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La bienveillance engendre des cruautés.

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Xérie-Alyn Zardys
IDENTITÉ
RACE ▬ Seraph Cruauté.
AGE ▬ III siècles.
ORIENTATION SEXUELLE ▬ Non définie.
SITUATION PERSONNELLE ▬ Non définie.
NATIONALITÉ ▬ Mearienne.
FACTION ▬ Mage noire.
MÉTIER ▬ Non définie.


MAGIE ET COMPÉTENCES
PHYSIQUE
❯ agilité x ○ ○ ○ ○
❯ force ○ ○ ○ ○ ○
❯ endurance x ○ ○ ○ ○
(TECHNO)MAGIE
❯ mana x x x ○ ○
❯ puissance x x x x ○
❯ contrôle x x x ○ ○
Les Seraphs, d'une telle monstruosité, sont des êtres pourvu d'une affinité avec la magie conséquente. Xérie est l'une de ces trente créatures usurpatrices auto-proclamés dieux, ces prédispositions pour la magie ne sont donc pas étonnantes. Sous sa forme seraphine, son pouvoir est tel qu'elle a parfois des difficultés à le contrôler, dans la mesure où puissance et contrôle sont des valeurs proportionnelles. Xérie-Alyn, de par sa nature,  utilise une magie offensive axée sur la souffrance physique et psychologique, une magie qu'elle prend plaisir à maniée pour atteindre ses objectifs ou satisfaire sa soif de vengeance.
La cruauté étant son trait de caractère le plus marqué, sa magie, vous vous en doutez, est axée sur la souffrance, qu'elle soit psychologique ou physique. Au fil du temps, au fil de l'utilisation de sa magie, Xérie a développé un penchant morbide pour la torture qu'elle ne s'explique pas et qu'elle ne cherche plus à s'expliquer.

Outre la magie, Alyn possède une collection de poisons mortels aux propriétés qui divergent pour satisfaire ses désirs malsains, des propriétés qui mènent à des agonies multiples et variés, de quoi ravir les sens du Seraph. Nonobstant, malgré son manque de force avérée, Xérie s'entête à s'exercer à trancher des têtes à l'aide de sa petite hache. L'arme n'est pas lourde, mais bien aiguisée et son agilité suffit pour faire des dégâts critiques bien réels.



Cruauté voluptueuse : Alyn est capable de générer des sentiments d'horreur chez les autres, suivit immédiatement d'une introspection. L'introspection peut se révéler être une véritable torture de l'esprit, elle porte sur le sentiment induit. Si la solitude est induit, l'introspection de la victime se portera sur son rapport aux autres, elle peut en venir à douter de ses plus fidèles alliés, voir, se retourner contre eux. Ainsi la paranoïa peut être un effet secondaire de Cruauté voluptueuse de type solitude. Généralement, le contact visuel est suffisant pour en faire usage. Le nombre maximale de victimes est dix, plus le nombre de victimes simultanées est élevé plus les réserves de mana diminuent, ce qui n'affecte en rien l'efficacité de l'attaque en elle-même.

Poussée à son paroxysme, les effets secondaires de cette capacité sont dévastateurs et irréversibles. Imaginez que plusieurs sentiments négatifs soient induit en même temps dans un seul esprit. La victime, plongée dans une torpeur de sentiments horrifiques, peut succomber aux appels doucereux de la folie. Sans oublier tous les sentiments secondaires qui pourraient résulter de l'introspection liée à chaque sentiment. Bien souvent, l'esprit de la personne se déconnecte et la victime devient léthargique. Dans l'autre cas, la victime est poussée au suicide. En revanche, Xérie n'est capable de pousser cette capacité qu'une seule fois par mois et sur une seule victime. Bien heureusement, Alyn ne pousse que très rarement cette capacité, les dommages sur son mana sont considérables et son esprit s'en voit gravement tourmenté, comme si la détresse de ses victimes s'insinuait en elle et souillait son âme. Néanmoins, la puissance de l'attaque n'atteindra pas 100% à capacités égales ou supérieures.



