Le Deal du moment : -40%
-40% sur le Pack Gaming Mario PDP Manette filaire + ...
Voir le deal
29.99 €

Lost Kingdom  :: Personnage :: Présentations :: Présentations validées :: Conseil des Sages

Le pouvoir n'est que chimère - Sage Secundus

Voir le sujet précédentVoir le sujet suivant

Wanageeska Marakani

Sage Secundus et Informateur

Identité

  • Race : Croisé Humain/Ange
  • Âge : 398
  • Orientation sexuelle : Inconnue
  • Situation personnelle : Inconnue du grand public voyons
  • Nationalité : Nueva

Points de caractéristiques

  • Physique :
  • Agilité :
  • Force :
  • Endurance :
  • (Techno)magie :
  • Mana :
  • Puissance :
  • Contrôle :

Compétences [3/3 slots]

Youth once and for all :
Toute une lignée disparue et il en serait le dernier porteur ? Tout n’est que mystère dans cette capacité... À la fois malheur et bénédiction. Il avance dans le noir sans savoir où la fin se trouve. Lui que le temps épargne de sa longue course. Les rides, ils ne les connaîtra jamais. Il restera pour toujours avec cette apparence, cette jeunesse qui ne la quitte pas malgré les années, cette lumière qui brille au fond de lui et impossible à éteindre. Il ne peut mourir naturellement. Sa vie ne peut terminer que dans la souffrance. Et non sur ce doux matelas du sommeil éternel que l’âge accorde aux plus expérimentés. C’est ainsi, son corps tout entier, figé, tandis que son esprit avance malgré les affres de la pseudo-immortalité. Un esprit perdu que l’eau semble attirer, appel étrange qu’il ne peut comprendre. Quel était donc cette ondulation ? Cet écho abyssal ? Peut être est-ce lié à ses lointains ancêtres venant de l’èbe ? Peut être ne le saura-t-il jamais ? Tant de question face à cette vie qui ne cessera de continuer malgré tout...

Blinded Oversense :
Est-ce à cause de ses origines raciales aussi diverses que variées ? Une capacité héritée génétiquement ? Ou alors une conséquence de sa cécité ?
Peu importe la raison puisque Mara a toujours vécu avec une ouïe, un odorat, un goût et un toucher amplifié à un degré surhumain qui lui permet largement de compenser son manque de vision. Et oui, mon cher, de prime abord, tu ne verras certainement qu’un homme aveugle et incapable mais… tu te rendras compte bien vite de certaines choses en sa présence. As-tu rêvé ? Non…? Il ne peut pourtant pas te voir si ? Alors pourquoi sait-il que tu te trouves juste derrière lui ?
Ce n’est qu’un exemple, une démonstration, derrière ses sourires et son regard non voyant, lui, te voit parfaitement, mais pas de la même manière.
Toi qui peux voir les couleurs et les paysages, lui les “voit” aussi mais par le biais de ses autres sens qui lui permettent une parfaite indépendance.
Comment voit-il ? Eh bien, petit curieux, saches qu’il t’écoutes, il t’écoutes d’une façon que tu ne peux concevoir. Telles les chauves-souris, les sons le guident à travers sa pénombre tandis que son oreille, même interne, est bien plus aiguisée que la tienne mon malheureux voyant.
Quoi ? Tu n’avais pas fait de bruit ? Mais mon pauvre, tu oublies le toucher, sa sensibilité à ce qui l’entoure... Et c’est grâce à ce sens qu’il n’a point de difficulté pour lire une feuille manuscrite. Ses doigts passants lentement sur les lettres écrites avec soin. L’encre sèche qui effleure sa peau… Autant de sensation que tu ne parviens pas à atteindre et qui sont pour lui l’évidence tandis qu’il se retourne vers toi. Invité, n’est-ce pas ? Il reconnaît ton odeur naturelle, tout comme les goûts, ce n’est point la peine d’essayer de l’embobiner, même ton flacon de parfum ne peut masquer ta véritable odeur. C’est ton empreinte, ce qui fait de toi l’être que tu es. Une fois qu’il la connaît, tu ne peux plus lui cacher ton identité. Après tout, il ne voit pas…
Et ses capacités ont bien évidemment des limites que tu peux ignorer sans cas de conscience, toi qui peut voir et ressentir normalement. Sa grande sensibilité est à double tranchant, que croyais-tu ? Il entend mieux mais toi, tu peux supporter plus de bruit que lui. Lui et son hyperacousie ne sont pas de taille dans bien des situations. Un décibel trop élevé pour son ouïe et… C’est le drame, cacophonie douloureusement infernale qui le désoriente et l'affaiblit en même temps, le rendant facile à maîtriser. Les odeurs monstrueusement puissantes, les drogues… tant de choses pour l’empêcher de se concentrer, de “voir” comme tout le monde. Lui a qui le silence n’offre qu’un monde invisible et solitaire...

