La vie au sein de Guerre n'était pas des plus simples. Au contraire les conditions de vie, ou de survie plutôt, étaient bien pires que ce que la jeune Siris Coldbrand avait pu connaître au pensionnat. Les journées commençaient plus tôt, se terminaient plus tard, mais surtout les cours théoriques ennuyeux et les tuteurs voulant faire de vous une ingénieure avaient laissé place soit à l'ennui, soit à des missions dangereuses et des heures de batailles erratiques et dangereuses.
La seule chose qui n'avait pas changé d'un pouce, c'était le discours de propagande bien rodé des officiels de l'Empire. Nombreux étaient les soldats fiers de se battre pour la gloire de l'Empereur et contre les monstres qu'étaient les Séraph et leur religion nauséabonde. Siris était certes fidèle à l'Empire, mais ce qu'elle recherchait là de son côté, c'était bien plus un défouloir. Elle laissait l'idéologie à ceux qui en voulaient.
Elle évitait d'ailleurs le plus possibles les grands rassemblements patriotes et autres moment de pseudo détente et de camaraderie qui pouvait se tisser au camps. Ces hommes et ces femmes ne l'intéressaient pas. Elle consacrait son temps libre à fourbir ses armes et à s'entrainer au combat, il fallait devenir toujours plus rapide, plus vive, toujours plus précise plus endurante, toujours plus mortelle. Elle devait travailler plus dur que les autres...
En effet, la jeune femme ne s'aidait pas sur le terrain. Ne possédant pas de magie et se privant par principe de la technomagie Ellgardienne au maximum, elle devait compenser cela lors des affrontements si elle voulait rester en vie. Et force fut de constater en deux ans de services qu'elle s'y prenait plutôt bien. Sa vitesse quasi-inhumaine, son endurance à toute épreuve et sa volonté de fer étaient ses véritables armes, les points sur lesquels elle parvenait à surpasser tous ceux qui avaient croisé sa route sur les champs de bataille. C'est grâce à eux qu'elle était restée en vie jusqu'à ce jour.
En raison de ses capacités, la soldate Coldbrand s'était vu affectée à la deuxième légion : Tempête. Spécialisée dans les opérations éclaires, ce groupe de commando d'élite frappait par surprise avec violence et précision là où sa faisait mal pour l'ennemi, quitte à se mettre en grand danger derrière les lignes. Des missions à haut risques en sommes, mais qui étaient les clés des victoires impériales sur le front avec la théocratie Méarienne. Cela convenait à Siris, à une exception prêt, les missions qui impliquaient un déploiement via parachutage. La jeune femme, toujours butée sur sa haine phobique de la techno-magie dans son ensemble supportait mal de devoir monter à bord du "cercueil volant de la deuxième légion" comme elle l'appelait intérieurement. Heureusement, ce n'était pas toujours une nécessité et son pragmatisme devait bien reconnaître que c'était souvent efficace.
On pourrait croire que la vie au sein de la deuxième légion était rythmé par l'action incessante, les missions qui s'enchainaient et les appels en urgences pour intervenir sur un front en difficulté. Bien au contraire, dans une telle guerre de position, l'ennui faisait bel et bien parti du quotidien des hommes. La jeune Coldbrand le mettait toujours à profit pour l'entrainement, mais ce n'était pas forcément là le cas de tous. Les officiers laissant les soldats "décompresser un peu" entre deux opérations.
Pour le coup, cela faisait à présent plusieurs jours que tout était calme au camp. Le bordel militaire tournait à plein régime et les paquets de cartes et autres jeux de dé étaient de sortie et l'on pouvait même entrapercevoir quelques bouteilles remplies de liquides qui devaient tenir plus chaud que de l'eau. Siris elle était comme toujours sur le terrain d'affrontement, se livrant à un combat acharné contre trois automotas d'exercice. Son objectif inavoué, en plus de progresser était de les envoyer à la casse par accident. Cependant, elle n'eu pas loisir de mener à bien son ambition car son entrainement fut soudain interrompu par la venue d'un homme : son supérieur direct, l'officier Duncan Gärtner.
Ce dernier était venu rassembler leur escouade pour les brieffer sur la mission qui se préparait. Ils étaient une dizaine, Siris ne les appréciait pas spécialement, mais elle n'avait rien contre eux non plus. Au moins il n'y avait pas de cablés de ou machines parmi eux. Leur sniper lui assurait généralement un appui feu confortable, mais elle mettais un point d'honneur à être capable de se débrouiller seule sur le terrain. C'était d'ailleurs un point qui lui était reproché mais que le groupe mettait volontiers à profit. Son style de combat brutal avait en effet tendance à attirer l'attention de l'ennemi, ce qui permettait au reste de l'équipe d'agir plus sereinement.
