Quelques années auparavant elle m'avait indiquer cet endroit pour l'une de nos rencontre, je ne me souviens plus du temps exact ... Je ne sais même plus si ma notion du temps est correcte, les années les jours ... Les heures elles même paraissent des secondes puis des mois.
Mon crâne me fait un mal de chien, et je me sens faible comme si j'avais consumer toutes l'énergie qui me restait. Je me rappel d'un fracas violent comme si j'avais heurté le sol a une vitesse démesurée, impossible je ne faiblis jamais. Et pourtant cette fois je ne sentais plus mon corps, comme si mon esprit n'était plus même relié a celui-ci c'est la première fois que je ressens cette sensation. Une sensation plus qu'étrange, celle d'être vulnérable presque ... Humain ?
Tout ce que j'entends ce sont les croassements de Kra, il ne m'aurait pas abandonner je le savais et en un rien de temps je prends le contrôle du freux qui se fige. Je me vois, là, allongé au sol dans un cratère fumant où trônent des traces d'énergie visibles a l’œil nu, une sorte d’ectoplasme bleuté et brillant qui illuminent la nuit naissante.
Mon armure est a moitié brisée et mon corps en piteuse état visiblement, rien de brisé mais de longues balafres quadrillent mon torse, je ne saigne pas étrangement ou du moins pas d'un sang semblable a celui que j'ai pu voir tout au long de ma vie.
Je lève doucement le bec vers le flanc de la colline au pied de la quelle je me suis littéralement écrasé, croassant par réflexe je prends mon envol pour rejoindre une petite grotte naturelle abritée par un rocher plus imposant que les autres. Je me pose a l'entrée de la cavité avisant l'extérieur une dernière fois pour être certains que personne ne trouve mon corps avant que je n'y revienne.
Le cliquetis des griffes du freux venant résonner dans la grotte alors que je sautille a l'intérieur, c'est elle que je cherche, la seule personne qui pourrait me maintenir en vie et me protéger le temps que je sorte de cette étrange stase dans la quelle j'ai été placé. Je croasse de toutes mes forces alors que j'arrive au bord de ce camp de fortune qui est plutôt bien entretenus, c'est une des caches que je visite les plus souvent étant donné que les terres désolées sont devenus ma nouvelle maison depuis la rébellion.
Le camp est assez basique, un feu, des peaux d'animaux plus ou moins imposant qui parsèment les murs pour garder une certaines chaleur dans l'endroit qui est bien sordide habituellement, et un coffre ... Un coffre énorme qui porte la marque de Mearian, un souvenir que je suis aller cherche là bas, personne ne sait comme ouvrir ce coffre à part moi et son créateur.
Le feu s'allume alors instantanément a mon approche, le corbin au plumage unique tirant sur le violet, son bec blanchis par le temps et son œil droit amoché par les chasses. Autant dire qu'il n'était pas difficile de le reconnaître parmi d'autres. Il n'est pas si différent de moi, la même âme, le même regard et les même réactions ... Un moi avec moins de plumes.
Mon crâne me fait un mal de chien, et je me sens faible comme si j'avais consumer toutes l'énergie qui me restait. Je me rappel d'un fracas violent comme si j'avais heurté le sol a une vitesse démesurée, impossible je ne faiblis jamais. Et pourtant cette fois je ne sentais plus mon corps, comme si mon esprit n'était plus même relié a celui-ci c'est la première fois que je ressens cette sensation. Une sensation plus qu'étrange, celle d'être vulnérable presque ... Humain ?
Tout ce que j'entends ce sont les croassements de Kra, il ne m'aurait pas abandonner je le savais et en un rien de temps je prends le contrôle du freux qui se fige. Je me vois, là, allongé au sol dans un cratère fumant où trônent des traces d'énergie visibles a l’œil nu, une sorte d’ectoplasme bleuté et brillant qui illuminent la nuit naissante.
Mon armure est a moitié brisée et mon corps en piteuse état visiblement, rien de brisé mais de longues balafres quadrillent mon torse, je ne saigne pas étrangement ou du moins pas d'un sang semblable a celui que j'ai pu voir tout au long de ma vie.
Je lève doucement le bec vers le flanc de la colline au pied de la quelle je me suis littéralement écrasé, croassant par réflexe je prends mon envol pour rejoindre une petite grotte naturelle abritée par un rocher plus imposant que les autres. Je me pose a l'entrée de la cavité avisant l'extérieur une dernière fois pour être certains que personne ne trouve mon corps avant que je n'y revienne.
Le cliquetis des griffes du freux venant résonner dans la grotte alors que je sautille a l'intérieur, c'est elle que je cherche, la seule personne qui pourrait me maintenir en vie et me protéger le temps que je sorte de cette étrange stase dans la quelle j'ai été placé. Je croasse de toutes mes forces alors que j'arrive au bord de ce camp de fortune qui est plutôt bien entretenus, c'est une des caches que je visite les plus souvent étant donné que les terres désolées sont devenus ma nouvelle maison depuis la rébellion.
Le camp est assez basique, un feu, des peaux d'animaux plus ou moins imposant qui parsèment les murs pour garder une certaines chaleur dans l'endroit qui est bien sordide habituellement, et un coffre ... Un coffre énorme qui porte la marque de Mearian, un souvenir que je suis aller cherche là bas, personne ne sait comme ouvrir ce coffre à part moi et son créateur.
Le feu s'allume alors instantanément a mon approche, le corbin au plumage unique tirant sur le violet, son bec blanchis par le temps et son œil droit amoché par les chasses. Autant dire qu'il n'était pas difficile de le reconnaître parmi d'autres. Il n'est pas si différent de moi, la même âme, le même regard et les même réactions ... Un moi avec moins de plumes.