Wired Flower :
Une fleur. Seule, elle se développe, grandit et évolue sans grande importance de prime abord et pourtant, leur force réside en leur nombre. Mara le sait, lui qui a développé son réseau de communication, ses petites fleurs qui l’informent des actualités et rumeurs de ce monde sans qu’il n’ait à bouger le petit doigt. Oui… Cette floraison dont il est l’instigateur, il y a mis tant de soin dans sa confection, une confection qui ne s’est pas faite indépendamment de son affection pour elles. Oui, cette beauté florale… elle est sa plus grande fierté. Fruit de centaines d’années de travail, de liens renforcés et entretenus..
Cela peut être de tout, des protégés, des alliés, des partisans, des enfants… La liste est si longue mais il ne les néglige pas. Il chérit les racines de ses renseignements. Ses petites fleurs comme il les appelle. Elles prolifèrent, elles affleurent lorsqu’il est temps pour elles de l’effleurer tandis que les bourgeons de l’information fleurissent de leurs nouvelles entre ses doigts. Des données précieuses qui lui permettent d’être plus ou moins toujours à la page des actualités, d’être ce vieil arbre porteur de savoir dont on veut récolter les graines… Patience est mère de vertu n’est-il pas ?


Hey, si toi aussi tu as cru que c'était des "Vraies" fleurs, saches que je te juge comme jamais. Les fleurs ça parle pas tu sais.

Physique

Bon très bien, des cheveux bruns aux reflets nuancés plutôt court, un peu ébouriffés/lisses vers l’arrière puisque ce n’est pas mi-long, séparés par le devant qui se constitue d’une frange irrégulière en M vu que le côté gauche de ses mèches près de son visage sont bien plus longues que le reste, ce qui appuie quelque chose, oui, on ne sait pas quoi mais quelque chose. Le côté mystique peut être ?
Enfin… Attendez une seconde… Il est humain ? bon croisé mais humain non ? Alors pourquoi ses traits sont-ils si jeunes au point de ne sûrement pas dépasser la trentaine ? Lui même se l’est toujours demandé. Une influence des origines All'ombra de sa mère ou angéliques de son père ?
Encore des questions sans réponses tandis que l’observation continue, nos yeux se dirigeant vers les siens et quelle est la vision… Il n’y a de mot pour décrire la teinte profonde de ses iris qui se dévoilent lorsque ses paupière s’entrouvrent. Lui qui n’en a pas l’utilité mais qui a eu la chance de naître avec un regard malgré sa cécité, lui dont les pupilles ne se meuvent jamais lorsque la luminosité augmente ou baisse. elles restent constante, ces deux magnifiques perles océanes (ou grises/vertes selon la luminosité parfois) aux liseret d’or qui semblent vous pénétrer lorsque vous les croisez et qui pourtant ne vous voit pas. Quel dommage que ces yeux s’ouvrent si peu n’est-ce pas ? Il a plus l’habitude de les fermer, ce qui souligne son sourire.
Oh oui, de prime abord, on ne peut voir qu’un visage fin et délicat et des yeux qui trahissent son état d’aveugle mais, vous auriez bien tort de vous arrêter sur cela. Tout comme les autres, vous pourriez vouloir l’aider à se diriger, le penser faible au point de tomber à la première marche. Encore une erreur lorsque vous le verrez sous toutes ses coutures. Son torse sculpté par des années d’entraînement, son habileté aux armes... Il pourrait bien vous étonner en duel tant ses mouvements sont lestes et précis, mais cela, il le garde bien pour lui. Non, il vous laisse plutôt penser que vous avez raison. Qu’il n’est rien, pour ensuite rendre la vérité plus impressionnante. Méfiez-vous du pauvre aveugle, il n’a besoin que de votre souffle pour vous couper le bec.