Almost Dead : Puisse s'abattre souffrance et mort en ce bas monde. Xérie-Alyn est capable d'émettre un virus mortel par les yeux. Ceux-ci deviennent d'un noir abyssale, et toutes personnes se trouvant dans un rayon de quatre mètres entame alors une lente agonie. Notons que la Seraph s'infecte elle-même et en ressent donc tous les effets. La souffrance est telle que vous avez d'abord une impression d'étouffement et de brûlure d'estomac, puis, le corps est secoué de soubresauts terribles, l'impression d'un brasier consumant vos organes internes s'empare de vous. Vos yeux, tout comme ceux de Alyn deviennent entièrement noir au bout d'un certain laps de temps, dépourvu de toutes pupilles. Une fois que vous yeux sont entièrement noir, vous êtes condamné. Il n'existe aucun remède à ce poison. Votre seule chance de salut est de quitter le rayon des quatre mètres d'action d'Almost Dead avant que l'obscurité ne gagnent entièrement vos orbes oculaires, ou bien d'être en permanence en contact physique avec la séraph. Une fois toutes les victimes décédés - maximum dix -, Alyn et les personnes qui étaient en contact physique avec elle retrouvent leurs pupilles d'origines et leur agonie prend fin.

Outre cette sentence irrévocable, Xérie est aussi capable de rendre quelqu'un porteur du virus par un baiser. Dans ce cas, il lui suffit de prononcer le nom de l'attaque pour que celle-ci soit effective et ce, pour une distance de cinq mètres entre le porteur et la Seraph. Si la distance est supérieur, le risque de mort pour Xérie est élevé, cet aspect de sa capacité lui demandant une énergie considérable. Le temps limite d'infection de la victime est en rapport avec ses capacités. Une fois le poison répandu, le porteur trouve la mort. Cependant, Xérie ne peut rendre porteur du virus seulement qu'une personne à la fois. Il est rare qu'elle utilise cette compétence leur des combats, ses réserves de mana ne sont pas infini.



Sneaky Wave : L'aura corrompu de Xérie-Alyn émet en permanence des ondes négatives. Cruauté puise dans ses blessures les plus profondes, ses peines les plus violentes, ses pêchés inavouables pour concentrer toute sa puissance dans un cri strident qui laissera apparaître des ondes sonores visibles à l’œil nu. Sorte d'ondulations translucides, jusqu'à une dizaine de mètres. Afin de repousser un ennemi jugé trop proche. Plus l'attaque est puissante, plus il faudra de temps et de mana à Xérie pour concentrer sa puissance. Lorsqu'elle charge cette attaque, elle est vulnérable et ne pourrait pas se défendre si on venait l'attaquer au corps à corps. Le timing doit être parfait, il reste donc évident que Cruauté préférera lancer des ondes de puissance modéré - à temps de charge moindre -, pour éviter ce genre d'attaque surprise. Hormis les dommages physiques causés par le son et le choc de la chute, les émotions tumultueuses véhiculées par cette onde de destruction entre dans l'esprit de la victime. Une fois touchée par l'onde, non seulement la victime est plus ou moins gravement blessée, mais son attrait pour la noirceur sera décuplé pour les jours à venir. Les dommages physiques et psychiques restent en fonction de la résistance générale de la victime.

PHYSIQUE
« Une tête d'oiseau. Même pas une tête, juste un immense bec horrible. Sans parler de cette crinière négligé qui encadre sa figure animale. Je sais que ces tissus qu'elle porte sur la tête sont pour cacher la laideur de son visage. Sa peau est grise, morne, comme si elle était sans vie. Rien que d'y repenser, j'en ai la chaire de poule. Et puis cette manie qu'elle a de garder ses yeux toujours à demi fermés, c'est pas bon signe. Vous savez ce qu'on dit sur les yeux ? Le miroir de l'âme. C'est fourbe de fermer les yeux, ça rend mal à l'aise, on arrive pas à cerner le personnage. Tout ce mystère qui plane dans l'air, ça me met une boule au ventre, ça me fait peur... Je me demande à quoi pensaient les dieux, cette créature est immonde. »
— Jeune femme originaire de Mearian, An 157.


