’il est naturellement préférable de se faire appeler « Madame de… »

Ta famille en est l’exemple parfait. Ta mère, ton père, tu te demandes parfois s’ils s’aiment. Tu te demandes comment ils ont pu accepter de se vendre l’un à l’autre juste sous le prétexte du « C’est comme ça ».

Et tu te demandes encore comment ils ont pu engendrer une telle créature comme Augustus.

« - Quel charmant jeune homme ! Déjà si jeune et si brillant ! Si talentueux ! »

Beurk. Ça donne la nausée.

« - Jullian ? Voici Paoly. Sois gentil avec elle, d’accord ? »

Gentil ?
« - Enchantée »

Elle fait une petite courbette tandis que tu la dévisages de la tête aux pieds.

« - Quelque chose ne vous plaît pas ? Vous semblez bien étrange.
-          Non. Pas spécialement. Seulement votre présence m’incommode en fait. »

Combien de fois t’a-t-on répété d’être gentil avec les filles Jullian ?

Tandis que tu vois la malheureuse partir en courant en pleurant, tu sens le regard inquisiteur de ton frère au loin. Encore une bourde à ton actif. Tu les accumules et les comptes au fil des années. Tu devrais en faire un record personnel même.

Laissant ton frère aux us et habitudes de la cour, tu profites de son inattention pour te faufiler dans les jardins, cherchant un endroit calme quand soudain, tu entends :

« - Cache-moi ! »

Deux mains te saisissent tandis qu’un jeune homme vient se réfugier derrière toi.

« - Mais…
-          Chut ! Pas un bruit.
-          Wilhem !! Youhouuu !!! Wilhem !!! Où êtes-vous très cher ? »

Apparemment, « Wilhem » est derrière toi.

On dirait bien que tu ne fus pas le seul dans la détresse faux rendez-vous ou de ses rencontres désagréables. Regardant la jeune femme s’éloigner, il se détache et te regarde avec un grand et franc sourire tout en te tendant la main.

« - Au fait ! Moi c’est Wilhem ! Wilhem Meridion. Et toi ? »

C’est la première fois que quelqu’un s’adresse ainsi à toi. La première fois que tu sembles ébloui ou impressionné par une telle franchise.

Parce qu’il a cru que vous étiez amis peut-être ?

« - Jullian. Jullian Castelmore. »

Apparemment, vous l’êtes.

« - Waw ! J’ai entendu parler de toi. T’as une sale réputation dite donc !
-          Qu’importe. Je m’en moque. Je ne suis pas ici pour plaire.
-          Tu es ici pour quoi alors ?
-          Je n’en sais rien.
-          Si tu ne sais pas..Viens avec moi, je vais te trouver une occupation moi, Jullian Castelmore. »

Et si l’on t’avait dit qu’à l’époque Wilhem serait le début de la fin, le prologue à toutes les emmerdes les plus incroyables de ta vie, tu ne l’aurais certainement pas cru.
Mais tu l’aurais envisagé comme une possibilité cela dit.

********************

Tu as entendu dire que Wilhem était dans sa chambre en bien charmante compagnie d’ailleurs et tu ne pus t’empêcher d’aller vérifier et tandis que tu ouvres les portes de cette dernière, ton ami se dresse dans le lit, remontant le drap jusqu’à hauteur de son torse.

« - Tu pourrais frapper. La politesse tu ne connais dont pas ?
-          Où est-elle ?
-          De quoi tu parles ?
-          Kopra…
-          Ah. »

Tu suis ses yeux, t’approchant du lit. T’apprêtant à soulever les draps, tu aperçois la chevelure bleuâtre dépasser de ces derniers.

Le salopard.


« - Je le savais ! »

Il ne te fallut pas longtemps pour comprendre que Wilhem venait de passer la nuit avec Kopra.

C’est la seconde fois dans le mois qu’il te vole allégrement et en toute impunité, ta conquête du moment. Deuxième fois et dernière fois.

