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"I Want To Be ..." [Pv Luci & Angélique]

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All I want is to be a wife and a mother


Last Short Letter:



Voilà la dernière lettre d’un long échange, que tu as envoyé il y a de ça plusieurs jours. Toi et cette Angélique avaient échangé pas moins d’une dizaine de lettres dans un langage que tu ne garde habituellement que pour la cour et la famille royale et encore. Et c’est enfin le Grand Jour. Grand jour pas seulement pour toi ma saloperie, mais aussi pour lui. Oui LUI. Ce blond qui te fait vriller, chavirer. Ton futur Mari. Dont tu t’es permise de prendre le nom pour signer tes lettres, impatiente que tu es.

Vous Allez Adopter. Légalement.

Sacrée bonne blague honnêtement, personne ne sait comment l’idée à pu vous passer l’esprit et encore comme comment vous avez fait pour passer surtout. Parce que bon entre Toi, la succube bipolaire sociopathe aux allures d’enfant et lui le gigolo tueur en série et violeur de surcroit à la tête de la pègre d’Akantha, on ne peut pas dire que vous soyez les meilleurs candidats au poste de parents ou pour une adoption. A dire vrai toi et moi on sait même très bien que vous avez plus de chance en faisant un kidnapping. C’était même l’idée de base hein. Et même actuellement le plan B parce que t’as voulu croire que vous étiez capable de correspondre.

Stupide Gamine.

T’aurais vu Ephraim revenir d’entre les morts que ça aurait été le même délire, voir presque plus crédible. Enfin ma foi, toi et le beau blond vous voilà à Nueva, vous y êtes depuis plusieurs jours en vérité, parce que t’as tenu à louer un appartement sur place le temps que votre enfant futur s’habitue. Surtout que Luci doit partir en mission peut de temps après. T’avais prévenu Lysander et autant dire que sa réaction avait eu de quoi défrayer la chronique. Ou pas. Le vampire n’ayant eu aucune réaction. Cette adoption sonnait néanmoins pour toi la fin des voyages incessant, les tueries à coups de n’importe quoi et bien plus de temps de présence à la Cour des Cendres et ça t’aillait.

Pour l’occasion tu avais même fait un effort. T’avais ni choisi une de tes tenues de trainée, ni d’enfants. M I R A C L E. Une longue jupe vert pâle comme peuvent en porter les dames, des petites bottines marron, un châle semblant presque être une chemise dans des tons bleus et gris, tes cheveux bien trop longs attaché en une longue tresse à l’arrière pour te vieillir malgré que celle-ci soit complètement en vrac. Parce que bon à défaut d’avoir déjà été mère tu en avais croisé plus d’une en 400 ans d’existence. Bon t’en avais aussi tué mais tu passerais sur ce détail.

T’angoissais, regardant Luci alors que vous vous trouviez finalement devant l’orphelinat.

« Tu penses que ça ira ? »


Le mariage prévu était déjà un engagement des plus fort entre vous deux, mais là pour toi ça allait encore plus au-delà. Qu’est ce que tu peux être sensible quand tu t’y met un vraie pleureuse. Tu n’oublie pas sa tumeur, qu’il ne connaitra que peu cette enfant qui sera la vôtre mais ça Angélique ne doit pas le savoir. Tu pose ton regard bleu ciel sur lui, un sourire léger aux lèvres.  A vous de prouver que vous saviez être de bons menteurs et qu’au-delà de ça vous pouviez être de très bons parents. Tu toque, avant d’inspirer profondément c’est bien la première fois que tu es ainsi. Trop l’habitude de ne rien faire dans les règles.

« Quand faut y aller. »




Tenue Exil:


Codage par Libella sur Graphiorum

Omnia
Luci

Ma
Chérie

La folie est un don de Dieu ~

Mon Dieu … Oh mon dieu … j’y croyais pas. C’était surréaliste comme scène sérieusement. Je suis presque sûr que même le dragon du savoir n’aurait pas pu voir cette immense blague arrivée … Oui je suis tout excité et stressé, mais bon … Il faut commencer au commencement alors contextualisons un peu tout ça.