« Bienveillance était réellement l'une des divinités les plus monstrueusement belles qu'il m'est été permis de voir de mes yeux. Son bec prépondérant lui donne une apparence de prédateur, de rapace, une domination sur autrui assez évidente. Les yeux souvent conservés à demi clos pour une raison inconnue, il était difficile de lire les expressions qui traversaient sa face déformé par l'attribut animal. Figure partiellement ou totalement recouverte d'un voile de couleur claire, mais trouble, seuls quelques privilégiés avaient eut l'honneur de voir le visage tout entier de la Seraph. Le crâne que tient Bienveillance entre ses mains demeure être un mystère, même pour moi. La dureté de sa peau est évidente, son épiderme grisâtre pourrait lui donner un air de cadavre, mais l'aura qui se dégage de la Seraph est pleine de vie. C'est une aura assez puissante pour tromper les sens. La vision est horrifique, le monstre est gigantesque, impressionnant et pourtant si apaisant et chaleureux. Cette apparence affreuse, cette aura bienveillante procure à la Seraph une attractivité palpable pour ceux qui la contemplent. Bienveillance et une beauté monstrueuse et hypnotique. »
— Ange ayant prêté allégeance à Bienveillance, An 303.


An 323, les Seraphs sont sur le devant de la scène, tous les regards sont tournés vers eux. Le nombre de leurs fidèles ne fait que croître de jour en jour, les temples de Bienveillance apparaissent à mesure que son nom se répands dans les contrées de Mearian. C'est un fait, l'Ordre des Astres connaît une expansion sans nom, et ce malgré l'apparence divine monstrueuse des trente Seraphs. Mais que serait la vie de ces créatures adulés si aucun instant d'anonymat ne leur était accordé ? L'euphorie de l'adoration enivrerait leur sens, souillerait leur pureté par des sentiments impurs. Leur déchéance sonnerait le glas de l'unité. Une scission inévitable au sein de l'Ordre des Astres serait à prévoir. Et l'on se demande comment Prudence et Introspection, principalement, n'ont pas vu venir cette époque de trouble et de tourment. Dieux auto-proclamés, entités adorés et admirés, les Seraphs n'apparaissent pas toujours sous leur forme originelle. Une enveloppe faite de chair et d'os, d'apparence humaine, est faite pour leur offrir cet anonymat qui paraît indispensable à leur équilibre.


« Je me souviens de ses lèvres charnues, de chacune des courbes de son visage. Son nez aquilin, légèrement de travers, ses fossettes qui creusaient ses joues chaque fois qu'elle riait. Xérie-Alyn, était pour moi l'incarnation de la femme parfaite. Ces cheveux de feux éveillaient le brasier qui se consumait au creux de mon ventre. Son regard perçant, inquisiteur, pénétrait votre âme, comme si elle fouillait les tréfonds de votre âme pour en révéler toute la noirceur et ainsi vous mettre à nu. Son cou gracile et ses épaules carrées lui donnait de la prestance. Une cambrure parfaite à s'en damner, des genoux noueux qui lui conférait cette fragilité fugitive qui trompe les sens. Fine et élancée, la peau légèrement bronzée, qui aurait pu dire toute la puissance que renfermait ce corps ? Qui aurait pu penser qu'une demoiselle aussi délicate puisse manier une hache avec de fermes intentions de tuer. Ne vous laissez pas distraire par cette apparence fragile, je l'ai appris à mes dépends, Zardys est un démon au visage d'ange. Xérie-Alyn Zardys à choisi d'épargner ma vie, contre une longue vie de souffrances abominables. Sa clémence est sans égale.  »
— Habitant de Mearian, An 352.