L'officier Gärtner entreprit bientôt son brieffing. Les éclaireurs avait repérer un site anciens prometteur, sans aucun doute chargé en cristaux et peut être en artefact de l'ancien temps. Cependant l'ordre était déjà sur place. L'état major avait donc décidé de lancer une offensif leurre sur une place forte de l'ordre avec l'appuie des Légions Fureur et Éclat, pendant que le groupe irait sécuriser le site en question après avoir été déployé par voie aérienne. La mission semblait pourtant classique, mais les moyens déployés amenèrent Siris à froncer les sourcils. Froncement accentué encore d'avantage en apprenant qu'ils devraient passer par les cieux. Mais elle n'était pas du genre à question les ordres et un peu d'action lui ferait le plus grand bien.
L'escouade parti s'équiper. Siris revêtit sa tenue de combat aux couleurs de l'Empire qu'elle était contrainte à porter au sein de Guerre. Elle se composait d'un tenue classique dorée et blanche, les couleurs de l'empire et de divers protections légères au niveau des points vitaux, des épaules et du bassin, mais rien de trop encombrant pour ne pas gêner les mouvements de la demoiselle. Un long manteau noir venait compléter l'ensemble.
Une fois l'équipe parée, tous prirent place à l'intérieur du dirigeable qui leur était assigné. L'assaut frontal était sur le point de commencer, eux seraient déposés sur l'objectifs une petite demi-heure après le début des hostilités. Pendant le trajet, le silence régnait au sein de l'appareil, chacun se concentrant pour ne pas vivre là ses derniers instants. Siris était calme, froide et déterminée, elle espérait qu'en bas il rencontre une résistance un minium à la hauteur et pas juste des prêtres et des chercheurs apeurés. Finalement vint le moment de sauter et Siris, comme à son habitude, s'élança la première. Plus vite elle quittait le cercueil volant, mieux elle se portait. Habituée à de telle intervention, elle arriva au sol sans soucis, bientôt suivi par le reste de l'escouade.
Devant elle, se tenaient les ruines d'un ancien bâtiment Fhaedrien de taille respectable autour duquel des gisements de cristaux irisés venaient s'agglutiner. La jeune femme se défit lestement de son parachute en fronçant les sourcils à la vue de l'objectif. Elle détestait toujours autant ces choses. À l'affut, elle chercha des yeux les forces de l'ordres alors que le reste de l'équipe prenait position.
La seule chose qui n'avait pas changé d'un pouce, c'était le discours de propagande bien rodé des officiels de l'Empire. Nombreux étaient les soldats fiers de se battre pour la gloire de l'Empereur et contre les monstres qu'étaient les Séraph et leur religion nauséabonde. Siris était certes fidèle à l'Empire, mais ce qu'elle recherchait là de son côté, c'était bien plus un défouloir. Elle laissait l'idéologie à ceux qui en voulaient.
Elle évitait d'ailleurs le plus possibles les grands rassemblements patriotes et autres moment de pseudo détente et de camaraderie qui pouvait se tisser au camps. Ces hommes et ces femmes ne l'intéressaient pas. Elle consacrait son temps libre à fourbir ses armes et à s'entrainer au combat, il fallait devenir toujours plus rapide, plus vive, toujours plus précise plus endurante, toujours plus mortelle. Elle devait travailler plus dur que les autres...
En effet, la jeune femme ne s'aidait pas sur le terrain. Ne possédant pas de magie et se privant par principe de la technomagie Ellgardienne au maximum, elle devait compenser cela lors des affrontements si elle voulait rester en vie. Et force fut de constater en deux ans de services qu'elle s'y prenait plutôt bien. Sa vitesse quasi-inhumaine, son endurance à toute épreuve et sa volonté de fer étaient ses véritables armes, les points sur lesquels elle parvenait à surpasser tous ceux qui avaient croisé sa route sur les champs de bataille. C'est grâce à eux qu'elle était restée en vie jusqu'à ce jour.
En raison de ses capacités, la soldate Coldbrand s'était vu affectée à la deuxième légion : Tempête. Spécialisée dans les opérations éclaires, ce groupe de commando d'élite frappait par surprise avec violence et précision là où sa faisait mal pour l'ennemi, quitte à se mettre en grand danger derrière les lignes. Des missions à haut risques en sommes, mais qui étaient les clés des victoires impériales sur le front avec la théocratie Méarienne. Cela convenait à Siris, à une exception prêt, les missions qui impliquaient un déploiement via parachutage. La jeune femme, toujours butée sur sa haine phobique de la techno-magie dans son ensemble supportait mal de devoir monter à bord du "cercueil volant de la deuxième légion" comme elle l'appelait intérieurement. Heureusement, ce n'était pas toujours une nécessité et son pragmatisme devait bien reconnaître que c'était souvent efficace.