Vestimentairement parlant, vous voyez qu’il privilégie souvent le confort à l’élégance bien qu’il ne se néglige pas lorsqu’il porte son titre de Sage, sa manière de s’habiller témoignant à la fois de sa simplicité et de son opulence avec sa longue tunique bleue aux allures de brocart même s’il s’agit plus de satin de soie brodée d’autres détails étoffés ici et là comme sa ceinture par exemple alors que ses manches d’une très grande largeur viennent pratiquement toujours cacher ses mains, oui, aussi lorsqu’il les approche de son visage (s’il le fait volontairement cela dit puisqu’il a aussi des gants en cuir noir donc utilité mystérieuse). Les glands de clef sur sa coiffe et ses vêtements venant appuyer l’élégance de ce costume qui se superpose aux autres vêtements blancs recouverts d’accroches pour mieux dissimuler la majorité de ses affaires lorsqu’il se balade en ville, notamment le haut en cuir sans buste mais qui recouvre tout son dos au cas où il perdrait sa tunique (avec sa toge) et dont on voit seulement le col ainsi que le haut de son pantalon ample et immaculé. Il y aurait énorméments de chose que vous pourriez décrire sur sa tenue officielle qui souligne particulièrement sa présence en le faisant paraître un peu plus imposant mais nous en resterons là. Et oui, notre Mara ne porte évidemment pas tout cela en permanence même si l’on dénote tout de même qu’il revêt des tenues confortables qui cachent toujours son corps, en particulier son dos. Pourquoi donc ? Vous l’ignorez et il est très peu probable que vous le sachiez un jour, mais par sympathie, je vais vous le dire. Lui qui possède cette étrange marque de naissance, ce tatouage étrange sur le verso de son corps, il ne le montre pas et ne le montrera certainement jamais.
Enfin, dans tous les cas, il préfère nettement son accoutrement décontracté ou plutôt ses parures de chambre foncées en coton qu’il s’amuse à porter en permanence lorsqu’il n’accomplit aucuns de ses devoirs (ce qui appuie son côté papy dans un corps jeune), la seule différence avec le côté pyjama lorsqu’il est dehors si on peut dire, c’est qu’en-dessous il l'agrémente d’autres habits en laine pour le confort en plus tandis qu’il remplace la coiffure de ses cheveux par un bandeau. Tant qu’à sortir n’importe comment autant s’y sentir bien hein ?
Quoi ? Comment ça j’oublie quelque chose ? Aaa… Les pieds, hm… Eh bien, quand je vous parlais d’ergonomie, je ne plaisantais pas.
D’où lui vient cette manie de se promener en sandales en permanence si ce n’est pas pied nu ? Un vestige de sa vie passée ? Une histoire de goût ? Peut être les deux à la fois ? Mais je vous préviens, il fait aussi partie de ces papy qui mettent parfois des chaussettes dans les tongs pour s’y sentir mieux, ce qui casse souvent tout avec son costume de Sage : pour le bon goût à ce niveau on repassera oui (Hm quoi ? on me dit dans l’oreillette que chez nous c’était la mode en 2017, ouais mais mode ou pas ça reste beauf).