« Entre
Ce que je pense,
Ce que je veux dire,
Ce que je crois dire,
Ce que je dis,
Ce que vous avez envie d'entendre,
Ce que vous croyez entendre,
Ce que vous entendez,
Ce que vous avez envie de comprendre,
Ce que vous comprenez,
Il y a des possibilités à ce qu'on est du mal à communiquer... »
— Auteur venu d'une autre civilisation.

Bien souvent les conflits ne sont basés que sur un malentendu fâcheux. Les conséquences qui s'écoulent d'un tel conflit peuvent parfois être dévastatrices. Ce fut le cas des Seraphs. Entre trente frères et sœurs nés de la même eau maternelle, la déchirure fut violente et douloureuse. D'une part les purs, les Seraphs à l'aura emplit d'ondes positives, et de l'autres, les impurs, les Seraphs à l'aura emplit d'ondes négatives, néfastes, les Corrompus, les neuf qui s'étaient écarté du droit chemin. Fulgurante, la déchéance de Bienveillance fut inattendue et surprenante. Glissant le long de l'affliction, s'écartant du chemin pur sur lequel les Seraphs devaient restés, sa nature fut profondément affectée et changea pour prendre la teinte d'un pêcher diamétralement opposé à la vertu qu'elle incarnait jadis. Cruauté vit le jour, changeant son aura lumineuse, révélant son apparence hideuse sous son véritable jour, tel qu'elle était réellement sans le mirage de la magie. Face à mi-chemin entre le volatile le plus perfide et l'humanoïde le plus laid, ce bec proéminent affreux, destiné à blesser et déchiqueter la chair était la seule chose que l'on voyait. Des billes à la place des yeux, qui de toute façon, restaient constamment à demi clos, rendait son regard malaisant, effroyable. ll n'y avait définitivement rien de beau dans cette figure cauchemardesque. Sans parler de ce corps difforme, disproportionné, disgracieux, et ce crâne qui semblait scellé à la main de la Seraph. Cruauté, abomination née de la souffrance pur, à l'état brut, avait fini par apparaître, venu abattre sa sentence irrévocable sur le monde.
CARACTERE

Les mêmes Polipison, Parthemius, Patroclus, qui conseillaient à Domitien des cruautés parce qu'ils le savaient cruel, parlent à Nerva de clémence parce qu'ils le savent clément.



❯ QUALITÉS : réfléchie - observatrice - prestidigitatrice - dévouée (envers ceux qu'elle aime) - attentionnée (envers ceux qu'elle aime) - passionnée (envers ceux qu'elle aime) - incorruptible - inflexible.

❯ DÉFAUTS : frigide (en apparence) - cruelle - sadique - masochiste (sur les bords) - laconique - arriviste - exclusive - excessive - paradoxale - égocentrique - rancunière - vindicative - possessive.

❯ UNE HABITUDE ? : Xérie a prit la fâcheuse habitude de garder des souvenirs de ses victimes.




Si l'erreur est humaine, qu'en est-il des dieux? Crois-tu qu'un dieu ne commet jamais d'impair, ne trahit pas ni ne fait souffrir? Naïvement, j'avais confiance en mes frères et sœurs, naïvement, je les laissaient me guider, naïvement, je les laissaient me manipuler. Te souviens-tu, Justice, de ce jour où tu ôtas la vie d'un homme jugé hérétique? Moi, j'en garde un souvenir très clair, qui brûle mon âme, qui consume mon cœur du feu ardent de la haine.


Xérie-Alyn avait toujours fait preuve de compréhension envers les autres, d'indulgence parfois trop excessive. Des trente elle était sans doute la plus sensible au sort réservé à ceux jugés comme étant des hérétiques, sans parler de leur ascension au rang de dieux. Quel fut le prix à payer pour gloire et adulation ? Tout un gouvernement avait été évincé, et Xérie était consciente de ce que cela signifiait. Des familles avaient souffert, des vies avaient été brisées, et de cette souffrance, leur règne était né. Bienveillance, car c'est la vertu qu'elle incarnait, ne pouvait s'empêcher d'éprouver de la culpabilité envers ce passé qui la rongeait de l'intérieur. Mais sa nature ne lui permettait pas de haïr qui que ce soit, pleine de bonnes intentions, elle s'efforçait de réprimer sa colère face à ses semblables qui s'asseyaient sans le moindre remord sur un trône souillé depuis ses origines.

