Ft John Yavin
Cela faisait maintenant une journée que j'avais commencée réellement mon voyage vers Ellgard, le pays de l'Empire. J'étais fin prête à m'élancer dans le lieu assez hostile que représentait le pays du nord, aussi bien pour son climat, pour lequel j'avais réussis, tant bien que de mal, à me préparer pour… Mais surtout parce que je suis un être qui déteste, même si je ne suis plus de l'Ordre désormais. Mais c'était un risque à prendre, si je voulais m'assurer que mes plans millénaires soient sauvegardés dans le futur. Puis qui sait, peut-être que je trouverais enfin une feuille de l'arbre de vie dans mes voyages, pour me soigner de ses honteuses blessures qui marquent mon corps encore aujourd'hui…
J'aurais pu passer par les routes à vrai dire, cela aurait été bien plus simple. Mais je voulais éviter toute rencontre inopinée sur le chemin, et puis… Ce n'est pas comme si cette forêt était dangereuse pour moi. En effet, les animaux sauvages fuient dès que j'approche d'eux, ressentant bien plus facilement le danger que les êtres dotés d'une conscience plus évoluée. Ce qui faisait qu'autour de moi, la forêt était d'un calme exemplaire, encore une fois. Chose que me gênait presque en rien… Même si un peu de compagnie de temps à autre n'étaient vraiment pas de refus. Je l'ai ressentie plus d'une fois dans le début de mes actes… Et je le ressens à chaque fois. Mais dois-je être surprise d'être ainsi, alors que toute ma vie, même lors de ma soi-disant pureté, j'ai été une femme à toujours chercher des personnes à qui me raccrocher… Que ce soit Théliel, ou encore Aerith et enfin les membres du culte, je n'ai jamais été seule.
Je sortis la boussole d'une poche pour regarder la direction, et m'assurer que je ne me trompais pas dans mes mouvements. Il manquerait plus que je tourne en rond et que je retourne à la capitale de Nueva. Moi qui pensais d'ailleurs que les deux nations s'entendaient assez bien, je suis assez étonné de voir qu'il y a des frictions entre les deux, m'obligeant un passage à pied à Ellgard. Mais c'est peut-être pour le mieux, je n'aurais pas forcément à subir un contrôle d'identité dans les transports plus communs, comme les navires.
Finalement, alors que le soleil s'approchait du zénith, je me retrouvais à côté d'un point d'eau, un petit ruisseau. En observant les environs, et sachant pertinemment que pas grands choses oseraient m'attaquer dans ses bois, et même si c'était le cas, il finirait six pieds sous terre, je posais mon sac à dos contenant une grande partie des vivres, bien que j'ai prévu de faire des haltes dans des villages plus isolés pour me réapprovisionner, et je m'assieds sur un rocher juste à côté des flots. Je sortais mon repas en profitant également pour remplir mes gourdes d'eaux. C'est dans les moments comme celui-là… Que je sais que j'ai eu raison de quitter l'Ordre. Qu'on soit des dieux ou qu'on usurpe leur rôle n'est pas le véritable problème. Non, c'est qu'on se prend pour des êtres différents de ceux qu'on guide. Évidemment, on a notre apparence qui diffère, notre vie est potentiellement infinie… Mais on reste des êtres vivants du même niveau que les autres.
Alors que je profitais du repas, qui n'était pas grand-chose, juste un sandwich avec des fruits trouver ici et là, grâce aux informations que j'avais pu gober à qui voulait bien m'en donner, un bruit me fit me retourner. Des lourds pas, très lents, se faisaient entendre, et en effet, un golem passait dans les environs, assez éloignés de moi, vaquant à ses occupations. Connaissant la nature de ces derniers, très pacifiques dans la majorité des cas, je m'en fis pas plus que ça et me contenta de manger tranquillement… Mais bien évidemment, il a fallu qu'il approche de mes environs.
Une fois à ma portée, il s'arrêta net, le manque de bruit me faisant tourner bien évidemment la tête vers ce dernier, au cas où il tenterait quelques choses contre moi ? Quelques secondes passaient avant qu'il se mît à courir dans une direction au hasard, le plus vite qu'il le pouvait… Heureusement, ces lieux ne sont pas habités, et avec un peu de chance, tous ceux qui voient un golem fuir y réfléchiront à deux fois avant d'aller dans la direction parmi laquelle il est venu.