Caractère

On dit qu’il n’y a rien de plus beau qu’un sourire. C’est sûrement ce qu’il pourrait dire. Cela dit, s’il y a bien une chose qui irradie son être, c’est effectivement le sourire de Mara. Un sourire bel et bien présent. Peu nombreux sont ceux qui connaissent son âge véritable et pourtant, l’ancêtre a toujours gardé ce trait. Oui Mara est la force tranquille, ce n’est pas dans la colère qu’il s’illumine. Celui qui réfléchit sans en avoir l’air ou qui aime en donner l’impression, il se tient presque toujours observateur. Il se préfère observateur. Une simple présence dans le décor.
Ou plutôt, son caractère reflète son âge. Plus sage que ne le serait certaines créatures plus vénérables, Mara se complaît dans la passivité. C’est ce vieux papy assis sur un banc de pierre et qui reste dans cette position pour apprécier le bruit et l’ambiance environnante. Celui qui aime les petits plaisirs simple, discuter longuement des arômes d’un gâteau, vous savez, celui qu’on achète chez le même pâtissier et qui pourtant semble avoir changé la recette puisque l’on y sent plus cette fine touche de rhum si particulière. Celui qui pondère longuement le repas suivant, toujours à parler de sujets qui sembleraient inutiles pour certains. Celui qui aime sortir des blagues ou des jeux de mots en buvant du lait chaud devant une cheminée et faire un bide tout en gardant le sourire avant de reboire un coup pour ensuite changer de sujet. C’est aussi celui qui peut rester dans un bar toute une journée seulement pour boire une tasse de café bien qu’il soit plus “thé” je dois dire.
Le vieillard qui philosophe sur tout et n’importe quoi et qui s’étonne du moindre changement anodin. Il faut dire qu’il est du genre à rester positif (sans oublier de rester lucide j’entend), à aimer les banalités de la vie. Et vous Invité ? Avez-vous déjà pris le temps de vous poser tranquillement au lieu de courir à droite à gauche ? De marcher lentement pour remarquer votre environnement ? Stupide vous dites ? Vous devriez dire cela au jeune homme en bottines de cuir usagées et qui vous suit dans l’espoir de subtiliser votre bourse depuis au moins dix bonnes minutes.
L’importance de la lenteur. Elle lui permet de “voir” ce que d’autres ne verraient pas. Mais est-il si calme pour autant ? Oh que non, notre informateur a toujours quelque chose à faire, oui, même en ayant ses petites fleurs qui l’informent, il bouge encore. Il sait juste qu’il y a un temps pour agir et un temps pour ralentir. Peut être est-ce son manque de vision qui a accéléré cet aspect de lui avec les années ? Après tout, Mara ne regarde pas les autres. Il “regarde” une personne, non son apparence, juste, son “coeur”, comme il est, pas comme ce qu’il démontre. Il se forge son opinion. Il ne s’arrête pas sur une expérience. Il tente de comprendre avec ce qu’il emmagasine même s’il s’agit plus d’un don chez lui. Oui parce que… disons que l’ancêtre est assez perspicace. Là où l’on entend vaguement un léger soupir qui ne dérange personne, lui l’a déjà remarqué, cet agacement dissimulé.
Cependant, il sait être patient. Si quelqu’un ne veut pas lui parler, il attendra qu’il lui parle. Il n’est pas de ceux qui force la parole bien qu’il aime discuter. Il l’amène petit à petit. Des insinuations, des allusions, tout ce que vous pouvez analyser comme référence à vos soucis sans en être sûr pour autant. Avec toutes ces caractéristiques, oui, on pourrait se dire que Mara est une bonne âme. C’est sûrement vrai. Mara ne manque pas de gentillesse. Personne ne l’a jamais vu en colère et sûrement qu’il ne vaudrait mieux pas. Les personnes souriantes sont souvent les plus effrayantes une fois qu’elles perdent leurs zygomatiques étirés n’est-ce pas ?
Pour l’heure, vous l’aurez compris, c’est un homme sympathique, compréhensif et à l’écoute, un homme à qui la confiance est facile à donner. Un homme dont les pensées échappent à bien d’autres Sage. Lui, l’un des rares du conseil à ne pas dénigrer la dictature Ellgardienne, favorisant les alliances et la discussion sans pour autant renier de possibles conflits. Il sait rester lucide, du haut de son expérience, lui-même souhaite la même chose pour chacune des civilisations. Le progrès, un développement harmonieux qui n’occulte en rien le passé. Parce que l’évolution est un passage progressif et que rien n’est éternel, de même que le passage sur terre est éphémère pour bon nombre de ses compatriotes, il agit dans l’intérêt de sa patrie et de ses alliés ou plutôt ce qu’il songe bénéfique pour chacuns, à sa façon.
Enfin de compte, peut être est-ce de prime abord sa simplicité qui l’a mené jusqu’ici ? Enfin, s’il s’avérait si aisé à comprendre puisqu’il est bien plus complexe que vous ne le pensez... C’est un arbre, un arbre qui continue de croître de par son expérience. Un très vieille arbre en somme.

Histoire

- Je vous écoutes, que peut bien faire une vieille branche comme la mienne pour vous satisfaire ? Eh bien, je ne vous savais pas si intéressé par ma personne mon cher ha ha.
Oh, mais le récit risque sans doute d’être long. N’hésitez pas à me prévenir s’il est nécessaire de faire une pause, je ne voudrais pas vous retarder plus que nécessaire après tout… hm… Disons que j’ai une forte tendance à la digression en effet.
Néanmoins, je vous conseille de vous asseoir.