Xérie ignorait et refoulait ses émotions, désirant à tout prix faire preuve de bienveillance envers ses frères et sœurs qu'elle aimait et chérissait. Elle s'imposait torture et gymnastique de l'esprit pour s'adapter à ses comparses, comprendre leurs agissements même si tout son être lui hurlait que c'était mal. A contrario, la séraph avait la ferme conviction qu'elle et ses semblables étaient à leur place, qu'en leur qualité d'êtres supérieurs, leur rôle était de gouverner pour guider les autres et leur apporter le salut, c'est le paradoxe qui fut à l'origine de sa folie et de sa lente déchéance.

Désormais, Cruauté est semblable à un chien blessé qui mord plus qu'il n'aboie. Sa cruauté n'est que l'expression d'un surplus de sentiments refoulés et ignorés pendant des années. Les blessures de son cœur, à vif, sont les principaux moteurs de sa noirceur et son besoin de faire souffrir afin de se soulager. Telle une écorchée, elle évolue tant bien que mal dans un monde où le temps n'a pas d'emprise sur elle, où l'ennui règne en maître. Ne croyez pas que parce qu'elle est Cruauté, elle est incapable d'aimer. Néanmoins, Xérie n'est capable d'aimer que d'un amour nocif et n'accorde pas facilement sa confiance. Sa tendance à jeter les gens une fois vidés de toute utilité entre dans ses traits de caractère les plus marqués. A contrario, sa bienveillance d’antan refait surface plus de fois qu'il n'y paraît, sentiment qu'elle réprime avec une telle violence que l'excès de cruauté qui en découle est tout aussi foudroyant.
HISTOIRE
« La douleur qui se nourrit de douleur n'en devient que plus amère. »



S'il existaient d'autres dieux avant nous, j'aurais aimé pouvoir les voir de mes yeux et les faire disparaître de mes mains, notre légitimité ne serait ainsi plus jamais remise en cause. La question n'est plus de savoir pourquoi, mais plutôt comment? Comment est-ce que Bienveillance s'est transformée en Cruauté? Pourquoi ai-je choisi de me retourner contre ma famille, mes frères, mes sœurs? Toutes les réponses à tes questions sont dans ces lignes. Je vais te raconter mon histoire, elle parle de mes débuts dans ce monde, des dernières vies dont je me souviens et de comment je me suis laissée glisser le long de l'affliction. Trahison, corruption, tristesse, souffrance... Me crois-tu capable de tuer? Penses-tu que je puisse occire un nourrisson de sang froid sans en éprouver le moindre remord? Ma vie, mon histoire, mon héritage ; la naissance de Cruauté.

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Je me souviens de ce jour où je sentis les caresses de l'eau sur ma peau pour la première fois. Les émotions qui me traversèrent à cet instant furent magiques, j'appris par la suite que Sensibilité en était à l'origine. Mes frères et mes sœurs étaient présents afin de m’accueillir parmi eux. Des bras puissants m'entourèrent d'un linge et m'aidèrent à sortir du bassin. Leurs formes séraphines étaient toutes hideuses et belles à la fois. Personne n'avait encore connaissance de notre existence, il était pourtant évident que cette terre avait besoin de nous. Notre puissance était telle, que les anciens dieux devaient disparaître, ils avaient fait leur temps. Le salut de l'humanité dépendait entièrement de nous, j'en avais la ferme conviction, aux travers de nos paroles, nous pouvions sauver ce monde qui s'était égaré depuis bien longtemps. Mes premières vies sur cette terre ne sont plus qu'une suite de souvenirs diffus desquels ne ressort aucun événement marquant. La dernière dont je me souvienne remonte à l'An 323, une vie que je chérissais du plus profond de mon être.
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Mearian, une magnifique contrée dont j'aimais observée les paysages. Flâner aux bords des rivières, les promenades en lisière de forêt, l'agitation des marchés et le contact humain.