Je sais pas vraiment d’où vint l’idée … Bien sûr c’était quelque chose qui me trottait dans la tête depuis longtemps, depuis des années à vrai dire. L’idée d’être père. Une idée … J’irais finalement pas jusque là, je dirais plutôt un fantasme. J’avais toujours rêvé d’être le père d’une petite fille, tout d’abord avait commencé avec ma famille … Je voulais être le père que mon père n’avait jamais su être pour moi, j’avais envie d’être quelqu’un qui rendrait fier sa famille.
Et puis l’armée et le meurtre sont venus à moi. Plus le temps passait, plus je me disais que c’était impossible pour moi de connaître les joies d’une famille, je réalisais lentement que c’était interdit pour une raclure dans mon style de connaître le bonheur, et c’était pour cela que j’avais tiré un trait sur l’idée de fonder une belle famille.
Puis vint la tumeur. Se fut le coup de grâce d’une bien sinistre tragédie. Je ne savais pas vraiment où me foutre ni que faire.
Ce jour là je sus au moins une chose, tous ses rêves d’avenirs, tous ses espoirs étaient vains. Et je finirais seuls. Tristes. Au fond d’un caniveau ou entre l’entrejambe crasseux et suant d’une prostituée.
Et enfin elle apparut. Ma folie, ma belle, ma perfection. Ma moitié et sans aucun doute la meilleure des deux. Elle était celle qui savait danser avec mes démons, elle savait taire mes peurs, taire mes insomnies. J’avais besoin d’elle comme un rail pour un camé, comme d’un whiskey pour un ivrogne. Mon addiction. Et je l’avais dans la peau, je l’avais dans la tête, elle était mon idéal. Et avec elle vint renaître l’espoir d’un idéal un peu plus grand, un idéal à trois.

On voulait adopter. Ouais vous m’avez bien entendu. Autant moi que elle étions heureux de venir en ces lieux, mais plus important on était stressé. Non pas stressé. On mourrait intérieurement. En tout cas de mon côté je pouvais sentir mes os et mon cœur pourrir d’angoisse rien qu’à l’idée de me présenter devant une petite fille, avec l’intention d’en faire ma fille. Et ça me faisait peur.

Je détestais cette sensation de ne plus être le maître de la situation, je me sentais vasciller de ne pas savoir ce qui allait se passer. J’avais la chance d’avoir trouvé ma femme, j’avais la chance de l’avoir, et je me demandais bien si le destin m’offrirait un petit peu plus. Rien qu’un peu plus. Juste quelques temps. Me donner quelqu’un pour qui je serais capable de plonger devant les balles, quelqu’un pour qui je pourrais bouffer mes gencives. Être heureux à trois quoi.

Et c’était avec cette boule ventre, avec ce cœur faible, avec cette peur lancinante que je me présentais en cette journée.
Exil avait eu la présence d’esprit de venir loué un appartement pour ne pas être totalement perdu dans cette jungle qu’était Nueva. Elle s’était occupé de toute la partie administrative, mais maintenant c’était le plus dur. C’était le moment où il fallait la jouer finement. Je ne supportais pas de mentir, et il allait falloir que je la joue finement. La mission qui allait suivre dans les semaines, mission mortelle au passage, me sortir totalement de la tête. J’étais focalisé entièrement dans cette rencontre qui allait déterminer si on devrait passer par un kidnapping. Et ouais.

Mes mains sous des gants de cuir afin de cacher mes mains caleuses, les poings tétanisés rien qu’à l’idée de ne pas être armé. Je m’étais bien vêtu, pour une fois. Une veste blanche, un costard noir, une longue cravate cachée sous le noir de ma tenue. Ma nuque toujours visible laissée paraître mon tatouage. Mes cheveux bien coiffés, bien peignés tenaient à l’aide de quelques barrettes roses et rouges.
J’avais réussi tant bien que mal à cacher toutes les cicatrices en cette journée marquée d’une pierre noire.

Tout venait m’agacer, tout venait me tendre, le corps tendu, les dents grinçantes, j’avais déjà arrêté de compter à quel point j’avais usé mes prémolaires, tout venait me faisait sursauter, tout venait m’effrayer, j’avais une douleur que personne n’était censé connaître. Je croyais pas aux malédictions, alors je savais qu’aujourd’hui, c’était l’instant de lutter contre la hargne, la colère, la violence, tout maîtriser et trouver les mots justes pour faire quelque chose de plus beau, oublier le gout amer qui nous nique la gorge.