Une question, simple passage éphémère de la curiosité sur un regard qui ne demande qu’à savoir, en savoir plus sur l'individu qui lui rend le dialogue par un doux sourire avant de porter à ses lèvres le récipient. Une simple gorgée et ses yeux fermés savourent l’instant, son esprit se remémorant quelques scènes ici et là de sa prime jeunesse Nuevienne.

- Ha… Je me souviens très clairement des clairières ouvertes, le vent de la mer qui souffle doucement, faisant chavirer les feuilles des quelques arbres environnants tandis que la brise rafraîchit mon visage. Une mélodie calme et ensoleillée. Avenante. Des images que je ne peux expliquer avec des mots. Oui, je dirai... qu’elles sont tendres. Tout comme la main qui passait régulièrement sur mes cheveux. Cette chaleur distinctive de la jeune femme se laissant guider par son instinct maternel.
J’en garde un très bon souvenir. Quelle est loin cette époque maintenant que tout cela me revient ha ha.


Sa mère, ha, comment ignorer cette personne ? Celle qui lui avait donné la vie il y a de cela fort longtemps. Et pourtant, son interlocuteur ne fait que baisser les yeux, ne s’attendant pas à de telles déclarations.
Oui, son enfance n’avait pas été si misérable malgré ce qu’il était. Cet enfant aveugle que son entourage regardait d’un oeil attentif. Sa mère prenant garde à chacun de ses pas lorsqu’il effleurait les pavés du village.

- Eh bien ? À quoi vous attendiez-vous ? Vous semblez étrangement troublé.
Il est vrai que sa constitution avait été fragilisé par ma naissance et pourtant, elle ne semblait m’en tenir rigueur. Sans doute savait-elle déjà que son temps était malheureusement bien plus limité que le mien.
Une humaine de caractère, c’était l’un de ses nombreux attraits. Elle vivait au jour le jour, sachant pertinemment que l’un d’eux pouvait être le dernier même avant ma présence.


Oui, cette femme avait toujours vécu dans l’action. C’était une personne de voyage, une actrice, une chanteuse : une artiste. Elle vivait de sa passion. S’efforçant de faire bonne figure en dépit de sa condition.
Hélas… Elle ne pouvait tenir ainsi interminablement.

- Vraiment ? Oh, vous savez, j’étais très jeune, je dois dire que j’en ai presque oublié l’intonation de sa voix. Mais, si ma mémoire est exacte, elle faisait partie des mezzo-soprano de la troupe. Une voix claire et particulièrement brillante.


Mara sourit de nouveau en soupirant longuement, attrapant à nouveau la tasse pour en boire une autre gorgée.
Ce n’était effectivement pas mentir que de la décrire comme une lumière. Un soleil qui illuminait la scène et les spectateurs de par sa présence.

Même si… notre sage élude la suite des évènements. Le périple de la chanteuse s’étant arrêté à Akantha, après de long mois d’incertitudes. Il ne restait plus que lui, saisissant délicatement la main de la jeune femme avec ses petites phalanges. Ses sourcils haussant lorsque la sensation, autrefois chaleureuse, s’avérait maintenant glaciale. Il n’avait plus entendu son souffle. Senti ces légers battement sur son poignet. L’étincelle était partie. Définitivement. Là où il ne pourrait plus l’atteindre.
Était-ce fini pour autant ? Non, loin de là. Lui, ce pauvre enfant qui avait continuellement côtoyé la troupe avec sa mère. Lui, encore vierge de tous les vices de ce monde. Il ne pouvait deviner ce qui se profilait devant ses yeux clos.
Lui dont l’utilité se résumait à un portrait délicat et juvénile, ces adultes dénués de morale n’avaient pas hésité à faire tourner les affaires avant d’être vendu, encore et encore pour ensuite être jeté à la rue une fois le fruit complètement vide.
La solitude pouvait être pesante. Elle l’avait été dans ces bas fonds où il tentait tant bien que mal de survivre.
Un autre souvenir lui traverse l’échine quand il revoit mentalement ce sol sordide sur lequel il reposait. Les rires extérieurs, les violences sur le pauvre petit “sans défenses” et enfin les vols qu’il avait dû commettre pour survivre. Ces mêmes actes qui lui ont valu d’être ligoté par ces chaînes. Ces “maîtres qui prenaient soin de lui”. Le temps jadis où il avait dû apprendre à se forger, un tant soit peu pour rester en vie.
Allait-il finir ainsi ? Un objet que l’on utilise ? Peut être bien, s’il n’avait pas été la possession de ce vieil homme. Qu’avait-il vu chez ce jeune malvoyant que d’autres ne voyaient pas ?
Les autres propriétaires pouvaient s’interroger en sachant qu’il n’avait jamais porté la main sur Mara. Les courbes de son visage ne se montraient d’aucuns intérêt pour le senior. Non, lui, il ne voyait que sa carrure, sa bonne condition. Il ne lui avait ordonné qu’une chose : d’être son bouclier. Encore plus curieux n’est-ce pas ? Nonobstant le fait qu’il avait raison…