Un été particulièrement doux, je l'ai rencontré, celui qui allait devenir l'amour de ma vie. Notre rencontre fut totalement inattendue, et si on m'avait dit à cette époque ce que nous allions traverser, jamais je ne me serais laissé séduite. Je me souviens de chacun des détails de son visage, de toutes les expressions qui le traversaient et de ces mimiques qui faisaient tout son charme. J'aimais passer mes mains dans cette chevelure d'ébène, embrasser ces lèvres qui m'étaient interdites, parcourir de mes mains ce corps que j'avais tant désiré posséder. Je n'ai aucune honte à dire que je l'ai charmer malgré ma nature de séraph, et que jamais je ne lui ai révélé ma véritable nature.

L'Ordre des Astres avait prit le pouvoir, je devais jongler entre ma vie humaine et ma vie de séraph. Nous nous étions établi dans une grande maison dans la capitale et coulions des jours heureux. L'amour que j'éprouvais pour cet humain pourtant si faible en comparaison de mon immense pouvoir, était inconsidérable. Sa demande en mariage fut magnifique, chacune de mes larmes exprimait la joie qui avait illuminée mon cœur, nous étions liés jusque dans la mort. Les années passèrent et je n'avais toujours pas pris une ride. Après dix ans de mariage, la trentaine qui approchait à grand pas, des questions auxquelles je ne pouvais et ne voulais pas répondre vinrent troubler l'équilibre de notre couple. Mais de toutes ces interrogations, la plus douloureuse de toute, pourquoi n'avions-nous toujours pas d'enfant ? Après de vaines tentatives d'enfanté, de la douleur que j'éprouvais ressorti un immonde souvenir de mes vies passées, la sentence fut déchirante ; j'étais infertile.

Tout menaçait de s'effondre ; tout ce que je chérissais m'allait être arraché, je ne pouvais pas condamné l'homme de ma vie à resté à mes cotés condamnant sa lignée. Tourmentée, tiraillée, écartelée, je pris une décision radicale pour m'assurer que l'avenir glorieux que je nous avais imaginé n'allait pas s'envoler à cause d'une tare de mon enveloppe charnelle. Le plan était diabolique, finement ficelé, imparable. Nos voisins, de charmantes personnes, étaient sur le point d'accueillir un petit bébé au sein de leur foyer. Malgré ma peine, j'avais souhaité leur adressé toutes mes félicitations. J'avais consacrée la moitié de ma journée à un magnifique gâteaux que je suis allé leur apporter le jour de la naissance du petit.

Leur maison était identique à la notre, le berceau trônait au milieu du salon. Ils m'ont acceuilli à bras ouvert, étalant devant moi leur immense joie d'avoir enfin pu agrandir la famille. Lorsque mes yeux se sont posés sur ce garçonet, je n'ai pas pu retenir mes larmes. J'étais sincèrement heureuse pour eux, mais j'étais davantage affligée que ce bonheur ne puisse pas être le mien. Sans pouvoir les retenir, mes larmes se sont mises à couler alors que je berçais ce petit être en chantonnant un air dont je ne me souviens plus pour chasser mes mauvaises pensées. Lorsqu'il se met à crier puis à hurler de douleur et que des larmes noires coulèrent de ses yeux dépourvu de toutes pupilles, d'autres souvenirs de mes vies antérieures refirent surface.