Le souffle court, je sais que malgré tous les obstacles, je pouvais tout surmonter, même si j’étais pas encore prêt pour tout, elle était là, ma belle qui avait tout compris, tout comme moi, et même si j’avais envie de crier, hurler à m’en briser la mâchoire lui dire que ni elle ni moi ne seront plus jamais seuls. On sera bien ensemble, pour toujours. Je l’aimais.
C’était pour elle, pour moi, mais surtout pour elle, ma femme pour qui j’offrirais ma place devant satan le jour venu, parce qu’elle comptait pour moi et peu importe comment. Ma bien aimée.

C’était avec cette pensée, trouble, troublé, que je m’avançais vers la porte, prenant la main de ma fiancée, affichant un sourire confiant.

« Quand il faut y aller. Faut y aller. »

Je flippais.




Spoiler:
Voilà un nouveau jour important à marquer d'une pierre blanche : non pas pour Angélique, mais pour un des enfants de l'Orphelinat. Un journée à la fois pleine d'espoir et d'injustice. Bien qu'elle soit la directrice d'un d'entre eux, Angélique n'appréciait pas énormément le fonctionnement classique des Orphelinats, où des parents venaient choisir un enfant, celui qui semblait le mieux accorder à leur mode de vie. Non, ce n'est pas ainsi que marche la vie, la famille, ou l'amour : absolument personne ne choisit. Comment cela a-t-il pu obséder l'esprit de nos temps modernes ? Aucune idée, mais c'est une conformité nécessaire pour au final faire le bonheur d'un orphelin.

Voici comment Angélique avait décidé de procéder : Les enfants ne feraient pas de présentation, ils ne se tiendraient pas en ligne en affichant un beau sourire heureux, ils ne porteraient pas de masque, ils ne répondraient pas à un éventuel interrogatoire pour voir s'ils sont "adéquats". Tout au contraire, le quotidien de l'Orphelinat ne changerait pas, les enfants agiraient comme à chaque fois : ils suivront leur cours, ils feront leur activité habituelle, ils joueront et mangeront aux mêmes heures. Ils laisseront leur curiosité naturelle se tendre vers ce couple qui devrait arriver aujourd'hui. Ce couple aura l'occasion d'assister à tout cela, de se renseigner à tout moment. Avant cela, Angélique devra se renseigner sur eux. Une partie pas vraiment plaisante, une partie de l'adoption nécessaire, ou Angélique devra juger sur des pseudo-critères, et en peu de temps, si les futurs parents pourront rendre un enfant heureux. Autant vous dire que c'est difficile, et même immoral, de juger des individus ainsi. Il faut comprendre la chose ainsi : absolument tout se passera au feeling. Comme en amour, il faut visualiser un coup de foudre incompréhensible qui frappera ce couple à l'égard d'un des enfants.

Angélique ne se sentait pas vraiment bien, elle avait des idées noires : et si elle décevait ? Et si elle faisait mal son travail ? Et si d'une erreur de jugement, elle faisait une erreur gravissime ? La lycange n'était pas vraiment une personne optimiste vis-à-vis d'elle-même, et avait du mal à se concentrer sur les bonnes conséquences qu'elle pouvait faire tirer à tous par son bon et difficile travail.


Ne t'en fais pas, maman, tout se passera bien. Il n'y a que des gens gentils pour venir adopter un enfant.

Exprimait Edward, qui se préparait aussi de son côté. Et qui avait raison, il ne fallait pas s'en faire, l'Amour parental touche n'importe qui, la bienveillance d'une mère et d'un père dort en chaque individu. Et ce sont ceux qui réalisent qu'ils possèdent ces deux qualités qui franchissent le cap.

Merci mon trésor, tu es un amour de bon conseil.

Angélique concluait ses mots sur un bisou maternel au front, avant de prendre la main de son petit félin pour se diriger vers la porte d'entrer avec lui. Miha aurait dû être là elle aussi, mais elle "avait à faire". C'est-à-dire que pour cette fois elle préférait jouer. Ce qui est tout à fait normal pour une enfant.