Jusqu’ici, notre sage n’avait plus fait confiance à qui que ce soit, cependant, il avait appris à faire confiance à cette personne. Le premier depuis des lustres…
Oui, le lord avait beau être aussi aimable qu’une porte de prison pour ne pas dire aussi hargneux qu’un teckel, il avait su voir en notre jeune. L’éduquer quelques peu en échange d’entraînements réguliers et d’une protection permanente. Marakani avait su reprendre goût à la vie en sa compagnie. Une compagnie qui fut bien courte comparé au reste de son existence mais qu’il n’a pas occulté de sa mémoire. Comment l’aurait-il pu ?
Lorsque le vieillard n’était plus, rien ne l’avait plus blessé que d’être ignoré par feu son propriétaire. Les termes de son testament n’évoquant rien à son sujet si ce n’est un don de sa personne à un inconnu dont il ignorait tout.
Il lui en avait voulu sans savoir que cette nouvelle rencontre allait tout changer.
Oh, à quel point il s’était senti coupable lorsque son nouveau maître l’avait ramené jusqu’à Nueva pour l’affranchir.
L’aveugle n’avait jamais rien ressenti d’aussi déchirant depuis la mort de sa génitrice.

- Le vent était le même, je l’avais reconnu grâce à la puissance de la brise. Comme cette odeur lancinante des orchidées en pleine floraison mêlé à la teinte salée de l’océan.


Ajoute le malvoyant en souriant d’un air apaisé. Il avait été le seul auquel il avait raconté cette charmante réminiscence. Et en un instant, il avait compris, compris ce que le nonagénaire avait fait pour lui. Sa dernière volonté. Celle de le rendre à cette terre qui l’avait vu naître. Une pensée qui avait suffi pour faire remonter les larmes. S’il avait su. S’il avait assez connu son ancien propriétaire… Il regrettait ces moments passé sans s’en rendre compte. Son manque de connaissance lui avait fait passer à côté de l’essentiel. Et surtout, il lui était reconnaissant. À lui et à cet homme qui l’avait amené jusqu’ici. Sa libération, il la leur devait. Mara ne pouvait se permettre de gâcher cette délivrance si gracieusement offerte.
En un sens, il devait tout à son nouveau sauveur. Lui qui l’avait aidé à s’instruire. Bien sûr, ce n’était pas gratuit et il avait dû utiliser ses dons d’une façon bien plus sinistre. Mais, cette expérience avait certainement contribué à le rendre comme il était actuellement puisqu’avec ce nouveau mentor, il avait appris qu’une conversation valait souvent bien plus qu’une bourse bien remplie. Le bouche à oreille n’était pas à sous estimer.
De même que c’était aux environs de cette période qu’il avait découvert que son corps ne vieillissait plus bien qu’au lieu de rejeter cette capacité, il avait préféré l’utiliser après la mort de son deuxième bienfaiteur.
Au lieu de s’excuser, il l’avait remercié. Pour tout ce qu’il avait fait pour lui. Pour tout ce qu’il lui cédait.

S’en était suivi un périple, un long voyage et c’était peu dire. Pratiquement plus de “deux cent ans” passé à travers le monde. À découvrir les différentes cultures, acquérir le plus de connaissance possible, de coutumes, de traditions, les alliés qu’ils s’étaient forgé, les connaissances sauvés, les petites fleurs naissantes… Il y aurait tant à raconter sur cette partie de sa vie.