« - T’étais obligé ? Vraiment ? Avoir Mugie ça ne te suffisait pas ?
-          Hé ! T’es mal placé pour me faire la remarque, c’est qui le premier qui pique la copine des autres hein ?
-          Joya ne compte pas.
-          Mais il n’y a pas eu que Joya ! Bon, attends, laisse-moi enfiler un truc, je suis nu comme un ver, on va prendre le déjeuner au lieu de se battre. Tous ces efforts m’ont donné une faim de loup.
-          J’ai déjà vu tes fesses, je m’en fiche si t’es à poil ou pas.
-          Jullian, Jullian…Cela s’appelle la politesse, mais c’est vrai, tu ne connais pas ça toi.
-          Oh ta gueule.
-          Aller, Amènes-toi. »

Cela fait des années maintenant que Wilhem et toi êtes devenus proches. Parfois même trop proche dans vos nombreuses sorties nocturnes aux plans des plus déjantés. Ce n’est pas que tu aimais ça, mais tu ne pouvais décidément pas laisser Wilhem seul, il lui fallait absolument un chaperon alors dans ton infime bonté, tu l’accompagnais partout où il allait. Et à chaque sortie, sa découverte.

Outre vos fantasques aventures, cette fréquentation avait eu du bon sur toi. Sur le garçon que tu étais.

En plus d’être ton plus grand ami, Wilhem, à l’instar d’Augustus, était ton plus grand rival. Tout n’était que compétition. Que défi. Que challenge à relever. Il suffisait simplement pour vous d’être meilleur que l’autre, mais tout se terminait sur des égalités presque parfaites. Tantôt la balance penchait à son avantage, tantôt elle penchait au tien. Tout dépendait.

Vous vous étiez ainsi perfectionné et apprivoisé dans le même temps.
Il était peut-être, le seul véritable ami que tu avais.

********************

« - Allez jeune maître ! Debout ! C’est une magnifique journée qui s’annonce !
-          Foutez-moi la paix bordel. »

Un rayon du soleil en plein visage après une nuit de folie est presque aussi agressif qu’une demoiselle de la cour cherchant encore et toujours son prince charmant.

« - Dépêchez-vous donc de vous habiller ! Toute votre famille vous attend ! Vous partez pour le palais !
-          Qu’ils y aillent sans moi ! »

Ce n’est pas comme si d’habitude, ta présence ou non changeait quoi que ce soit pour eux. Tes parents, depuis des années maintenant, s’étaient entêtés à faire quelque chose de toi. Un jeune homme respectable, un modèle pour d’autres, puis voyant que tu sombrais petit à petit dans cette attitude désinvolte, ils se sont retournés vers Augutus.

De toute façon, c’est lui l’héritier, pas toi. Alors à quoi bon ? Il peut bien assumer toutes les charges qui lui incombent. Il a les épaules assez larges pour ça. Pas toi.
Toi, tu n’arrives pas vraiment à savoir quel jour on est. Quelle heure, il est…Alors, te demandez avec qui tu as passé la nuit, c’est certainement trop d’effort. Dans tous les cas, ce fut une « bonne » nuit.

Comment elle s’appelait déjà ? O..Op…Ophélie ? Non. Opra ? Non plus. Merde, tu l’as sur le bout de la langue pourtant.

Ça te reviendra.

« - Jeune maître !
-          Voilà, voilà ! J’ai compris, je me lève ! Vous avez gagné ! Comme toujours Laria, vous êtes la meilleure ! »

Sortant difficilement du lit, tu plonges un instant ton regard dans le ciel complètement dégagé. Elle avait raison la domestique…C’est une belle journée.

« - Mais dépêchez-vous bon sang !
-          Je vais aussi vite que je peux. »

Mais s’il est évident que tu pourrais faire plus d’effort.

Plus bas, dans la cour du jardin, tu aperçois toute ta famille s’en allant pour le Palais.

Oups. Trop tard.