On pourrait croire que la vie au sein de la deuxième légion était rythmé par l'action incessante, les missions qui s'enchainaient et les appels en urgences pour intervenir sur un front en difficulté. Bien au contraire, dans une telle guerre de position, l'ennui faisait bel et bien parti du quotidien des hommes. La jeune Coldbrand le mettait toujours à profit pour l'entrainement, mais ce n'était pas forcément là le cas de tous. Les officiers laissant les soldats "décompresser un peu" entre deux opérations.
Pour le coup, cela faisait à présent plusieurs jours que tout était calme au camp. Le bordel militaire tournait à plein régime et les paquets de cartes et autres jeux de dé étaient de sortie et l'on pouvait même entrapercevoir quelques bouteilles remplies de liquides qui devaient tenir plus chaud que de l'eau. Siris elle était comme toujours sur le terrain d'affrontement, se livrant à un combat acharné contre trois automotas d'exercice. Son objectif inavoué, en plus de progresser était de les envoyer à la casse par accident. Cependant, elle n'eu pas loisir de mener à bien son ambition car son entrainement fut soudain interrompu par la venue d'un homme : son supérieur direct, l'officier Duncan Gärtner.
Ce dernier était venu rassembler leur escouade pour les brieffer sur la mission qui se préparait. Ils étaient une dizaine, Siris ne les appréciait pas spécialement, mais elle n'avait rien contre eux non plus. Au moins il n'y avait pas de cablés de ou machines parmi eux. Leur sniper lui assurait généralement un appui feu confortable, mais elle mettais un point d'honneur à être capable de se débrouiller seule sur le terrain. C'était d'ailleurs un point qui lui était reproché mais que le groupe mettait volontiers à profit. Son style de combat brutal avait en effet tendance à attirer l'attention de l'ennemi, ce qui permettait au reste de l'équipe d'agir plus sereinement.
L'officier Gärtner entreprit bientôt son brieffing. Les éclaireurs avait repérer un site anciens prometteur, sans aucun doute chargé en cristaux et peut être en artefact de l'ancien temps. Cependant l'ordre était déjà sur place. L'état major avait donc décidé de lancer une offensif leurre sur une place forte de l'ordre avec l'appuie des Légions Fureur et Éclat, pendant que le groupe irait sécuriser le site en question après avoir été déployé par voie aérienne. La mission semblait pourtant classique, mais les moyens déployés amenèrent Siris à froncer les sourcils. Froncement accentué encore d'avantage en apprenant qu'ils devraient passer par les cieux. Mais elle n'était pas du genre à question les ordres et un peu d'action lui ferait le plus grand bien.
L'escouade parti s'équiper. Siris revêtit sa tenue de combat aux couleurs de l'Empire qu'elle était contrainte à porter au sein de Guerre. Elle se composait d'un tenue classique dorée et blanche, les couleurs de l'empire et de divers protections légères au niveau des points vitaux, des épaules et du bassin, mais rien de trop encombrant pour ne pas gêner les mouvements de la demoiselle. Un long manteau noir venait compléter l'ensemble.
Une fois l'équipe parée, tous prirent place à l'intérieur du dirigeable qui leur était assigné. L'assaut frontal était sur le point de commencer, eux seraient déposés sur l'objectifs une petite demi-heure après le début des hostilités. Pendant le trajet, le silence régnait au sein de l'appareil, chacun se concentrant pour ne pas vivre là ses derniers instants. Siris était calme, froide et déterminée, elle espérait qu'en bas il rencontre une résistance un minium à la hauteur et pas juste des prêtres et des chercheurs apeurés. Finalement vint le moment de sauter et Siris, comme à son habitude, s'élança la première. Plus vite elle quittait le cercueil volant, mieux elle se portait. Habituée à de telle intervention, elle arriva au sol sans soucis, bientôt suivi par le reste de l'escouade.
Devant elle, se tenaient les ruines d'un ancien bâtiment Fhaedrien de taille respectable autour duquel des gisements de cristaux irisés venaient s'agglutiner. La jeune femme se défit lestement de son parachute en fronçant les sourcils à la vue de l'objectif. Elle détestait toujours autant ces choses. À l'affut, elle chercha des yeux les forces de l'ordres alors que le reste de l'équipe prenait position.