Almost Dead

Tout se passa très vite. Les parents agonisaient face à moi, sans que je sache comment mettre fin à leur calvaire. Jamais je n'avais souhaité leur mort, mais maintenant que j'y repense, à cette époque, je n'avais fais que me voiler la face, car, j'avais réellement souhaité leur mort, parce que je considérais qu'ils me volaient mon bonheur. Absurde n'est-ce pas? Mais, pour quelles raisons, eux, humains, auraient-il droit au bonheur, et moi, séraph devrait en être privée? Lorsque leur agonie prit fin, l'enfant se calma et un silence audible s'était abattu sur la demeure. Je venais de tuer les parents du nourrisson que je tenais dans mes bras, c'était un cadeau du ciel, une chance pour moi d'être enfin mère.

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Ce soir là, elle est rentrée à la maison avec un enfant sorti de nul part entre les bras, lorsque je lui ai demandé d'où elle le sortait, elle m'a sourit et n'a rien répondu. D'un pas assuré, elle a foncé droit sur le fauteuil est s'est affalée dedans, toujours avec ce sourire que je ne lui connaissais pas aux lèvres, elle a dit :

« Maintenant, notre bonheur est totale. Ton fils assureras ta descendance et nous l'aimerons, le chérirons, comme j'ai toujours rêvé de le faire. Notre fils. »

Sa voix avait changé, plus grave, plus tranchante. La femme qui est entrée ce soir dans notre maison, je ne l'ai pas reconnue, elle n'était pas celle que j'avais épousé. Ces yeux exorbités par la folie me glaçait le sang. Quelque chose de grave était arrivé, je l'ai sentis. Plus qu'un pressentiment, lorsque je fis le lien avec nos voisins, je n'ai rien dis et je suis allé directement chez eux. La vision de leur corps inerte étendu sur le sol m'arracha un cri de surprise et de dégoût. J'avais remarqué depuis longtemps que quelque chose avait changé en Xérie, elle n'était plus aussi rayonnante qu'à nos débuts, souvent, elle observait le ciel d'un air triste. Parfois, elle s'emportait sans que je ne sache pourquoi, ses colères étaient terribles, mais ne duraient jamais longtemps et la culpabilité qu'elle en éprouvait l'instant d'après m'empêchait de lui en vouloir totalement ou de me garder fâché très longtemps. Je l'aimais, je lui passais tout.

Jamais je n'aurais pensé qu'elle puisse être capable de tuer. Jamais je ne me suis douté qu'elle souffrait à ce point, que le fait d'être infertile alimenterait la folie sur laquelle j'avais fermé les yeux. Xérie avait toujours été un peu instable mais surtout rayonnante, jusqu'à ses dernières années où sa folie avait prit le pas sur sa personnalité. Je priais chaque jour Bienveillance de bien vouloir lui accorder ses bénédictions et lui permettre d'avancé malgré ses défaillances. Les nouveaux dieux ne m'avaient pas entendu et ma femme avait commit un double meurtre parce qu'elle souffrait. Tout était la faute de ces nouveaux dieux qui n'avaient rien fait pour l'aider. De retour chez moi, j'ai entouré Xérie de mes bras en lui promettant que tout irait bien. Je me suis chargé de caché les corps, pour que jamais on ne les retrouve.