Satisfaite, je me mis donc à continuer mon repas, ne pensant pas un instant qu'une personne viendrait me déranger après le boucan que le golem à fait en fuyant de la zone dans laquelle je me ressourçais mon continuer mon voyage.
J'aurais pu passer par les routes à vrai dire, cela aurait été bien plus simple. Mais je voulais éviter toute rencontre inopinée sur le chemin, et puis… Ce n'est pas comme si cette forêt était dangereuse pour moi. En effet, les animaux sauvages fuient dès que j'approche d'eux, ressentant bien plus facilement le danger que les êtres dotés d'une conscience plus évoluée. Ce qui faisait qu'autour de moi, la forêt était d'un calme exemplaire, encore une fois. Chose que me gênait presque en rien… Même si un peu de compagnie de temps à autre n'étaient vraiment pas de refus. Je l'ai ressentie plus d'une fois dans le début de mes actes… Et je le ressens à chaque fois. Mais dois-je être surprise d'être ainsi, alors que toute ma vie, même lors de ma soi-disant pureté, j'ai été une femme à toujours chercher des personnes à qui me raccrocher… Que ce soit Théliel, ou encore Aerith et enfin les membres du culte, je n'ai jamais été seule.
Je sortis la boussole d'une poche pour regarder la direction, et m'assurer que je ne me trompais pas dans mes mouvements. Il manquerait plus que je tourne en rond et que je retourne à la capitale de Nueva. Moi qui pensais d'ailleurs que les deux nations s'entendaient assez bien, je suis assez étonné de voir qu'il y a des frictions entre les deux, m'obligeant un passage à pied à Ellgard. Mais c'est peut-être pour le mieux, je n'aurais pas forcément à subir un contrôle d'identité dans les transports plus communs, comme les navires.
Finalement, alors que le soleil s'approchait du zénith, je me retrouvais à côté d'un point d'eau, un petit ruisseau. En observant les environs, et sachant pertinemment que pas grands choses oseraient m'attaquer dans ses bois, et même si c'était le cas, il finirait six pieds sous terre, je posais mon sac à dos contenant une grande partie des vivres, bien que j'ai prévu de faire des haltes dans des villages plus isolés pour me réapprovisionner, et je m'assieds sur un rocher juste à côté des flots. Je sortais mon repas en profitant également pour remplir mes gourdes d'eaux. C'est dans les moments comme celui-là… Que je sais que j'ai eu raison de quitter l'Ordre. Qu'on soit des dieux ou qu'on usurpe leur rôle n'est pas le véritable problème. Non, c'est qu'on se prend pour des êtres différents de ceux qu'on guide. Évidemment, on a notre apparence qui diffère, notre vie est potentiellement infinie… Mais on reste des êtres vivants du même niveau que les autres.
Alors que je profitais du repas, qui n'était pas grand-chose, juste un sandwich avec des fruits trouver ici et là, grâce aux informations que j'avais pu gober à qui voulait bien m'en donner, un bruit me fit me retourner. Des lourds pas, très lents, se faisaient entendre, et en effet, un golem passait dans les environs, assez éloignés de moi, vaquant à ses occupations. Connaissant la nature de ces derniers, très pacifiques dans la majorité des cas, je m'en fis pas plus que ça et me contenta de manger tranquillement… Mais bien évidemment, il a fallu qu'il approche de mes environs.
Une fois à ma portée, il s'arrêta net, le manque de bruit me faisant tourner bien évidemment la tête vers ce dernier, au cas où il tenterait quelques choses contre moi ? Quelques secondes passaient avant qu'il se mît à courir dans une direction au hasard, le plus vite qu'il le pouvait… Heureusement, ces lieux ne sont pas habités, et avec un peu de chance, tous ceux qui voient un golem fuir y réfléchiront à deux fois avant d'aller dans la direction parmi laquelle il est venu.
Satisfaite, je me mis donc à continuer mon repas, ne pensant pas un instant qu'une personne viendrait me déranger après le boucan que le golem à fait en fuyant de la zone dans laquelle je me ressourçais mon continuer mon voyage.
Un voyage anticipé, mais un partenaire non-attendu