Quand ils arrivèrent au vaste hall d'entrée, où peu d'enfants passent, où des gardes se tenaient prêts "face au pire", les grandes portes de la forteresse s'ouvraient. L'endroit qui était déjà lumineux, se voyait envahir par de nouveaux rayons solaires. Deux ombres trahissaient l'entrée lumineuse de cette journée radieuse : le couple était là. Angélique espérait qu'ils n'avaient pas trop attendu. Normalement non, ils avaient frappé il y a quelques minutes à peine apparemment.

La première impression allait être importante, il était mieux de briser la glace rapidement, pour que chacun se sente le plus à l'aise que permettait cette situation particulière. Angélique leur souriait de son naturel doux, elle ne voulait pas être perçue comme un "éventuel obstacle", mais plutôt comme "une personne qui rendra possible leur bonheur". Edward souriait poliment, en tenant toujours la main de sa maman. Elle inspira discrètement avant de prendre la parole.


Je vous souhaite la bienvenue en cet Orphelinat, Mademoiselle Omnia, Monsieur Omnia. Je me nomme Angélique Guardinn, et voici mon fils Edward Guardinn


Bien entendu, c'était sans hésitation qu'elle présentait Edward comme son fils, malgré l'évidente différente raciale entre la lycange et l'hybride.

Bonjour Monsieur et Madame On..Omm...

D'une voix rassurante, Ange rattrapait la maladresse de son jeune fils, qui chuchota un timide merci avant de reprendre.

Omnia, mon trésor.

..! Omnia. Bienvenue !


Puis, respectueusement, ils inclinèrent la tête en signe de bienvenue.
All I want is to be a wife and a mother


Tu regardes la porte qui s’ouvre lentement, et ton cœur marque comme un arrêt. Tu as peur terriblement, peur de quoi c’est bien une question. A moins que cela n’en soit pas. Le blond est particulièrement élégant, difficile de croire ce que vous êtes vraiment à vous voir là. Tu te rassures en sentant délicatement les doigts du blond frôler ta main puis la prendre. Tu te détends complètement à cet instant précis. Rien ne te parait plus délectable que ce contact. Tu ferme les yeux un instant, les rouvrant rapidement. Deux personnes vous font fasse désormais, le Mademoiselle te fait un peu tiquer mais tu ne dis rien, ce ne serait pas la première fois qu’on ne te prends pas pour une adulte. Bien que tu sois plus vieille que la majorité des êtres.

Tu observes avec un sourire l’enfant qui bute sur le nom de Luci, sur ton futur nom et tu cache parfaitement l’envie de meurtre qui transcende ton être. Personne n’a le droit de buter sur un nom d’une perfection pareille. Tu te contiens, ils vous faut toutes vos chances.

« Ce n’est pas grave, vous pouvez m’appeler Elys, c’est plus simple, mon compagnon se nomme Luci.»

Ta voix est douce, légère, alors que tu sourire candide au jeune garçon.

« Enchanté Edward, c’est un bien joli prénom que tu as là, et heureuse de finalement vous voir en chair et en os Angélique. »

Tu entres avec Luci ne lâchant pas sa main, suivant Angélique et son fils dans l’orphelinat. Nous allions passer un entretien, et tu n’étais absolument pas confiante à ce sujet. Il faudrait mentir tu le savais, ou du moins détourner la vérité. Ne pas parler de la tumeur ou de la pègre.

En marchant, tu observes avec un sourire émerveillé qui court et se balade dans l’orphelinat, ceux qui jouent, ceux qui se cachent derrière des portes pour vous observer, comme des bêtes curieuses. Tu as du mal à détourner ton regard d’eux, un regard maternel et rempli de tendresse, tu as envie de t’asseoir avec eux, de jouer avec eux et d’oublier un peu le monde qui t’entoure.

« Je ne pensais pas que vous aviez autant d’enfants, ils semblent tous plein d’énergie ! Vous êtes vraiment une mère formidable. »

Tu resserres délicatement tes doigts sur ceux de Luci. Tu veux un enfant tu en veux tellement un, être Maman. Maman et Epouse. Lorsque vous allez entrer dans le bureau, ton regard tombe sur celui d’une petite fille, hybride, elle te sourit, tu lui renvoie, te sentant comme happée par cette enfant. Tu entre finalement dans le bureau, t’asseyant sur une des chaises, souriant doucement, assez stressée.



Codage par Libella sur Graphiorum