Quelques années plus tard, nous étions de nouveaux heureux. Notre enfant avait bien grandit et jamais les corps de nos voisins n'avaient été retrouvés. Ma haine envers Bienveillance, qui avait ignoré les souffrances de ma femme, était grandissante. Alors que je me rendais sur son temple, une discussion entre deux femmes attira mon attention. Elles louaient les prouesses de Bienveillance, qui avait apposé sa main divine sur un enfant voué à sombrer dans la folie, et que celui-ci avait alors immédiatement retrouvé sa gaieté naturelle. Fou, je me suis écrié que tous les séraphs n'étaient qu'usurpateurs, que leurs pouvoirs n'étaient que mensonges et qu'ils nous laisseraient crever sans rien faire.
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Avez-vous la moindre idée de ce que l'on peut ressentir lorsque le bonheur, pour lequel vous avez fait tant de sacrifices, vous glisse entre les doigts, sans que vous ne puissiez faire quoique ce soit pour empêcher ça? Il n'y a pas de pire souffrance que de voir vos desseins effacés, balayés, piétinés par des personnes que vous chérissez. Jugé hérétique, mon âme sœur fut condamné et tué par les mains de Justice. Pourquoi ai-je choisi de me retourner contre mes comparses? Bien que convaincu que nous étions ceux qui devions guider les autres sur le chemin du salut, le trou béant qu'ils avaient provoqués en mon cœur en tuant mon bien aimé, les avaient condamnés. Le monde avait perdu toutes ses couleurs, mon cœur brisé, saigné, tendait vers une vengeance que je ne fis pas l'effort de contrôler. Jusqu'ici en recule sur le plan politique de notre organisation, afin de vivre pleinement ma vie de famille, je pris la décision de me joindre aux huit autres de notre espèce afin de détruire celui qui avait détruit ma vie.

Occultant toute once de bienveillance en moi, j'ai laissé la folie que je sentais sourdre en moi depuis des années m'envahir. Le changement fut fulgurant, m'élevant au dessus de tout, j'ai laissé éclater ma véritable forme aux yeux de tous et prit part au combat. Folle de rage, je n'eus aucun scrupule à me battre contre mes frères et mes sœurs pour venger mon amour qu'ils avaient tués sans aucun scrupule. Le choc de nos puissances fut dévastateur, je comprend aujourd'hui pourquoi il ne reste plus aucune trace de ce combat meurtrier. Les anges qui m'avaient prêté allégeance trouvèrent tous la mort dans ce combat dont l'issue n'était plus incertaine. J'ignore qui asséna le coup fatale, mais la finalité fut la même. Ma vie s'arrêta dans ce combat animé par mon désir de vengeance, lorsque je fus capturé.

Mon aura à présent irréversiblement corrompu, Justice s'empressa de m'enfermer pour m'empêcher de nuire une nouvelle fois. Forcée de rester sous ma forme humaine, mes capacités grandement réduites ne permirent pas de me délivrer seule. J'avais tout le temps de réfléchir sur ma vie, d'alimenter ma haine en repassant dans ma tête le souvenir de l'exécution de mon âme sœur. Qu'était devenu mon enfant? Etait-il toujours en vie? Cette question me harcelait chaque fois que je fermais les yeux. Ma seule chance pour moi de me voir un jour libérée était qu'un des corrompus viennent me porter secours. Après plus de soixante années retenues dans cette cage exiguë, Viladra vint enfin à moi. Mon fils, mortellement humain devait être mort à présent. Je m'étais battu pour avoir la vie que je méritais et les purs m'avait arraché ce bonheur.

Je me suis joins aux mages noirs par défaut, mon unique but est d'anéantir l'Ordre des Astres, responsable de ma déchéance, épicentre de tous mes malheurs. Cette fois, je ne laisserai personne me dicter ma ligne de conduite, je ne laisserai personne me faire du mal. J'avais souffert le martyre, essuyé la perte d'un être cher et la perte de ceux que je pensais être ma famille. Ne pensez pas que me retourner contre les purs n'a pas laissé en moi des séquelles. La tendance doit s'inverser, désormais, ça sera moi qui sèmerais souffrances et malheurs sur le monde.
DERRIERE L'ÉCRAN
PSEUDO ▬ Sam.
AGE ▬ 21 ans.
TU NOUS A TROUVÉ OU ? ▬ Guidée par les mots voluptueux de Viladra.
UN AUTRE COMPTE ▬ Pas encore mamène.
LE PERSONNAGE DE TON AVATAR ▬ Legend of the Cryptids ▬ unknow.
TU AS LU LE RÈGLEMENT ? ▬ Oui sheguey.
Bienvenue parmi nous !
Bienvenue parmi nous !

J'aime beaucoup ton personnage, il va nous falloir un lien si ça te dit bien sûr !
Bienvenue, Nice vava o/