- Ha, c’est vrai, j’en ai vu du beau monde et pourtant, je considère qu’il me reste encore beaucoup de choses à découvrir. Après tout, la vie n’est-elle pas un long voyage ?


Il rit quelques secondes et repose son récipient. Lui qui était revenu à Nueva après ces deux siècles, dû à cette sensation étrange, cet appel profond qu’il ne comprenait pas. Il s’avérait que rien n’avait changé dans la clairière près du littoral ainsi que son vent marin. Un soupir nostalgique lui prenait à chaque fois qu’il passait une journée en ces lieux.
Sa présence au pays n’avait pas épargné les oreilles indiscrètes, en particulier lorsqu’il s’était décidé à terminer cette épopée par l’université, utilisant ses moyens et ses contacts engrangés par les années pour se forger sa propre place.
Le Grand sage de l’époque avait d’ailleurs vu en lui un puit à savoir particulièrement intéressant (il faut bien en tant qu’informateur) lorsqu’il travaillait à ses côtés en tant que tribun avant cette fameuse année.
L’année 320, une date particulièrement importante lorsque l’on prend en compte sa nomination en tant que Sage Secundus grâce à la réputation qu’il avait façonné à force de patience.

Aujourd’hui encore, Marakani doit être l’un des plus vieux Sage du Conseil, s’il ne l’est pas tout court, lui qui a côtoyé le précédent Grand Sage jusqu’à l’ascension du nouveau, malgré tout ce temps passé, le public le voit toujours comme un conseiller avisé et sage qui respecte les traditions de son pays tandis que pour ses collègues, il s’agit d’un mystérieux malvoyant qui veille au grain dans l’ombre, leur source d’informations sur leurs voisins en somme… Enfin… Si c’était si simple...

Profil

  • Pseudo : Aoba
  • Âge : Encore 19 pour l’moment
  • Tu nous as trouvé où ? Ben ici oo (C’est le reroll de Daegan)
  • Un autre compte ? Oui, Faust Kellner ^^
  • Personnage de l'avatar : Touken Ranbu ▬ Mikazuki Munechika
  • As-tu lu le règlement ? Comme d’hab oo (oui)
Copyright ©️ Maître du Jeu de Lost Kingdom
*fangirlise* J'aime tellement Touken Ranbu ! Et s'il est immortel il nous faudra un lien !

bon courage pour ce nouveau compte ;)
(J'adore aussi xD) Et saches que vu ce que j'ai prévu d'en faire, le lien est parfaitement possible ! Je l'annonce même haut et fort, n'importe qui peut avoir un lien avec Mara (surtout avec la dernière compétence que j'ai enfin fini de rajouter xDD)

Merci en tout cas ^^
Je suis pas sous le bon compte, mais ma Faun (Nonus) te salue, Secundus **
Salutations à toi Néphilim o/
Rebienvenue, vends-nous du rêve avec ton petit Sage !
Bienvenue parmi nous !
Rebienvenue... La famille grandit Le pouvoir n'est que chimère - Sage Secundus 3622086245
Neha : salutation à toi aussi du coup o/ (en retard oui je sais xD)

Alec : Merci bien °^°

Mavis : t'inquiète c'est prévu Le pouvoir n'est que chimère - Sage Secundus 697046714

Arcania : merci ^^

Calista : et ouiiiii ! Place à l'ancêtre Le pouvoir n'est que chimère - Sage Secundus 2112527201
Bienvenue informateur plein d'informations.
Bienvenu noble sage :)
Merci à vous deux o/
C'est dans la boîte !
Youpiiiiii tu es validé ** et tu es ma première fiche validée, c'est pas rien **

TEMPS FORTS Ҩ J'adore ton histoire, tes compétences, et ta famille (peut-être parce que j'en fais partie ? Le pouvoir n'est que chimère - Sage Secundus 3322922638 Le côté longue vie, le côté aveugle, mais qui voit quand même... Bref. Voilà.

REMARQUES Ҩ Le seul point "un peu" dommage : tu ne parles de ta place de Secundus qu'à la fin. Et pas de façon détaillée. Mais bon. PERSONNE N'EST PARFAIT HEIN /out

Bref. Cousin (et tu l'es vraiment en plus), t'es validé.

Sur ces mots, je te redirige vers la fiche personnage obligatoire afin de conserver une trace de ton évolution. Bonne chance BG !