Rends la moi. Divine agonie qu'est l'inquiétude, chercher des réponses sans conclusions, trouver une raison de perdre ses moyens, jouir de cette adrénaline qui parcours nos veines. |
Inspire, expire...
Tes pas sont rapides, tu cours sans t'arrêter dans l'ombre de ces ruelles cachées par la lumière trop forte que dégage la ville des Sciences. Ton cœur bat fort mais pas seulement à cause de ton rythme, mais surtout pour la nouvelle que tu as apprises récemment. Une femme d'Ellgard a achetée une esclave. Mais une esclave de ta race. Ceux dont le temps n'a pas d'effet. Tu serres les dents alors que tu te repères dans cette immense cité, essayant de te remémorer les informations que tu as récoltée. Victoria d'Akhanta. Rien que par son nom, tu devines quel genre de personnage elle peut être. Pour qu'une femme de la royauté des Salamandres se retrouve ici, il ne peut y avoir que deux raisons. Soit elle est ici pour représenter son peuple, soit elle les a trahit tout simplement. Le deuxième choix semble plus plausible de par ce que tu sais.
Vivre aussi longtemps a des avantages. Mais où est-ce qu'elle peut être ? Tu arrives sur le haut d'un toit qui te donne plutôt une belle vue, et tu t'accroupis. Elle est de sortie dans ce quartier à ce qu'il paraît, elle a l'air assez connue pour qu'on en parle ainsi. Tu plisses tes yeux et ta respiration se ralentit. Tout devient soudainement plus précis alors que tu fixes la longue rue en face de toi. Le bruit devient un fond sonore, les personnes semblent plus près tandis que tu ne fais que les observer. Les analyser. Il faut que tu fasses tout de même attention, tu as réussis à passer les contrôles de la ville simplement parce qu'il y a un des civils qui a fait un scandale, mais il ne devrait pas te rester beaucoup de temps avant de te faire remarquer. Tu es déjà venue ici auparavant, mais la sécurité est de plus en plus pointue.
Une inspiration. Tu te concentres et finalement tu finis par les voir, ces cheveux immaculés qui volent parmi la foule. Tu la suis des yeux et elle rentre dans un bâtiment. Une vingtaine de seconde plus tard, tu regardes la porte qu'elle a ouverte juste avant. Tu sens ton sang bouillir mais au dernier moment, tu te caches alors que la porte s'ouvre de nouveau. Derrière celle-ci, un garde sort et tu arrives juste à t'infiltrer à l'intérieur avant qu'elle ne se referme. Mauvaise idée. Il n'y a personne dans le long couloir mais c'est sans plus attendre que tu fonces vers l'avant. Tes qualités de voleuse te permettent de ne pas te faire prendre facilement, étant silencieuse et assommant les gardes trop proches avant de les cacher dans un coin. Et finalement tu la trouves à l'étage.
Ta mâchoire se serre et tu la toises. Elle sent le brûlé. Comme la plupart des siens. Ce qui est étrange ce sont ces cheveux cependant. Blancs, quelle drôle de couleur pour une créature d'Ignaris.
Toi. Dis-moi où se trouve Artemis.
Tu avances, dangereuse et sur tes gardes. Elle allait te rendre Artemis. C'est tout.
Tes pas sont rapides, tu cours sans t'arrêter dans l'ombre de ces ruelles cachées par la lumière trop forte que dégage la ville des Sciences. Ton cœur bat fort mais pas seulement à cause de ton rythme, mais surtout pour la nouvelle que tu as apprises récemment. Une femme d'Ellgard a achetée une esclave. Mais une esclave de ta race. Ceux dont le temps n'a pas d'effet. Tu serres les dents alors que tu te repères dans cette immense cité, essayant de te remémorer les informations que tu as récoltée. Victoria d'Akhanta. Rien que par son nom, tu devines quel genre de personnage elle peut être. Pour qu'une femme de la royauté des Salamandres se retrouve ici, il ne peut y avoir que deux raisons. Soit elle est ici pour représenter son peuple, soit elle les a trahit tout simplement. Le deuxième choix semble plus plausible de par ce que tu sais.
Vivre aussi longtemps a des avantages. Mais où est-ce qu'elle peut être ? Tu arrives sur le haut d'un toit qui te donne plutôt une belle vue, et tu t'accroupis. Elle est de sortie dans ce quartier à ce qu'il paraît, elle a l'air assez connue pour qu'on en parle ainsi. Tu plisses tes yeux et ta respiration se ralentit. Tout devient soudainement plus précis alors que tu fixes la longue rue en face de toi. Le bruit devient un fond sonore, les personnes semblent plus près tandis que tu ne fais que les observer. Les analyser. Il faut que tu fasses tout de même attention, tu as réussis à passer les contrôles de la ville simplement parce qu'il y a un des civils qui a fait un scandale, mais il ne devrait pas te rester beaucoup de temps avant de te faire remarquer. Tu es déjà venue ici auparavant, mais la sécurité est de plus en plus pointue.
Une inspiration. Tu te concentres et finalement tu finis par les voir, ces cheveux immaculés qui volent parmi la foule. Tu la suis des yeux et elle rentre dans un bâtiment. Une vingtaine de seconde plus tard, tu regardes la porte qu'elle a ouverte juste avant. Tu sens ton sang bouillir mais au dernier moment, tu te caches alors que la porte s'ouvre de nouveau. Derrière celle-ci, un garde sort et tu arrives juste à t'infiltrer à l'intérieur avant qu'elle ne se referme. Mauvaise idée. Il n'y a personne dans le long couloir mais c'est sans plus attendre que tu fonces vers l'avant. Tes qualités de voleuse te permettent de ne pas te faire prendre facilement, étant silencieuse et assommant les gardes trop proches avant de les cacher dans un coin. Et finalement tu la trouves à l'étage.
Ta mâchoire se serre et tu la toises. Elle sent le brûlé. Comme la plupart des siens. Ce qui est étrange ce sont ces cheveux cependant. Blancs, quelle drôle de couleur pour une créature d'Ignaris.
Toi. Dis-moi où se trouve Artemis.
Tu avances, dangereuse et sur tes gardes. Elle allait te rendre Artemis. C'est tout.