« - Oh non ! Regardez ils partent sans vous. »

Bon débarras. C’est une journée que tu pourras passer seul, avec toi-même, loin de ces mondanités à vous filer la migraine.

« - Vous n’avez même pas enfilé votre veste encore…
-          Vous savez quoi ? Je retourne me coucher. Réveillez-moi quand c’est l’heure de manger, que je me lève au moins pour quelque chose. »

Cette vision que tu eus, de si bon matin, était-ce sans doute la dernière que tu gardes en mémoire de ta famille.

Tu les vois partir tous les trois, heureux, souriants, fiers, te laissant derrière, toi pauvre vilain petit canard.

Ils partent sans te regarder. Sans rien te dire.

Et jamais plus, l’occasion ne se représentera, car c’est durant ce jour-là que ta vie entière bascula.

Sombra.

********************

Un tremblement violent au bras, incessant, comme si ton cœur battait à l’intérieur même de ce dernier. Ça te fait un mal de chien et tu sais que ton seul remède et quelque part par là. Sur la table ? Non. Sur le bureau ? Non plus.

« - Putain…Où est-ce qu’il est ? »

T’aurais juré l’avoir posé là.

« - T’as perdu quelque chose ? Ça peut-être ? »

Tu remarques que Wilhem, adossé à la porte de ta chambre, tient en sa possession le remède à tous tes maux.

« - Rends-moi ça. »

Tu t’approches tandis qu’il ne lui faut pas énormément d’efforts pour t’empêcher de toucher l’étui magique.

« - Regarde dans quel état tu es. Tu sais que t’es en train de te bousiller la vie ?
-          Je m’en fou. Rends-le-moi !
-          Tu sais Jullian, à ce rythme-là, ça pourrait te tuer. T’en es conscient ?
-          Et alors ? À qui je manquerais ? Hein ? Dis-moi ! »

Il n’y a plus personne. Personne à part ces familles que tu as sur le dos, ces autres tentant désespérément de t’éjecter de ton poste de patriarche. Tu serais ravi de le leur offrir sur un plateau d’argent, mais étrangement, une partie de toi ne laisserait sa place pour rien au monde à ses charognes de bas étage.

« - Je connais une ou deux personnes qui rêveraient de savoir que t’es toxico. L’excuse parfaite pour te virer de ton trône de bronze. C’est ça que tu veux pour ta famille ?
-          Tu me casses les couilles Wilhem. Tu le sais ça ?
-          Je m’en doute, mais reconnais-le au moins. »

Reconnaître quoi ? Qu’il souffre d’une dépendance au lyrium ?

« - Oui ! Ok ! T’es content ?
-          Satisfait, mais pas content non. »

Il lui relance l’étui au visage, s’empressant de se mettre une vague de joie dans les narines.

« - Mais comme je suis ton pote, je ne dirais rien. Par contre, le jour où toute cette merde t’aura éclaté à la gueule, tu ne viendras pas te plaindre. »

Dis celui qui est loin d’être tout blanc non plus.

Sur l’instant, venant de sa part, t’as pris ça pour de la considération ou de l’inquiétude. Wilhem est peut-être celui qui fait le plus d’efforts depuis quelque temps…Depuis que t’es tombé dans le chaudron magique sans jamais en relever la tête.

Mais à qui la faute ? Ça te fait du bien. C’est plus fort que prendre son pied et il n’y a que les cristaux qui ont ce pouvoir de chasser les fantômes de ton passé revenant régulièrement te hanter.

********************

Un ordre express. Une lassitude profonde et un désespoir sans fin. Voilà tes compagnons de voyage tandis que tu enjambes un tas de gravats. Tu déambules là, à droite et à gauche, cherchant où tout ça te mène. Tu repenses au visage de la reine, à ses mots. Tu te laisses bercer par les traits de Lycoris. T’aurais bien aimé la prendre à part.

Lycoris. Elle est spéciale pour toi. Tu ne sais pas trop si tu l’aimes ou si c’est juste « autre chose ». Quelque chose d’autre. Elle t’intrigue depuis tellement longtemps maintenant. Si les filles étaient juste un passe-temps, un objet de compétition entre Wilhem et toi, avec la lycan tout était différent. Pour elle, tu ne dois être qu’un de ces meubles poussiéreux de la cour, mais tu aimes ça : le défi.

Voilà ce qu’elle représente. Un défi. Un challenge.

Une nouvelle drogue.

Elle est jolie en plus. Comme la moitié des filles de la cour en fait, mais pas que. Elle a une beauté bien à elle. Quelque chose d’exotique et de terriblement attirant.

Elle te fait te retourner et te poser mille et une questions.

Tu te demandes ce qu’elle va faire maintenant. Ce qu’elle pense de tout ça. Toi t’es là, à errer dans le palais en te demandant si ça ne va pas péter pour une seconde fois.

Le palais.

Ta famille y est morte. Ton père, ta mère, ton frère. L’héritier. Celui qu’ont adulé, qu’ont chouchouté. Le préféré des nobles. Qu’est-ce qu’il penserait de toi Augustus s’il savait que présentement, tu cherches une réponse à tout ça.

Pourquoi attaquerait-on le palais ? Qui oserait ? Était-ce une bande organisée ? Une nation formant une quelconque attaque ? C’était pas trop ton style de te poser ce genre de questions et pourtant, tu t’étais retrouvé là, à ne savoir faire que ça, regardant l’ampleur des dégâts.
DERRIERE L'ÉCRAN
PSEUDO ▬ Nyanya.
AGE ▬ 22 ans.
TU NOUS A TROUVÉ OU ? ▬ Ici-même.
UN AUTRE COMPTE ▬ Kadr D. Rudraksha.
LE PERSONNAGE DE TON AVATAR ▬ ORIGINE ▬ Trafalgar Law / One Piece
TU AS LU LE RÈGLEMENT ? ▬ Ouep.
Hey
Rebienvenue happy
Heureuse d'avoir fait sombrer ta vie /out/
XDDDD
Ma grosse Faire des plans sur la comète et l'amour par la fenêtre | TERMINE 3622086245
Julian Faire des plans sur la comète et l'amour par la fenêtre | TERMINE 3622086245
Victoria d'Akantha a écrit:

Heureuse d'avoir fait sombrer ta vie /out/

Tellement charmante quand tu t'y mets !

Sinon...Merci Sieg et Plante-Woman ♥️
Re bienvenue chattt ♡ j'adore ta fiche *-*
Elliot Lowell a écrit:
Re bienvenue chattt ♡ j'adore ta fiche *-*

Si tu l'aimes, c'est que j'ai pas trop, trop fait de la merde alors.
Jullian Castelmore a écrit:
Victoria d'Akantha a écrit:

Heureuse d'avoir fait sombrer ta vie /out/


Tellement charmante quand tu t'y mets !

Sinon...Merci Sieg et Plante-Woman ♥️

N'est ce pas ? Faire des plans sur la comète et l'amour par la fenêtre | TERMINE 635802493 Je suis charmante rien que pour toi ~ Faire des plans sur la comète et l'amour par la fenêtre | TERMINE 3322922638

Édit : ah merde mauvais compte xD >.>
On passe te lire vite Faire des plans sur la comète et l'amour par la fenêtre | TERMINE 3622086245

    Bienvenue mon petit Jullian, hâte de jouer ensemble Faire des plans sur la comète et l'amour par la fenêtre | TERMINE 3622086245  
Lycoris Nox Griffesang a écrit:

    Bienvenue mon petit Jullian, hâte de jouer ensemble  


Oh oui, jouons ensemble toi et moi. :panda:
おめでとう !
Petite validation indé !!

LES TEMPS FORTS ▬ Ah ! Quelqu'un d'autre qui prend un super prédef, en prenant en compte l'event, trop bien :)

REMARQUES ▬ Tu te lances un peu dans le truc comme ça alors bon courage pour suivre la suite ahah ! Bon jeu !